Présentation
La cité des fleurs, c'est ainsi que la ville italienne de San Remo est joliment surnommée. Située dans la province d'Imperia en Ligurie, elle expose chaque année au mois de janvier toutes les fleurs cultivées de la région. En été, sa riviera ravit le cœur des visiteurs qui profitent de ce lieu exceptionnel aux délices méditerranéens. Protégée par deux collines et située dans une crique, San Remo s'étend du hameau Poggio jusqu'au hameau Coldirodi, bien connu pour sa pinacothèque « Rambaldi ». Non loin de la frontière franco-italienne et de Vintimille son arrière pays boisé, au pied du Mont-Bignone, permet aux visiteurs de se ressourcer en pleine nature, lors de marches à pieds, au travers des paisibles oliveraies et des allées de châtaigniers. Les charmes de sa nature ainsi que le dynamisme de son centre-ville, au patrimoine culturel riche, sauront vous surprendre et vous émerveiller.
La ville de Sanremo appartient à la région Liguria, à la province Imperia et à la commune Sanremo.
La ville de Sanremo s'étend sur 54,87 km² et compte 56 962 habitants (recensement de 2009) pour une densité de 1 038,13 habitants par km². L'altitude minimum est de 15 m, l'altitude maximum est de 15 m, l'altitude moyenne est de 15 m.
Le maire de la ville de Sanremo est actuellement Maurizio Zoccarato.
Un habitant de la ville de Sanremo est appelé un Sanrémasques. Le nom français de la ville est Sanremo / San Remo, le nom anglais de la ville est Sanremo.
Le Saint-patron de la ville de Sanremo est San Rómulo. Le site Internet de Sanremo est http://www.comunedisanremo.it
Points ou centres d'intérêts
Beaucoup de visiteurs commencent paradoxalement par découvrir la ville par ses alentours. Ceux-ci offrent un excellent panorama sur les merveilles que la cité a à offrir. La Via della Costa est ainsi une magnifique et élégante riviera, qui longe la côte sur près de 25 kilomètres au départ de San Remo. Elle fait le bonheur des promeneurs et des sportifs avec sa piste cyclable aménagée accessible aux poussettes ou encore aux rollers. On peut se promener sur cette voie verte en admirant les voiliers de passage et en respirant l'odeur des pins et du romarin, tout en profitant de la mer bleu azur à l'ombre des palmiers. Si vous êtes sportif, vous pourrez continuer le chemin en entamant une randonnée vers le sommet du Mont-Bignone, qui se situe tout de même à 1300 mètres d’altitude et promet une marche de plus de huit heures si vous prenez comme point de départ la riviera. Si l'expérience ne vous séduit pas, vous pourrez toujours vous arrêter au bord du chemin et passer une après-midi de détente, en alternant bronzage et baignade sur l'une des nombreuses plages de sable fin des environs.
L'Histoire de la ville n'a pas été linéaire, et c'est ce qui en fait la richesse. La ville, qui conserve des constructions datées du paléolithique, s'est tout d'abord développée à l'époque romaine. Fondée le long de la Via Julia Augusta, elle fut appelée Sanremo par Caio Matucio, qui fit construire une somptueuse villa autour de l'oppidum. Celle-ci se visite encore aujourd'hui et se situe au niveau de l'actuel casino. San Remo connut une première période de dévastation, sous les attaques à répétition de pirates sarrasins. Les quartiers de San Siro et de la Pigna - qui correspondent à l’heure actuelle au vieux centre historique - furent par la suite entièrement reconstruits à l'identique. Suite à la conversion des habitants au catholicisme, menée par le Saint Orsmida et l'ermite Saint Romolo, San Remo appartenu tout d’abord au diocèse d'Albenga-Imperia, puis au comté de Vintimille, avant d'être vendue en 1297, aux familles nobles gênoises, d'Oberto Doria et de Girogio De Mari. Vous pourrez observer dans toute la ville des traces de ce catholicisme.
