Présentation
Ubud est une ville notable de l'île de Bali en Indonésie. Entre les îles de Java et de Lombok, Bali possède une culture à part qui a fait sa réputation. Depuis un siècle, Ubud est le centre artistique et musical de l'île. La végétation dense qui l'entoure, la beauté brute de ses temples et ses hôtels de luxe attirent ainsi aussi bien les bohémiens et les randonneurs que les touristes exigeants. La ville a su conserver son visage traditionnel malgré l'urbanisation qui a suivi son expansion touristique. Ubud constitue un excellent point de départ pour les sites que les visiteurs s'attendent à découvrir sur l'île de Bali. Les alentours de sa région abritent des rizières, des ateliers d'artisanat, des palais ainsi que des rivières torrentielles. Si les rues principales de la ville fourmillent d'activités, c'est au cœur des ruelles que l'animation est la plus dense. Cela vaut réellement la peine d'essayer de se perdre au beau milieu de la ville.
Points ou centres d'intérêts
Au bas Moyen-Âge, Bali appartenait au royaume d'Anak Wungsu, entre les rivières de Petanu et de Pakerisan. Le héros militaire Gajah Mada, à la tête des forces armées de la dynastie javanaise Majahapit, conquit l'île en 1343. Les Javanais considéraient alors avoir évincé les « vils, princes balinais aux cheveux longs » et ont développé une culture raffinée sur l'île. Bali connut un grande expansion culturelle sous le joug javanais. Des palais et des temples aux ornements délicats furent à cette époque construits autour d'Ubud. Mais après l'islamisation de l'Empire Majapahit au XVIème siècle, l'influence des javanais déclina. Les prêtres hindouistes émigrèrent alors vers l'île, apportant avec eux leurs textes sacrés et leurs rites. Le grand prêtre Nirartha contribua ainsi à l'essor religieux de la ville. Les rois Gelgel prirent le pouvoir et Bali connut un véritable âge d'or. Ils érigèrent des palais somptueux au XVIIIème siècle. La finesse de leurs ornements et la richesse culturelle de la vie de la cour y étaient remarquables. La région d'Ubud fut l'objet de nombreux conflits entre les dynasties de Sukawati et de Gianyar au XVIIIème siècle. Lorsque les Néerlandais colonisèrent l'île, ces deux maisons royales s'unirent afin de tenter de contrer les nouveaux arrivants. Enfin, la ville passa aux mains des Japonais lors de la Seconde Guerre mondiale et l'Indonésie proclama son indépendance en 1945.
La vie à Ubud s'articule autour des rites religieux. L'hindouisme balinais y demeure très populaire et on constate même un renouveau religieux centré sur la méditation et la découverte de soi à travers la dévotion. Chaque journée se ponctue par la cérémonie rituelle des offrandes. Les visiteurs peuvent assister ou participer aux rites balinais lors des jours saints et des fêtes des temples, nommées odalan. Les Balinais sont très ouverts et acceptent avec plaisir de renseigner les étrangers sur leurs coutumes. Les temples sont particulièrement paisibles lorsque aucune cérémonie ne s'y déroule. On ne peut s'y rendre que si l'on est revêtu d'un sarong, pièce de tissu rectangulaire traditionnelle. Ceux qui n'en possèdent pas pourront en trouver en vente devant les principaux temples. Le temple Pura Desa Ubud est le lieu de culte principal de la ville. Ce monticule de pierre pyramidal délicatement orné se trouve à l'orée d'un vaste parc. Le temple Pura Puseh est consacré aux ancêtres vénérables de la ville. On y accède par une porte monumentale. A Pura Taman Saraswati, on découvre un trône de lotus spectaculaire (padmasana en balinais). Le temple est consacré à la déesse de l'éducation, de la littérature et des arts. Enfin, le temple Batur Sari s'atteint après un long parcours en montagne. Le jour de sa fête, une estrade est dressée devant le temple et accueille de nombreux spectacles de danse.
Ubud tient autant sa réputation de centre culturel à ses temples qu'à ses palais. La ville est royale depuis plus d'un siècle. Ses princes, nommés Tjorkorda ou Agung, séjournent encore de nos jours dans ces somptueuses résidences. Les palais se trouvent principalement autour du carrefour du marché Bud. Si les princes ne disposent pas de pouvoir politique officiel, ils jouissent encore d'une grande autorité, qu'ils tiennent uniquement de leur hérédité prestigieuse. Ils demeurent encore des centres culturels et artistiques remarquables. Les palais constituent ainsi les lieux de diffusion des traditions balinaises les plus ancestrales.
