Présentation
Didim est une petite ville de Turquie, située sur la côte ouest de la mer Egée et dans la province Aydin. C'est une ville touristique de 26 000 habitants. Elle tient son nom de l'ancienne ville de Dydimes à quelques kilomètres. Didim est située sur le rivage nord du golfe de Gullück en face des villages péninsulaires de Torba, Türkbükü et Yalikavak. Elle est proche des petites villes de Altinkum, Gümüskum et Sarikum. Ses principales ressources viennent principalement du tourisme, mais aussi de l'agriculture du blé et du coton. Les animaux y sont élevés pour la consommation locale. Didim est divisée en onze zones : à l'ouest Altinkum, Didim Emlak, Yaliköy, Mavisehir et Mersindere, au centre Cumhuriyet, Efeler et Yanimahalle, au sud Camlik, Altinkum et Fevzipasa et au sud-est Yesilkent. Elle est connue pour les ruines du temple d'Apollon. pour ses grandes plages et pour son microclimat qui garantit un ensoleillement toute l'année.
Points ou centres d'intérêts
Didim était auparavant Didymes, un ancien sanctuaire grec sur la côté de Ionia, une ancienne région de la côte central d'Anatolia. Elle comprenait un temple et un oracle d'Apollon, le dydimesion. Près de Delphes, Didymes était l'oracle le plus renommé du monde hellénique, mentionné dans l'Hymne Homérique à Apollon. Les ruines de dydimes se trouvent à une courte distance de l'actuelle ville de Didim. Pour y accéder, les visiteurs devaient suivre le Chemin Sacré de Dydimes de 17 kilomètres de long. Il y avait plusieurs escales rituelles sur la route, ainsi que des statues de femmes, d'hommes et d'animaux. La région de Didim était une colonie de la Crète puis des Mycènes au XVIème siècle avant JC. Elle appartint ensuite aux Lycians, aux Perses, aux Séleucides, à la dynastie des Attalides, à la Rome antique et aux Byzantins qui en firent une province de Carie (région au sud-ouest de l'Asie mineure) avant de la perdre en faveur des Turcs lors de leur défaite pendant la bataille de Manzikert en 1086. Les Byzantins reprirent Didim en 1098, puis elle fit partie de la Mentese en 1280 et de l'Emirat d'Aydin en 1300. En 1413 elle appartenait à l'Empire Ottoman.
Dans les années 1980, de nombreux Turcs des grandes villes du pays, notamment d'Ankara, achetèrent à Didim des maisons de vacances, des appartements et des villas, le plus souvent en copropriété avec des plages privées. De nombreuses familles se rendent à Didim pour les vacances depuis plusieurs générations. La ville se développa également beaucoup dans les années 1980 avec la construction d'hôtels pour les touristes, dont beaucoup étaient anglais. Ces derniers se sont également mis à acheter des maisons de vacances sur place et la communauté anglaise y est devenue importante, si bien que l'anglais est une seconde langue de la région après le turc et de nombreux drapeaux britanniques flottent dans la ville. Si Didim est une destination touristique prisée, c'est grâce à ses longues plages de sable, sa mer bleue claire et propre, ses ruines antiques à visiter et son microclimat unique. A Didim, les jours de soleil se comptent par centaines chaque année et les hivers sont chauds. Les touristes peuvent ainsi profiter des plages toute l'année. En parcourant la route de terre autour du rivage de Akbuk, on parvient à la plage calme, plus éloignée du centre que les autres, de Haydar.
Le temple d'Apollon, lieu de la légende de l'histoire d'amour entre Apollon et Daphné, fut construit au VIIème siècle avant JC lors de l'arrivée des Grecs en Asie Mineure. Un second temple fut construit ensuite, car le nombre de pèlerins nécessitait un plus grand espace. Ce dernier fut très endommagé par les guerres Perses en 494 avant JC. Le temple visible aujourd'hui fut rebâti après la victoire sur les Perses par Alexandre le Grand entre 331 et 300 avant JC. Il fut construit par les mêmes architectes que ceux du temple d'Artémis d’Éphèse, jumelle d'Apollon. Didymes signifierait d'ailleurs « jumeaux ». Le temple doit son origine à un bosquet de laurier sur son emplacement, l'arbre symbole d'Apollon. Ce dernier poussait près d'une source et la légende dit que la source s'est arrêtée quand les Perses détruisirent le temple et qu'elle rejaillit quand il fut reconstruit par Alexandre le Grand. Le nouveau temple mesurait 109 mètres de long et 51 mètres de large. Son péristyle était constitué des 120 colonnes en double colonnade dont trois sont encore dressées. Le temple est surélevé, on y accède après avoir gravi dix marches, pour arriver au pronaos soutenu par 20 colonnes. Au pied des marches, on aperçoit encore les vestiges de l'autel.
