Présentation
Viacha est une ville de l’Amérique du Sud en Bolivie. Viacha est située dans la province d’Ingavi, qui elle-même fait partie du département de La Paz. Viacha compte 38,457 habitants et la ville est située près du lac Titicaca et des anciennes ruines de Tiawanaku. Aujourd’hui, Viacha est le centre culturel du peuple indigène des Irohito-Urus. Les Irohito-Urus sont des descendants des Incas et ils habitaient la région autour de Viacha pendant des siècles. L’une des principales activités économiques de la ville est la fabrication de ciment. En effet, Viacha abrite la plus grande usine de ciment en Bolivie appelée « Cemento Viacha ». La culture des pommes de terre fait aussi partie des activités économiques de la ville. La température de la ville est assez uniforme tout au long de l’année. Les maximums atteignent 16 °C et les minimums -3 °C et -2 °C entre juin et août. La majorité (55 %) des habitants en Bolivie sont amérindiens, 30 % sont d’origine mixte, à savoir de descendance amérindienne et européenne. Les langues officielles de la Bolivie sont l’espagnol, le quechua, l’aymara, le guarani et 34 autres langues indigènes. La monnaie est le boliviano. La Bolivie est dans le fuseau horaire UTC-4.
Points ou centres d'intérêts
Le lac Titicaca est situé près de la ville de Viacha et cette proximité a une grande influence sur la vie culturelle de la ville. Le lac est situé dans les Andes et s’étend le long de la frontière entre le Pérou et la Bolivie. Si on le mesure en volume d’eau, le lac Titicaca est le plus grand lac d’Amérique du Sud. Le lac Titicaca est aussi reconnu comme le plus haut lac navigable au monde puisqu’il est situé à une altitude de 3,812 m. On ignore l’origine du nom de ce lac. Le nom pourrait provenir d’un rocher sacré dans l’île du soleil qui fut un important site de pèlerinage durant l’Empire Inca. Aujourd’hui, Titicaca est parfois traduit par " le rocher puma" parce que les gens de la région trouvent que le lac a la forme d’un puma chassant un lapin. Le lac abrite plusieurs espèces indigènes d’oiseaux aquatiques, dont certaines espèces menacées. On estime que jusqu’à 530 espèces d’oiseaux aquatiques vivent au lac Titicaca. La très majeure partie des espèces de poissons du lac, soit 90 %, sont indigènes et ne se retrouvent que dans cette région.
Amantaní est une île du lac Titicaca. Environ 4,000 personnes, appartenant à différentes communautés, vivent sur cette île. Les habitants de l’île parlent le Quechua. L’île mesure environ 15 km2 et comprend deux pics montagneux : Pachatata et Pachamama, qui signifient respectivement: le père de la terre et la mère de la terre. On retrouve des sites de ruines sur chacun des deux sommets. Les habitants de l’île utilisent les flancs des montagnes pour l’agriculture et pratiquent la culture en terrasses du blé, des pommes de terre, et d’autres légumes. Les terrasses sont de petite taille et doivent être cultivées à la main parce que les machines agricoles ne sont pas permises sur l’île. Des bovins et des moutons paissent également sur les pentes des deux montagnes. On ne trouve aucun hôtel ni voiture sur l’île, mais on trouve quelques magasins où on peut acheter des produits de base, une clinique et six écoles. Quelques maisons ont des panneaux solaires pour l’alimentation électrique, mais d’autres se contentent de s’éclairer avec des lampes de poche à piles et des bougies. Pour les visiteurs qui veulent visiter l’île et y passer la nuit, certaines familles accueillent les touristes dans leur maison et leur offrent des repas, mais il faut faire les arrangements auprès d’un guide parce que ce type d'hébergement est régi par un code. Les touristes qui passent la nuit sur l’île doivent apporter de l’huile, du riz ou des fournitures scolaires pour offrir aux enfants sur l’île.
