Présentation
Cebu se situe dans la province des Philippines à 587 kilomètres au sud de Manille, sur l'île du même nom d'environ 200 kilomètres du nord au sud et de 40 kilomètres d'est en ouest, entre Negros et Leyte, dans la région des Visayas centrales. Sur toute sa longueur se dresse le mont Cabalasan qui culmine à 1108 mètres. La ville de Cebu compte 700 000 habitants (appelés les Cebuanos) et une des îles les plus développées du pays. C'est le deuxième port maritime et le centre administratif. On y parle le cebuano comme dans la plupart des îles des Philippines. Cebu est la porte d'entrée dans les deux tiers de l'archipel et constitue la première destination des visiteurs étrangers (35%). Visiter Cebu et sa région c'est découvrir ses plages, explorer ses superbes paysages en randonnée, plonger à la découverte d'exotiques barrières de corail et profiter des nombreuses infrastructures développées pour le tourisme.
La ville de Cebu appartient à la région Region VII - Central Visayas et à la province Cebu.
La ville de Cebu s'étend sur 315 km² et compte 866 171 habitants (recensement de 2010) pour une densité de 2 749,75 habitants par km². L'altitude moyenne est de 17 m.
Le maire de la ville de Cebu est actuellement Hilario Davide III.
Le nom français de la ville est Cebu, le nom anglais de la ville est Cebu Province.
La ville de Cebu a été fondée en 1565.
Points ou centres d'intérêts
La métropole de Cebu, appelée Metro Cebu, inclut les villes de Carcar, Danao, Lapu-lapu, Mandaue, Naga, Talisay et les municipalités de Compostela, Consolacion, Cordova, Liloan, Minglanilla et San Fernando. Sa population totale est de 2,55 millions d'habitants. Le nom de la ville, de la métropole et de l'île vient du mot "sebu", qui signifie "gros animal". La ville elle-même est divisée en 80 quartiers appelés des barangays, avec 46 d'entre eux dans le district nord et 34 dans le district sud. La métropole a connu un fort développement dans les années 1990, ce qui lui a valu le surnom de Ceboom (contraction de Cebu et de Boom).
La proximité de nombreuses îles, plages, hôtels, spots de plongée, et de sites historiques, a alimenté le développement du tourisme, d'autant plus que Cebu est accessible par les airs, par la route et par la mer. Elle est désormais le point d'entrée du centre au sud des Philippines. La musique y est un autre intérêt touristique : le Cebu Reggae Festival, devenu rapidement l'un des plus importants festivals des Philippines charrie également de nombreux touristes chaque année, de même que le Musée Jose R. Gullas Halad au croisement de la rue V. Gullas et de la rue D. Jakosalem.
Avant même la colonisation espagnole, Cebu jouait déjà un rôle vital dans le commerce asiatique grâce à son port naturel et traitait déjà notamment avec la Chine et le Japon. Son canal est depuis toujours assez profond pour tous les bateaux de commerce et l'île de Mactan le protège des vents et des courants. Avant les colonisateurs espagnols, Cebu était gouvernée par un datu, au sommet de l'organisation sociale. Il vivait dans un semblant d'hôtel de ville en bois, tandis que son peuple vivait sur des cottages ou des maisons sur pilotis faites de bambou et de feuilles de palmier. La communauté des Cebuanos regroupait de 30 à 100 foyers, dont les habitants étaient appelés "pintados" car les hommes était très tatoués. Hommes et femmes portaient beaucoup d'ornements tels que des bijoux en or. Le navigateur portugais Ferdinand Magellan partit de Sanlucar de Barrameda en Espagne en 1521 et découvrit Cebu pour le compte de l'Espagne. Il y fut reçu pacifiquement, ce qui permis à l'île de rester libre jusqu'en février 1565 à l'arrivée de Miguel Lopez de Legazpi. Le conquistador espagnol, d'abord débouté à Cebu, y revient deux mois plus tard pour attaquer et détruire le village de Rajah Tupas.
