Points ou centres d'intérêts
Le spa de Chortoq
Les visiteurs viennent de toute l'Asie Centrale et parfois d'encore plus loin afin de profiter des bienfaits d'un séjour au spa de Chortoq. La ville de Chortoq, que l'on trouve également sur certaines cartes et dans certains documents avec l'orthographe Cartak, se trouve à seulement cinq minutes de Uychi. Le spa propose une vaste gamme de soins dont les plus réputés sont ceux destinés aux patients ayant été victimes d'un infarctus du myocarde. Un département du spa leur est tout particulièrement réservé. Parallèlement à ces traitements spécifiques, le spa de Chortoq propose des eaux minérales à tous ses visiteurs. À boire ou pour se baigner, ces eaux sont très riches en iode-brome et contiennent également d'autres oligo-éléments. Des applications de boue thérapeutique sont indiquées pour traiter différentes maladies cardio-vasculaires ou relatives à la digestion ou encore au système nerveux. Ces mêmes boues peuvent aussi être utilisées pour solutionner des problèmes gynécologiques ou dermatologiques. En plus des très bénéfiques bains de boue, le spa de Chortoq offre des thérapies au laser, de la phytothérapie, des massages et des suivis diététiques.
Les tuybeteikas
Les tuybeteikas sont ces petites calottes colorées traditionnellement portées par les Ouzbeks. À l'origine, ces chapeaux étaient de formes coniques et fait de tissus de coton uni. Depuis le siècle dernier, ils se sont diversifiés et l'on en trouve désormais de diverses formes et comportant toutes sortes de motifs. C'est à Chust qui se trouve à moins d'une heure de route de Uychi que sont fabriquées les tuybeteikas depuis, semble-t-il de très nombreuses années. Une visite s'impose qui est également une belle occasion de rapporter de splendides souvenirs de ce voyage dans la région de Uychi. Les tuybeteikas ne sont pas de simples couvre-chefs et de nombreux symboles y sont associés. Avant, seuls les hommes les portaient, mais désormais chaque Ouzbek possède sa tuybeteika quel que soit son âge. Les nouveau-nés ont aussi la leur. Mais revenons quelques instants sur les motifs arborés par les tuybeteikas. Si la tuybeteika présente quatre fleurs, cela est synonyme de santé. Si lesdites quatre fleurs sont reproduites sur chacun des quatre côtés du chapeau et qu'il y en a donc seize, cela signifie que cette personne désire avoir une grande famille. Si le motif floral est un liseron, il est alors question de richesse. Si ce sont des oiseaux, l'on parle alors de bonheur. Choisissez la vôtre !
Escapade à Namangan
La ville de Namangan est la capitale de la province de Namangan et se trouve à environ quinze minutes de Uychi. Il est donc possible de s'y rendre à plusieurs reprises lors d'un séjour à Uychi. Le patrimoine architectural de la ville d'une part et son embellissement floral d'autre part sont deux attraits majeurs de Namangan, mais il en existe beaucoup d'autres. Pour ce qui est des découvertes architecturales, il ne faut surtout pas manquer d'admirer les deux minarets qui se trouvent à l'entrée de la mosquée du vendredi. Cette dernière est fermée, mais sa splendeur demeure. Ses minarets sont remarquables du fait qu'ils ne sont pas de style ouzbek, mais font plutôt penser à des mosquées comme on peut en voir à Istanbul. Des madrasas et des mosquées de toute beauté sont à voir un peu partout dans la ville.
Et puis, il y a les fleurs. Namangan est souvent appelée « la ville des fleurs » et chaque année depuis cinquante ans s'y déroule une fête des fleurs. Les espaces verts sont nombreux dans la ville dont le look général est très agréable avec de larges avenues et des bâtiments très bien entretenus.
