Ville de Braşov (Centru)

roumanie

Présentation

Brasov, la multiple, la mystérieuse, la sauvage, l'élégante... On ne sait pas exactement les origines de son nom, diverses légendes abondent dans des sens différents. Appelée Corona, Brosov, ou encore Kronstadt, ces hésitations ne font qu'accentuer l'aspect intrigant de cette cité. Brasov, seconde ville de Roumanie, est la capitale administrative du pays, véritable centre économique. La ville se situe au pied des montagnes des Carpates, en Transylvanie. Cette région ne vous rappelle pas un seigneur aux dents menaçantes ? Nous sommes ici dans la ville où le célèbre Dracula a vu le jour. Le pays est peuplé d'ours, de légendes et d'un attachement culturel tout particulier. Effectivement, il existe même une communauté appelée Juni, jeunes roumains souhaitant vivre selon les codes de leurs ancêtres. Ici les cultures se mélangent, créant une ébullition incroyable. Les temples côtoient les églises. La station de ski jouxte les nombreuses rivières qui coulent près de la ville. Venez explorer la forteresse, l'église noire et partez escalader la Tempe, célèbre colline qui surplombe la ville.

La ville de Braşov appartient à la région Centru et au comté Braşov.

La ville de Braşov s'étend sur 267,2 km² et compte 278 048 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 1 040,60 habitants par km². L'altitude moyenne est de 600 m.
Le maire de la ville de Braşov est actuellement George Scripcaru Parti démocrate (Democratic Party) pour le mandat 2004-.
Un habitant de la ville de Braşov est appelé un brașovean. Le nom français de la ville est Brașov.
Le site Internet de Braşov est http://www.brasovcity.ro

Points ou centres d'intérêts

Brasov ou Corona ?

D'où provient ce nom de Brasov ? Et celui de Corona ? Plusieurs hypothèses ont été soulevées, souvent décriées par les uns ou par les autres. La première possibilité est que ce nom serait lié à Solomon, personnage emblématique de la région, qui influença notamment le blason de la ville. Ce dernier représente une couronne à la racine d'un arbre, le terme couronne prononcé « crono » en slave, qui a pu donner naissance au nom de Corona.
En slave, le mot baras signifie cité, ou vérité, peut-être est-ce la naissance du nom de la ville. Ou bien est-ce en référence à la colline Tempe, ou aux eaux qui entourent la ville… Nul ne sait vraiment. Peut-être percerez-vous le mystère en premier !

Un peu d'histoire

L'histoire de Brasov remonte au néolithique. Des vestiges de cette ère ont été retrouvés vers les Roches de Solomon, notamment les restes d'un temple. Dans le centre-ville, un dépôt de bois et d'autres preuves d'une vie quotidienne de cette époque ont aussi été mis en évidence. Cependant, le XIIIème siècle marque le début de nos majeures connaissances concernant cette cité. Les chevaliers teutoniques avaient élu domicile dans la ville : suite à plusieurs attaques, ils décidèrent de fortifier la ville. Cette infrastructure défensive resta utilisée jusqu'au XVIIème siècle. 
Brasov connut des incendies, des épidémies, mais le peuple a su faire face et la dynamique urbaine a toujours repris le dessus. Lors de la destruction des remparts au XIXème siècle, la ville connut un impressionnant essor économique qui lui valut d'acquérir usines et manufactures. En revanche, la ville fut quasi-détruite par les bombardements durant la Seconde Guerre mondiale et tomba sous l'occupation de l'Armée Rouge en 45. Le régime totalitaire voulait tant rendre un hommage constant à son chef Staline, que des arbres furent abattus et d'autres plus exotiques replantés sur la Tempe, afin de former le mot « STALIN » sur la colline. Cette incroyable typographie végétale a aujourd'hui presque complètement disparu, n’ayant pas été bien entretenue. La nature a repris ses droits.
Brasov est connue pour avoir été l'une des villes les plus révoltées contre le communisme. Les massacres qui s'y déroulèrent jusqu'en 1989 lui ont valu le surnom de « ville-martyre ». Un monument aux morts fut érigé à l'entrée de la ville, afin de rendre hommage aux décédés de la résistance.