Au XVIIIème siècle, la ville connut une seconde période de troubles et de bouleversements, suite aux bombardements britanniques de 1745 et à l'envahissement des troupes napoléoniennes en 1794. San Remo est devenue durant cette période le chef lieu des Alpes Maritimes, remplaçant alors Monaco. Annexée par la suite au royaume de Sardaigne, le choléra en 1837 a sévi sur la ville. Un cimetière et un lavoir furent construits cette époque. Ceux-ci font partie des lieux-symboles de la ville. Mais c'est à la fin du XIXème siècle que San Remo put enfin prendre son véritable essor, notamment par le tourisme et grâce à la tsarine Maria Alexandrovna, femme d'Alexandre II, qui en 1864 fit de San Remo son lieu de vacances durant l'hiver russe. Dans ce pays d'élection, elle accueillit notamment Tolstoï dans ses quartiers. San Remo est depuis devenue la ville de l'élite russe, attirée par la douceur du climat et la beauté rare du paysage.
Pour les passionnés d'art et de patrimoine, l'église russe orthodoxe du Christ Saint-Sauveur contraste fortement avec le reste de la ville. Comme un souvenir de la place rouge, elle fut érigée en 1912 et est placée au début de la promenade de l'Impératrice. Dessinée par Alksej Scusev, c'est Pietro Agosti qui en dirigea les travaux. Le bâtiment est orienté comme le veut la tradition vers Jérusalem. L'église est toujours utilisée comme lieu de culte et se trouve être le symbole de la ville.
Mais San Remo est également le lieu idéal pour voyager au travers de l'histoire de l'art : roman, gothique, baroque, art nouveau ou encore néoclassique. L'église San Siro date pour sa part du XIIème siècle et présente par exemple un portail de style gothique et des arcs romans. Probablement élevée par les maîtres Comacini, cette église paléochrétienne à trois nefs a vu son clocher aux douze carillons détruit, puis reconstruit fidèlement, suite aux assauts de la marine anglaise.
Les visiteurs peuvent également découvrir le style mauresque de la Villa Nobel, construite à l’est de la ville en 1870 par le pharmacien Pietro Vacchieri. Appelée Villa moi nido, ce qui se traduit par « Villa mon petit nid », elle fut la dernière habitation d'Alfred Nobel. Elle est aujourd'hui ouverte au public qui peut admirer l’harmonie de ses formes. Elle abrite également le musée des découvertes et des inventions du XIXème siècle, destiné aux adultes comme aux enfants, qui promet une visite ludique.
Et qui n'a jamais rêvé non pas d'un château en Espagne, mais en Ligurie ? En voici un dans le style art nouveau, construit au XIXème siècle à flanc de collines, près du boulevard des anglais. Le château Devachan, dessiné par l'ingénieur Pietro Agosti, fut tout d'abord acheté par le comte anglais Orazio Seville de Mexbourough en 1890. Hindouiste converti, il conféra à ce château la réputation d’être un lieu de repos, propice à la retraite spirituelle. Le château servit par la suite de lieu de rencontre pour la conférence de San Remo, au cours de laquelle l'empire ottoman fut partagé entre les alliés à la fin de la seconde guerre mondiale. Le château est actuellement une résidence dédiée aux vacanciers.
A San Remo il fait bon vivre pour les gourmands. Voilà de quoi donner l'eau à la bouche avec tout un choix de biscuiteries, de liqueurs ou encore de variétés incroyables de linguine. A chaque coin de rue, des étales dédiées aux saveurs locales présentent des paniers remplis de gourmandises. Les boulangeries dans lesquelles on trouve le délicieux focaccia à l'huile d'olive sont immanquables. Vous les trouverez tout le long de la via Palazzo. Goûtez également les amaretti, ces macarons italiens à base d'amandes et de pignons de pin, qui ressemblent aux cuneesi, une spécialité piémontaise. Ces chocolats artisanaux sont détrempés dans le rhum. Autres incontournables du côté des liqueurs, les digestifs comme le limoncello à base de citron, parfait pour terminer un repas.