De Legazpi furent établies les premières colonies espagnoles. La civilisation de Cebu laissa alors sa place au régime espagnol : des églises catholiques furent construites, des prêtres participèrent au gouvernement aux côtés des chefs civils et des tours de garde défensives furent érigées tout autour de l'île. De nouvelles fêtes furent célébrées, de nouveaux produits de l'agriculture furent introduits. Des décrets royaux permirent une expansion de l'agriculture et du commerce, et l'établissement d'écoles élémentaires dans chaque ville. Mais ce développement fut mis à mal par une crise du sucre en 1892, qui posa un des premiers jalons de la révolution philippine contre l'Espagne en 1898. Les Espagnols se retirèrent mais furent remplacés par les Américains qui gouvernèrent l'archipel jusqu'en 1900. Pendant la seconde guerre mondiale, les Philippines furent occupées par le Japon. Les Philippines devinrent indépendantes en 1946. L'archipel connut une nouvelle période difficile en 1972 quand son président Ferdinand Marcos décréta la loi martiale pour rester au pouvoir après ses deux mandats réglementaires. Il s'arrogea les pleins pouvoirs et arrêta des centaines d'opposants politiques jusqu'en 1978, quand les Etats-Unis firent pression sur Marcos pour qu'il organise des élections libres et pour qu'il refonde un parlement, ce qui mena le pays vers une transition démocratique.
Cebu est caractérisée par son littoral étroit, par ses plateaux calcaires et par la chaîne de montages qui la traverse. Le climat de l'île est modéré et tropical. Les températures varient entre 23 et 33 degrés toute l'année. La saison des pluies commence en juillet et apporte parfois des précipitations torrentielles. Cebu est un des centres de la culture aux Philippines, avec son héritage espagnol et catholique. Son monument le plus célèbre est la Croix de Magellan, conservée dans une chapelle à côté de la cathédrale de l'Enfant Saint, a été érigée par les Espagnols à leur arrivée dans la ville. Elle fut sculptée dans le bois saint tindalo sur ordre de l'évêque augustinien Santos Gomez Maranon pour éviter qu'elle soit découpée et emportée par morceaux par les dévotes. L'évêque restaura également le temple de la rue Magallanes entre l'hôtel de ville et le Collège Santo Nino. Côté nourriture, on trouve du riz dans la majorité des plats, ainsi que du poisson et es fruits de mer. Vous trouverez également souvent des barbeque & puso – riz bouilli enroulé dans des feuilles de coco. Mais vous trouverez des spécialités différentes dans chaque ville, qui font la richesse culinaire de l'île.
Tous les ans, le dernier samedi d'août, le Siloy Festival rend hommage au saint-patron Rose de Lima, célèbre le merle Shama noir, abrité par les forêts du Mag-Abo, et glorifie ses plages de sable blanc immaculées et ses spots de plongée. A partir du troisième dimanche de janvier a lieu pendant 9 jours le festival de danse rituelle appelé Sinulog pour célébrer le Santo Nino. Cette danse existait probablement avant même l'arrivée des colons espagnols, et célébrait alors les idoles païennes, avant que ces dernières soient remplacées par l'Enfant Saint. Cette festivité est soutenue par les autorités depuis les années 1980.
Santo Niňo de Cebu est le saint-patron de Cebu, une image de l'enfant Jesus, dont on trouve la sculpture découverte en dans la plus vieille église du pays, la Basilica del Santo Niňo (en français la Basilique de l'Enfant Saint), construite au XVIe siècle. La sculpture fut découverte par les explorateurs espagnols en 1565. Le fondateur de l'église est Andres de Urdaneta, un frère augustinien basque espagnol, qui était aussi un explorateur capitaine de navire qui pris part à la colonisation des Philippines sur ordre de Philippe II d'Espagne. En 1566, la première structure de l'église, construite par le Frère Diego Herrera, était en bois dur et en nypa (bois issu d'une espèce de palmier). Fernando y Valdès Tamon, le gouverneur de Cebu ordonna en 1735 sa reconstruction en pierre sur le même site, dans un style baroque. Elle fut achevée en 1739, et élevée au rang de basilique mineure en 1965 par le pape Paul VI, lors du quatrième centenaire de la christianisation des Philippines. Un musée à l'intérieur de la basilique expose l'histoire de la chrétienté à Cebu. On y trouve des objets antiques, des meubles datant de plus d'un siècle, des objets religieux somme des statues et des reliques.
