Points ou centres d'intérêts
La station historique du ski alpin
Saint Anton est riche d’une expertise plus que centenaire dans le domaine du ski alpin. En effet, c’est en 1901 qu’y ouvre le premier club de ski, suivi de peu par l’organisation de sa première compétition en 1904. Hannes Schneider, que les passionnés de skis connaissent forcément, y donna ses premiers cours en 1907. Dans les années 20, au moment du développement des sports d’hiver de loisir en Europe, Saint Anton connaît un essor sans égal, notamment du fait de la grandeur de son domaine skiable, des sportifs connus qui y pratiquent le ski et de l’accès facile au lieu. La première école de ski voit le jour en 1921, avant que ne soit créée la compétition d’Alberg-Kandahar où des skieurs du monde entier viennent montrer leur talent. C’est ainsi que dès les années 30 des personnalités viennent associer leur nom à celui de Saint Antom em Alberg, à l’instar de Pepi Jennewein, Rudi Matt ou encore Karl Schranz. La petite ville leur doit certainement la montée en flèche de sa notoriété.
Le ski à Saint Anton : un domaine skiable légendaire
Aujourd’hui encore, Saint Anton est considéré comme un haut lieu du ski alpin et propose certainement l'un des plus beaux ensembles de pistes qui soient pour les skieurs aguerris. La Coupe du Monde de Ski en 2001 porta une fois de plus les projecteurs sur ce paradis neigeux entouré d’un magnifique paysage de cimes.
La station compte aujourd’hui 86 remontées mécaniques qui desservent près de 300 kilomètres de pistes aménagées et damées. On y compte de plus environ 180 kilomètres de pistes en poudreuse qui sont pourtant chose rare dans de nombreuses autres stations renommées d’Europe.
Cette diversité explique que même les skieurs les plus expérimentés et les plus rapides puissent profiter des pistes du matin jusqu’au soir sans emprunter deux fois le même itinéraire dans la journée. Ils apprécieront également le challenge que leur proposent les pentes raides de Schlinder Kar, les descentes de Galzig, Gampen ou Kapall. Ceux qui ont pratiqué la glisse avant que de savoir marcher s’enthousiasment d’année en année pour le pic de Valluga et de Rendl, les versants enneigés de poudreuse qui s’étendent à perte de vue, les pentes raides et les pistes sauvages comme celle de Mattun.
Nulle surprise que Saint Anton soit devenu le village international du ski, le point de rendez-vous des férus de neige. Venus du monde entier, les meilleurs skieurs se pressent dans cette petite station tyrolienne qui satisfera les plus exigeants. Si la station fait le bonheur des plus débrouillards et des plus expérimentés, les écoles de ski accueillent également les enfants et les débutants qui pourront ainsi partir sur de bonnes bases et, pourquoi pas, devenir de futurs maestros des descentes.
Les remontées mécaniques sont de surcroit facilement accessibles. Les télécabines de Nassereibahn, Gampenbahn et Rendlbahn sont situées à proximité du terminal de bus et ouvrent ainsi les portes des pistes.
A la rencontre de paysages de montagne
Si vous ne vous sentez pas l’âme d’un casse-cou, si vous souhaitez skier en famille ou si vous souhaitez simplement prendre une journée de pause dans votre programme de ski et de snowboard, il y a de nombreuses autres façons de profiter de la station et de la beauté de son cadre naturel.
Des carrosses tirés par des chevaux font raisonner leurs grelots dans les paysages enneigés de la montagne. Les promenades romantiques et féériques pourront aussi être instructives si vous entamez la discussion avec le cocher qui connaît généralement les cimes sur le bout des doigts.
Vous souhaitez plus d’actions ? 40 kilomètres de pistes et tracés de ski de fonds permettent aux promeneurs d’apprécier le paysage hivernal. Les amoureux de la randonnée pourront aussi opter pour des excursions en raquettes. A l’aide de cartes et de votre propre matériel, ou à l’occasion des circuits découverte organisés quotidiennement par les associations de guides de haute montagne, partez faire crisser sous vos pas la neige fraîche du petit matin.