Pour ceux qui préfèrent les saveurs salées, n'oubliez pas de déguster les grissini, longs, plats, fins ou épais, à l'huile, à l'oignon, aux herbes ou encore nature. Ils accompagnent parfaitement l'apéritif et croustillent à n'importe quel moment de la journée. Ceux qui ne seront pas rassasiés retourneront volontiers faire quelques courses un samedi matin sur le marché couvert, qui certes est plus petit que celui de Vintimille, mais dans lequel on trouve de quoi ravir les gourmands. On y retrouve du basilic fraîchement cueilli, des jambons de pays, mais aussi d'énormes et surprenants morceaux de parmesan. Près du marché, vous ne trouverez rien de tel qu'une glace traditionnelle pour vous rafraîchir. La Gelateria Lollipop est, au même titre que les monuments historiques, un incontournable de San Remo. Ce glacier compte parmi les meilleurs de la ville. Vous pourrez vous régaler des centaines de parfums de glaces proposés (noisettes, chocolat, vanille, straciatella), des sorbets (pêche et melon) ou encore des semis-congelés, variété plus rare de glace à découvrir absolument.
S'il est un lieu inédit et incontournable à découvrir depuis San Remo, c'est le petit village d'artistes de Bussana Vecchia situé juste à la sortie de l'autoroute, au niveau de la station balnéaire Arma di Taggia. En grand partie détruit lors du tremblement de terre du 23 février 1887, et à l'abandon depuis quelques décennies, le village a connu une véritable seconde naissance dans les années 1960 grâce aux artistes, sculpteurs, plasticiens, photographes, peintres et musiciens venus du monde entier pour le reconstituer.
Tout a commencé à la fin des années 1950 lorsque le peintre et céramiste turinois Mario Giani a visité ce lieu abandonné, auparavant surnommé le village fantôme. Aussitôt tombé sous le charme, il décida d'y fonder une communauté internationale d'artistes et de faire revivre ce site à la beauté magique. Une constitution fut rédigée, destinée à réguler les rapports sociaux au sein de la communauté, mettant tous les édifices de Bussana, à la disposition de ses habitants. L'usage artistique de ce patrimoine est encore libre aujourd'hui. Une découverte inédite pour les artistes et les visiteurs du monde entier qui se laisseront instantanément charmer par ce lieu extraordinaire, dont la qualité de vie demeure unique.
Comment y aller ?
Pour ceux qui viennent du sud de la France, le même train dessert toutes les villes de la côte en passant tout d'abord par Bordighera, jusqu'à Savone et Gênes. Une correspondance à Vintimille pour les voyageurs provenant de Nice est obligatoire avant de rejoindre San Remo. Pour les voyageurs venus du Nord, il est conseillé d'opter pour un trajet via la Suisse, Milan et Turin. Attention aux nombreux retards lors des périodes estivales.
En voiture, on rejoint San Remo sans difficulté en traversant les nombreux tunnels de l'autoroute A10, rebaptisée l'autoroute des Fleurs. Enfin, ceux qui opteront pour une traversée des Alpes passeront par la ville de Briançon et le col du Lautaret, situé dans le parc national des Écrins, et pourront profiter de l’air pur de la montagne.
Sur place, il est possible de louer des appartements pour la semaine à un coût abordable et directement auprès de particuliers. San Remo demeure cependant une ville luxueuse, mais il est toujours possible de trouver des hôtels deux étoiles, proposant des chambres à partir de 80 euros la nuit, comme à l'hôtel Via Palazzo Sanremo, ou encore pour 60 euros, dans la maison d'hôtes Memole Inn de Sanremo, située Via Mameli. Un conseil, réservez en avance lors de la haute-saison.
