Présentation
L’exploratrice anglaise Freya Stark, qui a visité Çıralı dans les années 1950 à la recherche du passé antique de la région et notamment des traces d’Alexandre Le Grand, a écrit : “Aucune trace d’humains ici, si ce n’est un tas de branches pour faire du feu”. Si ce n’est plus le cas, les habitants de ce village ont gardé comme devise le fait de vivre dans un milieu sans l’endommager, dans le respect et l’amour de la nature. Site protégé, la plage accueille notamment des tortues de mer de l'espèce rare des Caretta caretta, qui raviront les amoureux de faune. Les visiteurs curieux de l'Histoire de la Turquie trouveront donc à Çıralı un environnement splendide et préservé, au bord de la mer, à 60 km seulement au sud-ouest d'Antalya, au pied des magnifiques monts Taurus. Entre mer et montagnes, ce village typique raviva autant les amoureux de culture que de nature.
Points ou centres d'intérêts
A une heure de distance des résidences bétonnées d’Antalya, en Turquie, entre deux forêts de pins rocheuses de la région lycienne, se trouve une merveilleuse crique, une des plus préservées de toute la mer méditerranée.
Cette plage de 3,2 kilomètres de long est bordée des rivières Akçay, Andizli et l’Ulupınar (l’eau de cette dernière est parfaitement pure et potable, mais se tarit l’été) qui se jettent dans la mer. Elle a été élue “Plus belle plage du monde “ en 2003 par un vote public de la South Galler Glamorgan University et fait partie d’une zone protégée par plusieurs ministères du gouvernement turc, dont ceux de la culture et du tourisme.
Çıralı (prononcer “tcherale”) se situe au sein de la région d’Antalya. Pour les sportifs à la recherche de vues à couper le souffle, des sentiers permettent de gravir les Monts Musa, Omurga, Khimeira et Karaburn.
Le climat, constant et le plus souvent clément (attention aux violents orages dûs à une présence proche des montagnes) : ni trop chaud ni trop froid, il bénéficie en moyenne de 300 jours d’ensoleillement annuel. Si les hivers sont doux, et plutôt pluvieux, la chaleur estivale étouffante du centre de la Turquie est ici adoucie par la brise méditerranéenne et un vent du Nord-Ouest. Et la mer, fraîche en hiver (15 degrés) est très douce en été (28 degrés).
Ce village est la destination idéale pour les couples ou les familles désirant se rapprocher de la nature, et s’éloigner d’une vie citadine trop agitée. Cirali est donc une destination idéale pour les voyageurs souhaitant déconnecter et se ressourcer. Avec seulement 1000 habitants à l’année, et 1500 places disponibles pour les touristes saisonniers, c’est un lieu parfait pour se tenir à distance du brouhaha des grandes villes. La première autoroute se trouve en effet à plusieurs kilomètres du village, les habitants privilégient donc le vélo, moyen de locomotion idéal et écologique sur les routes plates de ce bord de mer paradisiaque. Çıralı est donc l'un des rares lieux touristiques de la côte à n’avoir pas succombé à la tentation du béton et des grands complexes hôteliers. Là, où tout n’est qu’ordre et beauté, on se promène parmi des couleurs denses aux doux parfums, bercé par le vert profond des eucalyptus, le jaune acidulé des citronniers, et l’orange éclatant des petites maisons qui abritent des « pansiyon », des sortes de bungalows, à même la plage ou dans les terres, pour des touristes à la recherche d’authenticité et de bien-être. Une gastronomie nature et traditionnelle Le midi comme le soir, entre deux baignades, une dégustation de poissons issus des cascades d’eau des rivières adjacentes, souvent grillés, et accompagnés de « salade du berger » (çoban salatası) est particulièrement bienvenue. Si les restaurants tels que nous les connaissons (avec enseigne et menu du jour) sont rares voire inexistants, les habitants locaux vous offriront souvent le gîte et le couvert. Leur table vous offrira produits locaux et naturels, le plus souvent exquis.
