Présentation
Medan est la capitale de la Province de Sumatra, en Indonésie. La ville, divisée en 21 districts, est immense et s’étale sur plus de 265 kilomètres carrés. Elle est le fruit de nombreuses vagues d’immigration successives de communautés des pays et îles alentours. Javanais, Chinois, Bataks et Tamouls : les multiples populations qui cohabitent dans l’effervescence perpétuelle de cette ville peu touristique renforcent son capital d’authenticité. Réputée pour ses gastronomies diverses, la ville est également le point de départ idéal pour rallier d’autres endroits de l’île. Chargée d’une histoire coloniale hollandaise forte, elle est un curieux mélange d’Asie et d’Europe, d’histoire et de modernité. Elle permet surtout un plongeon radical dans la vie asiatique et ses rues submergées d’échoppes et de boutiques en tous genres fascinent et impressionnent les visiteurs. Que l’on y séjourne ou que l’on y soit de passage, Medan envoûte, émerveille et donne une vision réelle de la culture de Sumatra.
La ville de Medan Amplas appartient à la province North Sumatra et à la régence Medan.
Points ou centres d'intérêts
Sillonnant dans les rues bondées, bordées de maisons inachevées et dans des odeurs souvent fortes, les motos, rickshaw motorisés et autres véhicules se faufilent dans un brouhaha constant en propulsant leur fumée noire à la face des passants. Medan, c’est « la » ville asiatique. Du bruit, des odeurs, du monde, une organisation qui semble chaotique aux yeux du visiteur, c'est bien ce bouillonnement qui est fascinant. La ville est faite d’histoire et de modernité, d’un mélange culturel invraisemblable, de différentes communautés qui perpétuent leurs traditions, leur cuisine et surtout d’une vie bouillonnante qui saisit celui qui vient plonger dans le rythme de ses vibrations. La ville de Medan offre donc un magnifique portail sur une Indonésie typique et non touristique. On y apprécie la vie locale, le contact avec ses habitants mais aussi l’architecture coloniale qui y demeure. Le niveau d’éducation de la population est élevé et l’on peut échanger en anglais avec les plus jeunes générations. Plus curieux, on peut surprendre des anciens se parler en hollandais. La ville est le lieu idéal pour parcourir les alentours de l’île mais il faut surtout savoir y rester quelques jours pour apprécier sa propre vie locale, ses karaokés et ses nombreux bars.
Medan est souvent reléguée au statut de ville de passage par des touristes pressés de rejoindre les autres points de l’île de Sumatra. On y croise peu de visiteurs et peu d’infrastructures leur sont destinées. Il est vrai que la ville vit dans une effervescence chaotique et offre une image sans doute très peu organisée. Cependant, les amoureux de l’authenticité y verront l’occasion de découvrir une cité indonésienne encore préservée du tourisme, grouillante sous la culture locale, les hommes et femmes qui s’affairent dans des rues bondées aux parfums puissants. La ville est certes plus sale que ses concurrentes Jakarta ou Denpasar, mais son architecture et son histoire recèlent quelques surprises. Medan réserve donc encore ses trésors au peu de voyageurs qui y passent du temps, ce qui est tout-à-fait appréciable. Evidemment, en conséquence, les aménagements à destination touristique sont rares et les locaux ne parlent pas autant l’anglais qu’ailleurs sur l’île. Pour l’hôtellerie, le logement sera donc souvent plutôt authentique mais il existe cependant tous les types d’établissements. Rien de plus intéressant donc que de visiter Medan, vierge de tout tourisme massif et porteuse de tant de richesses pour ceux qui parcourent ses ruelles surchargées.
Après avoir été dominée par le Sultan Ismail, Medan ne s’est réellement développée qu’à partir de la fin du XIXème siècle, à l’arrivée des colons hollandais venus dans la région pour créer des plantations de tabac. Elle devient alors rapidement le centre névralgique du commerce et des affaires politiques de la région ouest de l’Indonésie. En 1915, elle est la capitale officielle de la Province Nord de Sumatra mais curieusement n’acquiert le titre officiel de « ville » qu’en 1918. Depuis, les nombreux bâtiments de l’époque coloniale ont plutôt tendance à être démolis pour construire des édifices plus modernes. C’est sans doute la faible activité touristique de la ville qui ne pousse pas les autorités à protéger son patrimoine historique.
