Présentation
Bucarest est la capitale de la Roumanie. Encerclée de murailles au XVème siècle, la ville se développe jusqu'à devenir la grande métropole qu'elle est aujourd'hui. L'agglomération urbaine compte près de 2 millions d'habitants. La légende raconte que le berger Bucur se serait installé le premier sur le site de la ville. Bucarest tiendrait son nom de ce pâtre, dont le nom signifie joie. Les écrivains roumains surnomment ainsi Bucarest « ville de la joie ». Au carrefour de l'Orient et de l'Occident, la ville a subi les influences de multiples civilisations. Ottomans, Russes et Autrichiens ont en effet marqué l'histoire et le patrimoine de Bucarest. La capitale de la Roumanie constitue, de plus, un centre religieux chrétien important et la ville a été communiste jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989. L'architecture de la ville porte la marque de ces différents grands mouvements religieux et politiques. Une promenade à travers Bucarest revient ainsi à se balader au cœur de l'histoire.
La ville de Bucureşti appartient à la région Bucureşti - Ilfov, au comté Bucureşti, à la commune Sectorul 1 et au bureau Oficiul Poştal Nr.1.
La ville de Bucureşti s'étend sur 228 km² et compte 1 678 000 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 7 359,65 habitants par km². L'altitude maximum est de 75 m, l'altitude moyenne est de 558 915 m.
Le maire de la ville de Bucureşti est actuellement Sorin Oprescu pour le mandat depuis 2008.
La langue officiel de la ville est Romanian. Le nom français de la ville est Bucarest, le nom espagnol est Bucarest.
Le surnom de la ville est "Paris of the East" et la devise de Bucureşti est "The Homeland and My Right". La ville de Bucureşti a été fondée en 1459. Le site Internet de Bucureşti est http://www1.pmb.ro
Points ou centres d'intérêts
Bucarest se trouve au sud de la Roumanie, non loin de la frontière avec la Bulgarie. L'aire urbaine s'étend sur 228 km² et la ville est limitrophe de 15 communes qui constituent l'agglomération de Bucarest. Deux rivières traversent la ville. La Dâmbovita sillonne la ville de part en part et se jette dans un affluent du Danube, l'Arges. La Colentina parcourt quant à elle le nord de Bucarest, avant de rejoindre la Dâmbovita en aval. Plusieurs lacs naturels ou artificiels émaillent la ville. Certains d'entre eux servaient de bains à l'époque médiévale. Trois collines se trouvent aussi au cœur de la capitale, Dealul Spirii, Dealul Mitropoliel et Cotroceni. Le climat de Bucarest est continental, comme celui du reste de la Valachie. Les hivers sont rigoureux tandis que les étés demeurent doux mais humides.
Mircea l'Ancien, après avoir vaincu les Turcs, fonda Bucarest au XIVème siècle. Il s'agissait alors d'une forteresse. L'Empereur Vlad III l'Empaleur, qui inspira la légende de Dracula, séjourna longuement à Bucarest et y construisit une cour voévodale, Curtea Veche. Dès lors, Bucarest devint la résidence secondaire privilégiée de la principauté. La ville fut pillée et incendiée par les Ottomans en 1595. La reconstruction fut le point de départ d'une nouvelle expansion. Bucarest s'organisait autour d'une grande rue commerçante. Cet essor en fit la capitale de la principauté de Valachie en 1698. Le XIXème siècle fut une période difficile pour la ville. Les Roumains se soulevèrent deux fois contre les empires qui les dominaient, en 1821 et en 1848. Bucarest fut le théâtre de nombreuses guerres entre Ottomans, Autrichiens et Russes. La capitale fut ainsi assiégée et occupée à plusieurs reprises. En 1861, la Valachie et la Moldavie fusionnèrent pour former la nouvelle principauté de Roumanie. Bucarest fut choisie pour être la capitale de ce nouvel état. La ville connaît alors un grand essor et est réputée pour sa richesse architecturale et sa culture cosmopolite. On la surnomme même la Paris orientale. La ville devient par la suite communiste et l'urbanisme volontariste de Ceaucescu modifie profondément le visage de la capitale.