Dioscèse distinct après avoir fait partie de l'archidiocèse de Manille, l'île de Cebu est en majorité catholique, auxquels s'ajoutent quelques musulmans, des adeptes de l'Eglise du Christ Internationale, de l'Eglise Universelle du Royaume de Dieu, l'Association des missionnaires bénévoles philippins, des Témoins de Jéhovah et quelques Mormons. La région possède plusieurs églises en plus de la basilique : une cathédrale, l'église du Saint-Rosaire, l'église de Saint-Joseph et des Récollets, l'église San Carlos, l'église du Sacré-Coeur de Jesus, et d'autres lieux de cultes non catholiques comme des mosquées ou des temples divers, comme le Temple Taoiste, situé dans Beverly Hills.
Cebu est enfin l'un des centres universitaires des Philippines, avec dix grandes universités et une douzaine d'autres écoles spécialisées. On trouve par exemple l'Université de San Carlos, qui possède quatre campus autour de la métropole, et qui est dirigée par la Société du Mot Divin. Autre établissement d'enseignement supérieur, l'Université des Philippines à Cebu est située dans le district de Lahug dispense 8 cours et est en pleine expansion. C'est une partie autonome de l'Université des Philippines depuis 2010. L'Université de San Jose-Recoletos est une université catholique ouverte en 1947, actuellement dirigée par les Recolets Augustiniens, qui possède deux campus dans la ville et un autre dans la municipalité de Balamban. A Cebu, il est possible d'étudier également à la Cebu Normal University, branche de l'Ecole Normale des Philippines, indépendante depuis 1924, ou à l'Université des Docteurs, ou encore à l'Université de Cebu à Banilad, ouverte en juin 2002. Elle propose notamment des cours de Technologie de l'Information et d'ingénierie informatique. Enfin, la dernière des importantes universités de la ville est celle des Visayas, établie en 1919 est considérée comme l'une des premières universités de la ville, indépendante depuis 2010, où sont formées de nombreuses personnalités politiques locales et nationales.
Comment y aller ?
L'aéroport de Mactan-Cebu sur l'île de Mactan, qui relie Hong-Kong (3 vols par jour en 2h43), la Malaisie (2 vols Kuala Lumpur-Cebu par semaine, en 4 heures), Singapour (de 1 à 4 par jour, en 3h45), la Thaïlande (2 vols Bangkok-Cebu par semaine, en 3h45) mais aussi la Chine, le Japon et la Corée du Sud, est situé à 30 minutes du centre de Cebu. Il est relié à Cebu par deux ponts sur le bras de mer entre Mactan et Cebu qu'on peut traverser en voiture. Cebu est également reliée à d'autres destinations du monde par l'aéroport Ninoy Aquino International.
La ville est desservie par un port local et international dirigé par la Cebu Port Authority. Les compagnies de ferry SuperCat et OceanJet proposent des trajets rapides tous les jours de l'année au départ et à destination de Cebu sauf le Good Friday et le jour de l'an.
Les déplacements à l'intérieur de la métropole se font en bus ou en jeep pour un prix raisonnable. Les compagnies Bus Rapid Transit System, les Ceres Bus Liner, CBL Liner, ABC Liner et Rough Riders facilitent le transport vers les villes voisines comme Mandaue, Lapu-Lapu et Talisay. On peut également emprunter la compagnie Light Railway Transit System mais le coût des transports est plus élevé. On y trouve également beaucoup de tricycles (motos avec sidecars) et de taxis.
