Présentation
Orvieto est une ville italienne située au sud-est de la province de Terni, dans la région d'Ombrie. Elle compte 20 000 habitants répartis sur 281 kilomètres carrés (c'est l'une des villes les plus étendues d'Italie). A 325 mètres d'altitude sur un tuf volcanique, la ville domine la vallée en contrebas, traversée par le Paglia. Son histoire remonte à la période Etrusque, en 800 avant J.C. Elle connut son heure de gloire au XIVème siècle avant d'être annexée par les Etats pontificaux, : les papes y établirent ensuite leur résidence secondaire. La vieille ville est particulièrement bien conservée, ayant été épargnée par les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale.
La ville de Orvieto appartient à la région Umbria, à la province Terni et à la commune Orvieto.
La ville de Orvieto s'étend sur 281,16 km² et compte 21 130 habitants (recensement de 2008) pour une densité de 75,15 habitants par km². L'altitude minimum est de 81 m, l'altitude maximum est de 769 m, l'altitude moyenne est de 325 m.
Le maire de la ville de Orvieto est actuellement Toni Còncina.
Un habitant de la ville de Orvieto est appelé un orvietani. Le nom français de la ville est Orvieto, le nom anglais de la ville est Orvieto.
Le Saint-patron de la ville de Orvieto est San Giuseppe. Le site Internet de Orvieto est http://www.comune.orvieto.tr.it
Points ou centres d'intérêts
La cathédrale du Duomo, commencée en 1290 (c'est le pape Nicolas IV qui en posa la première pierre) et achevée au XVème siècle, domine tous les autres édifices de la ville et est considérée comme l'une des oeuvres les plus emblématiques de l'architecture médiévale italienne. La façade se constitue d'un tryptique gothique mettant en valeur les bas-reliefs représentant des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament réalisés par Lorenzo Maitani. Quatre statues en bronze surplombent ces bas reliefs, représentant les quatre évangélistes sous la forme d'un ange, d'un lion, d'un aigle et d'un taureau. A l'intérieur, la rosace, réalisée par Andrea Orcagna en 1358, représente le visage du Christ au centre, entourée de 52 saints ainsi que de statues de marbre de chauqe côté à l'effigie des 12 prophètes et des 12 apôtres. D'autres pièces centrales sont visibles dans la cathédrale, comme les mosaïques, la chapelle du Corporal ou les fresques de la chapelle San Brizio.
La cathédrale du Duomo se situe au 26, Piazza del Duomo. Faites attention à planifier votre visite en fonction des offices religieux, et à ne pas déranger le recueillement des fidèles à l'intérieur de l'édifice.
Aussi connue sous le nom de "ville des Morts", la nécropole du Crucifix du Tuf remonte à l'époque étrusque de la ville, vers le VIII ème siècle avant J.C. : pourtant, les fouilles de l'édifice mortuaire n'ont débuté qu'au XIXème siècle, et la plupart des pièces retrouvées furent éparpillées dans divers musées européens. Heureusement, elles ont pour la plupart été récupérées par la suite et sont désormais exposées au Musée Faina d'Orvieto et au Museo Archeologico Statale di Orvieto.
La nécropole a été utilisée jusqu'au IIIème siècle avant J.C., et elle tire son nom d'une gravure en forme de croix récente (réalisée au XXème siècle) incisée dans le tuf d'une chapelle rupestre. Les tombes se trouvent à 60-70 centimètres sous la surface du sol, et des cippes se trouvent encore parfois devant leurs portes, indiquant le genre du défunt : en forme de bouchon pour les hommes, et de cylindre pour les femmes.
La nécropole du Crucifix du Tuf se trouve sous les murailles d'Orvieto et il faut emprunter la route contournant la ville pour y accéder.
Le Museo Archeologico Statale di Orvieto rassemble les différents vestiges des sites archéologiques découvers et fouillés dans le région et ses alentours. On y trouve notamment les objets retrouvés dans les nécropoles étrusques (provenant de Settecamini, de Cannicella, de la Tombe Golini, ou encore de la nécropole du Crucifix du Tuf, décrite ci-dessus), comme des atéfixes et acrotères en céramique et des bronzes, notamment des armures complètes avec casque, cuirasse, bouclier, et jambières. On peut également y voir des reconstitutions de tombes étrusques, dont deux regroupant des fragments de fresque originaux récupérés sur les sites archéologiques, la plupart représentant des scènes de banquet et de cheminement vers les Enfers, ainsi que les rituels réalisés à cette occasion par les nobles. Ces deux tombes ont été découvertes en 1863 Domenico Golini mais n'ont été ajoutées à la collection du musée que récemment.