L'église Saint-Basile-le-Grand est la plus ancienne église gréco-catholique de Roumanie. Elle fut construite pour accueillir les liturgies de la communauté roumaine unie à Rome qui ne disposait pas de paroisse. Elle se trouve à 30 mètres de la rue, afin d'être le moins visible possible. Il s'agit d'une mesure prise par les autorités réticentes à la construction de cette église. La première pierre de l'église fut consacrée le 21 mai 1909. Le plan de l'église fut inspiré de celui de l'Eglise Blanche du XIVème siècle. L'église fut interdite le 1er décembre 1948 à la demande de Staline. La paroisse fut réoccupée par les gréco-catholiques dès 1989.
L'église du monastère Stavropoleos fut achevée en 1724 et a échappé aux ravages de l'urbanisme de Ceaucescu. Son style brâncovenesc est caractéristique de la Valachie du XVIIIème siècle. Classé monument historique de Roumanie, son décor est particulièrement riche. On y découvre des médaillons de saints, des ornements de dentelle de pierre ainsi que des arabesques florales picturales. Les icônes du XVIIIème siècle constituent un point d'intérêt remarquable. Les murs de l'iconoclaste sont entièrement recouverts de dorures. La bibliothèque du monastère comprend 8 000 livres et manuscrits dont certains sont en slave.
La monastère orthodoxe de Radu Voda fut fondé par le prince de Valachie Alexandru II Mircea. Au plein cœur du centre-ville, ce monastère du XVIème siècle fut habité dès le Paléolithique. Il s'agit du plus ancien lieu de peuplement de Roumanie. On a découvert sous les fondations du monastère des outils de l'âge de bronze et de l'âge de fer.
L'église de Bucur est la plus ancienne de Bucarest. Mircea l'Ancien, prince de Valachie et fondateur de la ville la fit construire en 1416. Ce bâtiment de pierre a échappé aux ravages du temps, aux pillages et aux plans d'urbanisme communiste. La légende raconte que le berger Bucur l'aurait à l'origine construite en bois, avant qu'elle soit remplacée par l'édifice que l'on connaît aujourd'hui.
Bucarest abrite de nombreux parcs et espaces de verdure propices au repos et à la promenade. Le parc Cismigiu est le plus ancien de Bucarest. Inauguré en 1860, il tient son nom du mot d'origine turque « cismigiu », qui désigne le métier de ceux qui construisent et entretiennent les fontaines publiques. Au cœur du centre-ville historique de Bucarest, il s'organise autour de plusieurs grandes artères sur une superficie de 17 hectares. Parmi ses nombreux atouts, on compte un pavillon de musique, des îles artificielles et des ponts d'ornements. Mais le parc est surtout célèbre pour sa rotonde des écrivains. On y découvre les statues de douze des plus grands auteurs roumains. Sa Citadelle abrite enfin un monastère comprenant un passage sous-terrain secret qui relie la Dâmbovita au Palais Cretulescu.
Le parc Herastrau comporte une seconde halte bucolique au cœur de la capitale. Une zone de loisirs s'articule autour d'un lac où les visiteurs pourront naviguer en bateau à moteur, barque ou aviron. L'hiver, il se parcourt en patins à glace. Un autre espace rustique accueille le Musée du village roumain. Peupliers, tilleuls, saules, érables et frênes offrent enfin un peu d'ombre aux passants.
Bucarest est le centre culturel de la Roumanie et comprend ainsi plusieurs musées de grande envergure. Le Musée national d'art de Roumanie expose la collection personnelle du roi Charles Ier de Roumanie. Parmi ces 214 toiles, on compte des chefs d'oeuvres du maître espagnol le Greco et de l'école Flamande (Rembrandt, Rubens...). Les galeries regroupent au total plus de 3 000 peintures et sculptures. Au premier étage, les arts français, allemand et autrichien sont à l'honneur. On y trouve des tableaux de Monet, de Bruegel et de Signac. Le second étage est consacré aux écoles flamande, française, hollandaise et roumaine.
Le Muséum d'histoire naturelle de Bucarest présente des collections articulées autour de l'étude du monde animal, végétal et minéral. Spécimens zoologiques, minéralogiques, géologiques et paléontologiques y sont particulièrement nombreux. On y découvre des milliers de fossiles, des centaines de pièces de monnaie ainsi que des centaines d'animaux naturalisés.