L’architecture de Medan est très intéressante car elle se divise en deux types de constructions bien différentes. D’un côté, on observe encore de nombreux édifices coloniaux datant de la période de domination hollandaise, bâtiments, parcs et grandes maisons hollandaises. Certains bâtiments sont en piteux état mais la plupart n’ont rien perdu de leur superbe. Au milieu de ces vestiges historiques souvent de style art déco, on trouve une multitude de bâtiments modernes s’enchevêtrant les uns avec les autres et quelques bâtisses récentes plus grandes : les centres commerciaux. Ce spectacle est saisissant. Si les constructions modernes ont surtout l’intérêt de donner son cachet culturel, local et assez confus à la ville, les bâtiments coloniaux sont plus travaillés et on peut encore admirer quelques splendeurs d’époque comme l’ancien Hôtel de ville, la Poste centrale ou encore le Château d’eau qui est d’ailleurs le symbole de la ville, comme le Titi Gantung également, qui est un pont chevauchant une voie ferrée. Certains bâtiments historiques appartiennent au lointain passé de Medan, il s’agit du Palais Maimum, la résidence du sultan de Deli ou de la Grande Mosquée datant de 1906. Aujourd’hui ces structures accueillent des organisations officielles ou des commerces. La construction la plus nouvelle est sans doute un temple catholique de style Indo-Moghol dédiée à Graha Maria Annai Velangkanni, Notre Dame de la Santé, dont les travaux ont commencé en 2005.
Le climat de la ville de Medan est tropical et ne connaît pas de saison sèche. Il y a certes des mois où les pluies sont plus denses mais la ville est globalement humide. Le mois le plus sec est février, à privilégier pour un séjour en ville. Le mois le plus humide est octobre. Les températures sont stables toute l’année avec une moyenne de 27°C. Ces données sont donc à prendre en considération avant d’envisager un voyage en Indonésie, la combinaison d’un climat humide et de la chaleur pouvant rendre l’atmosphère suffocante pour les plus sensibles.
Troisième ville d’Indonésie après Jakarta et Surabaya, Medan accueille une population de plus de deux millions d’habitants. La ville a grandi au fil des immigrations successives de peuples différents, ce qui a créé un paysage multiculturel qui ne s’est jamais homogénéisé. Parmi les communautés de Medan, on trouve des Chinois, des Javanais, des communautés de Toba-Batak, Minangkabau, Mandailing Batak, Karo batak, des Indiens du sud et du nord et plusieurs ethnies plus minoritaires. Cette richesse ethnique permet au visiteur de découvrir autant de cultures que de cuisines variées au fil des rues. A tout moment de la journée, il est possible de succomber aux spécialités vendues dans les échoppes qui encombrent les rues. Toutes ont leurs saveurs, leurs couleurs et leurs parfums, et toutes sont à tester. La ville est par ailleurs réputée en Indonésie pour son tourisme gastronomique car on y trouve de tout partout. De la cuisine javanaise au porc grillé de Batak en passant par les Padang, les nouilles chinoises et la cuisine indienne, comment résister à l’appel constant de ces délices exotiques ? Ce paysage diversifié dans lequel toutes les communautés semblent vivre en harmonie en suivant leurs propres traditions est une caractéristique de Medan, véritable vitrine culturelle asiatique.
La réputation des voisines de Sumatra, Bali ou de la Thaïlande en matière de spas et de centres de bien-être a quelque peu laissé dans l’ombre les compétences de l’île en la matière. Pourtant, les massages sont une part importante de la culture locale, en ville ou dans les milieux ruraux de l’île. Il est plus facile de trouver des massages à bas prix en s’adressant aux locaux en dehors de Medan. Une fois en ville, le visiteur se tournera plutôt vers les véritables centres de spa, plus coûteux mais qui restent tout à fait abordables, et qui offrent une relaxante pause bien-être et sérénité dans le quotidien bouillonnant de la ville.