A proximité de Didim se trouvent les cités antiques de Milet et Priène, ainsi que le lac Bafa. Milet se trouve à 20 kilomètres au nord de Didim. En 479 avant JC, les Grecs entreprirent de reconstruire Milet, en la quadrillant d'îlots carrés, d'après un modèle d'urbanisme appelé le tracé hippodamien. La maîtresse de Periclès et le poète Timothée furent des habitants de Milet. La cité fonda de nombreuses colonies (80 selon Pline l'Ancien) dont Odesso et la Byzance grecque. Mais, perdant son accès à la mer à cause d'un ensablement progressif, elle fut peu à peu abandonnée vers le XIIe siècle.
Priène est situé sur l'embouchure du Méandre. Ses ruines sont bien conservées et se trouvent dans le village de Samum Kalesi. Elle fut un important centre religieux avec le Panionio, sanctuaire dédié à Poséidon, un temple dédié à Athéna construit par Pythéos de Priène et un autre à Déméter. Priène appartint aux Lydiens (631 – 546 avant JC), puis aux Perses (environ de 546 – 450 avant JC), puis à Athènes (de 450 à 350 avant JC environ), puis à la République romaine (à partir de 133 avant JC). La ville était entourée d'un mur de 2 mètres d'épaisseur avec trois portes. Un acropole la dominait, elle avait dix rues principales et quinze rues moins importantes, en damier. On a trouvé lors de fouilles archéologiques en 1870 des pièces de monnaie en argent et des bijoux. Les bâtiments municipaux sont répartis autour de l'agora : un théâtre hellénistique, des temples d'Isis et d'Asclépios, des thermes romains, un gymnase, un stade, un bouleutérion (bâtiment où se réunissait le conseil des citoyens) et le prytanée (équivalent de l'hôtel de ville). Au Ier siècle avant JC Priène perdit elle aussi son accès à la mer. Elle devint une cité épiscopale à l'époque byzantine mais finit par être désertée au Moyen-Âge.
A proximité de Didim se trouve le Parc Naturel du Lac Bafa (Bafa Gölü Tabiat Parki en turc) dans le district Söke de la province d'Aydin. Le lac était auparavant un golf de la mer Egée avant que le passage de mer soit peu à peu fermé par les alluvions de la rivière Büyük Menderes. Le rivage sud est parcouru par l'autoroute, qui relie Izmir à Milas et Bodrum. La rive nord est préservée et l'on y trouve des centaines d'oliviers sauvages ou semi-domestiqués. Le lac est dominé par un massif montagneux à l'est, le Mont des cinq doigts (Besparmak Dagi en turc).
Dans la province de Aydin se trouve également Altinkum à la périphérie de Didim, sur la côte. Les deux villes étaient à l'origine séparées mais leur croissance a été commune. La zone d'Altinkum comprend les plages et la promenade le long du rivage. Trois des plages sont faciles d'accès, et d'autres sont à explorer sur les 55 kilomètres de rivage. L'ambiance y est relaxante et informelle. On peut y louer des chaises longues et des parasols. Plusieurs cafés, bars et restaurants jalonnent la plage. Du port principal partent des bateaux pour des visites maritimes de la côte, avec repas et thé dans l'après-midi compris.
A 1 heure 20 minutes de route de Didim se trouve la Maison de la Vierge Marie, où cette dernière aurait été emmenée après la crucifixion du Christ par Jean pour fuir la persécution à Jérusalem. La maison aurait été sa dernière demeure, jusqu'à sa bienheureuse assomption ou dormition. C'est actuellement une petite église byzantine datant du XIIIème siècle. Elle est décrétée monument chrétien depuis 1896 par l’église catholique et est visitée par des millions d'adeptes tous les ans. Le pape Paul VI l'a visitée en 1967, puis Jean-Paul II en 1979 et Benoît XVI en 2006. Les environs de Didim recèlent également l'une des plus importantes et des plus anciennes cités grecques qui se trouve à moins d'une heure 30 minutes de route de Didim. Maintenant dans les terres, Ephèse était dans l'antiquité l'un des premiers ports de la mer Egée à l'embouchure du fleure Caystre. Là se trouve le temple d'Artémis, divinité protectrice de la cité, qui était l'une des 7 merveilles du monde. Il était composé de trois sanctuaires et d'un temple. On a également retrouvé sur son site, d'autres vestiges de l'époque grecque : un théâtre, une bibliothèque, un prytanée et un gymnase.