Enfin, le musée du village roumain évoque les conditions de la vie rurale et les traditions locales de Roumanie. Cet écomusée de plein air fut inauguré le 10 mai 1936 par le roi Charles II de Roumanie. Le musée s'étend sur une superficie de douze hectares. On s'y promène au beau milieu de 272 fermes, trois moulins à vent, trois églises de bois et 47 habitations paysannes.
Villégiature princière depuis le XVème siècle, Bucarest abrite de nombreux palais. Curtea Veche est l'ancienne cour de la résidence de Vlad III l'Empaleur. Au cœur du centre ville, elle accueille aujourd'hui un musée qui présente des documents informant les visiteurs sur l'histoire de la Roumanie. Ce lieu chargé de mystère a inspiré le roman de l'écrivain roumain célèbre Mateiu Caragiale Craii « Curtea-Veche », paru en 1929.
Le Palais Creulescu, construit pour l'homme politique Nicolae Cretulescu, dans un style néo-roumain, abrite désormais le siège de l'UNESCO-CEPES.
Enfin, le Palais Cotroceni est le lieu de résidence du président roumain. Ancien palais royal, il comprend aujourd'hui un musée national.
L'Arc de Triumpf et l'Athénée roumain sont les deux monuments les plus emblématiques de l'architecture du XIXème à Bucarest. L'arc de triomphe se trouve à côté de la place Charles de Gaulle. Haut de 27 mètres, il fut érigé en 1878 afin de célébrer l'accès du pays à l'indépendance. Il s'agit de l'un des symboles de la capitale. L'Athénée roumain est une salle de concert qui fut inaugurée en 1889. L'architecte français Albert Galleron le conçut dans un style néoclassique tout en l'agrémentant d'aspects romantiques. Une coupole de 41 mètres de hauteur couronne le bâtiment qui se dresse devant un vaste jardin public.
Bucarest a subi des grands plans d'urbanisation lors de la période communiste. La ville est ainsi fortement marquée par le gouvernement de Ceaucescu et l'architecture du réalisme socialiste. Le Palais du Parlement est le plus grand bâtiment administratif au monde. Il abrite 1100 pièces, mesure 86 mètres de haut et s'étend sur 270 mètres de long. Il recouvre 340 000 mètres carrés. Ce palais au style néoclassique abrite un million de mètres cube de marbre et 3500 tonnes de cristal.
Un quartier entier de Bucarest a été entièrement rebâti par Ceaucescu, il s'agit du Centre Civique. Un stade Art Déco, un hôpital, des églises, synagogues et monastères furent rasés et 40 000 personnes furent évacués. Le dictateur en fit un complexe de bâtiments de marbre alignés sur le boulevard Unirii. Ce boulevard est 30 centimètres plus large que les Champs-Elysées, selon la volonté du dirigeant.
Comment y aller ?
Bucarest est desservie par l'aéroport international Henri Coanda. L'aéroport se trouve à 16 kilomètres du centre-ville. Plusieurs taxis attendent les voyageurs au terminal des arrivées. Les tarifs des trajets jusqu'au centre-ville demeurent raisonnables. Le bus 783 relie l'aéroport au centre-ville de Bucarest. Les départs ont lieu toutes les 15 minutes, puis toutes les 30 minutes à partir de 20h30. Ils circulent de 5h30 à 23h. Le trajet dure environ 40 minutes.
La Gara de Nord de Bucarest se trouve à environ 6 kilomètres du centre-ville. Elle assure de nombreuses liaisons nationales et internationales parmi lesquelles se trouvent Athènes, Belgrade, Istanbul, Kiev, Moscou, Vienne, Sofia et Budapest. La gare de Bucarest constituait l'une des étapes de l'Orient Express.
Plusieurs compagnies de bus permettent de rejoindre Bucarest depuis de nombreuses destinations de l'Europe de l'est et de l'ouest pour des tarifs avantageux.
La ville est bien desservie par un réseau dense de transports en commun. Métros, bus, trolleys et trams sillonnent Bucarest. Ils fonctionnent de 5h à 23h59. Il existe des tickets qui permettent d'emprunter ces modes de transports une journée, une semaine, deux semaines ou un mois.
Il est également possible de louer une voiture grâce aux différentes agences mais les transports suffisent à profiter pleinement de la ville.