La cuisine locale
Les deux principales spécialités culinaires d'Ouzbékistan sont l'och et le chachlik. La première est un pat de riz sauté avec du mouton. À partir de cette base, chaque région réalise ses propres variantes. Il en existe des centaines. Dans la région de Uychi, l'och est souvent accompagné d'oignon et de feuilles de vignes farcies. Ailleurs, il peut être présenté avec de l'ail ou du raisin ou encore des pois chiches. Il est possible de manger de l'och dans les petits restaurants des bazars qui en cuisinent presque tous les midis. Il faut savoir toutefois que traditionnellement, c'est un plat que l'on confectionne uniquement les vendredis. C'est donc seulement ces jours-là qu'il est servi dans certains restaurants. Le chachlik pour sa part est une sorte de brochettes comprenant six morceaux. La traduction du terme « chachlik » est effectivement celle-ci : six morceaux. C'est la viande de mouton que l'on voit le plus fréquemment entrer dans la composition desdites brochettes, mais il s'agit parfois de boeuf. Dans les deux cas, la viande est soit un peu épicée, soit parfumée à la coriandre. Cette dernière version est un pur délice et constitue une saveur dont les papilles gustatives des voyageurs se souviennent longtemps, même après leur départ de Uychi. « C'est le goût de l'Ouzbékistan ! » disent certains.
La mosquée de Kokand
Il faut faire un peu plus d'une heure et trente minutes de route pour se rendre de Uychi à Kokand, mais la somptueuse mosquée que l'on peut visiter à Kokan vaut assurément que l'on fasse ce trajet. La mosquée de Kokand construite en 1812 n'est plus en activité de nos jours en tant que lieu de culte, mais a été transformée en musée. C'est un joyau qui laisse tous les visiteurs bouche bée tant sa beauté est immense. N'oubliez surtout pas votre appareil-photo, car une telle splendeur est rare. Que l'on considère l'ensemble de l'édifice avec sa salle de 100 mètres de long ouverte sur la cour et ses 98 piliers ou chacun des détails architecturaux, le spectacle est grandiose. Les boiseries sont toutes peintes avec des motifs intensément colorés typiques de la vallée du Ferghana et chaque pilier de bois est travaillé, sculpté, ciselé si finement que l'on dirait de la dentelle. Autant de richesses s'explique par le fait que Kokand était aux 18ième et 19ième siècles l'un des trois royaumes (appelés localement des khanats) d'Ouzbékistan avec Khiva et Boukhara. C'est une visite inoubliable à ne surtout pas manquer !
À la découverte des autres districts de la province
Séjourner à Uychi est une excellente idée pour rayonner dans la région et visiter aisément quelques districts parmi des douze que compte la province de Namangan. Sont limitrophes du district de Uychi, ceux de Chartak, de Norin, de Namangan et de Uchkurgan. Mentionnons dans ce dernier district la ville de Uchkurgan elle-même dans laquelle se trouve le très intéressant musée de l'histoire des communications en Ouzbékistan. Les salles de ce musée sont une véritable mine d'informations et permettent de mieux comprendre l'histoire et les développements du pays. C'est à voir !
Les vergers de la vallée du Ferghana
Les vergers de la vallée du Ferghana sont très réputés. Le climat tempéré de cette zone permet la culture de pommes, de melons et de plusieurs autres variétés de fruits et de légumes tous plus savoureux et colorés les uns que les autres. Les champs sont mélangés avec des champs de coton donnant des paysages absolument merveilleux. Pour déguster ces fruits frais tout juste sortis des vergers, il suffit de s'arrêter sur le bord de la route où des cultivateurs vendent leur production en toute simplicité. Bon appétit !
Andijan
Andijan se trouve à moins d'une heure de route de Uychi et l'on s'y rend bien souvent pour vivre l'expérience pittoresque de son fameux bazar. Tous les bazars en Ouzbékistan possèdent une atmosphère conviviale et remplie d'effervescence, mais celui-ci démontre une intensité rare. L'on y croise par exemple des marchands poussant d'anciens landaus remplis de pains. Plus loin, quelqu'un s'occupe de faire fuir les moustiques qui incommodent les visiteurs en faisant brûler des herbes odorantes dans une casserole et en se promenant dans les allées en tenant celle-ci à la main. L'authenticité est au rendez-vous à Andijan ! C'est à vivre !
Les marchés de tissus et les étoffes
En se promenant simplement dans les rues des villes et des villages de la région de Uychi, l'on ne peut pas manquer de remarquer les merveilleuses couleurs variées et lumineuses des étoffes dont les femmes se vêtissent. Les marchés de tissus sont eux aussi par conséquent des endroits magiques où des mètres et des mètres d'étoffes sont exposés, touchés, palpés, mesurés, coupés, négociés pour terminer ensuite en foulard ou en robe. Et bien sûr les tuybeteikas viennent compléter l'ensemble pour composer un tableau vivant absolument splendide !