Comme nous l’avons déjà évoqué en abordant l’aspect multi-ethnique de Medan, il n’y a pas « une » gastronomie mais « des » gastronomies dans cette ville aux mille cultures. Les rues croulent sous les petits stands de nourriture à emporter, spécialités de chaque culture présentes dans la ville. Cependant la star des ingrédients locaux est le « durian ». Ce fruit que vous ne trouverez que dans la région fait son apparition sur les étals tous les ans de juillet à décembre. Dégageant une très forte et très désagréable odeur, mais d’un goût succulent, il est l’un des fruits exotiques les plus réputés. Autour de Medan, on peut voir les champs de durians. Pour s’en procurer, il faut se rendre à Jalan Sumatera, Jalan Semarang ou Jalan Adam malik. C’est là qu’ils seront les plus savoureux même si l’on en trouve à peu près partout durant la saison.
Comment y aller ?
La question se pose donc de pouvoir rejoindre cette cité aux mille visages et à l’effervescence peu commune. En tant que capitale de la Province Nord de Sumatra, la ville est la porte d’entrée internationale de l’île de Sumatra. L’aéroport international de Medan, nommé Polonia, se situe au milieu de la ville. Le gouvernement local a d’ailleurs interdit toute nouvelle construction à proximité. Un autre aéroport international, celui de Kuala Namu, est en construction et devrait être opérationnel courant 2013. Pour rejoindre les centres névralgiques de Medan depuis ces deux aéroports, la solution la plus recommandée est de prendre un taxi. Les transports collectifs sont une autre option mais il faut garder à l’esprit qu’ils sont peu fiables et que le prix d’une course en taxi est faible. Une fois sur place, il faut sillonner la ville en « becaks », des rickshaw motorisés dont les tarifs sont à négocier à chaque course. Les taxis ou minibus circulant en ville, appelés « sudakos », sont également des moyens de transport qui font plonger le visiteur dans une atmosphère locale et tout à fait typique. Pour se rendre dans les autres villes de l’île, le train apparait comme une bonne option.
Présentation
Medan est la capitale de la Province de Sumatra, en Indonésie. La ville, divisée en 21 districts, est immense et s’étale sur plus de 265 kilomètres carrés. Elle est le fruit de nombreuses vagues d’immigration successives de communautés des pays et îles alentours. Javanais, Chinois, Bataks et Tamouls : les multiples populations qui cohabitent dans l’effervescence perpétuelle de cette ville peu touristique renforcent son capital d’authenticité. Réputée pour ses gastronomies diverses, la ville est également le point de départ idéal pour rallier d’autres endroits de l’île. Chargée d’une histoire coloniale hollandaise forte, elle est un curieux mélange d’Asie et d’Europe, d’histoire et de modernité. Elle permet surtout un plongeon radical dans la vie asiatique et ses rues submergées d’échoppes et de boutiques en tous genres fascinent et impressionnent les visiteurs. Que l’on y séjourne ou que l’on y soit de passage, Medan envoûte, émerveille et donne une vision réelle de la culture de Sumatra.
La ville de Medan Amplas appartient à la province North Sumatra et à la régence Medan.
Points ou centres d'intérêts
Sillonnant dans les rues bondées, bordées de maisons inachevées et dans des odeurs souvent fortes, les motos, rickshaw motorisés et autres véhicules se faufilent dans un brouhaha constant en propulsant leur fumée noire à la face des passants. Medan, c’est « la » ville asiatique. Du bruit, des odeurs, du monde, une organisation qui semble chaotique aux yeux du visiteur, c'est bien ce bouillonnement qui est fascinant. La ville est faite d’histoire et de modernité, d’un mélange culturel invraisemblable, de différentes communautés qui perpétuent leurs traditions, leur cuisine et surtout d’une vie bouillonnante qui saisit celui qui vient plonger dans le rythme de ses vibrations. La ville de Medan offre donc un magnifique portail sur une Indonésie typique et non touristique. On y apprécie la vie locale, le contact avec ses habitants mais aussi l’architecture coloniale qui y demeure. Le niveau d’éducation de la population est élevé et l’on peut échanger en anglais avec les plus jeunes générations. Plus curieux, on peut surprendre des anciens se parler en hollandais. La ville est le lieu idéal pour parcourir les alentours de l’île mais il faut surtout savoir y rester quelques jours pour apprécier sa propre vie locale, ses karaokés et ses nombreux bars.