Présentation
Bucarest est la capitale de la Roumanie. Encerclée de murailles au XVème siècle, la ville se développe jusqu'à devenir la grande métropole qu'elle est aujourd'hui. L'agglomération urbaine compte près de 2 millions d'habitants. La légende raconte que le berger Bucur se serait installé le premier sur le site de la ville. Bucarest tiendrait son nom de ce pâtre, dont le nom signifie joie. Les écrivains roumains surnomment ainsi Bucarest « ville de la joie ». Au carrefour de l'Orient et de l'Occident, la ville a subi les influences de multiples civilisations. Ottomans, Russes et Autrichiens ont en effet marqué l'histoire et le patrimoine de Bucarest. La capitale de la Roumanie constitue, de plus, un centre religieux chrétien important et la ville a été communiste jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989. L'architecture de la ville porte la marque de ces différents grands mouvements religieux et politiques. Une promenade à travers Bucarest revient ainsi à se balader au cœur de l'histoire.
La ville de Bucureşti appartient à la région Bucureşti - Ilfov, au comté Bucureşti, à la commune Sectorul 1 et au bureau Oficiul Poştal Nr.1.
La ville de Bucureşti s'étend sur 228 km² et compte 1 678 000 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 7 359,65 habitants par km². L'altitude maximum est de 75 m, l'altitude moyenne est de 558 915 m.
Le maire de la ville de Bucureşti est actuellement Sorin Oprescu pour le mandat depuis 2008.
La langue officiel de la ville est Romanian. Le nom français de la ville est Bucarest, le nom espagnol est Bucarest.
Le surnom de la ville est "Paris of the East" et la devise de Bucureşti est "The Homeland and My Right". La ville de Bucureşti a été fondée en 1459. Le site Internet de Bucureşti est http://www1.pmb.ro
Points ou centres d'intérêts
Bucarest se trouve au sud de la Roumanie, non loin de la frontière avec la Bulgarie. L'aire urbaine s'étend sur 228 km² et la ville est limitrophe de 15 communes qui constituent l'agglomération de Bucarest. Deux rivières traversent la ville. La Dâmbovita sillonne la ville de part en part et se jette dans un affluent du Danube, l'Arges. La Colentina parcourt quant à elle le nord de Bucarest, avant de rejoindre la Dâmbovita en aval. Plusieurs lacs naturels ou artificiels émaillent la ville. Certains d'entre eux servaient de bains à l'époque médiévale. Trois collines se trouvent aussi au cœur de la capitale, Dealul Spirii, Dealul Mitropoliel et Cotroceni. Le climat de Bucarest est continental, comme celui du reste de la Valachie. Les hivers sont rigoureux tandis que les étés demeurent doux mais humides.
Mircea l'Ancien, après avoir vaincu les Turcs, fonda Bucarest au XIVème siècle. Il s'agissait alors d'une forteresse. L'Empereur Vlad III l'Empaleur, qui inspira la légende de Dracula, séjourna longuement à Bucarest et y construisit une cour voévodale, Curtea Veche. Dès lors, Bucarest devint la résidence secondaire privilégiée de la principauté. La ville fut pillée et incendiée par les Ottomans en 1595. La reconstruction fut le point de départ d'une nouvelle expansion. Bucarest s'organisait autour d'une grande rue commerçante. Cet essor en fit la capitale de la principauté de Valachie en 1698. Le XIXème siècle fut une période difficile pour la ville. Les Roumains se soulevèrent deux fois contre les empires qui les dominaient, en 1821 et en 1848. Bucarest fut le théâtre de nombreuses guerres entre Ottomans, Autrichiens et Russes. La capitale fut ainsi assiégée et occupée à plusieurs reprises. En 1861, la Valachie et la Moldavie fusionnèrent pour former la nouvelle principauté de Roumanie. Bucarest fut choisie pour être la capitale de ce nouvel état. La ville connaît alors un grand essor et est réputée pour sa richesse architecturale et sa culture cosmopolite. On la surnomme même la Paris orientale. La ville devient par la suite communiste et l'urbanisme volontariste de Ceaucescu modifie profondément le visage de la capitale.