Le comte Dracula

Qui a peur des vampires ? Vous visitez ici le pays du plus célèbre et bien nommé Dracula ! Tirons un peu plus au clair cette histoire. Le Comte Dracula est un personnage fictif inventé par l'écrivant Bram Stoker. Celui-ci s'inspira d'une personnalité importante dans l'histoire roumaine : Vlad Tepes, dit « l'empaleur ». On lui donnait également le surnom de « petit dragon », qui se dit "draculea" en roumain, d'où le nom du célèbre compte. Devenu prince en 1456, il tenta d'organiser état, armée et justice durant son règne. Toute personne étant considérée par lui-même comme ennemie de la Walachie, son état, subissait tortures voire même peine capitale. Peut-être cette cruauté hors norme est-elle aussi une légende, les seigneurs de la vallée ayant tout intérêt à faire passer Dracula pour un monstre plutôt que pour un loyal souverain... La terreur qu'inspirait son seul nom donna naissance à d'horribles histoires le concernant, comme par exemple, le fait qu’il se nourrisse de chair humaine en pleine forêt. L'auteur Bram Stoker a donc puisé dans l'imaginaire populaire de la région pour créer un personnage complexe, appelé Dracula. 
Cela étant dit, la demeure de Vlad Tepes est aujourd’hui encore accessible aux visites. Ce château date du XIVème siècle et se trouve sur un piton rocheux à une vingtaine de kilomètres de Brasov. Le mobilier et l'édifice en lui-même sont magnifiques et bien entretenus. Le clou de la visite est le puits au centre de la cour. La légende dit que le vampire utilisait ce passage pour entrer et sortir à la tombée de la nuit…

Les surprises de Dame Nature

Dans les environs de Brasov, plusieurs sites curieux sont à visiter. Les pierres de Solomon sont deux grands rochers situés l'un à côté de l'autre. La légende veut que ce prince répudié croisât un berger sur sa route, longeant les montagnes. Comme il le vit tomber et craignant que ce dernier décède, il se précipita. Dans sa fougue, son cheval tomba du sommet et à l'endroit exact de sa chute apparurent les deux rochers. Au travers de ces roches, les promenades sont nombreuses. Une source et une cascade sont également à voir, mais prudence, le sentier est peu sûr. Chaque année, les touristes se rendent sur ce site, dit « des 7 escaliers ». Il s'agit d'un étroit couloir menant à la cascade, où sont aménagés 7 escaliers de métal. C'est une excursion d'une journée entière qui ne nécessite pas d'être dans une forme physique particulière.

Un attachement aux traditions

Les traditions et les cultures sont maîtresses à Brasov. Les junis, une communauté de jeunes hommes non mariés, sont les derniers représentants de l'époque païenne transylvanienne et entendent faire perdurer leurs traditions ancestrales. A cheval, portant les somptueux costumes brodés de leurs ancêtres, ils font vivre la ville au son d'animations, telles que les festivités du printemps. Durant le premier dimanche de Pâques pendant toute la semaine à suivre, les rites et cérémonies s'enchainent à un rythme effréné. 
Autre tradition toujours en vigueur : le festival musical du Cerf d'Or. C'est en 1968 qu'il est inauguré. Son but est de propulser sur le devant de la scène les jeunes artistes, faire découvrir de nouvelles voix et surtout concurrencer le festival de San Remo en Italie. Les vedettes et futures vedettes étaient appelées depuis le monde entier. Y sont passés certaines têtes d'affiche devenus artistes reconnus. On citera en exemple Joséphine Baker, Dalida ou Enrico Macias.

Un patrimoine varié

Dans la ville, le patrimoine historique est notable et varié. L'ère moyenâgeuse est encore visible pour l'œil du voyageur curieux et attentif. Certaines parties de la muraille d'origine sont encore debout dont des portes et des murs qui résistent au temps. L'édifice resté intact et valant vraiment le détour est le bastion Tesaterilor (bastion des tisserands). C'était en ces lieux que les prix des draps et tissus étaient négociés par les marchands. Construit sur quatre niveaux, on peut encore imaginer la cacophonie qui devait régner durant les marchés. Maintenant le calme y règne, on s'y promène et on y visite le musée historique de la ville, déplacé en ces murs. 
La gardienne de la ville est la massive et imposante église noire. Consacrée à la Sainte Vierge, ce n'est pas un culte à la vierge noire qui lui donna son nom, mais un incendie. Avec ses six portails, six cloches, une longueur de 89 mètres et une hauteur de 65 mètres, c'est l'édifice religieux le plus impressionnant de la ville et de loin. De style gothique, elle renferme des merveilles architecturales telles que des éléments de fer forgé, des fonts baptismaux de bronze, des vitraux… Les meilleurs artisans du pays furent requis pour ériger cette merveille. Des fonds furent levés pour la restaurer, ainsi que les objets qu'elles renferment comme son orgue ou ses tapis d'une rare finesse.
L'autre édifice religieux méritant le détour est sans doute l'église fortifiée de Prejmer. Souffrant des attaques turques et mongoles, les architectes se mirent à fortifier leurs églises. La forteresse en elle-même est accessible depuis le village par une allée à colonnades. Une fois passée la herse de chêne, barrière protégeant des ennemis, vous pénètrez dans la forteresse. Cette dernière était destinée à accueillir, en cas de siège, les familles du village. Chacune d'entre elles avait une chambre désignée par un numéro. On en dénombre 272. Cet édifice d'une grande beauté est donc un dédale d'escaliers et de dortoirs circulaire. Au centre s'élève l'église, détonnant avec le style gothique sombre précédemment décrit. Celle-ci est d'une grande clarté. A l'intérieur comme à l'extérieur les murs sont immaculés et un triptyque, le plus vieux de Roumanie, domine l'autel.

