Présentation
Bologne est considérée comme la plus ancienne ville universitaire du monde occidental, siège de l'Alma Mater, fondée en 1088. Depuis 1000 ans, Bologne rayonne culturellement sur l'Europe ce qui lui a valu le surnom de la "Dotta" (la savante). Elle est aussi appelée la Rossa (la Rouge), en raison de ses tuiles en terre cuite et de son âme marxiste, et la Grassa (la Grasse) pour sa cuisine délicieuse. Aujourd'hui encore c'est une ville majoritairement étudiante qui vit au rythme des festivals et évènements culturels, des expositions dans ses nombreux musées et du calendrier universitaire. C'est aussi une des villes médiévales la mieux conservée d'Europe. On y va donc pour découvrir l'architecture imprégnée d'histoire de celle ville si ancienne, tout comme pour déguster les excellentes spécialités locales.
La ville de Bologna appartient à la région Emilia-Romagna, à la province Bologna et à la commune Bologna.
La ville de Bologna s'étend sur 140 km² et compte 380 181 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 2 715,58 habitants par km². L'altitude minimum est de 54 m, l'altitude maximum est de 54 m, l'altitude moyenne est de 54 m.
Le maire de la ville de Bologna est actuellement Virginio Merola pour le mandat 2011-2016.
Un habitant de la ville de Bologna est appelé un Bolognesi. Le nom français de la ville est Bologne, le nom anglais de la ville est Bologna.
Le Saint-patron de la ville de Bologna est Pétrone de Bologne. Le site Internet de Bologna est http://www.comune.bologna.it
Points ou centres d'intérêts
C’est à Bologne que se trouve la plus ancienne université du monde : l’Alma Mater Studiorum, fondée vraisemblablement en 1088. Elle est restée une ville essentiellement universitaire depuis, accueillant aujourd’hui environ 90 000 étudiants, nombre considérable pour une ville de 400 000 habitants. Cette forte présence universitaire a depuis 1000 ans façonné la ville qui regorge de musées, bibliothèques, cinémas, salles de concert etc... La vie culturelle y est foisonnante et pleine de vitalité. Parmi les quelques 43 musées bolognais, on relèvera surtout la Pinacothèque où l’on pourra admirer des oeuvres d’artistes majeurs tels que Giotto, Raphaël ou le Titien, le MAMbo (Musée d’Art Moderne de Bologne) qui se concentre principalement sur l’art contemporain italien.
Bologne, c’est aussi une ville à l’architecture admirablement bien conservée, et ce malgré les bombardements pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le centre ville regorge de richesses aussi bien médiévales, de la Renaissance que Baroques. Parmi les monuments à voir, il ne faut pas rater la visite des nombreux palais de toutes les époques. Le Palazzo dei Banchi, datant des XVème et XVIème siècles est le point de départ du célèbre portique le Pavaglione ; le Palais des Notaires, érigé par la société des Notaires en 1381, qui cache des fresques d’époques magnifiques ; le Palais Re Enzo, construit en 1245, servira de prison au roi Enzio de Sardaigne ; le prestigieux Palazzo Bentivoglio Pepoli, demeure de campagne lorsqu’il a été construit au XVème siècle, puis devenu centre de vie mondaine et culturelle ; au Palais Magnani on y va pour découvrir des fresques de l’histoire de la fondation de Rome par l’académie bolonaise des Incamminati (école bolonaise de peinture au XVIème) ; le Palais dell’Archiginnasio et son théâtre anatomique ; le Palais Poggi, siège de l’université ; et, enfin, à ne rater sous aucun prétexte, la mairie, située dans le Palazzo d’Accursio, a vu le couronnement de Charles Quint et abrite de nombreuses fresques qui retracent toute l’histoire de la ville.
Enfin, comme toute ville du monde chrétien, qui plus est italienne, Bologne possède un important patrimoine religieux, églises, basiliques et une cathédrale qui est le siège de l’archidiocèse de Bologne. La cathédrale Saint-Pierre date en partie du XIème siècle mais a été reconstruite et agrandie au fur et à mesure des siècles. L’intérieur est principalement en style baroque majestueux et sublime. Mais l’église la plus grande est en réalité la basilique San Petronio - saint patron de Bologne - qui est aussi la cinquième au monde. La construction a commencé en 1390 avec pour but de devenir plus grande que la basilique Saint-Pierre-de-Rome. Sa façade, toujours inachevée, est l’une des principales curiosités de la ville. Le sanctuaire Madonna di San Luca est situé au sommet d’une colline boisée et est relié à la ville par un long chemin couvert, le Portico di San Luca, composé de 666 arches et bâti pour protéger l’icône miraculeuse de la Vierge pendant la procession annuelle qui part du centre de Bologne. Une promenade à faire, pour suivre la procession qui a lieu le cinquième samedi après le dimanche de Pâques ou simplement pour admirer le paysage et profiter de la fraîcheur des bois.