Le temple Puri Saren Agung est le plus grand palais d'Ubud. Il se dresse au cœur du carrefour central de la ville. Il fut la résidence du dernier roi d'Ubud avant l'invasion néerlandaise et abrite aujourd'hui les descendants de ce prince. Il constitue le centre du réseau de palais de la ville, que l'on peut percevoir comme des extensions de Puri Saren Agung. Ses jardins sont ornés de pavillons en bois recouverts de feuilles d'or. Le palais accueille aujourd'hui les performances de danse public et abrite un petit hôtel depuis les années 1930. Le palais comprend une aile orientale, où l'on trouve le Bar Puri, l'un des cafés les plus agréables de la ville. La partie occidentale du palais est également aménagée en un hôtel.
Le palais Puri Kantor jouit d'un vaste parc où des bungalows perchés dans les arbres accueillent les visiteurs. On y découvre également un bar à expressos particulièrement populaire. Cette résidence princière se targue d'un petit hôtel élégant nommé Prada, d'un restaurant et d'un bar à vins. On y découvre notamment la collection d'automobiles anciennes de la famille et un tigre empaillé. Enfin, le palais Puri Saraswati abrite une piscine, un café et un restaurant luxueux.
Ubud possède de nombreuses traditions séculaires d'artisanat. La rue qui relie les sites de Peliatan à Pujung est notamment jalonnée de nombreux petits ateliers de gravure et de menuiserie. A proximité d'Ubud, aux alentours du village de Tegallalang, on découvre les meilleurs sculpteurs de bois de l'île. Les représentations traditionnelles sont celles d'animaux, principalement d'éléphants et de tigres, ainsi que de figures religieuses et de déités. Outre la séculaire sculpture sur bois, on découvre à Bali de nombreux produits issus du tissage, de la gravure, de la vannerie, de la joaillerie et du travail du fer forgé. Parmi les artisanats les plus typiques de la ville, on s'attarde notamment sur la sculpture d'os et de noix de coco, sur le travail du bambou et enfin sur les merveilles textiles batik. Les artistes et artisans acceptent souvent de créer des œuvres sur commande ou de modifier des objets déjà réalisés. Les vacanciers pourront alors laisser libre cours à leur imagination et rapporter un souvenir authentique et unique. Il est à noter que les tours opérateurs et les chauffeurs touchent de larges commissions de la part des artistes lorsqu'ils emmènent des touristes visiter leurs boutiques. Il est donc recommandé de se rendre seul sur ces sites afin de profiter du meilleur prix possible.
Ubud constitue un point de départ idéal vers les merveilles naturelles qui l'entourent. Villages, rizières, gorges tropicales et collines verdoyantes sont toutes accessibles au public. Des randonnées sont organisées par plusieurs tours opérateurs, mais la découverte des paysages somptueux semble plus profitable seul, armé d'une carte. Quelques tours à thèmes demeurent néanmoins particulièrement intéressant. La promenade botanique renseigne les participants sur l'utilité médicinale des nombreuses plantes comestibles et odorantes de la région d'Ubud. Les balades historiques permettent de découvrir les villages du nord de Campuan. La région est également accessible aux V.T.T. pour le plus grand bonheur des sportifs. L'un des itinéraires les plus beaux est celui qui grimpe jusqu'à Kintamani, sur le cratère du sommet Batur avant de redescendre paisiblement vers Ubud à travers de multiples villages traditionnels. Enfin, les promenades à dos d'éléphant constituent une étape indispensable du voyage, aussi émouvante que pédagogique.
Bali jouit d'une vie nocturne calme qui s'anime ponctuellement lors des banjars. Ceux-ci sont des fêtes que l'on organise afin de récolter des fonds pour une cause noble, comme la restauration d'un temple ou la mise en place d'un groupe de danse. Les festivités se déroulent au cœur des salles des fêtes des villages et en plein air jusqu'au bout de la nuit. Il s'agit des seuls moments de l'année où les discothèques sont autorisées à Bali et les participants en profitent ainsi pleinement. De grands panneaux et de nombreuses décorations les annoncent à l'entrée de chaque village.
On découvre la gastronomie balinaise à travers les différents restaurants et hôtels de la ville. Il est toutefois recommandé de préciser que l'on souhaite goûter à la cuisine quotidienne afin de déguster les meilleurs mets. Les cérémonies religieuses comprennent également de vastes banquets préparés par les familles de la ville. Ceux-ci constituent une expérience mémorable. L'alimentation a une fonction religieuse dans la mesure où elle est offerte aux dieux avant d'être consommée. Parmi les plats les plus emblématiques d'Ubud, on découvre le babi guling, cochon de lait rôti à la broche, le lawar, ragoût d'épices, de viandes, de légumes, de coco et de sang de porc frais, ainsi que le nasi campu, riz blanc servi avec des cacahuètes, du poisson et des condiments très pimentés.