Au pays des ours !

La nature très proche a rendu la ville très prisée par… les ours ! C'est une balade nocturne hors du commun qui vous est proposée, durant laquelle la prudence sera de mise. Munissez-vous d'un plan et rendez-vous dans le quartier de Valea Cetatii. La nuit, des ours s'y installent pour faire leurs emplettes dans des poubelles. Peut-être aurez-vous la chance d'y croiser Viorel Cucoranu : un amoureux des ours qui a réussi à s’en faire des amis (peut-être vous proposera-t-il de belles photos sur lesquelles il les nourrit). Par ailleurs, si les ours impressionnent vos enfants, emmenez-les dans le parc Zarnesti qui leur est dédié. Les animaux maltraités ou malades y sont emmenés depuis les cirques ou zoos. Ils s'y refont une santé auprès d’une équipe et de visiteurs bienveillants.

Rédacteur :

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Chiffres

Code pays :
RO
Code postal :
500002
Latitude :
45.63333
Longitude :
25.58333
Zone horaire :
Europe/Bucharest
Fuseau horaire :
UTC+2
Heure d'été :
Y

Villes voisines

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Comment y aller ?

La ville possède 4 gares, les trains menant à Bucarest, Iasi, Sibiu… Le service ferroviaire est dense et agréable, quoique peu rapide. Un service d'autocars est également mis en place et sillonne tout le pays.
Par voie routière, prenez la récente autoroute de Transylvanie qui passe par Bucarest et est accessible depuis la ceinture de la commune.
Un aéroport situé à Ghimbav est présentement en construction.

Les transports de Braşov

Autre transport
Aeroclub Ghimbav ~32 km

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roumanie

Présentation

Brasov, la multiple, la mystérieuse, la sauvage, l'élégante... On ne sait pas exactement les origines de son nom, diverses légendes abondent dans des sens différents. Appelée Corona, Brosov, ou encore Kronstadt, ces hésitations ne font qu'accentuer l'aspect intrigant de cette cité. Brasov, seconde ville de Roumanie, est la capitale administrative du pays, véritable centre économique. La ville se situe au pied des montagnes des Carpates, en Transylvanie. Cette région ne vous rappelle pas un seigneur aux dents menaçantes ? Nous sommes ici dans la ville où le célèbre Dracula a vu le jour. Le pays est peuplé d'ours, de légendes et d'un attachement culturel tout particulier. Effectivement, il existe même une communauté appelée Juni, jeunes roumains souhaitant vivre selon les codes de leurs ancêtres. Ici les cultures se mélangent, créant une ébullition incroyable. Les temples côtoient les églises. La station de ski jouxte les nombreuses rivières qui coulent près de la ville. Venez explorer la forteresse, l'église noire et partez escalader la Tempe, célèbre colline qui surplombe la ville.

La ville de Braşov appartient à la région Centru et au comté Braşov.

La ville de Braşov s'étend sur 267,2 km² et compte 278 048 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 1 040,60 habitants par km². L'altitude moyenne est de 600 m.
Le maire de la ville de Braşov est actuellement George Scripcaru Parti démocrate (Democratic Party) pour le mandat 2004-.
Un habitant de la ville de Braşov est appelé un brașovean. Le nom français de la ville est Brașov.
Le site Internet de Braşov est http://www.brasovcity.ro

Points ou centres d'intérêts

Brasov ou Corona ?

