Présentation
Naha, capitale de la préfecture d'Okinawa, est située au sud-ouest de l’île du même nom et compte plus de 315 000 hbaitants. La ville a été la capitale du royaume indépendant de Ryūkyū jusqu'à son passage sous contrôle japonais en 1609 et son annexion définitive en 1879. Lors de la deuxième guerre mondiale, Naha a été complètement détruite par les américains et est demeurée sous leur contrôle jusqu'en 1972. Son centre est donc particulièrement moderne, dû à sa reconstruction récente. Ville peu industrielle, Naha tire la majorité de ses revenus de son activité touristique et artisanale : elle est notament réputée pour la qualité de ses céramiques, ses tissus et sa méthoe de teinture. Chauqe année, du 3 au 5 mai, on peut y admirer une course de bateaux décorés pour leur donner l'apparence de dragons.
La ville de Naha appartient à la région Kyūshū, à la préfecture Okinawa et au district Naha.
La ville de Naha compte 315 504 habitants (recensement de 2012).
Le maire de la ville de Naha est actuellement Takeshi Onaga.
Le nom français de la ville est Naha-shi, le nom anglais de la ville est Naha.
Le site Internet de Naha est http://www.city.naha.okinawa.jp
Points ou centres d'intérêts
Le Shuri-jo, ou château de Shuri, se trouve sur les hauteurs dans la ville du même nom à proximité de Naha et est facilement accessible en bus ou monorail. Il fut édifié à l'époque du royaume de Ryūkyū au XIVème siècle, lorsque Shuri en était la capitale. Le château a subi plusieurs destructions au cours de son histoire, et fut chaque fois reconstruit. La dernière destruction en date remonte à la bataille d'Okinawa en 1945. Reconstruit en 1989, il est depuis entré au patrimoine mondial de l'UNESCO et a accueilli les chefs d'état du G8 2 000 : on peut donc y admirer des photos d'époque de Vladimir Poutine, Bill Clinton ou Jacques Chirac. AUtour du château se trouvent les jardins et la porte Shureimon. Le parc offre une vue époustouflante sur Naha. Le shuri-te, un art martial qui s'apparente au karaté, y serait né. Situé en haut d'une colline, l'accès au lieu peut se révéler légèrement physique, mais sur place un jeu est prévu pour les enfants pendant la visite, qui consiste à tamponner tous les endroits visités du site.
L'entrée du château est gratuite, mais il faut payer pour pouvoir visiter le sanctuaire.
Durant la Deuxième Guerre Mondiale, une seule bataille terrestre a eu lieu, et elle s'est tenue à Okinawa, après que le général Ushijima ne se replie de Shuri vers le Sud, à la fin du mois de mai 1945, laissant 5 000 hommes au Vice -Amiral Ota pour défendre ce le Quartier Général de la Marine. Après 13 jours de combat, certains soldats à cours de munitions terminèrent les combats à la baïonnette, 4 000 se donnèrent la mort. Cet endroit comporte 800 mètres de galerie dont une partie a été ouverte au public en 1970, et l'on peut également y voir sur la salle de commandement le poème que le Vice-Amiral Ota a gravé avant de se suicider avec son arme de poing. Son grade de Vice-Amiral lui a été donné à titre posthume. Le dernier télégramme qu'il a envoyé à son supérieur, soulignant le courage et la dévotion des habitants d'Okinawa : chaque homme a été enrôlé dans l'armée, alors que les femmes, les anciens et les enfants se cachaient dans des souterrains de fortune. Les jeunes filles ont soigné et nourri les soldats, quand elles n'allaient pas au front avec eux (comme les étudiantes d'Himeyuri, tuées sous les bombes, auxquelles un mémorial est dédié). Ota décrit l'état de désolation d'Okinawa et demande à son supérieur d'accorder désormais une attention toute particulière aux habitants d'Okinawa.
