Présentation
Situé dans le Languedoc-Roussillon, dans le département de l’Aude, Gruissan tient son nom de la langue d’Oc dans laquelle le « Grau » est un estuaire, un chenal ou encore une grève semi-sablonneuse. Les graus de Gruissan, reliés à ceux de Mateille et de Grazel, forment une alternative à la route littorale le long de la mer. Cet aménagement nous vient droit de l’Antiquité.
Petite station balnéaire du golfe du Lion, très fréquentée pendant la saison estivale, Gruissan a su trouver le bon équilibre entre modernisation et activités traditionnelles parmi lesquelles la production de bœufs, de vin et de sel. Vous pourrez passer de la montagne à la mer d’une journée à l’autre, choisir entre la natation en eau douce ou en eau salée, intercaler des visites de sites naturels avec la découverte de belles pièces architecturales.
La ville de Gruissan appartient à la région Languedoc-Roussillon, au département Aude, à l'arrondissement Narbonne et au canton Coursan.
La ville de Gruissan s'étend sur 43,65 km². L'altitude minimum est de 0 m, l'altitude maximum est de 200 m, l'altitude moyenne est de 2 m.
Le maire de la ville de Gruissan est actuellement Didier Codorniou pour le mandat 2001-2008.
Un habitant de la ville de Gruissan est appelé un Gruissanais. Le nom français de la ville est Gruissan, le nom anglais de la ville est Gruissan.
Points ou centres d'intérêts
En arrivant à Gruissan, l’impression d’une vie immuable et tranquille vous saisit. Il en a peut-être été ainsi depuis des millénaires, puisque des fouilles dans la grotte de la Crouzade à proximité de la ville ont mis en évidence la présence d’habitats préhistoriques. Pendant l’antiquité, l’île de Saint-Martin était une zone portuaire en activité et la butte calcaire de la ville représente un lieu de défense stratégique pour la surveillance du port de Narbonne.
Vous pouvez vous aussi admirer ce bloc de calcaire qui symbolise le milieu géographique du village et est surmonté aujourd’hui des vestiges de la tour Barberousse, ancien château.
C’est ensuite au Moyen-Âge que prend forme l’histoire de Gruissan et de son château. La ville est alors principalement peuplée de marins. Son rocher central sert de socle à la demeure fortifiée du seigneur de Gruissan, qui n’est autre que l’archevêque de Narbonne. Le château joue dès lors un rôle de symbole religieux qui connaîtra ses heures sombres lors des croisades du XIIème siècle et des guerres de religion du XVIème siècle. Sous l’impulsion de Richelieu, le château est finalement abandonné et son socle calcaire sert de carrière de pierre pour reconstruire le village aux alentours. C’est ensuite un peu avant 1950 que les ruines du château sont classées monument historique et deviennent le symbole du village.
Pour vous rendre à ce qui ressemble de loin à une tour de guet, un chemin a été aménagé pour gravir les quelques 40 mètres de dénivelés. Arrivés en hauteur, vous pourrez admirer les vestiges de la demeure seigneuriale mais aussi profiter d’un point de vue à 360 degrés.
Delà vous verrez le massif de la Clape et la mer Méditerranée, entre lesquels Gruissan se situe.
A vos pieds, admirez le vieux village. Datant lui aussi du XIème siècle, il s’est développé entre deux étangs : celui de Gruissan et celui de Grazel. Les ruelles anciennes circulent tout autour.
Au loin vous apercevrez peut-être Gruissan-Plage, la station balnéaire à proprement dit et le port de plaisance. Ceci est le résultat des politiques d’aménagement du territoire du XXème siècle qui hissèrent Gruissan au rang de première station balnéaire du département de l’Aude.
Après ce premier point de vue, il est temps de partir à la découverte plus intime de la ville. Déambulez dans les charmantes ruelles de la cité maritime. Effectuez des cercles autour du pic rocheux et découvrez les bars, les restaurants méditérannéens et les boutiques qui offrent un joli cadre coloré à vos promenades.
Plusieurs événements festifs typiques s’y tiennent d’année en année. Profitez des « médiévales » et des « festejades » avec leurs lots d’attractions, de gastronomies et d’histoires. Poussez jusqu’à l’Eglise Notre-Dame de l’Assomption, l’un des plus anciens édifices de la commune. Datant du XIIIème siècle, la bâtisse parfaitement entretenue est aussi belle de l’extérieur qu’à l’intérieur. Vous découvrirez une magnifique statue de l’Assomption et un grand baldaquin dans le chœur.