Bologne est une ville faite pour les promenades, la météo y est plus que clémente sans être trop caniculaire. Les constructions médiévales étant très bien conservées, chaque balade est comme un voyage dans le temps à la découverte du Moyen-Âge. Dans le centre-ville historique bolonais on découvrira plus que les nombreux palais : les tours médiévales, construites par les familles les plus riches et puissantes qui «jouaient» à celle qui aurait la plus haute, les arcades qui encerclent la plupart des rues et ruelles, la Piazza Maggiore, la principale place de Bologne, entourée du Palais Communal, le Palazo del Podestà, la basilique San Petronio et le Palazzo dei Banchi. On finit par faire un petit tour dans l’ancien ghetto juif qui conserve encore aujourd’hui sa structure d’origine, dédale de ruelles et de passages suspendus, de ponts couverts et de petites fenêtres et qui raconte l’histoire de la population hébraïque de Bologne, chassée à plusieurs reprises au cours du XVIème siècle avant d’être définitivement bannie en 1593. Toutes les entrées du ghetto étaient surveillées et fermées de la tombée de la nuit jusqu’au matin. C’est certainement une des zones les plus intéressantes de Bologne, avec ses palais construits par les riches marchands et banquiers et ses petites boutiques artisanales.
L’eau joue un rôle très important à Bologne, elle a été une source de richesses et de développement économique depuis le Moyen-Âge. Les canaux, qui pendant des siècles représentaient l’énergie essentielle pour alimenter les activités manufacturières et commerçantes, en particulier pour les moulins à soie, sont aujourd’hui presque tous souterrains, tout comme le seul cours d’eau naturel, le torrent Aposa qui coule sous les rues du centre historique. Ce réseau aquatique souterrain extraordinaire peut être visité encore aujourd’hui. L’eau tient une place tellement importante à Bologne que son symbole est la fontaine de Neptune, sculpture monumentale de bronze posée sur un socle. Réalisée en 1563, la fontaine est un hommage au pape Pie IV et représente le pouvoir papal.
Pour continuer la balade, on pourra errer dans les jardins et parcs bolonais, à commencer par le jardin Marguerite. Construit suivant l’exemple des grands parcs européens, il a été inauguré en 1879. D’une superficie d’environ 26 hectares, il suit un modèle vaguement inspiré des jardins romantiques anglais, avec des grandes allées ombragées, un petit lac, de grandes pelouses, des petits bois mixtes avec des chênes et des arbres plus exotiques (cèdres, pins, marroniers, platanes et un sequoia). Le parc della Montagnola est lui le plus ancien de Bologne, mais a été redessiné sous ordre de Napoléon au XIXème siècle.
Impensable d’aller en Italie et de ne pas en profiter pour déguster les spécialités locales. A Bologne tout particulièrement, la cuisine est un rite et un moment de partage. La gastronomie s’y distingue par le grand nombre de produits traditionnels, c’est la province d’Italie où on trouve le plus d’ingrédients certifiés AOP et IGP, parmi lesquels la mortadelle, les tagliatelles, les lasagnes vertes, le ragù, qui est la sauce à base de viande connue sous le nom de bolognaise mais qui ne se consomme pas traditionnellement avec des spaghetti qui sont, eux, une spécialité napolitaine, les tortellini à la viande, le fritto misto (friture mixte) qui comprend viande, légumes, fruits et crème, la cotoletta (escalope de veau ou poulet) frite et couverte de mozzarella et jambon et enfin le friggione, une sauce à base d’oignons et tomates aux origines très anciennes. On pourra déguster toutes ces spécialités dans les nombreuses "osteries" (tavernes typiques) de la ville, le tout accompagné d’un bon vin de la région.
Destination privilégiée pour les cinéphiles italiens et européens, c’est à Bologne que se trouve la cinémathèque la plus importante d’Italie et l’un des centres majeures de cinématographie d’Europe. Fondée en 1963, elle possède un fond d’archive et une collection impressionnante et fait partie depuis 1989 de la Fédération Internationale des Archives du Film (FIAF). En plus de sa programmation habituelle, la Cinémathèque organise plusieurs festivals réputés : Sotte le Stelle del Cinema (Sous les Etoiles du Cinéma), projections à l’air libre tous les étés sur la Piazza Maggiore, le Biografilm Festival, événement entièrement consacré à des biographies et des récits de vie, le Future Film Festival, dédié aux nouvelles technologies de films d'animation et, enfin, le festival Il Cinema Ritrovato (Le Cinéma Retrouvé), dévoué à la découverte de films rares. Cet évènement majeur qui a lieu tous les ans de la fin juin à début juillet occupe plusieurs lieux du centre historique dont la Piazza Maggiore. Le public afflue des quatre coins d’Europe pour découvrir une riche sélection de films rares, introuvables ou considérés perdus provenants des archives historiques des cinémathèques de divers pays.