Medan est souvent reléguée au statut de ville de passage par des touristes pressés de rejoindre les autres points de l’île de Sumatra. On y croise peu de visiteurs et peu d’infrastructures leur sont destinées. Il est vrai que la ville vit dans une effervescence chaotique et offre une image sans doute très peu organisée. Cependant, les amoureux de l’authenticité y verront l’occasion de découvrir une cité indonésienne encore préservée du tourisme, grouillante sous la culture locale, les hommes et femmes qui s’affairent dans des rues bondées aux parfums puissants. La ville est certes plus sale que ses concurrentes Jakarta ou Denpasar, mais son architecture et son histoire recèlent quelques surprises. Medan réserve donc encore ses trésors au peu de voyageurs qui y passent du temps, ce qui est tout-à-fait appréciable. Evidemment, en conséquence, les aménagements à destination touristique sont rares et les locaux ne parlent pas autant l’anglais qu’ailleurs sur l’île. Pour l’hôtellerie, le logement sera donc souvent plutôt authentique mais il existe cependant tous les types d’établissements. Rien de plus intéressant donc que de visiter Medan, vierge de tout tourisme massif et porteuse de tant de richesses pour ceux qui parcourent ses ruelles surchargées.
Après avoir été dominée par le Sultan Ismail, Medan ne s’est réellement développée qu’à partir de la fin du XIXème siècle, à l’arrivée des colons hollandais venus dans la région pour créer des plantations de tabac. Elle devient alors rapidement le centre névralgique du commerce et des affaires politiques de la région ouest de l’Indonésie. En 1915, elle est la capitale officielle de la Province Nord de Sumatra mais curieusement n’acquiert le titre officiel de « ville » qu’en 1918. Depuis, les nombreux bâtiments de l’époque coloniale ont plutôt tendance à être démolis pour construire des édifices plus modernes. C’est sans doute la faible activité touristique de la ville qui ne pousse pas les autorités à protéger son patrimoine historique.
L’architecture de Medan est très intéressante car elle se divise en deux types de constructions bien différentes. D’un côté, on observe encore de nombreux édifices coloniaux datant de la période de domination hollandaise, bâtiments, parcs et grandes maisons hollandaises. Certains bâtiments sont en piteux état mais la plupart n’ont rien perdu de leur superbe. Au milieu de ces vestiges historiques souvent de style art déco, on trouve une multitude de bâtiments modernes s’enchevêtrant les uns avec les autres et quelques bâtisses récentes plus grandes : les centres commerciaux. Ce spectacle est saisissant. Si les constructions modernes ont surtout l’intérêt de donner son cachet culturel, local et assez confus à la ville, les bâtiments coloniaux sont plus travaillés et on peut encore admirer quelques splendeurs d’époque comme l’ancien Hôtel de ville, la Poste centrale ou encore le Château d’eau qui est d’ailleurs le symbole de la ville, comme le Titi Gantung également, qui est un pont chevauchant une voie ferrée. Certains bâtiments historiques appartiennent au lointain passé de Medan, il s’agit du Palais Maimum, la résidence du sultan de Deli ou de la Grande Mosquée datant de 1906. Aujourd’hui ces structures accueillent des organisations officielles ou des commerces. La construction la plus nouvelle est sans doute un temple catholique de style Indo-Moghol dédiée à Graha Maria Annai Velangkanni, Notre Dame de la Santé, dont les travaux ont commencé en 2005.
Le climat de la ville de Medan est tropical et ne connaît pas de saison sèche. Il y a certes des mois où les pluies sont plus denses mais la ville est globalement humide. Le mois le plus sec est février, à privilégier pour un séjour en ville. Le mois le plus humide est octobre. Les températures sont stables toute l’année avec une moyenne de 27°C. Ces données sont donc à prendre en considération avant d’envisager un voyage en Indonésie, la combinaison d’un climat humide et de la chaleur pouvant rendre l’atmosphère suffocante pour les plus sensibles.