Répondant au doux surnom de “paradis des fleurs”, le lieu est protégé par le Ministère de l’Environnement et WWF, en raison de la présence d’espèces rares de faune et de flore. Pour protéger cette région petite par sa surface mais immense par la diversité de son milieu naturel, un parc naturel a été créé, celui de Olympos Beydaglar en 1979. A partir de 1989, des restrictions très sévères en matière de construction et d’urbanisme ont permis de protéger le paysage des immeubles et constructions lourdes qui modifieraient inévitablement le milieu naturel de Çıralı. En effet, les plantes très rares qui y poussent sont très loin d’être toutes classifiées (on parle d’une dizaine sur mille !), mais ça n’en fait pas moins un espace très prisé par les amateurs et professionnels des herbes médicinales et ayurvédiques. Pour les gens de passage comme pour les résidents à l’année, ce sont des journées à consacrer a l’étude et l’observation de ces plantes rares.
La faune n’est pas en reste, avec 73 espèces d’oiseaux différentes, 45 de reptiles et d’amphibiens recensées. Parmi elles, 12 espèces de reptiles sont protégées en raison de leur potentielle extinction. La plus célèbre d’entre elle est la tortue Carretta Carretta : tortues de mer d’un brun rougeâtre et blanche sur la face inférieure, leurs pattes arrière ont la forme d’une pelle. Bien qu’elles respirent l’air, elles peuvent reste un long moment sous l’eau. Mais si elles sont reconnaissables, et appréciées des riverains, c’est pour le phénomène impressionnant de la ponte : chaque année, les femelles reviennent déposer leurs petits (une centaine par tortue !) dans la mer.
C’est dans ce milieu très riche que des initiatives d’habitants ont vu le jour, pour un essor de l’agriculture biologique et respectueuse de son environnement, notamment au sein de la Foundation of Preserving Natural Life, financée en partie par le WWF. Un prix a même récompensé les habitants pour leurs efforts fournis afin de léguer Çıralı intacte à la prochaine génération par la United Nations Commissission of Human Settlement (UNCHS).
Du trekking pour tous les profils de randonneurs
Çıralı se trouve a l’extrémité Est de la voie lycienne, un des plus longs chemins de randonnée au monde. 500 kilomètres séparent Fethiye d’ Antalya. Depuis Çıralı, de nombreuses magnifiques promenades sont possibles : Çıralı – Ulupinar – Chimaera (Yanartaş), Çıralı – Maden Koyu – Phaselis – Tekirova, Çıralı – Olympos – Musa Dağı – Adrasan, Çıralı – Beycik – Tahtalı Dağı.
A plus grande échelle, la marche de l’itinéraire qui regroupe 23 villes fondées au sud ouest de l’Anatolie, de la civilisation de la Lycie (le « pays des lumières » dans les œuvres antiques), a une renommée internationale. Durant le parcours qui traverse Patara, Kalkan, Olympos et Tekirova, on peut, au choix, séjourner dans des camps de tentes, dans des pensions de village ou dans des hôtels de luxe. Enveloppé dans les jupes des sommets du Toros (3000 mètres d’altitude), la côte lycienne conserve un climat frais grâce au vent de montagne, facilitant la marche. Des haltes au sein de fermes écologiques bâties dans les embouchures de fleuves, à la terre fertile et à la végétation luxuriante reposent le corps et l’esprit avant de reprendre l’effort de plus belle.
Çıralı est la destination idéale pour les amoureux d’histoire, plus précisément pour les amateurs de l’Antiquité grecque et de mythologie. En plein cœur du parc national d’Olimpos-Beydağları, la région est protégée par le Ministère de la Culture. Et pour cause ! A 25 minutes de marche par la plage se trouve le village qui héberge l’entrée du Mont Olympe : oui, vous avez bien lu. La résidence de Zeus, et de tous les protagonistes de la mythologie grecque qui inspira tant d’artistes de notre civilisation, se trouverait ici. Avant d’y accéder et pour se rafraîchir après ce court périple, quel plus grand plaisir que de s’immerger dans l’eau pure des cascades naturelles ! Les restes de la cité antique, vieille de 2000 ans, s’offrent alors à vous, et sur les flancs de la montagne, on peut admirer la fameuse Yanartaş (la pierre en feu), terre dont on dit que Prométhée lui-même aurait enflammée après avoir volé le feu à Zeus; ou alors le théâtre du combat qui opposa Bellérophon a la chimère, hybride de chèvre, lion et serpent cracheur de feu, que ce premier gagna en lui jetant un bloc de plomb sur la tête. Le sol perpétuellement enflammé serait la preuve de l’existence souterraine de cette dernière. Pour les sceptiques, une explication scientifique permet de comprendre le phénomène : le flanc de la colline contient de nombreuses sorties de gaz naturels qui s’enflamment instantanément au contact de l’air. Après la visite des ruines, un téléphérique (ouvert de juillet à septembre) permet d’accéder au sommet haut de 2365 mètres et d’apprécier avec délices une vue intemporelle, à hauteur de dieux. Il est même possible d‘observer le lever et coucher de soleil, mais surtout, si la chance est avec vous, le spectacle flamboyant d’une pluie de météorites !