Un ex-voto de taille impressionnante vous y attend aussi qui représente un naufrage qu’a connu le village il y a quelques siècles. « La fête de la Saint-Pierre », fête des pêcheurs, s’y tient tout les mois de juin depuis plus de 200 ans. Ce sera l’occasion de suivre les processions dans la ville, d’effectuer des sorties en mer et de découvrir les coutumes du lieu.
Partez ensuite à la découverte du massif de la Clape et de son exceptionnelle végétation méditerranéenne, aux senteurs de genêts, de ciste, de chèvrefeuille, d’olivier, de thym, de chêne kermès et de pins d’Alep... Ses quelques 15 000 hectares offrent de nombreux sentiers pédestres et des circuits VTT balisés avec des durées et des dénivelés variés.
Dans ce site classé depuis 1973, vous pourrez partir à l’ascension du Pec Redon, qui y culmine à 214 mètres d’altitude.
Au programme : une vue plongeante sur la Méditerranée et la visite d’un ermitage datant du XIème siècle : la chapelle Notre-Dame des Auzils. Reconstruite en 1635, c’était là où les moines se réunissaient pour prier. Un ermite qui gardait le lieu recevait aussi les marins-pêcheurs qui avaient coutume d’y faire pèlerinage lors de la Pentecôte. Juste à côté se situe le jardin de l’Ermite, que l’on doit à Michel Cyprien, l’un des nombreux ermites ayant habité le lieu. Vous trouverez les lieux en état. La maisonnette construite de ses mains est encadrée par un potager abondant qui lui permettait de vivre en autarcie. Un habile système de drainage réalisé avec des pierres sèches pour maitriser le cours d’eau de la vallée, lui assurait une bonne récolte. Un peu plus loin, après le pont de bois rustique construit par ses soins, s’étend un jardin à la française qu’il imagina et réalisa seul. Admirez l’aménagement et le choix des plantes, découvrez ce petit coin de paradis caché au fond de la montagne et ne manquez pas de vous rendre au fond du jardin. Il y jaillit une source tranquille où se baignent les pieds d’une petite statue de la Vierge.
Au massif de la Clape, vous pourrez aussi suivre le sentier du cimetière marin, aussi nommé « allée des naufragés ». 27 cénotaphes taillés directement dans la pierre des montagnes jalonneront votre parcours. Ces tombes sans corps, dont la plus ancienne date de 1844, ont été dressées à la mémoire des disparus en mer. Chaque emplacement porte le nom du marin regretté et retrace sobrement son histoire. C’est un lieu unique en France, d’une grande beauté, emplie de solennité. Les locaux, croyant ou non, le connaissent sur le bout des doigts. Deux pèlerinages y ont encore lieu chaque année, à Pâques et à la Pentecôte.
Une fois redescendus des montagnes, direction la mer. Gruissan est connue pour être une agréable station balnéaire.
Vous aurez le choix de la plage pour vous évadez le temps de quelques jours ou de quelques semaines. De nombreuses activités sont disponibles : de la planche à voile à la pêche en passant par le beach volley et le kite surf.
La Plage de Mateille se situe au pied du massif de la Clape. Il s’agit d’un site naturel classé, doté d’un lac marin où l’on peut pratiquer le char à voile car la plage est très plane en plus de s’étendre en longueur. L’eau y est très clair et le sable fin.
Dans le prolongement de cette première plage, vous trouverez la plage des Ayguades de plusieurs kilomètres de long. Vous pourrez également opter pour la Vieille Nouvelle et ses activités nautiques, ou la plage du Grazel à proximité directe du port de plaisance.
Mais quoi qu’il en soit vous devrez passer à Gruissan-Plage, aussi nommée « la plage des Chalets ». C’est un endroit parfait pour les sportifs adeptes du beach volley et de la voile. Le Défiwind y prend place et reçoit tous les ans près d’un millier de compétiteurs. Cependant, le plus intéressant reste peut-être l’aménagement aux abords de la plage. Des chalets en bois sur pilotis y ont été construits dès la fin du XIXème siècle et restent aujourd’hui un signe distinctif de Gruissan. Construits en grande partie dans les années 1920, ces chalets furent détruits pendant les guerres mondiales puis reconstruits sous l’impulsion de Fagard et Coquerel. Des quelques 1000 bâtisses visibles en 1980, seul une petite centaine sont restées d’origine, avec pilotis apparents, car les aménagements côtiers et la construction d’une digue ont rendu superflu ce système qui permettait aux populations d’éviter que l’eau des marées ne les envahissent. Vous pouvez admirer les dernières traces de cette architecture insolite, rendue célèbre par Jean-Jacques Beineix dans son film « 37°2 le matin. »
Entre la mer et la montagne se tiennent les étangs de Gruissan. Au nombre de 5, ils couvrent près d’un tiers de la superficie de la commune.