D'où provient ce nom de Brasov ? Et celui de Corona ? Plusieurs hypothèses ont été soulevées, souvent décriées par les uns ou par les autres. La première possibilité est que ce nom serait lié à Solomon, personnage emblématique de la région, qui influença notamment le blason de la ville. Ce dernier représente une couronne à la racine d'un arbre, le terme couronne prononcé « crono » en slave, qui a pu donner naissance au nom de Corona.
En slave, le mot baras signifie cité, ou vérité, peut-être est-ce la naissance du nom de la ville. Ou bien est-ce en référence à la colline Tempe, ou aux eaux qui entourent la ville… Nul ne sait vraiment. Peut-être percerez-vous le mystère en premier !

Un peu d'histoire

L'histoire de Brasov remonte au néolithique. Des vestiges de cette ère ont été retrouvés vers les Roches de Solomon, notamment les restes d'un temple. Dans le centre-ville, un dépôt de bois et d'autres preuves d'une vie quotidienne de cette époque ont aussi été mis en évidence. Cependant, le XIIIème siècle marque le début de nos majeures connaissances concernant cette cité. Les chevaliers teutoniques avaient élu domicile dans la ville : suite à plusieurs attaques, ils décidèrent de fortifier la ville. Cette infrastructure défensive resta utilisée jusqu'au XVIIème siècle. 
Brasov connut des incendies, des épidémies, mais le peuple a su faire face et la dynamique urbaine a toujours repris le dessus. Lors de la destruction des remparts au XIXème siècle, la ville connut un impressionnant essor économique qui lui valut d'acquérir usines et manufactures. En revanche, la ville fut quasi-détruite par les bombardements durant la Seconde Guerre mondiale et tomba sous l'occupation de l'Armée Rouge en 45. Le régime totalitaire voulait tant rendre un hommage constant à son chef Staline, que des arbres furent abattus et d'autres plus exotiques replantés sur la Tempe, afin de former le mot « STALIN » sur la colline. Cette incroyable typographie végétale a aujourd'hui presque complètement disparu, n’ayant pas été bien entretenue. La nature a repris ses droits.
Brasov est connue pour avoir été l'une des villes les plus révoltées contre le communisme. Les massacres qui s'y déroulèrent jusqu'en 1989 lui ont valu le surnom de « ville-martyre ». Un monument aux morts fut érigé à l'entrée de la ville, afin de rendre hommage aux décédés de la résistance.

Le comte Dracula

Qui a peur des vampires ? Vous visitez ici le pays du plus célèbre et bien nommé Dracula ! Tirons un peu plus au clair cette histoire. Le Comte Dracula est un personnage fictif inventé par l'écrivant Bram Stoker. Celui-ci s'inspira d'une personnalité importante dans l'histoire roumaine : Vlad Tepes, dit « l'empaleur ». On lui donnait également le surnom de « petit dragon », qui se dit "draculea" en roumain, d'où le nom du célèbre compte. Devenu prince en 1456, il tenta d'organiser état, armée et justice durant son règne. Toute personne étant considérée par lui-même comme ennemie de la Walachie, son état, subissait tortures voire même peine capitale. Peut-être cette cruauté hors norme est-elle aussi une légende, les seigneurs de la vallée ayant tout intérêt à faire passer Dracula pour un monstre plutôt que pour un loyal souverain... La terreur qu'inspirait son seul nom donna naissance à d'horribles histoires le concernant, comme par exemple, le fait qu’il se nourrisse de chair humaine en pleine forêt. L'auteur Bram Stoker a donc puisé dans l'imaginaire populaire de la région pour créer un personnage complexe, appelé Dracula. 
Cela étant dit, la demeure de Vlad Tepes est aujourd’hui encore accessible aux visites. Ce château date du XIVème siècle et se trouve sur un piton rocheux à une vingtaine de kilomètres de Brasov. Le mobilier et l'édifice en lui-même sont magnifiques et bien entretenus. Le clou de la visite est le puits au centre de la cour. La légende dit que le vampire utilisait ce passage pour entrer et sortir à la tombée de la nuit…

Les surprises de Dame Nature

Dans les environs de Brasov, plusieurs sites curieux sont à visiter. Les pierres de Solomon sont deux grands rochers situés l'un à côté de l'autre. La légende veut que ce prince répudié croisât un berger sur sa route, longeant les montagnes. Comme il le vit tomber et craignant que ce dernier décède, il se précipita. Dans sa fougue, son cheval tomba du sommet et à l'endroit exact de sa chute apparurent les deux rochers. Au travers de ces roches, les promenades sont nombreuses. Une source et une cascade sont également à voir, mais prudence, le sentier est peu sûr. Chaque année, les touristes se rendent sur ce site, dit « des 7 escaliers ». Il s'agit d'un étroit couloir menant à la cascade, où sont aménagés 7 escaliers de métal. C'est une excursion d'une journée entière qui ne nécessite pas d'être dans une forme physique particulière.