Okinawa est réputée, entre autres, pour être le berceau japonnais du karaté, après que cet art martial ait été importé de Chine (Sun Tzu, en 800 avant J.C., parlait déjà de l'Art du Poing dans son célèbre traité l'Art de la Guerre et en recommandait l'usage aux généraux). Pourtant, tous les grands experts en karaté sont non-seulement Japonais, mais également originaires d'Okinawa : Azato Yasutsune, Chotoku Kyan, Hanashiro Chomo...
Les monuments dédiés au karaté à Naha sont nombreux, mais le Centre d'Etude du Karaté permet aux visiteurs de s'inititer à ce noble art avec ceux qui l'ont développé et l'ont répandu à travers le monde, et dans l'environnement et le contexte qui ont accompagné cete élaboration : en effet, ce centre se situe dans la reconstitution d'un village typique du royaume des Ryukyu, il y a 400 ans. Situé à Murasaki Mura (à 70 minutes de l'aéroport de Naha), le centre, entouré d'une nature radieuse, offre des conditions idéales pour s'initier et s'entraîner aux karatés, et n'est pas un simple lieu touristique : les japonais également viennent pratiquer à cet endroit. Le centre se situe au 1020-1 Takashiho, Yomitan, et dispose d'une structure d'hébergement pour ceux qui souhaitent y rester plusieurs jours.
Okinawa est également céèbre pour être le lieu de naissance du style de poterie "Tuboya-yaki", élaboré au XVIIème siècle (naissance en 1682, pour être précis). Caractérisée par ses couleurs vives, cette céramique s'apparente à la faïence en raison de sa cuisson à basse températur et s'orne de motifs animaliers et floraux à dominance rouge et verte. On trouve environ une trentaine de fours dans la ville de Naha. A 10 minutes de la station Makishi, au coeur du quartier des artisans potiers et céramistes, dans le quartier de Tsuboya. Ici, il est recommandé de visiter le musée de la poterie, situé au 1-9-32, Tsuboya, Naha (Tél. (098)862-3761) : on peut y admirer d'anciennes poteries locales et assister à une pièc ede théâtre relatant l'histoire de la céramique à Naha.
On peut également y voir la maison de la poterie, 1-21-14, Tsuboya, Naha, (Tél. (098)866-3284), où des céramiques sont exposées et où il est possible d'en faire l'acquisition. Différents ateliers parsèment également le quartier, comme les ateliers Aragaki Seitosho ou Shimabukuro Tokisho, situés à proximité de la maison de la poterie, le premier au 1-21-17, le second au 1-22-38. Ce-dernier, l'Union coopérative de la poterie de Tsuboya, propose des visites d'ateliers et des informations sur les fours.
Les ruines de ce château édifié 150 mètres au-dessus du niveau de la mère se trouvent la ville de Nkagusuku (un peu plus de 16 000 habitants), à 20 kilomètres de Naha. Occupant une superficie de 112 000 m², il offre une vue magnifique sur la baie de Nagasuku, dans l'océan pacifique. Il aurait été construit sous les ordres du roi ryukyuian par le commandant Gosamaru qui souhaitait se protéger des attaques de son voisin, le seigneur Amawari, l'attaquant à l'Est depuis le château de Katsuren. Gosamaru sera finalement vaincu en 1458. Parmi les 300 ruines de châteaux et de forteresses que l'on peut visiter sur l'île d'Okinawa, cet édifice est le deuxième château en terme de taille après celui de Shuri, et l'un des mieux conservés du Japon. Enregistré en 2 000 au patrimoine historique de l'UNESCO, ce château constitue un exemple standard du gusuku (forteresse) avec ses cours faites de gosses pierres grossièrement taillées et empilées jusqu'à 10 mètres de hauteur. Pour visiter ce château, il suffit de prendre le bus n°23 pendant 40 minutes, de descendre à la station Futenma, puis de prendre un second bus, le n°58, pendant 15 minutes, jusqu'à la station Nakagusuku Castle Park.