Tous d’une grande richesse environnementale, avec une faune et une flore d’exception, ils sont tous labellisés sites « Natura 2000 » depuis 2006. Ils sont également reconnus au niveau international comme des zones humides d’intérêt international (label RAMSAR).
Les flamands roses y côtoient les foulques et les passereaux, pendant que les échasses et les cormorans partagent avec les pêcheurs locaux la chasse aux daurades, anguilles, muges et soles. Des prés salés, les roselières et la salicorne prolifèrent sur les bords des lacs et sur leurs lacs. Des marais salants ainsi que des zones d’ostréiculture sont aussi à découvrir, notamment aux abords de l’étang de l’Ayrolle. A votre tour de chausser les bottes et de partir à la découvrir de cette vie fourmillante encore trop peu connue.
Comment y aller ?
Pour partir à la découverte de Gruissan, l’avion vous emmènera à Béziers, Carcassonne, Perpignan, Montpellier ou Toulouse mais il vous faudra alors parcourir de nombreux kilomètres avant d’arriver dans le petit village du Languedoc.
Le plus simple est certainement de passer par Narbonne où se situe la gare ferroviaire la plus proche de Gruissan. Il vous faudra ensuite prendre la route, par bus ou en taxi, mais seulement sur une trentaine de kilomètres. Si vous venez en voiture, prenez l’Autoroute jusqu’à Narbonne, sortez à l’échangeur Narbonne-Est, puis suivez la direction des plages : Gruissan n’est plus qu’à une quinzaine de kilomètres.
Une fois sur place, beaucoup d’attractions sont accessibles à pied ou en vélo. 6 pistes cyclables dédiées à la découverte du patrimoine de la région ont été balisées. Des navettes sont également disponibles à la saison estivale.
Présentation
Situé dans le Languedoc-Roussillon, dans le département de l’Aude, Gruissan tient son nom de la langue d’Oc dans laquelle le « Grau » est un estuaire, un chenal ou encore une grève semi-sablonneuse. Les graus de Gruissan, reliés à ceux de Mateille et de Grazel, forment une alternative à la route littorale le long de la mer. Cet aménagement nous vient droit de l’Antiquité.
Petite station balnéaire du golfe du Lion, très fréquentée pendant la saison estivale, Gruissan a su trouver le bon équilibre entre modernisation et activités traditionnelles parmi lesquelles la production de bœufs, de vin et de sel. Vous pourrez passer de la montagne à la mer d’une journée à l’autre, choisir entre la natation en eau douce ou en eau salée, intercaler des visites de sites naturels avec la découverte de belles pièces architecturales.
La ville de Gruissan appartient à la région Languedoc-Roussillon, au département Aude, à l'arrondissement Narbonne et au canton Coursan.
La ville de Gruissan s'étend sur 43,65 km². L'altitude minimum est de 0 m, l'altitude maximum est de 200 m, l'altitude moyenne est de 2 m.
Le maire de la ville de Gruissan est actuellement Didier Codorniou pour le mandat 2001-2008.
Un habitant de la ville de Gruissan est appelé un Gruissanais. Le nom français de la ville est Gruissan, le nom anglais de la ville est Gruissan.
Points ou centres d'intérêts
En arrivant à Gruissan, l’impression d’une vie immuable et tranquille vous saisit. Il en a peut-être été ainsi depuis des millénaires, puisque des fouilles dans la grotte de la Crouzade à proximité de la ville ont mis en évidence la présence d’habitats préhistoriques. Pendant l’antiquité, l’île de Saint-Martin était une zone portuaire en activité et la butte calcaire de la ville représente un lieu de défense stratégique pour la surveillance du port de Narbonne.
Vous pouvez vous aussi admirer ce bloc de calcaire qui symbolise le milieu géographique du village et est surmonté aujourd’hui des vestiges de la tour Barberousse, ancien château.