Ubud constitue enfin une destination sportive paradisiaque. Les plus aventuriers s'essaieront au rafting sur les rapides de la région. Plusieurs compagnies organisent de nombreuses excursions où l'on découvre les beautés de la jungle tout en échappant à la chaleur tropicale. Il existe des parcours pour tous les niveaux. Des bateaux gonflables peuvent également être loués pour des promenades sur les rivières les plus tranquilles. Mais le véritable sport national de Bali demeure le badminton. Les habitants se réunissent dans les terrains de leur village aux alentours de 17h00 et les étrangers sont invités à jouer. Il est toutefois à noter que le niveau est généralement élevé.
Comment y aller ?
Ubud est desservie par l'aérport international de Ngurah Rai. Une station de taxi se trouve à droite de la sortie du terminal des arrivées. Le tarif à Ubud est fixe, il s'élève à 195 000 rp et dure environ une heure et demie. Les chauffeurs sont fiables mais ne connaissent pas toujours les plus petits hôtels de la région, il convient donc de se munir de l'adresse exacte. Tous les hôtels d'Ubud, même les plus modestes, disposent de chauffeurs qui viennent accueillir les visiteurs à l'aéroport. Certaines voitures appartiennent à l'hôtel tandis que d'autres chauffeurs travaillent à leur compte. Ces derniers coûtent moins cher. Aucun bus ou navette n'assure la liaison entre l'aéroport et Ubud.
La ville même ne possède pas de mode de transport public. On ne peut visiter les sites aux alentours d'Ubud qu'à travers les compagnies de tours opérateurs. La plupart des hôtels disposent d'une navette qui relie le centre-ville. Leur utilisation entraîne un coût supplémentaire. En donnant un pourboire au chauffeur, on peut généralement choisir de se rendre dans une autre destination. Enfin, de nombreuses voitures proposent aux visiteurs de les emmener où ils le souhaitent. La ville connaît toutefois un fort trafic et il peut sembler enviable de louer une moto ou de la découvrir à pieds afin d'en profiter au mieux.
Présentation
Ubud est une ville notable de l'île de Bali en Indonésie. Entre les îles de Java et de Lombok, Bali possède une culture à part qui a fait sa réputation. Depuis un siècle, Ubud est le centre artistique et musical de l'île. La végétation dense qui l'entoure, la beauté brute de ses temples et ses hôtels de luxe attirent ainsi aussi bien les bohémiens et les randonneurs que les touristes exigeants. La ville a su conserver son visage traditionnel malgré l'urbanisation qui a suivi son expansion touristique. Ubud constitue un excellent point de départ pour les sites que les visiteurs s'attendent à découvrir sur l'île de Bali. Les alentours de sa région abritent des rizières, des ateliers d'artisanat, des palais ainsi que des rivières torrentielles. Si les rues principales de la ville fourmillent d'activités, c'est au cœur des ruelles que l'animation est la plus dense. Cela vaut réellement la peine d'essayer de se perdre au beau milieu de la ville.
Points ou centres d'intérêts
Au bas Moyen-Âge, Bali appartenait au royaume d'Anak Wungsu, entre les rivières de Petanu et de Pakerisan. Le héros militaire Gajah Mada, à la tête des forces armées de la dynastie javanaise Majahapit, conquit l'île en 1343. Les Javanais considéraient alors avoir évincé les « vils, princes balinais aux cheveux longs » et ont développé une culture raffinée sur l'île. Bali connut un grande expansion culturelle sous le joug javanais. Des palais et des temples aux ornements délicats furent à cette époque construits autour d'Ubud. Mais après l'islamisation de l'Empire Majapahit au XVIème siècle, l'influence des javanais déclina. Les prêtres hindouistes émigrèrent alors vers l'île, apportant avec eux leurs textes sacrés et leurs rites. Le grand prêtre Nirartha contribua ainsi à l'essor religieux de la ville. Les rois Gelgel prirent le pouvoir et Bali connut un véritable âge d'or. Ils érigèrent des palais somptueux au XVIIIème siècle. La finesse de leurs ornements et la richesse culturelle de la vie de la cour y étaient remarquables. La région d'Ubud fut l'objet de nombreux conflits entre les dynasties de Sukawati et de Gianyar au XVIIIème siècle. Lorsque les Néerlandais colonisèrent l'île, ces deux maisons royales s'unirent afin de tenter de contrer les nouveaux arrivants. Enfin, la ville passa aux mains des Japonais lors de la Seconde Guerre mondiale et l'Indonésie proclama son indépendance en 1945.