La plus longue grotte calcaire du continent asiatique se trouve à Nanjo, à 35 kilomètres au sud-est de Naha. Sur 5 kilomètres de galerie, seulement 890 mètres sont accessibles au public, où l'on peut admirer pas moins de 400 000 stlactites, ce qui n'est possible que depuis 1967, année de sa découverte. La grotte comprend aussi différentes rivières et cascades, également visibles. La grotte se trouve à Okinawa World, reconstitution d'un ancien village d'Okinawa, et il suffit d'emprunter le bus n°54 ou 83 depuis la gare routière de Naha, à l'arrêt Gyokusendo-mae, pour s'engager dasn un trajet de 30 minutes environ jusqu'à destination.
Pour s'échapper un peu de l'agitation de la ville et se ressourcer dans un environnement apaisant et naturel, le jardin botanique de Naha constitue l'endroit idéal. A proximité de la ville, non loin de la base militaire de Kadena, ce jardin contient de plus de 2 000 espèces végétales différentes, dont 3 000 sortes de fleurs tropicales, 450 types de palmiers, 200 arbres fruitiers tropicaux, plus de 50 espèces d'hibiscus et encore 100 espèces de plantes. Pour s'y rendre depuis Naha, il faut emprunter le bus n°23 à la gare routière jusqu'à Futenma puis le bus n°58 jusque l'arrêt Oshiro, dans la ville de Nagasuku.
Du haut du Cap Manzamo, depuis une pelouse absolument naturelle reposant sur une barrière de corail en hauteur, vous pourrez admirer le paysage serein de la Mer de Chine Orientale. Le nom de ce promontoire calcaire signifie "10 000 hommes assis" : il a été baptisé ainsi après la visiste du roi des Ryūkyū Sho Kei qui s'y arrêta en 1726, et s'exclama devant la majesté du site que cela lui évoquait "un champ (mo dans la langue d'Okinawa) où dix mille personnes (man) pourraient s'asseoir (za)". On peut apercevoir deux rochers liés dans les eaux, rappelant ceux de Meteo-Iwa sur la péninsule d'Ise.
Construit en 1975 sur le site de l'expostition universelle d'Okinawa sur la mer et les océans, l'Ocean Park est une complexe de plusieurs installations. On y trouve notamment l'aquarium Okinawa Churami, un jardin botanique, un musée, une grande plage et une reconstitution d'un village historique. L'aquarium compte parmi les plus grands et les plus beaux du Japon, et l'on peut y admirer la faune abyssale d'Okinawa. Le jardin comporte plus de 2 000 orchidées et plantes tropicales. Le musée, quant à lui, est évidemment centré autour de thèmes maritimes. Le parc est à 2 heures de voiture de Naha, et 3 heures de bus. En bus, il faut prendre le bus n°111 à la plateforme n°5 de l'aéroport de Naha, puis les bus n°65, 66 ou 70 aux plateformes n°2 et 4 au terminal de bus de Nago, et descendre à l'arrêt Commemorative Park.
Comment y aller ?
En avion :
L'aéroport de Naha est situé à 4 kilomètres du centre ville de Naha et est accessible depuis le Japon, la Chine, Taiwan, Hong Kong et la Corée.
Se déplacer sur place
En métro :
L'Okinawa Monorail ou Yui Rail desert la plupart des principaux lieux de Naha. Il n'y a qu'une ligne qui opère entre l'aéroport de Naha et Shuri en passant par le centre. Le monorail passe par une station nommée Asahibashi Station qui se trouve à proximité du terminal de bus de la ville. Il est possible d'acheter des tickets de 1 ou 2 jours sur ce monorail, qui offrent en plus des réductions dans les attractions principales de la ville.
En bus :
Le service de bus de Naha est dense mais moins facile à appréhender pour les touristes. Un ticket coûte 220 yens par voyage à l'intérieur de la ville, est le prx varie selon la distance parcourue pour ceux à l'extérieur.
En voiture :
Le traffic à l'intérieur de la ville est particulièrement dense, et nombreux sont les scooters dépassant les véhicules coincés dans les embouteillages, auxquels il faut prêter attention. Mieux vaut emprunter les transports en commun, mais pour s'aventurer à l'extérieur, la voiture est une alternative préférable aux transports en commun longs et difficiles d'accès.