Taquile est une autre île du lac Titicaca qui est plus éloignée de la ville de Viacha. C’est une île étroite, longue et vallonnée. À l’époque où la région était une colonie espagnole, l’île servait de prison et continua à servir de prison après l’indépendance jusqu’au XXe siècle. L’île porte le nom du peuple qui habite l’île, le peuple Taquile. En 1970, l’île fut retournée au peuple Taquile qui en est maintenant le propriétaire. La surface de l’île est de 5.72 km 2 et le point le plus élevé de l’île atteint 4,050 mètres. La partie la plus élevée de l’île abrite des ruines qui datent de la période préinca de même que des terrasses pour l’agriculture sur les flancs des collines. Du haut des collines on a une magnifique vue sur les sommets enneigés des montagnes de la Bolivie. Les habitants de l’île parlent quechua et portent toujours des vêtements traditionnels. L’île de Taquile et ses habitants sont reconnus pour l’artisanat et l’art du textile. L’art traditionnel sur l’île s’est valu l’appellation de chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’UNESCO. On trouve très peu des commodités de la vie moderne sur l’île : ni voiture, ni hôtel, ni électricité (sauf dans les endroits où des panneaux solaires ont été installés). Quelques magasins vendent des produits de base. Les touristes peuvent passer la nuit dans les maisons des habitants et on trouve quelques restaurants sur l’île. Des activités culturelles sont organisées par les guides locaux. Quelque 40,000 touristes visitent l’île chaque année, ce qui représente l’une des plus importantes sources de revenus et, avec la pêche et l’agriculture, un élément majeur de l’économie de l’île.
Copacabana est une ville en Bolivie sur les rives du lac Titicaca, située à 163 km de Vicaha. C’est la principale ville sur les rives du lac Titicaca. La ville présente plusieurs sites historiques qui ont été construits au XVIe siècle, telle que la basilique de Notre-Dame de Copacabana qui est la sainte patronne de la Bolivie. La basilique de Notre-Dame de Copacabana abrite la statue de la vierge de la Candelaria ou la vierge noire. Cette statue aurait des pouvoirs magiques de guérison. Copacabana abrite aussi le musée du poncho dont la collection comprend toute une variété de tissages et de vêtements des communautés andines. Les expositions expliquent de quelles façons le tissage fait partie de l’identité locale. Copacabana attire les touristes en raison de sa proximité avec la capitale La Paz, sa tranquillité et sa chaleur qui attire aussi les résidents de La Paz qui souhaitent s’échapper de la ville. La population compte environ 6,000 habitants. Les festivals religieux et culturels qui se déroulent à Copacabana sont connus à travers toute la Bolivie. Pendant les festivals, les embarcations mettent les voiles en direction de l’île sacrée du soleil dans le lac Titicaca. Copacabana était autrefois une ville Inca et une importante ville religieuse qui abritait plusieurs temples où se déroulaient plusieurs cérémonies des religions inca et aymara. Le célèbre plage du Brésil tient son nom de celui de cette ville Bolivienne.
Tiwanaku est un site archéologique de l’ère précolombienne qui est située dans l’ouest de la Bolivie, près de Viacha. Tiwanaku était la capitale d’un empire qui occupait un territoire aujourd’hui occupé par le Pérou, le Chili et la Bolivie. L’empire était prospère entre les années 300 et 1000. Tiwanaku est le berceau de l’une des plus importantes civilisations ayant existé avant l’Empire Inca. Tiwanaku fut la première ville et la capitale d’un état puissant qui régna pendant près de 500 ans. Aujourd’hui, les ruines de Tiwanaku s’étendent le long des rives sud-est du lac Titicaca dans la province d’Ingavi, la province à laquelle appartient aussi la ville de Viacha. Le site fut découvert par en 1549 par le conquistador espagnol Pedro Cieza de Leon. Ce conquistador était en quête de Qullasuyu, la capitale des Incas, quand il découvrit les ruines de Tiwanaku. Les experts qui ont investigué le site autour de Tiwanaku ont conclu que le site était habité depuis aussi longtemps que 1500 ans av. J.-C. Pendant 600 ans, entre 300 av. J.-C. et l’an 300, on croit que Tiwanaku fut un important centre religieux de cérémonies qui attiraient de nombreux pèlerins dans la région. Le bassin, dans lequel Tiwanaku est situé, abrite les terres les plus fertiles de la région, ce qui en fit un choix logique pour l’agriculture, la chasse et la cueillette de fruits. L’empire Tiwanaku s’étendit dans différentes parties du Pérou, de la Bolivie, de l’Argentine et du Chili, non pas en utilisant la force, mais plutôt en installant des colonies, en signant des accords commerciaux et en partageant ses croyances religieuses. L’architecture de Tiwanaku est caractérisée par de grosses pierres habilement sculptées. Les touristes peuvent voir plusieurs structures en visitant le site archéologique.