Dernier monument à voir, l'émetteur Denizkoy VLF fut construit par l'US Navy pour des transmissions militaires, avec deux mâts de 380 mètres de haut qui dominent tout le paysage turque. Après toutes ces visites, un peu de farniente s'impose : rien de tel que de se prélasser sur un balcon ou sur la plage, un verre de raki (eau-de-vie à base de raisin et aromatisée à l'anis) à la main et en grignotant des pistaches. On trouve également à Didim un certain nombre de discothèques, de bars et de clubs où se produisent des groupes de musique, principalement folklorique telle que la musique Türkü.
Comment y aller ?
Didim est facilement accessible par les aéroports de Bodrum - Milas (le plus proche) à 1 heure et 50 minutes en voiture par la D 330 et la D 525 et d'Izmir à 2 heures de route par l'E 87. Le vol Paris - Bodrum - Milas dure 3 heures 30 minutes et il y en a deux semaine par la compagnie Transavia. Au départ d'Istanbul, 15 à 16 vols par jour relient Didim par les companies Turkish, Atlasjet et Onur Air. Au départ de la capitale turque Ankara, 4 vols par jour desservent Didim par les compagnies Turkish et Pegasus. Des hôtels mettent des navettes à disposition pour rejoindre la ville depuis les aéroports. A défaut, prenez un taxi ou louez une voiture.
Pour les propriétaires de bateaux, il existe depuis 2009 une marina à Didim pour des bateaux de 8 à 50 mètres, avec 1200 places, ce qui en fait l'une des plus grandes de Turquie.
Pour les automobilistes, Didim est à 1 heure et 20 minutes au sud de Selcuk par la D 525, à 3 heures au sud-ouest de Aydin par la D 320 et la E 87 et à une heure au nord-ouest de Milas par la D 525.
Présentation
Didim est une petite ville de Turquie, située sur la côte ouest de la mer Egée et dans la province Aydin. C'est une ville touristique de 26 000 habitants. Elle tient son nom de l'ancienne ville de Dydimes à quelques kilomètres. Didim est située sur le rivage nord du golfe de Gullück en face des villages péninsulaires de Torba, Türkbükü et Yalikavak. Elle est proche des petites villes de Altinkum, Gümüskum et Sarikum. Ses principales ressources viennent principalement du tourisme, mais aussi de l'agriculture du blé et du coton. Les animaux y sont élevés pour la consommation locale. Didim est divisée en onze zones : à l'ouest Altinkum, Didim Emlak, Yaliköy, Mavisehir et Mersindere, au centre Cumhuriyet, Efeler et Yanimahalle, au sud Camlik, Altinkum et Fevzipasa et au sud-est Yesilkent. Elle est connue pour les ruines du temple d'Apollon. pour ses grandes plages et pour son microclimat qui garantit un ensoleillement toute l'année.
Points ou centres d'intérêts
Didim était auparavant Didymes, un ancien sanctuaire grec sur la côté de Ionia, une ancienne région de la côte central d'Anatolia. Elle comprenait un temple et un oracle d'Apollon, le dydimesion. Près de Delphes, Didymes était l'oracle le plus renommé du monde hellénique, mentionné dans l'Hymne Homérique à Apollon. Les ruines de dydimes se trouvent à une courte distance de l'actuelle ville de Didim. Pour y accéder, les visiteurs devaient suivre le Chemin Sacré de Dydimes de 17 kilomètres de long. Il y avait plusieurs escales rituelles sur la route, ainsi que des statues de femmes, d'hommes et d'animaux. La région de Didim était une colonie de la Crète puis des Mycènes au XVIème siècle avant JC. Elle appartint ensuite aux Lycians, aux Perses, aux Séleucides, à la dynastie des Attalides, à la Rome antique et aux Byzantins qui en firent une province de Carie (région au sud-ouest de l'Asie mineure) avant de la perdre en faveur des Turcs lors de leur défaite pendant la bataille de Manzikert en 1086. Les Byzantins reprirent Didim en 1098, puis elle fit partie de la Mentese en 1280 et de l'Emirat d'Aydin en 1300. En 1413 elle appartenait à l'Empire Ottoman.