Présentation
Naha, capitale de la préfecture d'Okinawa, est située au sud-ouest de l’île du même nom et compte plus de 315 000 hbaitants. La ville a été la capitale du royaume indépendant de Ryūkyū jusqu'à son passage sous contrôle japonais en 1609 et son annexion définitive en 1879. Lors de la deuxième guerre mondiale, Naha a été complètement détruite par les américains et est demeurée sous leur contrôle jusqu'en 1972. Son centre est donc particulièrement moderne, dû à sa reconstruction récente. Ville peu industrielle, Naha tire la majorité de ses revenus de son activité touristique et artisanale : elle est notament réputée pour la qualité de ses céramiques, ses tissus et sa méthoe de teinture. Chauqe année, du 3 au 5 mai, on peut y admirer une course de bateaux décorés pour leur donner l'apparence de dragons.
La ville de Naha appartient à la région Kyūshū, à la préfecture Okinawa et au district Naha.
La ville de Naha compte 315 504 habitants (recensement de 2012).
Le maire de la ville de Naha est actuellement Takeshi Onaga.
Le nom français de la ville est Naha-shi, le nom anglais de la ville est Naha.
Le site Internet de Naha est http://www.city.naha.okinawa.jp
Points ou centres d'intérêts
Le Shuri-jo, ou château de Shuri, se trouve sur les hauteurs dans la ville du même nom à proximité de Naha et est facilement accessible en bus ou monorail. Il fut édifié à l'époque du royaume de Ryūkyū au XIVème siècle, lorsque Shuri en était la capitale. Le château a subi plusieurs destructions au cours de son histoire, et fut chaque fois reconstruit. La dernière destruction en date remonte à la bataille d'Okinawa en 1945. Reconstruit en 1989, il est depuis entré au patrimoine mondial de l'UNESCO et a accueilli les chefs d'état du G8 2 000 : on peut donc y admirer des photos d'époque de Vladimir Poutine, Bill Clinton ou Jacques Chirac. AUtour du château se trouvent les jardins et la porte Shureimon. Le parc offre une vue époustouflante sur Naha. Le shuri-te, un art martial qui s'apparente au karaté, y serait né. Situé en haut d'une colline, l'accès au lieu peut se révéler légèrement physique, mais sur place un jeu est prévu pour les enfants pendant la visite, qui consiste à tamponner tous les endroits visités du site.
L'entrée du château est gratuite, mais il faut payer pour pouvoir visiter le sanctuaire.
Durant la Deuxième Guerre Mondiale, une seule bataille terrestre a eu lieu, et elle s'est tenue à Okinawa, après que le général Ushijima ne se replie de Shuri vers le Sud, à la fin du mois de mai 1945, laissant 5 000 hommes au Vice -Amiral Ota pour défendre ce le Quartier Général de la Marine. Après 13 jours de combat, certains soldats à cours de munitions terminèrent les combats à la baïonnette, 4 000 se donnèrent la mort. Cet endroit comporte 800 mètres de galerie dont une partie a été ouverte au public en 1970, et l'on peut également y voir sur la salle de commandement le poème que le Vice-Amiral Ota a gravé avant de se suicider avec son arme de poing. Son grade de Vice-Amiral lui a été donné à titre posthume. Le dernier télégramme qu'il a envoyé à son supérieur, soulignant le courage et la dévotion des habitants d'Okinawa : chaque homme a été enrôlé dans l'armée, alors que les femmes, les anciens et les enfants se cachaient dans des souterrains de fortune. Les jeunes filles ont soigné et nourri les soldats, quand elles n'allaient pas au front avec eux (comme les étudiantes d'Himeyuri, tuées sous les bombes, auxquelles un mémorial est dédié). Ota décrit l'état de désolation d'Okinawa et demande à son supérieur d'accorder désormais une attention toute particulière aux habitants d'Okinawa.