Çıralı est une destination parfaite pour les amateurs de nature, d’histoire, et de calme. Elle conviendra aussi bien aux familles qu’aux couples en quête de romantisme, et aux Indiana Jones en herbe ! Accessible mais préservée des mauvais côtés du tourisme méditerranéen, elle laissera sans nul doute de doux souvenirs à ramener dans ses valises, parfumées aux agrumes et à l’ambroisie.
Comment y aller ?
Pour s’y rendre depuis la France, le plus simple est de prendre un vol en direction d’Antalya. Plusieurs compagnies aériennes desservent cette destination, parmi lesquelles Air France ou encore Pegasus. Ces vols partent de Paris, Lyon, et Marseille. Vous pourrez ensuite monter dans une navette (que l'on appelle dans la région « servis »), ou d’une navette à destination de la ville. Cette solution est à la fois bon marché et très pratique !
La plupart des visiteurs choisissent cependant de louer une voiture à Antalya afin de pouvoir explorer la région en toute liberté. Une fois sur place, il vous sera facile de vous louer en vélo. La route d'Antalya à Cirali est cependant très montagneuse et difficile à pratiquer : gare au mal des transports ! Pour ceux qui penseraient à se rendre à Cirali en bateau, il est difficile de trouver un port à proximité : préférez donc à la voie navale la voie terrestre.
Si vous cherchez le confort, nous vous conseillerons, notamment l'été, de prévoir un logement dans les villes voisines, plus équipées en infrastructures touristiques que Cirali. Quelques hôtels sont cependant accessibles: l'Hôtel Villa Monte et le Kibala Hotel notamment. Réserver à l'avance est obligatoire !
Présentation
L’exploratrice anglaise Freya Stark, qui a visité Çıralı dans les années 1950 à la recherche du passé antique de la région et notamment des traces d’Alexandre Le Grand, a écrit : “Aucune trace d’humains ici, si ce n’est un tas de branches pour faire du feu”. Si ce n’est plus le cas, les habitants de ce village ont gardé comme devise le fait de vivre dans un milieu sans l’endommager, dans le respect et l’amour de la nature. Site protégé, la plage accueille notamment des tortues de mer de l'espèce rare des Caretta caretta, qui raviront les amoureux de faune. Les visiteurs curieux de l'Histoire de la Turquie trouveront donc à Çıralı un environnement splendide et préservé, au bord de la mer, à 60 km seulement au sud-ouest d'Antalya, au pied des magnifiques monts Taurus. Entre mer et montagnes, ce village typique raviva autant les amoureux de culture que de nature.
Points ou centres d'intérêts
A une heure de distance des résidences bétonnées d’Antalya, en Turquie, entre deux forêts de pins rocheuses de la région lycienne, se trouve une merveilleuse crique, une des plus préservées de toute la mer méditerranée.
Cette plage de 3,2 kilomètres de long est bordée des rivières Akçay, Andizli et l’Ulupınar (l’eau de cette dernière est parfaitement pure et potable, mais se tarit l’été) qui se jettent dans la mer. Elle a été élue “Plus belle plage du monde “ en 2003 par un vote public de la South Galler Glamorgan University et fait partie d’une zone protégée par plusieurs ministères du gouvernement turc, dont ceux de la culture et du tourisme.
Çıralı (prononcer “tcherale”) se situe au sein de la région d’Antalya. Pour les sportifs à la recherche de vues à couper le souffle, des sentiers permettent de gravir les Monts Musa, Omurga, Khimeira et Karaburn.
Le climat, constant et le plus souvent clément (attention aux violents orages dûs à une présence proche des montagnes) : ni trop chaud ni trop froid, il bénéficie en moyenne de 300 jours d’ensoleillement annuel. Si les hivers sont doux, et plutôt pluvieux, la chaleur estivale étouffante du centre de la Turquie est ici adoucie par la brise méditerranéenne et un vent du Nord-Ouest. Et la mer, fraîche en hiver (15 degrés) est très douce en été (28 degrés).