« Uros » désigne à la fois un groupe ethnique et un site sur le lac Titicaca. Le groupe des Uros a précédé les Incas. Les Uros vivaient sur des îles flottantes bâties sur le lac Titicaca. On distingue trois principaux groupes Uros. Aujourd’hui, les touristes qui se rendent au lac Titicaca peuvent voir 42 îles flottantes construites par les Uros sur le lac. Ces îles artificielles sont faites de totora qui est une variété de roseaux qui pousse dans les eaux peu profondes sur les rives du lac. Les îles furent construites pour se défendre, et en cas de nécessité, elles pouvaient être déménagées. Les guérites construites sur les points élevés des îles étaient aussi construites en roseaux.
L’île du soleil est l’une des plus grandes îles sur le lac Titicaca. Cette île faite de roc est très escarpée. En raison du terrain escarpé, on ne trouve aucune route pavée sur cette île et, en conséquence, aucun véhicule motorisé. Environ 800 familles vivent sur l’île et la plupart d’entre elles vivent de l’agriculture. Les habitants de l’île vivent également de la pêche et du tourisme. L’île abrite quelque 180 sites de ruines qui datent de la période inca du XVe siècle. L’un des principaux sites de ruines, appelées le rocher sacré, est un bâtiment semblable à un labyrinthe qui, selon la religion inca, serait le lieu de naissance du dieu du soleil. Plusieurs objets ont été découverts dans l’eau du lac autour de l’île et aujourd’hui ces objets sont exposés dans un musée dans le village de Challapampa.
La ville de Viacha est située sur l’Altiplano bolivien. L’Altiplano est la région où la chaîne de montagnes des Andes atteint sa plus grande envergure. À l’exception du Tibet, l’Altiplano est le plus grand haut plateau au monde. L’Altiplano est situé de façon prédominante en Bolivie et au Pérou, mais il s’étend également au Chili et en Argentine. Le lac Titicaca est situé dans l’Altiplano, qui fut le berceau de plusieurs cultures précolombiennes telles que les Tiawanaku et les Incas. Aujourd’hui, les principales activités économiques de l’Altiplano sont l’élevage de lamas et l’exploitation minière. Le climat de l’Altiplano est unique et très changeant selon les endroits. Le temps est sec et froid pour la majeure partie de l’année et la saison des pluies est entre les mois de décembre et mars.
L’île de la lune est une autre île du lac Titicaca. Cette île est située plus à l’est que l’île du soleil et elle est de plus petite taille que cette dernière. Selon la légende inca, l’île de la lune serait l’endroit où Viracocha, le plus important dieu créateur dans la mythologie inca, aurait élevé la lune vers le ciel. Sur la rive est de l’île, on peut voir aujourd’hui les ruines de ce qu’on pense avoir été un couvent de nonnes Inca. Les fouilles archéologiques indiquent que le peuple Tiwanaku avait construit un important temple sur l’île et que les Incas construisirent plus tard leurs propres structures sur les ruines de ces constructions.
Comment y aller ?