La vie à Ubud s'articule autour des rites religieux. L'hindouisme balinais y demeure très populaire et on constate même un renouveau religieux centré sur la méditation et la découverte de soi à travers la dévotion. Chaque journée se ponctue par la cérémonie rituelle des offrandes. Les visiteurs peuvent assister ou participer aux rites balinais lors des jours saints et des fêtes des temples, nommées odalan. Les Balinais sont très ouverts et acceptent avec plaisir de renseigner les étrangers sur leurs coutumes. Les temples sont particulièrement paisibles lorsque aucune cérémonie ne s'y déroule. On ne peut s'y rendre que si l'on est revêtu d'un sarong, pièce de tissu rectangulaire traditionnelle. Ceux qui n'en possèdent pas pourront en trouver en vente devant les principaux temples. Le temple Pura Desa Ubud est le lieu de culte principal de la ville. Ce monticule de pierre pyramidal délicatement orné se trouve à l'orée d'un vaste parc. Le temple Pura Puseh est consacré aux ancêtres vénérables de la ville. On y accède par une porte monumentale. A Pura Taman Saraswati, on découvre un trône de lotus spectaculaire (padmasana en balinais). Le temple est consacré à la déesse de l'éducation, de la littérature et des arts. Enfin, le temple Batur Sari s'atteint après un long parcours en montagne. Le jour de sa fête, une estrade est dressée devant le temple et accueille de nombreux spectacles de danse.
Ubud tient autant sa réputation de centre culturel à ses temples qu'à ses palais. La ville est royale depuis plus d'un siècle. Ses princes, nommés Tjorkorda ou Agung, séjournent encore de nos jours dans ces somptueuses résidences. Les palais se trouvent principalement autour du carrefour du marché Bud. Si les princes ne disposent pas de pouvoir politique officiel, ils jouissent encore d'une grande autorité, qu'ils tiennent uniquement de leur hérédité prestigieuse. Ils demeurent encore des centres culturels et artistiques remarquables. Les palais constituent ainsi les lieux de diffusion des traditions balinaises les plus ancestrales.
Le temple Puri Saren Agung est le plus grand palais d'Ubud. Il se dresse au cœur du carrefour central de la ville. Il fut la résidence du dernier roi d'Ubud avant l'invasion néerlandaise et abrite aujourd'hui les descendants de ce prince. Il constitue le centre du réseau de palais de la ville, que l'on peut percevoir comme des extensions de Puri Saren Agung. Ses jardins sont ornés de pavillons en bois recouverts de feuilles d'or. Le palais accueille aujourd'hui les performances de danse public et abrite un petit hôtel depuis les années 1930. Le palais comprend une aile orientale, où l'on trouve le Bar Puri, l'un des cafés les plus agréables de la ville. La partie occidentale du palais est également aménagée en un hôtel.
Le palais Puri Kantor jouit d'un vaste parc où des bungalows perchés dans les arbres accueillent les visiteurs. On y découvre également un bar à expressos particulièrement populaire. Cette résidence princière se targue d'un petit hôtel élégant nommé Prada, d'un restaurant et d'un bar à vins. On y découvre notamment la collection d'automobiles anciennes de la famille et un tigre empaillé. Enfin, le palais Puri Saraswati abrite une piscine, un café et un restaurant luxueux.
Ubud possède de nombreuses traditions séculaires d'artisanat. La rue qui relie les sites de Peliatan à Pujung est notamment jalonnée de nombreux petits ateliers de gravure et de menuiserie. A proximité d'Ubud, aux alentours du village de Tegallalang, on découvre les meilleurs sculpteurs de bois de l'île. Les représentations traditionnelles sont celles d'animaux, principalement d'éléphants et de tigres, ainsi que de figures religieuses et de déités. Outre la séculaire sculpture sur bois, on découvre à Bali de nombreux produits issus du tissage, de la gravure, de la vannerie, de la joaillerie et du travail du fer forgé. Parmi les artisanats les plus typiques de la ville, on s'attarde notamment sur la sculpture d'os et de noix de coco, sur le travail du bambou et enfin sur les merveilles textiles batik. Les artistes et artisans acceptent souvent de créer des œuvres sur commande ou de modifier des objets déjà réalisés. Les vacanciers pourront alors laisser libre cours à leur imagination et rapporter un souvenir authentique et unique. Il est à noter que les tours opérateurs et les chauffeurs touchent de larges commissions de la part des artistes lorsqu'ils emmènent des touristes visiter leurs boutiques. Il est donc recommandé de se rendre seul sur ces sites afin de profiter du meilleur prix possible.