Okinawa est réputée, entre autres, pour être le berceau japonnais du karaté, après que cet art martial ait été importé de Chine (Sun Tzu, en 800 avant J.C., parlait déjà de l'Art du Poing dans son célèbre traité l'Art de la Guerre et en recommandait l'usage aux généraux). Pourtant, tous les grands experts en karaté sont non-seulement Japonais, mais également originaires d'Okinawa : Azato Yasutsune, Chotoku Kyan, Hanashiro Chomo...
Les monuments dédiés au karaté à Naha sont nombreux, mais le Centre d'Etude du Karaté permet aux visiteurs de s'inititer à ce noble art avec ceux qui l'ont développé et l'ont répandu à travers le monde, et dans l'environnement et le contexte qui ont accompagné cete élaboration : en effet, ce centre se situe dans la reconstitution d'un village typique du royaume des Ryukyu, il y a 400 ans. Situé à Murasaki Mura (à 70 minutes de l'aéroport de Naha), le centre, entouré d'une nature radieuse, offre des conditions idéales pour s'initier et s'entraîner aux karatés, et n'est pas un simple lieu touristique : les japonais également viennent pratiquer à cet endroit. Le centre se situe au 1020-1 Takashiho, Yomitan, et dispose d'une structure d'hébergement pour ceux qui souhaitent y rester plusieurs jours.
Okinawa est également céèbre pour être le lieu de naissance du style de poterie "Tuboya-yaki", élaboré au XVIIème siècle (naissance en 1682, pour être précis). Caractérisée par ses couleurs vives, cette céramique s'apparente à la faïence en raison de sa cuisson à basse températur et s'orne de motifs animaliers et floraux à dominance rouge et verte. On trouve environ une trentaine de fours dans la ville de Naha. A 10 minutes de la station Makishi, au coeur du quartier des artisans potiers et céramistes, dans le quartier de Tsuboya. Ici, il est recommandé de visiter le musée de la poterie, situé au 1-9-32, Tsuboya, Naha (Tél. (098)862-3761) : on peut y admirer d'anciennes poteries locales et assister à une pièc ede théâtre relatant l'histoire de la céramique à Naha.
On peut également y voir la maison de la poterie, 1-21-14, Tsuboya, Naha, (Tél. (098)866-3284), où des céramiques sont exposées et où il est possible d'en faire l'acquisition. Différents ateliers parsèment également le quartier, comme les ateliers Aragaki Seitosho ou Shimabukuro Tokisho, situés à proximité de la maison de la poterie, le premier au 1-21-17, le second au 1-22-38. Ce-dernier, l'Union coopérative de la poterie de Tsuboya, propose des visites d'ateliers et des informations sur les fours.
Les ruines de ce château édifié 150 mètres au-dessus du niveau de la mère se trouvent la ville de Nkagusuku (un peu plus de 16 000 habitants), à 20 kilomètres de Naha. Occupant une superficie de 112 000 m², il offre une vue magnifique sur la baie de Nagasuku, dans l'océan pacifique. Il aurait été construit sous les ordres du roi ryukyuian par le commandant Gosamaru qui souhaitait se protéger des attaques de son voisin, le seigneur Amawari, l'attaquant à l'Est depuis le château de Katsuren. Gosamaru sera finalement vaincu en 1458. Parmi les 300 ruines de châteaux et de forteresses que l'on peut visiter sur l'île d'Okinawa, cet édifice est le deuxième château en terme de taille après celui de Shuri, et l'un des mieux conservés du Japon. Enregistré en 2 000 au patrimoine historique de l'UNESCO, ce château constitue un exemple standard du gusuku (forteresse) avec ses cours faites de gosses pierres grossièrement taillées et empilées jusqu'à 10 mètres de hauteur. Pour visiter ce château, il suffit de prendre le bus n°23 pendant 40 minutes, de descendre à la station Futenma, puis de prendre un second bus, le n°58, pendant 15 minutes, jusqu'à la station Nakagusuku Castle Park.