Le Museo Archeologico Statale di Orvieto se trouve dans le Palazzo Papale, à côté d'autres musées sur la place Duomo d'Orvieto. Il est ouvert de 8h30 à 19h30 et les frais d'entrée s'élèvent à 3 euros.
C'est une véritable seconde ville souterraine qui se déploie sous Orvieto, dans des tunnels et galeries creusés dans le tuf de la colline. Ces souterrains témoignent de l'histoire et de la vie d'Orvieto depuis sa création. C'est ici que les habitants de la ville conservaient leurs aliments ainsi que leurs stocks d'eau, grâce au micro-climat dont bénéficient les cavités. C'est également ici que se trouvaient les tonneaux de vin, valant à Orvieto son nom d'antan de Oinarea (où coule le vin). Il est possible d'emprunter deux parcours guidés expliquant la géologie particulière de la colline sur laquelle repose la ville ainsi que les temps forts de l'histoire de la ville, sans oublier les éléments principaux de cette organisation et cette architecture souterraines singulières : les colombaires, les carrières de pouzzolane, et les pressoirs souterrains. Sur le chemin de ces visites se trouvent quelques uns des quarante puits rectangulaires creusés par les Etrusques et alimentant leur communauté en eau grâce à un système de rigoles acheminant l'eau vers des citernes, et permettant de soutenir un siège. Des colombier de l'époque médiévale, des entrepôts de contrebandiers et des abris ayant servi durant la deuxième guerre mondiale sont également visibles.
Le Palazzo Soliano est l'un des nombreux palais appartenant au complexe papal, et a été édifié entre entre 1296 et 1304 à gauche de la cathédrale d'Orvieto. Il abrite aujourd'hui deux musées : le musée Emilio Greco au rez-de-chaussée et le musée de l'Oeuvre au premier étage.
Le musée Emilio Greco expose les oeuvres de ce sculpteur sicilien, léguées à la ville avant sa mort, au début des années 90. On peut donc y admirer 32 sculptures en bronze et 60 oeuvres graphiques, notamment des lithographies et des eaux-fortes, ainsi que le bas-relief original du monument à l'honneur de du pape Jean XXIII situé à Saint Pierre de Rome. Pour prolonger la visite, il suffit de se diriger vers la cathédrale voisine en sortant du musée : Emilio Greco en est l'auteur des portes en bronze.
Le musée de l'Oeuvre expose quant à lui des oeuvres emblématiques de la période du Duecento, autrement dit du XIIIème siècle italien et plus largement de la pré-Renaissance, issues de la cathédrale d'Orvieto. Les principales oeuvres exposées sont un groupe de sculptures de Francesco Mochi représentant l'Annociation, un reliquaire du crâne de San Savino ainsi que des objets liturgiques précieux.
Orvieto étant la seconde résidence des papes, il n'est pas étonnant d'y trouver de nombreuses églises. Vous en croiserez donc sans doute plusieurs églises, de divers styles en fonction de l'époque à laquelle elles ont été construites, au cours de vos promenades dans la ville. L'Eglise de Saint Juvénal, édifiée en l'an 1004, est l'une des plus anciennes de la ville. Celle de Sant'Andrea, construite deux siècles plus tard, possède la particularité de reposer sur les fondations d'un temple païen. Enfin, dans l'Eglise San Domenico se trouve le mausolée du cardinal de Braye, conçu par Arnolfo di Cambio.
Le puits de Saint Patrice a été creusé pour pourvoir la ville en eau en cas de siège, à la demande du pape Clément VII de Médicis. Réalisé par Antonio Sangallo le Jeune, il se compose de deux escaliers en spirale descendant vers une eau très pure 62 mètres plus bas. 72 fenêtres éclairent l'intérieur du puits. Les escaliers possèdent cette particularité que deux personnes empruntant les deux escaliers différents ne peuvent pas se croiser.
Le puit de Saint Patrice se trouve via le Sangallo et est ouvert aux visiteurs de 10 à 19h, 18h en hiver. L'entrée coûte 4,50 euros.
Comme il l'a été évoqué plus haut, la ville remonte à la période des Etrusques et a été relativement épargnée par les bombardements alliés de la deuxième guerre mondiale. Il est donc conseillé de se réserver une journée ou une demi-journée pour se promener au hasard des rues pittoresques de la vieille ville d'Orvieto, ou de se déplacer à pied autant que possible pour s'immerger dans cette atmosphère chargée d'histoire. Le quartier historique de la Cava est le point central de cette visite, et à proximité se trouve le quartier corse d'Orvieto.