Présentation
Cebu se situe dans la province des Philippines à 587 kilomètres au sud de Manille, sur l'île du même nom d'environ 200 kilomètres du nord au sud et de 40 kilomètres d'est en ouest, entre Negros et Leyte, dans la région des Visayas centrales. Sur toute sa longueur se dresse le mont Cabalasan qui culmine à 1108 mètres. La ville de Cebu compte 700 000 habitants (appelés les Cebuanos) et une des îles les plus développées du pays. C'est le deuxième port maritime et le centre administratif. On y parle le cebuano comme dans la plupart des îles des Philippines. Cebu est la porte d'entrée dans les deux tiers de l'archipel et constitue la première destination des visiteurs étrangers (35%). Visiter Cebu et sa région c'est découvrir ses plages, explorer ses superbes paysages en randonnée, plonger à la découverte d'exotiques barrières de corail et profiter des nombreuses infrastructures développées pour le tourisme.
La ville de Cebu appartient à la région Region VII - Central Visayas et à la province Cebu.
La ville de Cebu s'étend sur 315 km² et compte 866 171 habitants (recensement de 2010) pour une densité de 2 749,75 habitants par km². L'altitude moyenne est de 17 m.
Le maire de la ville de Cebu est actuellement Hilario Davide III.
Le nom français de la ville est Cebu, le nom anglais de la ville est Cebu Province.
La ville de Cebu a été fondée en 1565.
Points ou centres d'intérêts
La métropole de Cebu, appelée Metro Cebu, inclut les villes de Carcar, Danao, Lapu-lapu, Mandaue, Naga, Talisay et les municipalités de Compostela, Consolacion, Cordova, Liloan, Minglanilla et San Fernando. Sa population totale est de 2,55 millions d'habitants. Le nom de la ville, de la métropole et de l'île vient du mot "sebu", qui signifie "gros animal". La ville elle-même est divisée en 80 quartiers appelés des barangays, avec 46 d'entre eux dans le district nord et 34 dans le district sud. La métropole a connu un fort développement dans les années 1990, ce qui lui a valu le surnom de Ceboom (contraction de Cebu et de Boom).
La proximité de nombreuses îles, plages, hôtels, spots de plongée, et de sites historiques, a alimenté le développement du tourisme, d'autant plus que Cebu est accessible par les airs, par la route et par la mer. Elle est désormais le point d'entrée du centre au sud des Philippines. La musique y est un autre intérêt touristique : le Cebu Reggae Festival, devenu rapidement l'un des plus importants festivals des Philippines charrie également de nombreux touristes chaque année, de même que le Musée Jose R. Gullas Halad au croisement de la rue V. Gullas et de la rue D. Jakosalem.
Avant même la colonisation espagnole, Cebu jouait déjà un rôle vital dans le commerce asiatique grâce à son port naturel et traitait déjà notamment avec la Chine et le Japon. Son canal est depuis toujours assez profond pour tous les bateaux de commerce et l'île de Mactan le protège des vents et des courants. Avant les colonisateurs espagnols, Cebu était gouvernée par un datu, au sommet de l'organisation sociale. Il vivait dans un semblant d'hôtel de ville en bois, tandis que son peuple vivait sur des cottages ou des maisons sur pilotis faites de bambou et de feuilles de palmier. La communauté des Cebuanos regroupait de 30 à 100 foyers, dont les habitants étaient appelés "pintados" car les hommes était très tatoués. Hommes et femmes portaient beaucoup d'ornements tels que des bijoux en or. Le navigateur portugais Ferdinand Magellan partit de Sanlucar de Barrameda en Espagne en 1521 et découvrit Cebu pour le compte de l'Espagne. Il y fut reçu pacifiquement, ce qui permis à l'île de rester libre jusqu'en février 1565 à l'arrivée de Miguel Lopez de Legazpi. Le conquistador espagnol, d'abord débouté à Cebu, y revient deux mois plus tard pour attaquer et détruire le village de Rajah Tupas.