Les principaux aéroports internationaux en Bolivie sont l’aéroport El Alto à La Paz (http://www.sabsa.aero/aeropuerto-el-alto/default.aspx) et l’aéroport international Viru-Viru à Santa Cruz. L’aéroport de La Paz est celui des deux qui est le plus près de la ville de Viacha, soit à seulement 24 km. La compagnie aérienne nationale est AeroSur (www.aerosur.com). Les vols directs vers la Bolivie sont rares et coûteux. Des vols directs relient la Bolivie à des villes sud-américaines et les vols les moins chers sont vers le Chili et le Pérou. Les vols vers l’aéroport de Santa Cruz sont généralement plus économiques que ceux vers l’aéroport de La Paz. On peut également se rendre à Viacha par bus. Certaines sociétés de bus font affaire avec les agences de voyages pour assurer des trajets qui traversent la frontière. Si vous pensez utiliser le transport local, vous devrez prendre un premier bus pour vous rendre à la frontière, traverser la frontière à pied pour ensuite prendre un autre bus de l’autre côté de la frontière. Les voyageurs qui entrent en Bolivie doivent avoir une carte de circulation qu’on appelle une « hoja de ruta » qui sera estampillée à chacun des postes de police situés le long de la route. De façon générale, le système de transport en commun en Bolivie est très étendu, très efficace et permet de se rendre dans la plupart des destinations touristiques du pays. Le bus est le moyen de transport le plus utilisé en Bolivie. C’est un moyen sûr et économique de se déplacer. Il est plus sûr de prendre les bus le jour que la nuit, toutefois, pour les plus longs trajets, on peut prendre un bus de nuit avec couchettes. On peut également se déplacer en voiture dans le pays. Les routes pavées sont de plus en plus nombreuses, ce qui rend le voyage plus confortable. Avoir sa propre voiture permet un itinéraire plus flexible et vous permet d’avoir accès à des endroits plus retirés. Le voyage en train est également possible dans certaines régions. Les lignes de train sont administrées par la Empresa Ferroviaria Andina (www.fca.com.bo). On peut se rendre en train un entre Oruro et Villazón le long de la frontière argentine et vers quelques autres destinations dans le pays.
Présentation
Viacha est une ville de l’Amérique du Sud en Bolivie. Viacha est située dans la province d’Ingavi, qui elle-même fait partie du département de La Paz. Viacha compte 38,457 habitants et la ville est située près du lac Titicaca et des anciennes ruines de Tiawanaku. Aujourd’hui, Viacha est le centre culturel du peuple indigène des Irohito-Urus. Les Irohito-Urus sont des descendants des Incas et ils habitaient la région autour de Viacha pendant des siècles. L’une des principales activités économiques de la ville est la fabrication de ciment. En effet, Viacha abrite la plus grande usine de ciment en Bolivie appelée « Cemento Viacha ». La culture des pommes de terre fait aussi partie des activités économiques de la ville. La température de la ville est assez uniforme tout au long de l’année. Les maximums atteignent 16 °C et les minimums -3 °C et -2 °C entre juin et août. La majorité (55 %) des habitants en Bolivie sont amérindiens, 30 % sont d’origine mixte, à savoir de descendance amérindienne et européenne. Les langues officielles de la Bolivie sont l’espagnol, le quechua, l’aymara, le guarani et 34 autres langues indigènes. La monnaie est le boliviano. La Bolivie est dans le fuseau horaire UTC-4.
Points ou centres d'intérêts
Le lac Titicaca est situé près de la ville de Viacha et cette proximité a une grande influence sur la vie culturelle de la ville. Le lac est situé dans les Andes et s’étend le long de la frontière entre le Pérou et la Bolivie. Si on le mesure en volume d’eau, le lac Titicaca est le plus grand lac d’Amérique du Sud. Le lac Titicaca est aussi reconnu comme le plus haut lac navigable au monde puisqu’il est situé à une altitude de 3,812 m. On ignore l’origine du nom de ce lac. Le nom pourrait provenir d’un rocher sacré dans l’île du soleil qui fut un important site de pèlerinage durant l’Empire Inca. Aujourd’hui, Titicaca est parfois traduit par " le rocher puma" parce que les gens de la région trouvent que le lac a la forme d’un puma chassant un lapin. Le lac abrite plusieurs espèces indigènes d’oiseaux aquatiques, dont certaines espèces menacées. On estime que jusqu’à 530 espèces d’oiseaux aquatiques vivent au lac Titicaca. La très majeure partie des espèces de poissons du lac, soit 90 %, sont indigènes et ne se retrouvent que dans cette région.