La Piazza della Repubblica constitue un élément immanquable d'une visite à Orvieto pour une raison toute simple : vous vous trouvez en Italie, terre romaine, et c'est ici, au coeur de la ville, que se trouvait le forum de la cité. C'est sur cette place que se trouve l'Eglise San Andrea, édifiée au XIème siècle et possédant la particularité d'afficher un campanile roman à 12 côtés. Au bord de la place se trouve également l'Hôtel de ville, rénové au XVIème siècle par Ippolito Déchaussée. Vous pourrez ne profiter pour faire une pause dans un des cafés ou flâner sous les arcades.
Comment y aller ?
Se rendre à Orvieto
En avion
La ville d'Orvieto ne dispose pas de son propre aéroport. L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Fiumicino, à Rome. Cet aéroport possède des laisons avec Lyon et Paris et il estp ossible de s'y rendre pour moins de 200 euros allez-retour. Une fois atterri à Rome, il faudra emprunter un train ou louer une voiture pour rejoindre Orvieto.
En train
Des trains partent en direction d'Orvieto depuis la plupart des grandes villes italiennes, comme Rome ou Florence, pour un tarif oscillant autour de 24 euros.
En voiture
Orvieto se trouve à 100 kilomètres de Rome. S'y rendre en voiture présente l'opportunité de traverser les magnifiques paysages d'Ombrie. Depuis Rome, il faut emprunter l'Autostrada A1 et sortir à la sortie Orvieto. Suivez ensuite les panneaux jusqu'à la ville et une fois à Orvieto, rendez-vous au parking couvert Campo della Fiera, d'où vous pourrez rejoindre le centre historique par les ascenseurs et les escaliers.
S'y déplacer
En voiture
Si vous êtes venus en voiture ou si vous en avez loué une depuis l'aéroport ou sur place, vous pourrez visiter la province de Terni, la région d'Ombrie, mais aussi la province voisine de Viterbe dans le Latium.
A pied
La vilel est agréable et le meilleur moyen de profiter de se merveilles reste de la parcourir à pied.
A vélo
Cependant, Orvieto est l'une des villes lesp lus étendues d'Italie, et louer un vélo peut se révéler intéressant si vous prévoyez de vous déplacer beaucoup ou de couvrir des points assez éloignés au cours d'une même journée.
Présentation
Orvieto est une ville italienne située au sud-est de la province de Terni, dans la région d'Ombrie. Elle compte 20 000 habitants répartis sur 281 kilomètres carrés (c'est l'une des villes les plus étendues d'Italie). A 325 mètres d'altitude sur un tuf volcanique, la ville domine la vallée en contrebas, traversée par le Paglia. Son histoire remonte à la période Etrusque, en 800 avant J.C. Elle connut son heure de gloire au XIVème siècle avant d'être annexée par les Etats pontificaux, : les papes y établirent ensuite leur résidence secondaire. La vieille ville est particulièrement bien conservée, ayant été épargnée par les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale.
La ville de Orvieto appartient à la région Umbria, à la province Terni et à la commune Orvieto.
La ville de Orvieto s'étend sur 281,16 km² et compte 21 130 habitants (recensement de 2008) pour une densité de 75,15 habitants par km². L'altitude minimum est de 81 m, l'altitude maximum est de 769 m, l'altitude moyenne est de 325 m.
Le maire de la ville de Orvieto est actuellement Toni Còncina.
Un habitant de la ville de Orvieto est appelé un orvietani. Le nom français de la ville est Orvieto, le nom anglais de la ville est Orvieto.
Le Saint-patron de la ville de Orvieto est San Giuseppe. Le site Internet de Orvieto est http://www.comune.orvieto.tr.it
Points ou centres d'intérêts
La cathédrale du Duomo, commencée en 1290 (c'est le pape Nicolas IV qui en posa la première pierre) et achevée au XVème siècle, domine tous les autres édifices de la ville et est considérée comme l'une des oeuvres les plus emblématiques de l'architecture médiévale italienne. La façade se constitue d'un tryptique gothique mettant en valeur les bas-reliefs représentant des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament réalisés par Lorenzo Maitani. Quatre statues en bronze surplombent ces bas reliefs, représentant les quatre évangélistes sous la forme d'un ange, d'un lion, d'un aigle et d'un taureau. A l'intérieur, la rosace, réalisée par Andrea Orcagna en 1358, représente le visage du Christ au centre, entourée de 52 saints ainsi que de statues de marbre de chauqe côté à l'effigie des 12 prophètes et des 12 apôtres. D'autres pièces centrales sont visibles dans la cathédrale, comme les mosaïques, la chapelle du Corporal ou les fresques de la chapelle San Brizio.