C’est ensuite au Moyen-Âge que prend forme l’histoire de Gruissan et de son château. La ville est alors principalement peuplée de marins. Son rocher central sert de socle à la demeure fortifiée du seigneur de Gruissan, qui n’est autre que l’archevêque de Narbonne. Le château joue dès lors un rôle de symbole religieux qui connaîtra ses heures sombres lors des croisades du XIIème siècle et des guerres de religion du XVIème siècle. Sous l’impulsion de Richelieu, le château est finalement abandonné et son socle calcaire sert de carrière de pierre pour reconstruire le village aux alentours. C’est ensuite un peu avant 1950 que les ruines du château sont classées monument historique et deviennent le symbole du village.
Pour vous rendre à ce qui ressemble de loin à une tour de guet, un chemin a été aménagé pour gravir les quelques 40 mètres de dénivelés. Arrivés en hauteur, vous pourrez admirer les vestiges de la demeure seigneuriale mais aussi profiter d’un point de vue à 360 degrés.
Delà vous verrez le massif de la Clape et la mer Méditerranée, entre lesquels Gruissan se situe.
A vos pieds, admirez le vieux village. Datant lui aussi du XIème siècle, il s’est développé entre deux étangs : celui de Gruissan et celui de Grazel. Les ruelles anciennes circulent tout autour.
Au loin vous apercevrez peut-être Gruissan-Plage, la station balnéaire à proprement dit et le port de plaisance. Ceci est le résultat des politiques d’aménagement du territoire du XXème siècle qui hissèrent Gruissan au rang de première station balnéaire du département de l’Aude.
Après ce premier point de vue, il est temps de partir à la découverte plus intime de la ville. Déambulez dans les charmantes ruelles de la cité maritime. Effectuez des cercles autour du pic rocheux et découvrez les bars, les restaurants méditérannéens et les boutiques qui offrent un joli cadre coloré à vos promenades.
Plusieurs événements festifs typiques s’y tiennent d’année en année. Profitez des « médiévales » et des « festejades » avec leurs lots d’attractions, de gastronomies et d’histoires. Poussez jusqu’à l’Eglise Notre-Dame de l’Assomption, l’un des plus anciens édifices de la commune. Datant du XIIIème siècle, la bâtisse parfaitement entretenue est aussi belle de l’extérieur qu’à l’intérieur. Vous découvrirez une magnifique statue de l’Assomption et un grand baldaquin dans le chœur.
Un ex-voto de taille impressionnante vous y attend aussi qui représente un naufrage qu’a connu le village il y a quelques siècles. « La fête de la Saint-Pierre », fête des pêcheurs, s’y tient tout les mois de juin depuis plus de 200 ans. Ce sera l’occasion de suivre les processions dans la ville, d’effectuer des sorties en mer et de découvrir les coutumes du lieu.
Partez ensuite à la découverte du massif de la Clape et de son exceptionnelle végétation méditerranéenne, aux senteurs de genêts, de ciste, de chèvrefeuille, d’olivier, de thym, de chêne kermès et de pins d’Alep... Ses quelques 15 000 hectares offrent de nombreux sentiers pédestres et des circuits VTT balisés avec des durées et des dénivelés variés.
Dans ce site classé depuis 1973, vous pourrez partir à l’ascension du Pec Redon, qui y culmine à 214 mètres d’altitude.
Au programme : une vue plongeante sur la Méditerranée et la visite d’un ermitage datant du XIème siècle : la chapelle Notre-Dame des Auzils. Reconstruite en 1635, c’était là où les moines se réunissaient pour prier. Un ermite qui gardait le lieu recevait aussi les marins-pêcheurs qui avaient coutume d’y faire pèlerinage lors de la Pentecôte. Juste à côté se situe le jardin de l’Ermite, que l’on doit à Michel Cyprien, l’un des nombreux ermites ayant habité le lieu. Vous trouverez les lieux en état. La maisonnette construite de ses mains est encadrée par un potager abondant qui lui permettait de vivre en autarcie. Un habile système de drainage réalisé avec des pierres sèches pour maitriser le cours d’eau de la vallée, lui assurait une bonne récolte. Un peu plus loin, après le pont de bois rustique construit par ses soins, s’étend un jardin à la française qu’il imagina et réalisa seul. Admirez l’aménagement et le choix des plantes, découvrez ce petit coin de paradis caché au fond de la montagne et ne manquez pas de vous rendre au fond du jardin. Il y jaillit une source tranquille où se baignent les pieds d’une petite statue de la Vierge.