Troisième ville d’Indonésie après Jakarta et Surabaya, Medan accueille une population de plus de deux millions d’habitants. La ville a grandi au fil des immigrations successives de peuples différents, ce qui a créé un paysage multiculturel qui ne s’est jamais homogénéisé. Parmi les communautés de Medan, on trouve des Chinois, des Javanais, des communautés de Toba-Batak, Minangkabau, Mandailing Batak, Karo batak, des Indiens du sud et du nord et plusieurs ethnies plus minoritaires. Cette richesse ethnique permet au visiteur de découvrir autant de cultures que de cuisines variées au fil des rues. A tout moment de la journée, il est possible de succomber aux spécialités vendues dans les échoppes qui encombrent les rues. Toutes ont leurs saveurs, leurs couleurs et leurs parfums, et toutes sont à tester. La ville est par ailleurs réputée en Indonésie pour son tourisme gastronomique car on y trouve de tout partout. De la cuisine javanaise au porc grillé de Batak en passant par les Padang, les nouilles chinoises et la cuisine indienne, comment résister à l’appel constant de ces délices exotiques ? Ce paysage diversifié dans lequel toutes les communautés semblent vivre en harmonie en suivant leurs propres traditions est une caractéristique de Medan, véritable vitrine culturelle asiatique.
La réputation des voisines de Sumatra, Bali ou de la Thaïlande en matière de spas et de centres de bien-être a quelque peu laissé dans l’ombre les compétences de l’île en la matière. Pourtant, les massages sont une part importante de la culture locale, en ville ou dans les milieux ruraux de l’île. Il est plus facile de trouver des massages à bas prix en s’adressant aux locaux en dehors de Medan. Une fois en ville, le visiteur se tournera plutôt vers les véritables centres de spa, plus coûteux mais qui restent tout à fait abordables, et qui offrent une relaxante pause bien-être et sérénité dans le quotidien bouillonnant de la ville.
Comme nous l’avons déjà évoqué en abordant l’aspect multi-ethnique de Medan, il n’y a pas « une » gastronomie mais « des » gastronomies dans cette ville aux mille cultures. Les rues croulent sous les petits stands de nourriture à emporter, spécialités de chaque culture présentes dans la ville. Cependant la star des ingrédients locaux est le « durian ». Ce fruit que vous ne trouverez que dans la région fait son apparition sur les étals tous les ans de juillet à décembre. Dégageant une très forte et très désagréable odeur, mais d’un goût succulent, il est l’un des fruits exotiques les plus réputés. Autour de Medan, on peut voir les champs de durians. Pour s’en procurer, il faut se rendre à Jalan Sumatera, Jalan Semarang ou Jalan Adam malik. C’est là qu’ils seront les plus savoureux même si l’on en trouve à peu près partout durant la saison.
Comment y aller ?
La question se pose donc de pouvoir rejoindre cette cité aux mille visages et à l’effervescence peu commune. En tant que capitale de la Province Nord de Sumatra, la ville est la porte d’entrée internationale de l’île de Sumatra. L’aéroport international de Medan, nommé Polonia, se situe au milieu de la ville. Le gouvernement local a d’ailleurs interdit toute nouvelle construction à proximité. Un autre aéroport international, celui de Kuala Namu, est en construction et devrait être opérationnel courant 2013. Pour rejoindre les centres névralgiques de Medan depuis ces deux aéroports, la solution la plus recommandée est de prendre un taxi. Les transports collectifs sont une autre option mais il faut garder à l’esprit qu’ils sont peu fiables et que le prix d’une course en taxi est faible. Une fois sur place, il faut sillonner la ville en « becaks », des rickshaw motorisés dont les tarifs sont à négocier à chaque course. Les taxis ou minibus circulant en ville, appelés « sudakos », sont également des moyens de transport qui font plonger le visiteur dans une atmosphère locale et tout à fait typique. Pour se rendre dans les autres villes de l’île, le train apparait comme une bonne option.