La cathédrale du Duomo se situe au 26, Piazza del Duomo. Faites attention à planifier votre visite en fonction des offices religieux, et à ne pas déranger le recueillement des fidèles à l'intérieur de l'édifice.
Aussi connue sous le nom de "ville des Morts", la nécropole du Crucifix du Tuf remonte à l'époque étrusque de la ville, vers le VIII ème siècle avant J.C. : pourtant, les fouilles de l'édifice mortuaire n'ont débuté qu'au XIXème siècle, et la plupart des pièces retrouvées furent éparpillées dans divers musées européens. Heureusement, elles ont pour la plupart été récupérées par la suite et sont désormais exposées au Musée Faina d'Orvieto et au Museo Archeologico Statale di Orvieto.
La nécropole a été utilisée jusqu'au IIIème siècle avant J.C., et elle tire son nom d'une gravure en forme de croix récente (réalisée au XXème siècle) incisée dans le tuf d'une chapelle rupestre. Les tombes se trouvent à 60-70 centimètres sous la surface du sol, et des cippes se trouvent encore parfois devant leurs portes, indiquant le genre du défunt : en forme de bouchon pour les hommes, et de cylindre pour les femmes.
La nécropole du Crucifix du Tuf se trouve sous les murailles d'Orvieto et il faut emprunter la route contournant la ville pour y accéder.
Le Museo Archeologico Statale di Orvieto rassemble les différents vestiges des sites archéologiques découvers et fouillés dans le région et ses alentours. On y trouve notamment les objets retrouvés dans les nécropoles étrusques (provenant de Settecamini, de Cannicella, de la Tombe Golini, ou encore de la nécropole du Crucifix du Tuf, décrite ci-dessus), comme des atéfixes et acrotères en céramique et des bronzes, notamment des armures complètes avec casque, cuirasse, bouclier, et jambières. On peut également y voir des reconstitutions de tombes étrusques, dont deux regroupant des fragments de fresque originaux récupérés sur les sites archéologiques, la plupart représentant des scènes de banquet et de cheminement vers les Enfers, ainsi que les rituels réalisés à cette occasion par les nobles. Ces deux tombes ont été découvertes en 1863 Domenico Golini mais n'ont été ajoutées à la collection du musée que récemment.
Le Museo Archeologico Statale di Orvieto se trouve dans le Palazzo Papale, à côté d'autres musées sur la place Duomo d'Orvieto. Il est ouvert de 8h30 à 19h30 et les frais d'entrée s'élèvent à 3 euros.
C'est une véritable seconde ville souterraine qui se déploie sous Orvieto, dans des tunnels et galeries creusés dans le tuf de la colline. Ces souterrains témoignent de l'histoire et de la vie d'Orvieto depuis sa création. C'est ici que les habitants de la ville conservaient leurs aliments ainsi que leurs stocks d'eau, grâce au micro-climat dont bénéficient les cavités. C'est également ici que se trouvaient les tonneaux de vin, valant à Orvieto son nom d'antan de Oinarea (où coule le vin). Il est possible d'emprunter deux parcours guidés expliquant la géologie particulière de la colline sur laquelle repose la ville ainsi que les temps forts de l'histoire de la ville, sans oublier les éléments principaux de cette organisation et cette architecture souterraines singulières : les colombaires, les carrières de pouzzolane, et les pressoirs souterrains. Sur le chemin de ces visites se trouvent quelques uns des quarante puits rectangulaires creusés par les Etrusques et alimentant leur communauté en eau grâce à un système de rigoles acheminant l'eau vers des citernes, et permettant de soutenir un siège. Des colombier de l'époque médiévale, des entrepôts de contrebandiers et des abris ayant servi durant la deuxième guerre mondiale sont également visibles.
Le Palazzo Soliano est l'un des nombreux palais appartenant au complexe papal, et a été édifié entre entre 1296 et 1304 à gauche de la cathédrale d'Orvieto. Il abrite aujourd'hui deux musées : le musée Emilio Greco au rez-de-chaussée et le musée de l'Oeuvre au premier étage.
Le musée Emilio Greco expose les oeuvres de ce sculpteur sicilien, léguées à la ville avant sa mort, au début des années 90. On peut donc y admirer 32 sculptures en bronze et 60 oeuvres graphiques, notamment des lithographies et des eaux-fortes, ainsi que le bas-relief original du monument à l'honneur de du pape Jean XXIII situé à Saint Pierre de Rome. Pour prolonger la visite, il suffit de se diriger vers la cathédrale voisine en sortant du musée : Emilio Greco en est l'auteur des portes en bronze.