Dans les années 1980, de nombreux Turcs des grandes villes du pays, notamment d'Ankara, achetèrent à Didim des maisons de vacances, des appartements et des villas, le plus souvent en copropriété avec des plages privées. De nombreuses familles se rendent à Didim pour les vacances depuis plusieurs générations. La ville se développa également beaucoup dans les années 1980 avec la construction d'hôtels pour les touristes, dont beaucoup étaient anglais. Ces derniers se sont également mis à acheter des maisons de vacances sur place et la communauté anglaise y est devenue importante, si bien que l'anglais est une seconde langue de la région après le turc et de nombreux drapeaux britanniques flottent dans la ville. Si Didim est une destination touristique prisée, c'est grâce à ses longues plages de sable, sa mer bleue claire et propre, ses ruines antiques à visiter et son microclimat unique. A Didim, les jours de soleil se comptent par centaines chaque année et les hivers sont chauds. Les touristes peuvent ainsi profiter des plages toute l'année. En parcourant la route de terre autour du rivage de Akbuk, on parvient à la plage calme, plus éloignée du centre que les autres, de Haydar.
Le temple d'Apollon, lieu de la légende de l'histoire d'amour entre Apollon et Daphné, fut construit au VIIème siècle avant JC lors de l'arrivée des Grecs en Asie Mineure. Un second temple fut construit ensuite, car le nombre de pèlerins nécessitait un plus grand espace. Ce dernier fut très endommagé par les guerres Perses en 494 avant JC. Le temple visible aujourd'hui fut rebâti après la victoire sur les Perses par Alexandre le Grand entre 331 et 300 avant JC. Il fut construit par les mêmes architectes que ceux du temple d'Artémis d’Éphèse, jumelle d'Apollon. Didymes signifierait d'ailleurs « jumeaux ». Le temple doit son origine à un bosquet de laurier sur son emplacement, l'arbre symbole d'Apollon. Ce dernier poussait près d'une source et la légende dit que la source s'est arrêtée quand les Perses détruisirent le temple et qu'elle rejaillit quand il fut reconstruit par Alexandre le Grand. Le nouveau temple mesurait 109 mètres de long et 51 mètres de large. Son péristyle était constitué des 120 colonnes en double colonnade dont trois sont encore dressées. Le temple est surélevé, on y accède après avoir gravi dix marches, pour arriver au pronaos soutenu par 20 colonnes. Au pied des marches, on aperçoit encore les vestiges de l'autel.
A proximité de Didim se trouvent les cités antiques de Milet et Priène, ainsi que le lac Bafa. Milet se trouve à 20 kilomètres au nord de Didim. En 479 avant JC, les Grecs entreprirent de reconstruire Milet, en la quadrillant d'îlots carrés, d'après un modèle d'urbanisme appelé le tracé hippodamien. La maîtresse de Periclès et le poète Timothée furent des habitants de Milet. La cité fonda de nombreuses colonies (80 selon Pline l'Ancien) dont Odesso et la Byzance grecque. Mais, perdant son accès à la mer à cause d'un ensablement progressif, elle fut peu à peu abandonnée vers le XIIe siècle.
Priène est situé sur l'embouchure du Méandre. Ses ruines sont bien conservées et se trouvent dans le village de Samum Kalesi. Elle fut un important centre religieux avec le Panionio, sanctuaire dédié à Poséidon, un temple dédié à Athéna construit par Pythéos de Priène et un autre à Déméter. Priène appartint aux Lydiens (631 – 546 avant JC), puis aux Perses (environ de 546 – 450 avant JC), puis à Athènes (de 450 à 350 avant JC environ), puis à la République romaine (à partir de 133 avant JC). La ville était entourée d'un mur de 2 mètres d'épaisseur avec trois portes. Un acropole la dominait, elle avait dix rues principales et quinze rues moins importantes, en damier. On a trouvé lors de fouilles archéologiques en 1870 des pièces de monnaie en argent et des bijoux. Les bâtiments municipaux sont répartis autour de l'agora : un théâtre hellénistique, des temples d'Isis et d'Asclépios, des thermes romains, un gymnase, un stade, un bouleutérion (bâtiment où se réunissait le conseil des citoyens) et le prytanée (équivalent de l'hôtel de ville). Au Ier siècle avant JC Priène perdit elle aussi son accès à la mer. Elle devint une cité épiscopale à l'époque byzantine mais finit par être désertée au Moyen-Âge.