Amantaní est une île du lac Titicaca. Environ 4,000 personnes, appartenant à différentes communautés, vivent sur cette île. Les habitants de l’île parlent le Quechua. L’île mesure environ 15 km2 et comprend deux pics montagneux : Pachatata et Pachamama, qui signifient respectivement: le père de la terre et la mère de la terre. On retrouve des sites de ruines sur chacun des deux sommets. Les habitants de l’île utilisent les flancs des montagnes pour l’agriculture et pratiquent la culture en terrasses du blé, des pommes de terre, et d’autres légumes. Les terrasses sont de petite taille et doivent être cultivées à la main parce que les machines agricoles ne sont pas permises sur l’île. Des bovins et des moutons paissent également sur les pentes des deux montagnes. On ne trouve aucun hôtel ni voiture sur l’île, mais on trouve quelques magasins où on peut acheter des produits de base, une clinique et six écoles. Quelques maisons ont des panneaux solaires pour l’alimentation électrique, mais d’autres se contentent de s’éclairer avec des lampes de poche à piles et des bougies. Pour les visiteurs qui veulent visiter l’île et y passer la nuit, certaines familles accueillent les touristes dans leur maison et leur offrent des repas, mais il faut faire les arrangements auprès d’un guide parce que ce type d'hébergement est régi par un code. Les touristes qui passent la nuit sur l’île doivent apporter de l’huile, du riz ou des fournitures scolaires pour offrir aux enfants sur l’île.
Taquile est une autre île du lac Titicaca qui est plus éloignée de la ville de Viacha. C’est une île étroite, longue et vallonnée. À l’époque où la région était une colonie espagnole, l’île servait de prison et continua à servir de prison après l’indépendance jusqu’au XXe siècle. L’île porte le nom du peuple qui habite l’île, le peuple Taquile. En 1970, l’île fut retournée au peuple Taquile qui en est maintenant le propriétaire. La surface de l’île est de 5.72 km 2 et le point le plus élevé de l’île atteint 4,050 mètres. La partie la plus élevée de l’île abrite des ruines qui datent de la période préinca de même que des terrasses pour l’agriculture sur les flancs des collines. Du haut des collines on a une magnifique vue sur les sommets enneigés des montagnes de la Bolivie. Les habitants de l’île parlent quechua et portent toujours des vêtements traditionnels. L’île de Taquile et ses habitants sont reconnus pour l’artisanat et l’art du textile. L’art traditionnel sur l’île s’est valu l’appellation de chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’UNESCO. On trouve très peu des commodités de la vie moderne sur l’île : ni voiture, ni hôtel, ni électricité (sauf dans les endroits où des panneaux solaires ont été installés). Quelques magasins vendent des produits de base. Les touristes peuvent passer la nuit dans les maisons des habitants et on trouve quelques restaurants sur l’île. Des activités culturelles sont organisées par les guides locaux. Quelque 40,000 touristes visitent l’île chaque année, ce qui représente l’une des plus importantes sources de revenus et, avec la pêche et l’agriculture, un élément majeur de l’économie de l’île.