Le musée de l'Oeuvre expose quant à lui des oeuvres emblématiques de la période du Duecento, autrement dit du XIIIème siècle italien et plus largement de la pré-Renaissance, issues de la cathédrale d'Orvieto. Les principales oeuvres exposées sont un groupe de sculptures de Francesco Mochi représentant l'Annociation, un reliquaire du crâne de San Savino ainsi que des objets liturgiques précieux.
Orvieto étant la seconde résidence des papes, il n'est pas étonnant d'y trouver de nombreuses églises. Vous en croiserez donc sans doute plusieurs églises, de divers styles en fonction de l'époque à laquelle elles ont été construites, au cours de vos promenades dans la ville. L'Eglise de Saint Juvénal, édifiée en l'an 1004, est l'une des plus anciennes de la ville. Celle de Sant'Andrea, construite deux siècles plus tard, possède la particularité de reposer sur les fondations d'un temple païen. Enfin, dans l'Eglise San Domenico se trouve le mausolée du cardinal de Braye, conçu par Arnolfo di Cambio.
Le puits de Saint Patrice a été creusé pour pourvoir la ville en eau en cas de siège, à la demande du pape Clément VII de Médicis. Réalisé par Antonio Sangallo le Jeune, il se compose de deux escaliers en spirale descendant vers une eau très pure 62 mètres plus bas. 72 fenêtres éclairent l'intérieur du puits. Les escaliers possèdent cette particularité que deux personnes empruntant les deux escaliers différents ne peuvent pas se croiser.
Le puit de Saint Patrice se trouve via le Sangallo et est ouvert aux visiteurs de 10 à 19h, 18h en hiver. L'entrée coûte 4,50 euros.
Comme il l'a été évoqué plus haut, la ville remonte à la période des Etrusques et a été relativement épargnée par les bombardements alliés de la deuxième guerre mondiale. Il est donc conseillé de se réserver une journée ou une demi-journée pour se promener au hasard des rues pittoresques de la vieille ville d'Orvieto, ou de se déplacer à pied autant que possible pour s'immerger dans cette atmosphère chargée d'histoire. Le quartier historique de la Cava est le point central de cette visite, et à proximité se trouve le quartier corse d'Orvieto.
La Piazza della Repubblica constitue un élément immanquable d'une visite à Orvieto pour une raison toute simple : vous vous trouvez en Italie, terre romaine, et c'est ici, au coeur de la ville, que se trouvait le forum de la cité. C'est sur cette place que se trouve l'Eglise San Andrea, édifiée au XIème siècle et possédant la particularité d'afficher un campanile roman à 12 côtés. Au bord de la place se trouve également l'Hôtel de ville, rénové au XVIème siècle par Ippolito Déchaussée. Vous pourrez ne profiter pour faire une pause dans un des cafés ou flâner sous les arcades.
Comment y aller ?
Se rendre à Orvieto
En avion
La ville d'Orvieto ne dispose pas de son propre aéroport. L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Fiumicino, à Rome. Cet aéroport possède des laisons avec Lyon et Paris et il estp ossible de s'y rendre pour moins de 200 euros allez-retour. Une fois atterri à Rome, il faudra emprunter un train ou louer une voiture pour rejoindre Orvieto.
En train
Des trains partent en direction d'Orvieto depuis la plupart des grandes villes italiennes, comme Rome ou Florence, pour un tarif oscillant autour de 24 euros.
En voiture
Orvieto se trouve à 100 kilomètres de Rome. S'y rendre en voiture présente l'opportunité de traverser les magnifiques paysages d'Ombrie. Depuis Rome, il faut emprunter l'Autostrada A1 et sortir à la sortie Orvieto. Suivez ensuite les panneaux jusqu'à la ville et une fois à Orvieto, rendez-vous au parking couvert Campo della Fiera, d'où vous pourrez rejoindre le centre historique par les ascenseurs et les escaliers.
S'y déplacer
En voiture
Si vous êtes venus en voiture ou si vous en avez loué une depuis l'aéroport ou sur place, vous pourrez visiter la province de Terni, la région d'Ombrie, mais aussi la province voisine de Viterbe dans le Latium.
A pied
La vilel est agréable et le meilleur moyen de profiter de se merveilles reste de la parcourir à pied.
A vélo
Cependant, Orvieto est l'une des villes lesp lus étendues d'Italie, et louer un vélo peut se révéler intéressant si vous prévoyez de vous déplacer beaucoup ou de couvrir des points assez éloignés au cours d'une même journée.