De Legazpi furent établies les premières colonies espagnoles. La civilisation de Cebu laissa alors sa place au régime espagnol : des églises catholiques furent construites, des prêtres participèrent au gouvernement aux côtés des chefs civils et des tours de garde défensives furent érigées tout autour de l'île. De nouvelles fêtes furent célébrées, de nouveaux produits de l'agriculture furent introduits. Des décrets royaux permirent une expansion de l'agriculture et du commerce, et l'établissement d'écoles élémentaires dans chaque ville. Mais ce développement fut mis à mal par une crise du sucre en 1892, qui posa un des premiers jalons de la révolution philippine contre l'Espagne en 1898. Les Espagnols se retirèrent mais furent remplacés par les Américains qui gouvernèrent l'archipel jusqu'en 1900. Pendant la seconde guerre mondiale, les Philippines furent occupées par le Japon. Les Philippines devinrent indépendantes en 1946. L'archipel connut une nouvelle période difficile en 1972 quand son président Ferdinand Marcos décréta la loi martiale pour rester au pouvoir après ses deux mandats réglementaires. Il s'arrogea les pleins pouvoirs et arrêta des centaines d'opposants politiques jusqu'en 1978, quand les Etats-Unis firent pression sur Marcos pour qu'il organise des élections libres et pour qu'il refonde un parlement, ce qui mena le pays vers une transition démocratique.
Cebu est caractérisée par son littoral étroit, par ses plateaux calcaires et par la chaîne de montages qui la traverse. Le climat de l'île est modéré et tropical. Les températures varient entre 23 et 33 degrés toute l'année. La saison des pluies commence en juillet et apporte parfois des précipitations torrentielles. Cebu est un des centres de la culture aux Philippines, avec son héritage espagnol et catholique. Son monument le plus célèbre est la Croix de Magellan, conservée dans une chapelle à côté de la cathédrale de l'Enfant Saint, a été érigée par les Espagnols à leur arrivée dans la ville. Elle fut sculptée dans le bois saint tindalo sur ordre de l'évêque augustinien Santos Gomez Maranon pour éviter qu'elle soit découpée et emportée par morceaux par les dévotes. L'évêque restaura également le temple de la rue Magallanes entre l'hôtel de ville et le Collège Santo Nino. Côté nourriture, on trouve du riz dans la majorité des plats, ainsi que du poisson et es fruits de mer. Vous trouverez également souvent des barbeque & puso – riz bouilli enroulé dans des feuilles de coco. Mais vous trouverez des spécialités différentes dans chaque ville, qui font la richesse culinaire de l'île.
Tous les ans, le dernier samedi d'août, le Siloy Festival rend hommage au saint-patron Rose de Lima, célèbre le merle Shama noir, abrité par les forêts du Mag-Abo, et glorifie ses plages de sable blanc immaculées et ses spots de plongée. A partir du troisième dimanche de janvier a lieu pendant 9 jours le festival de danse rituelle appelé Sinulog pour célébrer le Santo Nino. Cette danse existait probablement avant même l'arrivée des colons espagnols, et célébrait alors les idoles païennes, avant que ces dernières soient remplacées par l'Enfant Saint. Cette festivité est soutenue par les autorités depuis les années 1980.
Santo Niňo de Cebu est le saint-patron de Cebu, une image de l'enfant Jesus, dont on trouve la sculpture découverte en dans la plus vieille église du pays, la Basilica del Santo Niňo (en français la Basilique de l'Enfant Saint), construite au XVIe siècle. La sculpture fut découverte par les explorateurs espagnols en 1565. Le fondateur de l'église est Andres de Urdaneta, un frère augustinien basque espagnol, qui était aussi un explorateur capitaine de navire qui pris part à la colonisation des Philippines sur ordre de Philippe II d'Espagne. En 1566, la première structure de l'église, construite par le Frère Diego Herrera, était en bois dur et en nypa (bois issu d'une espèce de palmier). Fernando y Valdès Tamon, le gouverneur de Cebu ordonna en 1735 sa reconstruction en pierre sur le même site, dans un style baroque. Elle fut achevée en 1739, et élevée au rang de basilique mineure en 1965 par le pape Paul VI, lors du quatrième centenaire de la christianisation des Philippines. Un musée à l'intérieur de la basilique expose l'histoire de la chrétienté à Cebu. On y trouve des objets antiques, des meubles datant de plus d'un siècle, des objets religieux somme des statues et des reliques.