Présentation
La cité des fleurs, c'est ainsi que la ville italienne de San Remo est joliment surnommée. Située dans la province d'Imperia en Ligurie, elle expose chaque année au mois de janvier toutes les fleurs cultivées de la région. En été, sa riviera ravit le cœur des visiteurs qui profitent de ce lieu exceptionnel aux délices méditerranéens. Protégée par deux collines et située dans une crique, San Remo s'étend du hameau Poggio jusqu'au hameau Coldirodi, bien connu pour sa pinacothèque « Rambaldi ». Non loin de la frontière franco-italienne et de Vintimille son arrière pays boisé, au pied du Mont-Bignone, permet aux visiteurs de se ressourcer en pleine nature, lors de marches à pieds, au travers des paisibles oliveraies et des allées de châtaigniers. Les charmes de sa nature ainsi que le dynamisme de son centre-ville, au patrimoine culturel riche, sauront vous surprendre et vous émerveiller.
La ville de Sanremo appartient à la région Liguria, à la province Imperia et à la commune Sanremo.
La ville de Sanremo s'étend sur 54,87 km² et compte 56 962 habitants (recensement de 2009) pour une densité de 1 038,13 habitants par km². L'altitude minimum est de 15 m, l'altitude maximum est de 15 m, l'altitude moyenne est de 15 m.
Le maire de la ville de Sanremo est actuellement Maurizio Zoccarato.
Un habitant de la ville de Sanremo est appelé un Sanrémasques. Le nom français de la ville est Sanremo / San Remo, le nom anglais de la ville est Sanremo.
Le Saint-patron de la ville de Sanremo est San Rómulo. Le site Internet de Sanremo est http://www.comunedisanremo.it
Points ou centres d'intérêts
Beaucoup de visiteurs commencent paradoxalement par découvrir la ville par ses alentours. Ceux-ci offrent un excellent panorama sur les merveilles que la cité a à offrir. La Via della Costa est ainsi une magnifique et élégante riviera, qui longe la côte sur près de 25 kilomètres au départ de San Remo. Elle fait le bonheur des promeneurs et des sportifs avec sa piste cyclable aménagée accessible aux poussettes ou encore aux rollers. On peut se promener sur cette voie verte en admirant les voiliers de passage et en respirant l'odeur des pins et du romarin, tout en profitant de la mer bleu azur à l'ombre des palmiers. Si vous êtes sportif, vous pourrez continuer le chemin en entamant une randonnée vers le sommet du Mont-Bignone, qui se situe tout de même à 1300 mètres d’altitude et promet une marche de plus de huit heures si vous prenez comme point de départ la riviera. Si l'expérience ne vous séduit pas, vous pourrez toujours vous arrêter au bord du chemin et passer une après-midi de détente, en alternant bronzage et baignade sur l'une des nombreuses plages de sable fin des environs.
L'Histoire de la ville n'a pas été linéaire, et c'est ce qui en fait la richesse. La ville, qui conserve des constructions datées du paléolithique, s'est tout d'abord développée à l'époque romaine. Fondée le long de la Via Julia Augusta, elle fut appelée Sanremo par Caio Matucio, qui fit construire une somptueuse villa autour de l'oppidum. Celle-ci se visite encore aujourd'hui et se situe au niveau de l'actuel casino. San Remo connut une première période de dévastation, sous les attaques à répétition de pirates sarrasins. Les quartiers de San Siro et de la Pigna - qui correspondent à l’heure actuelle au vieux centre historique - furent par la suite entièrement reconstruits à l'identique. Suite à la conversion des habitants au catholicisme, menée par le Saint Orsmida et l'ermite Saint Romolo, San Remo appartenu tout d’abord au diocèse d'Albenga-Imperia, puis au comté de Vintimille, avant d'être vendue en 1297, aux familles nobles gênoises, d'Oberto Doria et de Girogio De Mari. Vous pourrez observer dans toute la ville des traces de ce catholicisme.