Un attachement aux traditions

Les traditions et les cultures sont maîtresses à Brasov. Les junis, une communauté de jeunes hommes non mariés, sont les derniers représentants de l'époque païenne transylvanienne et entendent faire perdurer leurs traditions ancestrales. A cheval, portant les somptueux costumes brodés de leurs ancêtres, ils font vivre la ville au son d'animations, telles que les festivités du printemps. Durant le premier dimanche de Pâques pendant toute la semaine à suivre, les rites et cérémonies s'enchainent à un rythme effréné. 
Autre tradition toujours en vigueur : le festival musical du Cerf d'Or. C'est en 1968 qu'il est inauguré. Son but est de propulser sur le devant de la scène les jeunes artistes, faire découvrir de nouvelles voix et surtout concurrencer le festival de San Remo en Italie. Les vedettes et futures vedettes étaient appelées depuis le monde entier. Y sont passés certaines têtes d'affiche devenus artistes reconnus. On citera en exemple Joséphine Baker, Dalida ou Enrico Macias.

Un patrimoine varié

Dans la ville, le patrimoine historique est notable et varié. L'ère moyenâgeuse est encore visible pour l'œil du voyageur curieux et attentif. Certaines parties de la muraille d'origine sont encore debout dont des portes et des murs qui résistent au temps. L'édifice resté intact et valant vraiment le détour est le bastion Tesaterilor (bastion des tisserands). C'était en ces lieux que les prix des draps et tissus étaient négociés par les marchands. Construit sur quatre niveaux, on peut encore imaginer la cacophonie qui devait régner durant les marchés. Maintenant le calme y règne, on s'y promène et on y visite le musée historique de la ville, déplacé en ces murs. 
La gardienne de la ville est la massive et imposante église noire. Consacrée à la Sainte Vierge, ce n'est pas un culte à la vierge noire qui lui donna son nom, mais un incendie. Avec ses six portails, six cloches, une longueur de 89 mètres et une hauteur de 65 mètres, c'est l'édifice religieux le plus impressionnant de la ville et de loin. De style gothique, elle renferme des merveilles architecturales telles que des éléments de fer forgé, des fonts baptismaux de bronze, des vitraux… Les meilleurs artisans du pays furent requis pour ériger cette merveille. Des fonds furent levés pour la restaurer, ainsi que les objets qu'elles renferment comme son orgue ou ses tapis d'une rare finesse.
L'autre édifice religieux méritant le détour est sans doute l'église fortifiée de Prejmer. Souffrant des attaques turques et mongoles, les architectes se mirent à fortifier leurs églises. La forteresse en elle-même est accessible depuis le village par une allée à colonnades. Une fois passée la herse de chêne, barrière protégeant des ennemis, vous pénètrez dans la forteresse. Cette dernière était destinée à accueillir, en cas de siège, les familles du village. Chacune d'entre elles avait une chambre désignée par un numéro. On en dénombre 272. Cet édifice d'une grande beauté est donc un dédale d'escaliers et de dortoirs circulaire. Au centre s'élève l'église, détonnant avec le style gothique sombre précédemment décrit. Celle-ci est d'une grande clarté. A l'intérieur comme à l'extérieur les murs sont immaculés et un triptyque, le plus vieux de Roumanie, domine l'autel.

Au pays des ours !

La nature très proche a rendu la ville très prisée par… les ours ! C'est une balade nocturne hors du commun qui vous est proposée, durant laquelle la prudence sera de mise. Munissez-vous d'un plan et rendez-vous dans le quartier de Valea Cetatii. La nuit, des ours s'y installent pour faire leurs emplettes dans des poubelles. Peut-être aurez-vous la chance d'y croiser Viorel Cucoranu : un amoureux des ours qui a réussi à s’en faire des amis (peut-être vous proposera-t-il de belles photos sur lesquelles il les nourrit). Par ailleurs, si les ours impressionnent vos enfants, emmenez-les dans le parc Zarnesti qui leur est dédié. Les animaux maltraités ou malades y sont emmenés depuis les cirques ou zoos. Ils s'y refont une santé auprès d’une équipe et de visiteurs bienveillants.

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Code pays :
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Code postal :
500002
Latitude :
45.63333
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Fuseau horaire :
UTC+2
Heure d'été :
Y

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La ville possède 4 gares, les trains menant à Bucarest, Iasi, Sibiu… Le service ferroviaire est dense et agréable, quoique peu rapide. Un service d'autocars est également mis en place et sillonne tout le pays.
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