Ce village est la destination idéale pour les couples ou les familles désirant se rapprocher de la nature, et s’éloigner d’une vie citadine trop agitée. Cirali est donc une destination idéale pour les voyageurs souhaitant déconnecter et se ressourcer. Avec seulement 1000 habitants à l’année, et 1500 places disponibles pour les touristes saisonniers, c’est un lieu parfait pour se tenir à distance du brouhaha des grandes villes. La première autoroute se trouve en effet à plusieurs kilomètres du village, les habitants privilégient donc le vélo, moyen de locomotion idéal et écologique sur les routes plates de ce bord de mer paradisiaque. Çıralı est donc l'un des rares lieux touristiques de la côte à n’avoir pas succombé à la tentation du béton et des grands complexes hôteliers. Là, où tout n’est qu’ordre et beauté, on se promène parmi des couleurs denses aux doux parfums, bercé par le vert profond des eucalyptus, le jaune acidulé des citronniers, et l’orange éclatant des petites maisons qui abritent des « pansiyon », des sortes de bungalows, à même la plage ou dans les terres, pour des touristes à la recherche d’authenticité et de bien-être. Une gastronomie nature et traditionnelle Le midi comme le soir, entre deux baignades, une dégustation de poissons issus des cascades d’eau des rivières adjacentes, souvent grillés, et accompagnés de « salade du berger » (çoban salatası) est particulièrement bienvenue. Si les restaurants tels que nous les connaissons (avec enseigne et menu du jour) sont rares voire inexistants, les habitants locaux vous offriront souvent le gîte et le couvert. Leur table vous offrira produits locaux et naturels, le plus souvent exquis.
Répondant au doux surnom de “paradis des fleurs”, le lieu est protégé par le Ministère de l’Environnement et WWF, en raison de la présence d’espèces rares de faune et de flore. Pour protéger cette région petite par sa surface mais immense par la diversité de son milieu naturel, un parc naturel a été créé, celui de Olympos Beydaglar en 1979. A partir de 1989, des restrictions très sévères en matière de construction et d’urbanisme ont permis de protéger le paysage des immeubles et constructions lourdes qui modifieraient inévitablement le milieu naturel de Çıralı. En effet, les plantes très rares qui y poussent sont très loin d’être toutes classifiées (on parle d’une dizaine sur mille !), mais ça n’en fait pas moins un espace très prisé par les amateurs et professionnels des herbes médicinales et ayurvédiques. Pour les gens de passage comme pour les résidents à l’année, ce sont des journées à consacrer a l’étude et l’observation de ces plantes rares.
La faune n’est pas en reste, avec 73 espèces d’oiseaux différentes, 45 de reptiles et d’amphibiens recensées. Parmi elles, 12 espèces de reptiles sont protégées en raison de leur potentielle extinction. La plus célèbre d’entre elle est la tortue Carretta Carretta : tortues de mer d’un brun rougeâtre et blanche sur la face inférieure, leurs pattes arrière ont la forme d’une pelle. Bien qu’elles respirent l’air, elles peuvent reste un long moment sous l’eau. Mais si elles sont reconnaissables, et appréciées des riverains, c’est pour le phénomène impressionnant de la ponte : chaque année, les femelles reviennent déposer leurs petits (une centaine par tortue !) dans la mer.
C’est dans ce milieu très riche que des initiatives d’habitants ont vu le jour, pour un essor de l’agriculture biologique et respectueuse de son environnement, notamment au sein de la Foundation of Preserving Natural Life, financée en partie par le WWF. Un prix a même récompensé les habitants pour leurs efforts fournis afin de léguer Çıralı intacte à la prochaine génération par la United Nations Commissission of Human Settlement (UNCHS).
Du trekking pour tous les profils de randonneurs
Çıralı se trouve a l’extrémité Est de la voie lycienne, un des plus longs chemins de randonnée au monde. 500 kilomètres séparent Fethiye d’ Antalya. Depuis Çıralı, de nombreuses magnifiques promenades sont possibles : Çıralı – Ulupinar – Chimaera (Yanartaş), Çıralı – Maden Koyu – Phaselis – Tekirova, Çıralı – Olympos – Musa Dağı – Adrasan, Çıralı – Beycik – Tahtalı Dağı.