Copacabana est une ville en Bolivie sur les rives du lac Titicaca, située à 163 km de Vicaha. C’est la principale ville sur les rives du lac Titicaca. La ville présente plusieurs sites historiques qui ont été construits au XVIe siècle, telle que la basilique de Notre-Dame de Copacabana qui est la sainte patronne de la Bolivie. La basilique de Notre-Dame de Copacabana abrite la statue de la vierge de la Candelaria ou la vierge noire. Cette statue aurait des pouvoirs magiques de guérison. Copacabana abrite aussi le musée du poncho dont la collection comprend toute une variété de tissages et de vêtements des communautés andines. Les expositions expliquent de quelles façons le tissage fait partie de l’identité locale. Copacabana attire les touristes en raison de sa proximité avec la capitale La Paz, sa tranquillité et sa chaleur qui attire aussi les résidents de La Paz qui souhaitent s’échapper de la ville. La population compte environ 6,000 habitants. Les festivals religieux et culturels qui se déroulent à Copacabana sont connus à travers toute la Bolivie. Pendant les festivals, les embarcations mettent les voiles en direction de l’île sacrée du soleil dans le lac Titicaca. Copacabana était autrefois une ville Inca et une importante ville religieuse qui abritait plusieurs temples où se déroulaient plusieurs cérémonies des religions inca et aymara. Le célèbre plage du Brésil tient son nom de celui de cette ville Bolivienne.
Tiwanaku est un site archéologique de l’ère précolombienne qui est située dans l’ouest de la Bolivie, près de Viacha. Tiwanaku était la capitale d’un empire qui occupait un territoire aujourd’hui occupé par le Pérou, le Chili et la Bolivie. L’empire était prospère entre les années 300 et 1000. Tiwanaku est le berceau de l’une des plus importantes civilisations ayant existé avant l’Empire Inca. Tiwanaku fut la première ville et la capitale d’un état puissant qui régna pendant près de 500 ans. Aujourd’hui, les ruines de Tiwanaku s’étendent le long des rives sud-est du lac Titicaca dans la province d’Ingavi, la province à laquelle appartient aussi la ville de Viacha. Le site fut découvert par en 1549 par le conquistador espagnol Pedro Cieza de Leon. Ce conquistador était en quête de Qullasuyu, la capitale des Incas, quand il découvrit les ruines de Tiwanaku. Les experts qui ont investigué le site autour de Tiwanaku ont conclu que le site était habité depuis aussi longtemps que 1500 ans av. J.-C. Pendant 600 ans, entre 300 av. J.-C. et l’an 300, on croit que Tiwanaku fut un important centre religieux de cérémonies qui attiraient de nombreux pèlerins dans la région. Le bassin, dans lequel Tiwanaku est situé, abrite les terres les plus fertiles de la région, ce qui en fit un choix logique pour l’agriculture, la chasse et la cueillette de fruits. L’empire Tiwanaku s’étendit dans différentes parties du Pérou, de la Bolivie, de l’Argentine et du Chili, non pas en utilisant la force, mais plutôt en installant des colonies, en signant des accords commerciaux et en partageant ses croyances religieuses. L’architecture de Tiwanaku est caractérisée par de grosses pierres habilement sculptées. Les touristes peuvent voir plusieurs structures en visitant le site archéologique.
« Uros » désigne à la fois un groupe ethnique et un site sur le lac Titicaca. Le groupe des Uros a précédé les Incas. Les Uros vivaient sur des îles flottantes bâties sur le lac Titicaca. On distingue trois principaux groupes Uros. Aujourd’hui, les touristes qui se rendent au lac Titicaca peuvent voir 42 îles flottantes construites par les Uros sur le lac. Ces îles artificielles sont faites de totora qui est une variété de roseaux qui pousse dans les eaux peu profondes sur les rives du lac. Les îles furent construites pour se défendre, et en cas de nécessité, elles pouvaient être déménagées. Les guérites construites sur les points élevés des îles étaient aussi construites en roseaux.
L’île du soleil est l’une des plus grandes îles sur le lac Titicaca. Cette île faite de roc est très escarpée. En raison du terrain escarpé, on ne trouve aucune route pavée sur cette île et, en conséquence, aucun véhicule motorisé. Environ 800 familles vivent sur l’île et la plupart d’entre elles vivent de l’agriculture. Les habitants de l’île vivent également de la pêche et du tourisme. L’île abrite quelque 180 sites de ruines qui datent de la période inca du XVe siècle. L’un des principaux sites de ruines, appelées le rocher sacré, est un bâtiment semblable à un labyrinthe qui, selon la religion inca, serait le lieu de naissance du dieu du soleil. Plusieurs objets ont été découverts dans l’eau du lac autour de l’île et aujourd’hui ces objets sont exposés dans un musée dans le village de Challapampa.