Dioscèse distinct après avoir fait partie de l'archidiocèse de Manille, l'île de Cebu est en majorité catholique, auxquels s'ajoutent quelques musulmans, des adeptes de l'Eglise du Christ Internationale, de l'Eglise Universelle du Royaume de Dieu, l'Association des missionnaires bénévoles philippins, des Témoins de Jéhovah et quelques Mormons. La région possède plusieurs églises en plus de la basilique : une cathédrale, l'église du Saint-Rosaire, l'église de Saint-Joseph et des Récollets, l'église San Carlos, l'église du Sacré-Coeur de Jesus, et d'autres lieux de cultes non catholiques comme des mosquées ou des temples divers, comme le Temple Taoiste, situé dans Beverly Hills.
Cebu est enfin l'un des centres universitaires des Philippines, avec dix grandes universités et une douzaine d'autres écoles spécialisées. On trouve par exemple l'Université de San Carlos, qui possède quatre campus autour de la métropole, et qui est dirigée par la Société du Mot Divin. Autre établissement d'enseignement supérieur, l'Université des Philippines à Cebu est située dans le district de Lahug dispense 8 cours et est en pleine expansion. C'est une partie autonome de l'Université des Philippines depuis 2010. L'Université de San Jose-Recoletos est une université catholique ouverte en 1947, actuellement dirigée par les Recolets Augustiniens, qui possède deux campus dans la ville et un autre dans la municipalité de Balamban. A Cebu, il est possible d'étudier également à la Cebu Normal University, branche de l'Ecole Normale des Philippines, indépendante depuis 1924, ou à l'Université des Docteurs, ou encore à l'Université de Cebu à Banilad, ouverte en juin 2002. Elle propose notamment des cours de Technologie de l'Information et d'ingénierie informatique. Enfin, la dernière des importantes universités de la ville est celle des Visayas, établie en 1919 est considérée comme l'une des premières universités de la ville, indépendante depuis 2010, où sont formées de nombreuses personnalités politiques locales et nationales.
Comment y aller ?
L'aéroport de Mactan-Cebu sur l'île de Mactan, qui relie Hong-Kong (3 vols par jour en 2h43), la Malaisie (2 vols Kuala Lumpur-Cebu par semaine, en 4 heures), Singapour (de 1 à 4 par jour, en 3h45), la Thaïlande (2 vols Bangkok-Cebu par semaine, en 3h45) mais aussi la Chine, le Japon et la Corée du Sud, est situé à 30 minutes du centre de Cebu. Il est relié à Cebu par deux ponts sur le bras de mer entre Mactan et Cebu qu'on peut traverser en voiture. Cebu est également reliée à d'autres destinations du monde par l'aéroport Ninoy Aquino International.
La ville est desservie par un port local et international dirigé par la Cebu Port Authority. Les compagnies de ferry SuperCat et OceanJet proposent des trajets rapides tous les jours de l'année au départ et à destination de Cebu sauf le Good Friday et le jour de l'an.
Les déplacements à l'intérieur de la métropole se font en bus ou en jeep pour un prix raisonnable. Les compagnies Bus Rapid Transit System, les Ceres Bus Liner, CBL Liner, ABC Liner et Rough Riders facilitent le transport vers les villes voisines comme Mandaue, Lapu-Lapu et Talisay. On peut également emprunter la compagnie Light Railway Transit System mais le coût des transports est plus élevé. On y trouve également beaucoup de tricycles (motos avec sidecars) et de taxis.