Au XVIIIème siècle, la ville connut une seconde période de troubles et de bouleversements, suite aux bombardements britanniques de 1745 et à l'envahissement des troupes napoléoniennes en 1794. San Remo est devenue durant cette période le chef lieu des Alpes Maritimes, remplaçant alors Monaco. Annexée par la suite au royaume de Sardaigne, le choléra en 1837 a sévi sur la ville. Un cimetière et un lavoir furent construits cette époque. Ceux-ci font partie des lieux-symboles de la ville. Mais c'est à la fin du XIXème siècle que San Remo put enfin prendre son véritable essor, notamment par le tourisme et grâce à la tsarine Maria Alexandrovna, femme d'Alexandre II, qui en 1864 fit de San Remo son lieu de vacances durant l'hiver russe. Dans ce pays d'élection, elle accueillit notamment Tolstoï dans ses quartiers. San Remo est depuis devenue la ville de l'élite russe, attirée par la douceur du climat et la beauté rare du paysage.
Pour les passionnés d'art et de patrimoine, l'église russe orthodoxe du Christ Saint-Sauveur contraste fortement avec le reste de la ville. Comme un souvenir de la place rouge, elle fut érigée en 1912 et est placée au début de la promenade de l'Impératrice. Dessinée par Alksej Scusev, c'est Pietro Agosti qui en dirigea les travaux. Le bâtiment est orienté comme le veut la tradition vers Jérusalem. L'église est toujours utilisée comme lieu de culte et se trouve être le symbole de la ville.
Mais San Remo est également le lieu idéal pour voyager au travers de l'histoire de l'art : roman, gothique, baroque, art nouveau ou encore néoclassique. L'église San Siro date pour sa part du XIIème siècle et présente par exemple un portail de style gothique et des arcs romans. Probablement élevée par les maîtres Comacini, cette église paléochrétienne à trois nefs a vu son clocher aux douze carillons détruit, puis reconstruit fidèlement, suite aux assauts de la marine anglaise.
Les visiteurs peuvent également découvrir le style mauresque de la Villa Nobel, construite à l’est de la ville en 1870 par le pharmacien Pietro Vacchieri. Appelée Villa moi nido, ce qui se traduit par « Villa mon petit nid », elle fut la dernière habitation d'Alfred Nobel. Elle est aujourd'hui ouverte au public qui peut admirer l’harmonie de ses formes. Elle abrite également le musée des découvertes et des inventions du XIXème siècle, destiné aux adultes comme aux enfants, qui promet une visite ludique.
Et qui n'a jamais rêvé non pas d'un château en Espagne, mais en Ligurie ? En voici un dans le style art nouveau, construit au XIXème siècle à flanc de collines, près du boulevard des anglais. Le château Devachan, dessiné par l'ingénieur Pietro Agosti, fut tout d'abord acheté par le comte anglais Orazio Seville de Mexbourough en 1890. Hindouiste converti, il conféra à ce château la réputation d’être un lieu de repos, propice à la retraite spirituelle. Le château servit par la suite de lieu de rencontre pour la conférence de San Remo, au cours de laquelle l'empire ottoman fut partagé entre les alliés à la fin de la seconde guerre mondiale. Le château est actuellement une résidence dédiée aux vacanciers.
A San Remo il fait bon vivre pour les gourmands. Voilà de quoi donner l'eau à la bouche avec tout un choix de biscuiteries, de liqueurs ou encore de variétés incroyables de linguine. A chaque coin de rue, des étales dédiées aux saveurs locales présentent des paniers remplis de gourmandises. Les boulangeries dans lesquelles on trouve le délicieux focaccia à l'huile d'olive sont immanquables. Vous les trouverez tout le long de la via Palazzo. Goûtez également les amaretti, ces macarons italiens à base d'amandes et de pignons de pin, qui ressemblent aux cuneesi, une spécialité piémontaise. Ces chocolats artisanaux sont détrempés dans le rhum. Autres incontournables du côté des liqueurs, les digestifs comme le limoncello à base de citron, parfait pour terminer un repas.