La plus longue grotte calcaire du continent asiatique se trouve à Nanjo, à 35 kilomètres au sud-est de Naha. Sur 5 kilomètres de galerie, seulement 890 mètres sont accessibles au public, où l'on peut admirer pas moins de 400 000 stlactites, ce qui n'est possible que depuis 1967, année de sa découverte. La grotte comprend aussi différentes rivières et cascades, également visibles. La grotte se trouve à Okinawa World, reconstitution d'un ancien village d'Okinawa, et il suffit d'emprunter le bus n°54 ou 83 depuis la gare routière de Naha, à l'arrêt Gyokusendo-mae, pour s'engager dasn un trajet de 30 minutes environ jusqu'à destination.
Pour s'échapper un peu de l'agitation de la ville et se ressourcer dans un environnement apaisant et naturel, le jardin botanique de Naha constitue l'endroit idéal. A proximité de la ville, non loin de la base militaire de Kadena, ce jardin contient de plus de 2 000 espèces végétales différentes, dont 3 000 sortes de fleurs tropicales, 450 types de palmiers, 200 arbres fruitiers tropicaux, plus de 50 espèces d'hibiscus et encore 100 espèces de plantes. Pour s'y rendre depuis Naha, il faut emprunter le bus n°23 à la gare routière jusqu'à Futenma puis le bus n°58 jusque l'arrêt Oshiro, dans la ville de Nagasuku.
Du haut du Cap Manzamo, depuis une pelouse absolument naturelle reposant sur une barrière de corail en hauteur, vous pourrez admirer le paysage serein de la Mer de Chine Orientale. Le nom de ce promontoire calcaire signifie "10 000 hommes assis" : il a été baptisé ainsi après la visiste du roi des Ryūkyū Sho Kei qui s'y arrêta en 1726, et s'exclama devant la majesté du site que cela lui évoquait "un champ (mo dans la langue d'Okinawa) où dix mille personnes (man) pourraient s'asseoir (za)". On peut apercevoir deux rochers liés dans les eaux, rappelant ceux de Meteo-Iwa sur la péninsule d'Ise.
Construit en 1975 sur le site de l'expostition universelle d'Okinawa sur la mer et les océans, l'Ocean Park est une complexe de plusieurs installations. On y trouve notamment l'aquarium Okinawa Churami, un jardin botanique, un musée, une grande plage et une reconstitution d'un village historique. L'aquarium compte parmi les plus grands et les plus beaux du Japon, et l'on peut y admirer la faune abyssale d'Okinawa. Le jardin comporte plus de 2 000 orchidées et plantes tropicales. Le musée, quant à lui, est évidemment centré autour de thèmes maritimes. Le parc est à 2 heures de voiture de Naha, et 3 heures de bus. En bus, il faut prendre le bus n°111 à la plateforme n°5 de l'aéroport de Naha, puis les bus n°65, 66 ou 70 aux plateformes n°2 et 4 au terminal de bus de Nago, et descendre à l'arrêt Commemorative Park.
Comment y aller ?
En avion :
L'aéroport de Naha est situé à 4 kilomètres du centre ville de Naha et est accessible depuis le Japon, la Chine, Taiwan, Hong Kong et la Corée.
Se déplacer sur place
En métro :
L'Okinawa Monorail ou Yui Rail desert la plupart des principaux lieux de Naha. Il n'y a qu'une ligne qui opère entre l'aéroport de Naha et Shuri en passant par le centre. Le monorail passe par une station nommée Asahibashi Station qui se trouve à proximité du terminal de bus de la ville. Il est possible d'acheter des tickets de 1 ou 2 jours sur ce monorail, qui offrent en plus des réductions dans les attractions principales de la ville.
En bus :
Le service de bus de Naha est dense mais moins facile à appréhender pour les touristes. Un ticket coûte 220 yens par voyage à l'intérieur de la ville, est le prx varie selon la distance parcourue pour ceux à l'extérieur.
En voiture :
Le traffic à l'intérieur de la ville est particulièrement dense, et nombreux sont les scooters dépassant les véhicules coincés dans les embouteillages, auxquels il faut prêter attention. Mieux vaut emprunter les transports en commun, mais pour s'aventurer à l'extérieur, la voiture est une alternative préférable aux transports en commun longs et difficiles d'accès.