Ubud constitue un point de départ idéal vers les merveilles naturelles qui l'entourent. Villages, rizières, gorges tropicales et collines verdoyantes sont toutes accessibles au public. Des randonnées sont organisées par plusieurs tours opérateurs, mais la découverte des paysages somptueux semble plus profitable seul, armé d'une carte. Quelques tours à thèmes demeurent néanmoins particulièrement intéressant. La promenade botanique renseigne les participants sur l'utilité médicinale des nombreuses plantes comestibles et odorantes de la région d'Ubud. Les balades historiques permettent de découvrir les villages du nord de Campuan. La région est également accessible aux V.T.T. pour le plus grand bonheur des sportifs. L'un des itinéraires les plus beaux est celui qui grimpe jusqu'à Kintamani, sur le cratère du sommet Batur avant de redescendre paisiblement vers Ubud à travers de multiples villages traditionnels. Enfin, les promenades à dos d'éléphant constituent une étape indispensable du voyage, aussi émouvante que pédagogique.
Bali jouit d'une vie nocturne calme qui s'anime ponctuellement lors des banjars. Ceux-ci sont des fêtes que l'on organise afin de récolter des fonds pour une cause noble, comme la restauration d'un temple ou la mise en place d'un groupe de danse. Les festivités se déroulent au cœur des salles des fêtes des villages et en plein air jusqu'au bout de la nuit. Il s'agit des seuls moments de l'année où les discothèques sont autorisées à Bali et les participants en profitent ainsi pleinement. De grands panneaux et de nombreuses décorations les annoncent à l'entrée de chaque village.
On découvre la gastronomie balinaise à travers les différents restaurants et hôtels de la ville. Il est toutefois recommandé de préciser que l'on souhaite goûter à la cuisine quotidienne afin de déguster les meilleurs mets. Les cérémonies religieuses comprennent également de vastes banquets préparés par les familles de la ville. Ceux-ci constituent une expérience mémorable. L'alimentation a une fonction religieuse dans la mesure où elle est offerte aux dieux avant d'être consommée. Parmi les plats les plus emblématiques d'Ubud, on découvre le babi guling, cochon de lait rôti à la broche, le lawar, ragoût d'épices, de viandes, de légumes, de coco et de sang de porc frais, ainsi que le nasi campu, riz blanc servi avec des cacahuètes, du poisson et des condiments très pimentés.
Ubud constitue enfin une destination sportive paradisiaque. Les plus aventuriers s'essaieront au rafting sur les rapides de la région. Plusieurs compagnies organisent de nombreuses excursions où l'on découvre les beautés de la jungle tout en échappant à la chaleur tropicale. Il existe des parcours pour tous les niveaux. Des bateaux gonflables peuvent également être loués pour des promenades sur les rivières les plus tranquilles. Mais le véritable sport national de Bali demeure le badminton. Les habitants se réunissent dans les terrains de leur village aux alentours de 17h00 et les étrangers sont invités à jouer. Il est toutefois à noter que le niveau est généralement élevé.
Comment y aller ?
Ubud est desservie par l'aérport international de Ngurah Rai. Une station de taxi se trouve à droite de la sortie du terminal des arrivées. Le tarif à Ubud est fixe, il s'élève à 195 000 rp et dure environ une heure et demie. Les chauffeurs sont fiables mais ne connaissent pas toujours les plus petits hôtels de la région, il convient donc de se munir de l'adresse exacte. Tous les hôtels d'Ubud, même les plus modestes, disposent de chauffeurs qui viennent accueillir les visiteurs à l'aéroport. Certaines voitures appartiennent à l'hôtel tandis que d'autres chauffeurs travaillent à leur compte. Ces derniers coûtent moins cher. Aucun bus ou navette n'assure la liaison entre l'aéroport et Ubud.
La ville même ne possède pas de mode de transport public. On ne peut visiter les sites aux alentours d'Ubud qu'à travers les compagnies de tours opérateurs. La plupart des hôtels disposent d'une navette qui relie le centre-ville. Leur utilisation entraîne un coût supplémentaire. En donnant un pourboire au chauffeur, on peut généralement choisir de se rendre dans une autre destination. Enfin, de nombreuses voitures proposent aux visiteurs de les emmener où ils le souhaitent. La ville connaît toutefois un fort trafic et il peut sembler enviable de louer une moto ou de la découvrir à pieds afin d'en profiter au mieux.