Des pistes de luges pourront quant à elles être mises à profit pour de beaux éclats de rire et les poussées d’adrénaline à tout âge. Si vous souhaitez intensifier encore les sensations, munissez-vous de votre cache-nez et de vos meilleurs gants pour gouter à la magie de la montagne en réservant un saut en parapente.
La pause histoire et gastronomie au musée régional
Vous trouverez à Saint Anton le musée régional du ski. Rénové il y a peu, c’est peut-être l’un des endroits les plus charmants de la localité. Depuis 1978, le musée permet aux visiteurs d’avoir un aperçu d’ensemble de l’histoire du ski alpin dans la région, avec notamment des cartes anciennes, des photos et portraits des grands skieurs et des personnalités de la région. Des films et des photos en 3D viennent compléter la collection dédiée aux sports d’hiver. Mais les découvertes ne s’arrêtent pas là, car le visiteur découvre aussi des pans entiers de la culture de la région à travers la présentation de ses us et coutumes. Enfin, le charme du musée, outre la qualité de ses collections, joue pour beaucoup dans le moment exceptionnel que vous pourrez y passer. Un restaurant attenant vous propose de la cuisine de tradition. Que ce soit pour un dîner gourmet ou pour y faire une courte pause, vous pourrez y goûter aux gâteaux et tourtes artisanales, aux glaces fabriquées dans une ferme des alentours ou encore à une truite fumée sur place accompagnée d’un jus de pomme régional. Un espace de jeu pour les enfants a été aménagé à proximité du lac où vous pourrez tenter de pêcher vous même votre truite si vous le souhaitez.
Les charmes du village tyrolien en toute saison
En plus d’un cadre idéal de promenade en montage, le village de Saint Anton am Alberg est en soi un bel espace de découverte.
En toute saison, la zone piétonne du village invite à la flânerie au cœur de l’Alberg, avec des échoppes, des commerces et de jolies rues pavées.
Pour les sportifs, un nouveau centre de sport tout neuf, « arl rock », est à votre disposition. Il vous offre de nombreuses activités en intérieur. Squash, tennis, bowling, piscine, fitness chacun y trouvera son compte. Les grimpeurs seront particulièrement bien servis avec plus de 100 parcours d’escalade dont un en extérieur qui propose l’hiver de s’essayer à l’escalade sur mur de glace.
En hiver, la piscine, convertie en patinoire, offre de quoi s’initier à la glisse et aux pirouettes. Si vous y passez, ne manquez pas les sessions de « Eisstock », une spécialité du lieu s’apparentant au curling à laquelle vous pourriez vite prendre goût.
Pour la détente et la remise en forme après avoir affronté les éléments, un spa, le « Parc wellness » propose de multiples soins de bien-être tel que massage, sauna, jacuzzi…
En été Saint Anton est une station très vivante. Les soirées tyroliennes y sont nombreuses. Leur grand avantage et de ne pas avoir été conçues spécifiquement pour les touristes ce qui permet de découvrir les traditions locales en présence de personnes qui ont grandit dans la culture tyrolienne. De grandes tablées mêlent locaux et passagers à l’occasion de soirées festives et gourmandes. La journée de la musique populaire, dite « Tag der Volksmusik », est particulièrement impressionnante. Des groupes familiaux, amicaux, composés en partie d’amateurs et en partie de professionnels, s’installent sur les places de la ville, aux terrasses des restaurants et des cafés, pour la plus grande joie de tous.
Le paysage montagnard estival n’a rien à envier au paysage hivernal : il est tout aussi magnifique. Les alpages à perte de vue, les échos des ruisseaux et des cloches de vaches invitent à la rêverie. Le temps est souvent radieux, chaud et sec, ce qui autorise de grandes promenades à pieds sur des sentiers bien balisés. Ils sont parsemés de bancs en bois qui invitent au repos. Des auberges de montagne, bien entretenues, forment d’excellentes escales pour des déjeuners paisibles et gourmands. Les pentes se prêtent également au vélo que vous pouvez louer en centre ville.
Ainsi, en toute saison, vous pourrez profiter des charmes de la station et de son air pur.
Rédacteur :
Marion Rouillot