A proximité de Didim se trouve le Parc Naturel du Lac Bafa (Bafa Gölü Tabiat Parki en turc) dans le district Söke de la province d'Aydin. Le lac était auparavant un golf de la mer Egée avant que le passage de mer soit peu à peu fermé par les alluvions de la rivière Büyük Menderes. Le rivage sud est parcouru par l'autoroute, qui relie Izmir à Milas et Bodrum. La rive nord est préservée et l'on y trouve des centaines d'oliviers sauvages ou semi-domestiqués. Le lac est dominé par un massif montagneux à l'est, le Mont des cinq doigts (Besparmak Dagi en turc).
Dans la province de Aydin se trouve également Altinkum à la périphérie de Didim, sur la côte. Les deux villes étaient à l'origine séparées mais leur croissance a été commune. La zone d'Altinkum comprend les plages et la promenade le long du rivage. Trois des plages sont faciles d'accès, et d'autres sont à explorer sur les 55 kilomètres de rivage. L'ambiance y est relaxante et informelle. On peut y louer des chaises longues et des parasols. Plusieurs cafés, bars et restaurants jalonnent la plage. Du port principal partent des bateaux pour des visites maritimes de la côte, avec repas et thé dans l'après-midi compris.
A 1 heure 20 minutes de route de Didim se trouve la Maison de la Vierge Marie, où cette dernière aurait été emmenée après la crucifixion du Christ par Jean pour fuir la persécution à Jérusalem. La maison aurait été sa dernière demeure, jusqu'à sa bienheureuse assomption ou dormition. C'est actuellement une petite église byzantine datant du XIIIème siècle. Elle est décrétée monument chrétien depuis 1896 par l’église catholique et est visitée par des millions d'adeptes tous les ans. Le pape Paul VI l'a visitée en 1967, puis Jean-Paul II en 1979 et Benoît XVI en 2006. Les environs de Didim recèlent également l'une des plus importantes et des plus anciennes cités grecques qui se trouve à moins d'une heure 30 minutes de route de Didim. Maintenant dans les terres, Ephèse était dans l'antiquité l'un des premiers ports de la mer Egée à l'embouchure du fleure Caystre. Là se trouve le temple d'Artémis, divinité protectrice de la cité, qui était l'une des 7 merveilles du monde. Il était composé de trois sanctuaires et d'un temple. On a également retrouvé sur son site, d'autres vestiges de l'époque grecque : un théâtre, une bibliothèque, un prytanée et un gymnase.
Dernier monument à voir, l'émetteur Denizkoy VLF fut construit par l'US Navy pour des transmissions militaires, avec deux mâts de 380 mètres de haut qui dominent tout le paysage turque. Après toutes ces visites, un peu de farniente s'impose : rien de tel que de se prélasser sur un balcon ou sur la plage, un verre de raki (eau-de-vie à base de raisin et aromatisée à l'anis) à la main et en grignotant des pistaches. On trouve également à Didim un certain nombre de discothèques, de bars et de clubs où se produisent des groupes de musique, principalement folklorique telle que la musique Türkü.
Comment y aller ?
Didim est facilement accessible par les aéroports de Bodrum - Milas (le plus proche) à 1 heure et 50 minutes en voiture par la D 330 et la D 525 et d'Izmir à 2 heures de route par l'E 87. Le vol Paris - Bodrum - Milas dure 3 heures 30 minutes et il y en a deux semaine par la compagnie Transavia. Au départ d'Istanbul, 15 à 16 vols par jour relient Didim par les companies Turkish, Atlasjet et Onur Air. Au départ de la capitale turque Ankara, 4 vols par jour desservent Didim par les compagnies Turkish et Pegasus. Des hôtels mettent des navettes à disposition pour rejoindre la ville depuis les aéroports. A défaut, prenez un taxi ou louez une voiture.
Pour les propriétaires de bateaux, il existe depuis 2009 une marina à Didim pour des bateaux de 8 à 50 mètres, avec 1200 places, ce qui en fait l'une des plus grandes de Turquie.
Pour les automobilistes, Didim est à 1 heure et 20 minutes au sud de Selcuk par la D 525, à 3 heures au sud-ouest de Aydin par la D 320 et la E 87 et à une heure au nord-ouest de Milas par la D 525.