Au massif de la Clape, vous pourrez aussi suivre le sentier du cimetière marin, aussi nommé « allée des naufragés ». 27 cénotaphes taillés directement dans la pierre des montagnes jalonneront votre parcours. Ces tombes sans corps, dont la plus ancienne date de 1844, ont été dressées à la mémoire des disparus en mer. Chaque emplacement porte le nom du marin regretté et retrace sobrement son histoire. C’est un lieu unique en France, d’une grande beauté, emplie de solennité. Les locaux, croyant ou non, le connaissent sur le bout des doigts. Deux pèlerinages y ont encore lieu chaque année, à Pâques et à la Pentecôte.
Une fois redescendus des montagnes, direction la mer. Gruissan est connue pour être une agréable station balnéaire.
Vous aurez le choix de la plage pour vous évadez le temps de quelques jours ou de quelques semaines. De nombreuses activités sont disponibles : de la planche à voile à la pêche en passant par le beach volley et le kite surf.
La Plage de Mateille se situe au pied du massif de la Clape. Il s’agit d’un site naturel classé, doté d’un lac marin où l’on peut pratiquer le char à voile car la plage est très plane en plus de s’étendre en longueur. L’eau y est très clair et le sable fin.
Dans le prolongement de cette première plage, vous trouverez la plage des Ayguades de plusieurs kilomètres de long. Vous pourrez également opter pour la Vieille Nouvelle et ses activités nautiques, ou la plage du Grazel à proximité directe du port de plaisance.
Mais quoi qu’il en soit vous devrez passer à Gruissan-Plage, aussi nommée « la plage des Chalets ». C’est un endroit parfait pour les sportifs adeptes du beach volley et de la voile. Le Défiwind y prend place et reçoit tous les ans près d’un millier de compétiteurs. Cependant, le plus intéressant reste peut-être l’aménagement aux abords de la plage. Des chalets en bois sur pilotis y ont été construits dès la fin du XIXème siècle et restent aujourd’hui un signe distinctif de Gruissan. Construits en grande partie dans les années 1920, ces chalets furent détruits pendant les guerres mondiales puis reconstruits sous l’impulsion de Fagard et Coquerel. Des quelques 1000 bâtisses visibles en 1980, seul une petite centaine sont restées d’origine, avec pilotis apparents, car les aménagements côtiers et la construction d’une digue ont rendu superflu ce système qui permettait aux populations d’éviter que l’eau des marées ne les envahissent. Vous pouvez admirer les dernières traces de cette architecture insolite, rendue célèbre par Jean-Jacques Beineix dans son film « 37°2 le matin. »
Entre la mer et la montagne se tiennent les étangs de Gruissan. Au nombre de 5, ils couvrent près d’un tiers de la superficie de la commune.
Tous d’une grande richesse environnementale, avec une faune et une flore d’exception, ils sont tous labellisés sites « Natura 2000 » depuis 2006. Ils sont également reconnus au niveau international comme des zones humides d’intérêt international (label RAMSAR).
Les flamands roses y côtoient les foulques et les passereaux, pendant que les échasses et les cormorans partagent avec les pêcheurs locaux la chasse aux daurades, anguilles, muges et soles. Des prés salés, les roselières et la salicorne prolifèrent sur les bords des lacs et sur leurs lacs. Des marais salants ainsi que des zones d’ostréiculture sont aussi à découvrir, notamment aux abords de l’étang de l’Ayrolle. A votre tour de chausser les bottes et de partir à la découvrir de cette vie fourmillante encore trop peu connue.
Comment y aller ?
Pour partir à la découverte de Gruissan, l’avion vous emmènera à Béziers, Carcassonne, Perpignan, Montpellier ou Toulouse mais il vous faudra alors parcourir de nombreux kilomètres avant d’arriver dans le petit village du Languedoc.
Le plus simple est certainement de passer par Narbonne où se situe la gare ferroviaire la plus proche de Gruissan. Il vous faudra ensuite prendre la route, par bus ou en taxi, mais seulement sur une trentaine de kilomètres. Si vous venez en voiture, prenez l’Autoroute jusqu’à Narbonne, sortez à l’échangeur Narbonne-Est, puis suivez la direction des plages : Gruissan n’est plus qu’à une quinzaine de kilomètres.
Une fois sur place, beaucoup d’attractions sont accessibles à pied ou en vélo. 6 pistes cyclables dédiées à la découverte du patrimoine de la région ont été balisées. Des navettes sont également disponibles à la saison estivale.