L'église Saint-Basile-le-Grand est la plus ancienne église gréco-catholique de Roumanie. Elle fut construite pour accueillir les liturgies de la communauté roumaine unie à Rome qui ne disposait pas de paroisse. Elle se trouve à 30 mètres de la rue, afin d'être le moins visible possible. Il s'agit d'une mesure prise par les autorités réticentes à la construction de cette église. La première pierre de l'église fut consacrée le 21 mai 1909. Le plan de l'église fut inspiré de celui de l'Eglise Blanche du XIVème siècle. L'église fut interdite le 1er décembre 1948 à la demande de Staline. La paroisse fut réoccupée par les gréco-catholiques dès 1989.
L'église du monastère Stavropoleos fut achevée en 1724 et a échappé aux ravages de l'urbanisme de Ceaucescu. Son style brâncovenesc est caractéristique de la Valachie du XVIIIème siècle. Classé monument historique de Roumanie, son décor est particulièrement riche. On y découvre des médaillons de saints, des ornements de dentelle de pierre ainsi que des arabesques florales picturales. Les icônes du XVIIIème siècle constituent un point d'intérêt remarquable. Les murs de l'iconoclaste sont entièrement recouverts de dorures. La bibliothèque du monastère comprend 8 000 livres et manuscrits dont certains sont en slave.
La monastère orthodoxe de Radu Voda fut fondé par le prince de Valachie Alexandru II Mircea. Au plein cœur du centre-ville, ce monastère du XVIème siècle fut habité dès le Paléolithique. Il s'agit du plus ancien lieu de peuplement de Roumanie. On a découvert sous les fondations du monastère des outils de l'âge de bronze et de l'âge de fer.
L'église de Bucur est la plus ancienne de Bucarest. Mircea l'Ancien, prince de Valachie et fondateur de la ville la fit construire en 1416. Ce bâtiment de pierre a échappé aux ravages du temps, aux pillages et aux plans d'urbanisme communiste. La légende raconte que le berger Bucur l'aurait à l'origine construite en bois, avant qu'elle soit remplacée par l'édifice que l'on connaît aujourd'hui.
Bucarest abrite de nombreux parcs et espaces de verdure propices au repos et à la promenade. Le parc Cismigiu est le plus ancien de Bucarest. Inauguré en 1860, il tient son nom du mot d'origine turque « cismigiu », qui désigne le métier de ceux qui construisent et entretiennent les fontaines publiques. Au cœur du centre-ville historique de Bucarest, il s'organise autour de plusieurs grandes artères sur une superficie de 17 hectares. Parmi ses nombreux atouts, on compte un pavillon de musique, des îles artificielles et des ponts d'ornements. Mais le parc est surtout célèbre pour sa rotonde des écrivains. On y découvre les statues de douze des plus grands auteurs roumains. Sa Citadelle abrite enfin un monastère comprenant un passage sous-terrain secret qui relie la Dâmbovita au Palais Cretulescu.
Le parc Herastrau comporte une seconde halte bucolique au cœur de la capitale. Une zone de loisirs s'articule autour d'un lac où les visiteurs pourront naviguer en bateau à moteur, barque ou aviron. L'hiver, il se parcourt en patins à glace. Un autre espace rustique accueille le Musée du village roumain. Peupliers, tilleuls, saules, érables et frênes offrent enfin un peu d'ombre aux passants.
Bucarest est le centre culturel de la Roumanie et comprend ainsi plusieurs musées de grande envergure. Le Musée national d'art de Roumanie expose la collection personnelle du roi Charles Ier de Roumanie. Parmi ces 214 toiles, on compte des chefs d'oeuvres du maître espagnol le Greco et de l'école Flamande (Rembrandt, Rubens...). Les galeries regroupent au total plus de 3 000 peintures et sculptures. Au premier étage, les arts français, allemand et autrichien sont à l'honneur. On y trouve des tableaux de Monet, de Bruegel et de Signac. Le second étage est consacré aux écoles flamande, française, hollandaise et roumaine.
Le Muséum d'histoire naturelle de Bucarest présente des collections articulées autour de l'étude du monde animal, végétal et minéral. Spécimens zoologiques, minéralogiques, géologiques et paléontologiques y sont particulièrement nombreux. On y découvre des milliers de fossiles, des centaines de pièces de monnaie ainsi que des centaines d'animaux naturalisés.