La ville de Viacha est située sur l’Altiplano bolivien. L’Altiplano est la région où la chaîne de montagnes des Andes atteint sa plus grande envergure. À l’exception du Tibet, l’Altiplano est le plus grand haut plateau au monde. L’Altiplano est situé de façon prédominante en Bolivie et au Pérou, mais il s’étend également au Chili et en Argentine. Le lac Titicaca est situé dans l’Altiplano, qui fut le berceau de plusieurs cultures précolombiennes telles que les Tiawanaku et les Incas. Aujourd’hui, les principales activités économiques de l’Altiplano sont l’élevage de lamas et l’exploitation minière. Le climat de l’Altiplano est unique et très changeant selon les endroits. Le temps est sec et froid pour la majeure partie de l’année et la saison des pluies est entre les mois de décembre et mars.
L’île de la lune est une autre île du lac Titicaca. Cette île est située plus à l’est que l’île du soleil et elle est de plus petite taille que cette dernière. Selon la légende inca, l’île de la lune serait l’endroit où Viracocha, le plus important dieu créateur dans la mythologie inca, aurait élevé la lune vers le ciel. Sur la rive est de l’île, on peut voir aujourd’hui les ruines de ce qu’on pense avoir été un couvent de nonnes Inca. Les fouilles archéologiques indiquent que le peuple Tiwanaku avait construit un important temple sur l’île et que les Incas construisirent plus tard leurs propres structures sur les ruines de ces constructions.
Comment y aller ?
Les principaux aéroports internationaux en Bolivie sont l’aéroport El Alto à La Paz (http://www.sabsa.aero/aeropuerto-el-alto/default.aspx) et l’aéroport international Viru-Viru à Santa Cruz. L’aéroport de La Paz est celui des deux qui est le plus près de la ville de Viacha, soit à seulement 24 km. La compagnie aérienne nationale est AeroSur (www.aerosur.com). Les vols directs vers la Bolivie sont rares et coûteux. Des vols directs relient la Bolivie à des villes sud-américaines et les vols les moins chers sont vers le Chili et le Pérou. Les vols vers l’aéroport de Santa Cruz sont généralement plus économiques que ceux vers l’aéroport de La Paz. On peut également se rendre à Viacha par bus. Certaines sociétés de bus font affaire avec les agences de voyages pour assurer des trajets qui traversent la frontière. Si vous pensez utiliser le transport local, vous devrez prendre un premier bus pour vous rendre à la frontière, traverser la frontière à pied pour ensuite prendre un autre bus de l’autre côté de la frontière. Les voyageurs qui entrent en Bolivie doivent avoir une carte de circulation qu’on appelle une « hoja de ruta » qui sera estampillée à chacun des postes de police situés le long de la route. De façon générale, le système de transport en commun en Bolivie est très étendu, très efficace et permet de se rendre dans la plupart des destinations touristiques du pays. Le bus est le moyen de transport le plus utilisé en Bolivie. C’est un moyen sûr et économique de se déplacer. Il est plus sûr de prendre les bus le jour que la nuit, toutefois, pour les plus longs trajets, on peut prendre un bus de nuit avec couchettes. On peut également se déplacer en voiture dans le pays. Les routes pavées sont de plus en plus nombreuses, ce qui rend le voyage plus confortable. Avoir sa propre voiture permet un itinéraire plus flexible et vous permet d’avoir accès à des endroits plus retirés. Le voyage en train est également possible dans certaines régions. Les lignes de train sont administrées par la Empresa Ferroviaria Andina (www.fca.com.bo). On peut se rendre en train un entre Oruro et Villazón le long de la frontière argentine et vers quelques autres destinations dans le pays.