Pour ceux qui préfèrent les saveurs salées, n'oubliez pas de déguster les grissini, longs, plats, fins ou épais, à l'huile, à l'oignon, aux herbes ou encore nature. Ils accompagnent parfaitement l'apéritif et croustillent à n'importe quel moment de la journée. Ceux qui ne seront pas rassasiés retourneront volontiers faire quelques courses un samedi matin sur le marché couvert, qui certes est plus petit que celui de Vintimille, mais dans lequel on trouve de quoi ravir les gourmands. On y retrouve du basilic fraîchement cueilli, des jambons de pays, mais aussi d'énormes et surprenants morceaux de parmesan. Près du marché, vous ne trouverez rien de tel qu'une glace traditionnelle pour vous rafraîchir. La Gelateria Lollipop est, au même titre que les monuments historiques, un incontournable de San Remo. Ce glacier compte parmi les meilleurs de la ville. Vous pourrez vous régaler des centaines de parfums de glaces proposés (noisettes, chocolat, vanille, straciatella), des sorbets (pêche et melon) ou encore des semis-congelés, variété plus rare de glace à découvrir absolument.
S'il est un lieu inédit et incontournable à découvrir depuis San Remo, c'est le petit village d'artistes de Bussana Vecchia situé juste à la sortie de l'autoroute, au niveau de la station balnéaire Arma di Taggia. En grand partie détruit lors du tremblement de terre du 23 février 1887, et à l'abandon depuis quelques décennies, le village a connu une véritable seconde naissance dans les années 1960 grâce aux artistes, sculpteurs, plasticiens, photographes, peintres et musiciens venus du monde entier pour le reconstituer.
Tout a commencé à la fin des années 1950 lorsque le peintre et céramiste turinois Mario Giani a visité ce lieu abandonné, auparavant surnommé le village fantôme. Aussitôt tombé sous le charme, il décida d'y fonder une communauté internationale d'artistes et de faire revivre ce site à la beauté magique. Une constitution fut rédigée, destinée à réguler les rapports sociaux au sein de la communauté, mettant tous les édifices de Bussana, à la disposition de ses habitants. L'usage artistique de ce patrimoine est encore libre aujourd'hui. Une découverte inédite pour les artistes et les visiteurs du monde entier qui se laisseront instantanément charmer par ce lieu extraordinaire, dont la qualité de vie demeure unique.
Comment y aller ?
Pour ceux qui viennent du sud de la France, le même train dessert toutes les villes de la côte en passant tout d'abord par Bordighera, jusqu'à Savone et Gênes. Une correspondance à Vintimille pour les voyageurs provenant de Nice est obligatoire avant de rejoindre San Remo. Pour les voyageurs venus du Nord, il est conseillé d'opter pour un trajet via la Suisse, Milan et Turin. Attention aux nombreux retards lors des périodes estivales.
En voiture, on rejoint San Remo sans difficulté en traversant les nombreux tunnels de l'autoroute A10, rebaptisée l'autoroute des Fleurs. Enfin, ceux qui opteront pour une traversée des Alpes passeront par la ville de Briançon et le col du Lautaret, situé dans le parc national des Écrins, et pourront profiter de l’air pur de la montagne.
Sur place, il est possible de louer des appartements pour la semaine à un coût abordable et directement auprès de particuliers. San Remo demeure cependant une ville luxueuse, mais il est toujours possible de trouver des hôtels deux étoiles, proposant des chambres à partir de 80 euros la nuit, comme à l'hôtel Via Palazzo Sanremo, ou encore pour 60 euros, dans la maison d'hôtes Memole Inn de Sanremo, située Via Mameli. Un conseil, réservez en avance lors de la haute-saison.