Enfin, le musée du village roumain évoque les conditions de la vie rurale et les traditions locales de Roumanie. Cet écomusée de plein air fut inauguré le 10 mai 1936 par le roi Charles II de Roumanie. Le musée s'étend sur une superficie de douze hectares. On s'y promène au beau milieu de 272 fermes, trois moulins à vent, trois églises de bois et 47 habitations paysannes.
Villégiature princière depuis le XVème siècle, Bucarest abrite de nombreux palais. Curtea Veche est l'ancienne cour de la résidence de Vlad III l'Empaleur. Au cœur du centre ville, elle accueille aujourd'hui un musée qui présente des documents informant les visiteurs sur l'histoire de la Roumanie. Ce lieu chargé de mystère a inspiré le roman de l'écrivain roumain célèbre Mateiu Caragiale Craii « Curtea-Veche », paru en 1929.
Le Palais Creulescu, construit pour l'homme politique Nicolae Cretulescu, dans un style néo-roumain, abrite désormais le siège de l'UNESCO-CEPES.
Enfin, le Palais Cotroceni est le lieu de résidence du président roumain. Ancien palais royal, il comprend aujourd'hui un musée national.
L'Arc de Triumpf et l'Athénée roumain sont les deux monuments les plus emblématiques de l'architecture du XIXème à Bucarest. L'arc de triomphe se trouve à côté de la place Charles de Gaulle. Haut de 27 mètres, il fut érigé en 1878 afin de célébrer l'accès du pays à l'indépendance. Il s'agit de l'un des symboles de la capitale. L'Athénée roumain est une salle de concert qui fut inaugurée en 1889. L'architecte français Albert Galleron le conçut dans un style néoclassique tout en l'agrémentant d'aspects romantiques. Une coupole de 41 mètres de hauteur couronne le bâtiment qui se dresse devant un vaste jardin public.
Bucarest a subi des grands plans d'urbanisation lors de la période communiste. La ville est ainsi fortement marquée par le gouvernement de Ceaucescu et l'architecture du réalisme socialiste. Le Palais du Parlement est le plus grand bâtiment administratif au monde. Il abrite 1100 pièces, mesure 86 mètres de haut et s'étend sur 270 mètres de long. Il recouvre 340 000 mètres carrés. Ce palais au style néoclassique abrite un million de mètres cube de marbre et 3500 tonnes de cristal.
Un quartier entier de Bucarest a été entièrement rebâti par Ceaucescu, il s'agit du Centre Civique. Un stade Art Déco, un hôpital, des églises, synagogues et monastères furent rasés et 40 000 personnes furent évacués. Le dictateur en fit un complexe de bâtiments de marbre alignés sur le boulevard Unirii. Ce boulevard est 30 centimètres plus large que les Champs-Elysées, selon la volonté du dirigeant.
Comment y aller ?
Bucarest est desservie par l'aéroport international Henri Coanda. L'aéroport se trouve à 16 kilomètres du centre-ville. Plusieurs taxis attendent les voyageurs au terminal des arrivées. Les tarifs des trajets jusqu'au centre-ville demeurent raisonnables. Le bus 783 relie l'aéroport au centre-ville de Bucarest. Les départs ont lieu toutes les 15 minutes, puis toutes les 30 minutes à partir de 20h30. Ils circulent de 5h30 à 23h. Le trajet dure environ 40 minutes.
La Gara de Nord de Bucarest se trouve à environ 6 kilomètres du centre-ville. Elle assure de nombreuses liaisons nationales et internationales parmi lesquelles se trouvent Athènes, Belgrade, Istanbul, Kiev, Moscou, Vienne, Sofia et Budapest. La gare de Bucarest constituait l'une des étapes de l'Orient Express.
Plusieurs compagnies de bus permettent de rejoindre Bucarest depuis de nombreuses destinations de l'Europe de l'est et de l'ouest pour des tarifs avantageux.
La ville est bien desservie par un réseau dense de transports en commun. Métros, bus, trolleys et trams sillonnent Bucarest. Ils fonctionnent de 5h à 23h59. Il existe des tickets qui permettent d'emprunter ces modes de transports une journée, une semaine, deux semaines ou un mois.
Il est également possible de louer une voiture grâce aux différentes agences mais les transports suffisent à profiter pleinement de la ville.