A plus grande échelle, la marche de l’itinéraire qui regroupe 23 villes fondées au sud ouest de l’Anatolie, de la civilisation de la Lycie (le « pays des lumières » dans les œuvres antiques), a une renommée internationale. Durant le parcours qui traverse Patara, Kalkan, Olympos et Tekirova, on peut, au choix, séjourner dans des camps de tentes, dans des pensions de village ou dans des hôtels de luxe. Enveloppé dans les jupes des sommets du Toros (3000 mètres d’altitude), la côte lycienne conserve un climat frais grâce au vent de montagne, facilitant la marche. Des haltes au sein de fermes écologiques bâties dans les embouchures de fleuves, à la terre fertile et à la végétation luxuriante reposent le corps et l’esprit avant de reprendre l’effort de plus belle.
Çıralı est la destination idéale pour les amoureux d’histoire, plus précisément pour les amateurs de l’Antiquité grecque et de mythologie. En plein cœur du parc national d’Olimpos-Beydağları, la région est protégée par le Ministère de la Culture. Et pour cause ! A 25 minutes de marche par la plage se trouve le village qui héberge l’entrée du Mont Olympe : oui, vous avez bien lu. La résidence de Zeus, et de tous les protagonistes de la mythologie grecque qui inspira tant d’artistes de notre civilisation, se trouverait ici. Avant d’y accéder et pour se rafraîchir après ce court périple, quel plus grand plaisir que de s’immerger dans l’eau pure des cascades naturelles ! Les restes de la cité antique, vieille de 2000 ans, s’offrent alors à vous, et sur les flancs de la montagne, on peut admirer la fameuse Yanartaş (la pierre en feu), terre dont on dit que Prométhée lui-même aurait enflammée après avoir volé le feu à Zeus; ou alors le théâtre du combat qui opposa Bellérophon a la chimère, hybride de chèvre, lion et serpent cracheur de feu, que ce premier gagna en lui jetant un bloc de plomb sur la tête. Le sol perpétuellement enflammé serait la preuve de l’existence souterraine de cette dernière. Pour les sceptiques, une explication scientifique permet de comprendre le phénomène : le flanc de la colline contient de nombreuses sorties de gaz naturels qui s’enflamment instantanément au contact de l’air. Après la visite des ruines, un téléphérique (ouvert de juillet à septembre) permet d’accéder au sommet haut de 2365 mètres et d’apprécier avec délices une vue intemporelle, à hauteur de dieux. Il est même possible d‘observer le lever et coucher de soleil, mais surtout, si la chance est avec vous, le spectacle flamboyant d’une pluie de météorites !
Çıralı est une destination parfaite pour les amateurs de nature, d’histoire, et de calme. Elle conviendra aussi bien aux familles qu’aux couples en quête de romantisme, et aux Indiana Jones en herbe ! Accessible mais préservée des mauvais côtés du tourisme méditerranéen, elle laissera sans nul doute de doux souvenirs à ramener dans ses valises, parfumées aux agrumes et à l’ambroisie.
Comment y aller ?
Pour s’y rendre depuis la France, le plus simple est de prendre un vol en direction d’Antalya. Plusieurs compagnies aériennes desservent cette destination, parmi lesquelles Air France ou encore Pegasus. Ces vols partent de Paris, Lyon, et Marseille. Vous pourrez ensuite monter dans une navette (que l'on appelle dans la région « servis »), ou d’une navette à destination de la ville. Cette solution est à la fois bon marché et très pratique !
La plupart des visiteurs choisissent cependant de louer une voiture à Antalya afin de pouvoir explorer la région en toute liberté. Une fois sur place, il vous sera facile de vous louer en vélo. La route d'Antalya à Cirali est cependant très montagneuse et difficile à pratiquer : gare au mal des transports ! Pour ceux qui penseraient à se rendre à Cirali en bateau, il est difficile de trouver un port à proximité : préférez donc à la voie navale la voie terrestre.
Si vous cherchez le confort, nous vous conseillerons, notamment l'été, de prévoir un logement dans les villes voisines, plus équipées en infrastructures touristiques que Cirali. Quelques hôtels sont cependant accessibles: l'Hôtel Villa Monte et le Kibala Hotel notamment. Réserver à l'avance est obligatoire !