Bologne vibre au rythme de bien d’autres festivals et évènements, notamment musicaux. La saison de l’Orchestre Mozart de Claudio Abbado, le festival Angelica des musiques contemporaines et le Festival de Jazz, pour n’en citer que trois parmi les plus importants. Côté littérature, la Fiera du livre pour enfants est le rendez-vous le plus important du marché des droits d’auteur pour enfants. Dans un tout autre registre, le festival Gender Bender questionne depuis 2003 les nouvelles représentations du genre, de l’orientation sexuelle et du corps, du cinéma aux productions théâtrales en passant par des performances, des installations visuelles, tables rondes et autres conférences, un festival unique en son genre, c’est le cas de le dire !
Comment y aller ?
Bologne est dotée d'un aéroport international qui la relie directement à Paris (Charles de Gaulle et Beauvais), Bordeaux et Lyon par différentes compagnies aériennes, en un peu moins de deux heures. L'aéroport Guglielmo Marconi se trouve à 20 petites minutes du centre ville de Bologne, ce qui est en fait un très bon choix de voyage. La situation ferroviaire est également excellente puisque Bologne est au coeur du réseau italien et est donc desservie par tous les trains grande ligne ce qui la situe à seulement une heure de Milan. Il en va de même pour le système autoroutier, la position centrale de Bologne la rend très facilement accessible par l'autoroute. En revanche, la circulation intramuros était devenue si incontrôlable qu'elle a été interdite dans une grande partie du centre entre sept heures du matin et huit heures du soir, du dimanche au vendredi. A la place, un système d'autopartage et de location de vélo a été mis en place et des parkings de délestage avec accès aux transports en commun ont été installés en périphérie. La limitation de la circulation permet au centre historique d'être plus agréable et propice à la promenade, à pied ou à vélo.
Présentation
Bologne est considérée comme la plus ancienne ville universitaire du monde occidental, siège de l'Alma Mater, fondée en 1088. Depuis 1000 ans, Bologne rayonne culturellement sur l'Europe ce qui lui a valu le surnom de la "Dotta" (la savante). Elle est aussi appelée la Rossa (la Rouge), en raison de ses tuiles en terre cuite et de son âme marxiste, et la Grassa (la Grasse) pour sa cuisine délicieuse. Aujourd'hui encore c'est une ville majoritairement étudiante qui vit au rythme des festivals et évènements culturels, des expositions dans ses nombreux musées et du calendrier universitaire. C'est aussi une des villes médiévales la mieux conservée d'Europe. On y va donc pour découvrir l'architecture imprégnée d'histoire de celle ville si ancienne, tout comme pour déguster les excellentes spécialités locales.
La ville de Bologna appartient à la région Emilia-Romagna, à la province Bologna et à la commune Bologna.
La ville de Bologna s'étend sur 140 km² et compte 380 181 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 2 715,58 habitants par km². L'altitude minimum est de 54 m, l'altitude maximum est de 54 m, l'altitude moyenne est de 54 m.
Le maire de la ville de Bologna est actuellement Virginio Merola pour le mandat 2011-2016.
Un habitant de la ville de Bologna est appelé un Bolognesi. Le nom français de la ville est Bologne, le nom anglais de la ville est Bologna.
Le Saint-patron de la ville de Bologna est Pétrone de Bologne. Le site Internet de Bologna est http://www.comune.bologna.it
Points ou centres d'intérêts
C’est à Bologne que se trouve la plus ancienne université du monde : l’Alma Mater Studiorum, fondée vraisemblablement en 1088. Elle est restée une ville essentiellement universitaire depuis, accueillant aujourd’hui environ 90 000 étudiants, nombre considérable pour une ville de 400 000 habitants. Cette forte présence universitaire a depuis 1000 ans façonné la ville qui regorge de musées, bibliothèques, cinémas, salles de concert etc... La vie culturelle y est foisonnante et pleine de vitalité. Parmi les quelques 43 musées bolognais, on relèvera surtout la Pinacothèque où l’on pourra admirer des oeuvres d’artistes majeurs tels que Giotto, Raphaël ou le Titien, le MAMbo (Musée d’Art Moderne de Bologne) qui se concentre principalement sur l’art contemporain italien.
Bologne, c’est aussi une ville à l’architecture admirablement bien conservée, et ce malgré les bombardements pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le centre ville regorge de richesses aussi bien médiévales, de la Renaissance que Baroques. Parmi les monuments à voir, il ne faut pas rater la visite des nombreux palais de toutes les époques. Le Palazzo dei Banchi, datant des XVème et XVIème siècles est le point de départ du célèbre portique le Pavaglione ; le Palais des Notaires, érigé par la société des Notaires en 1381, qui cache des fresques d’époques magnifiques ; le Palais Re Enzo, construit en 1245, servira de prison au roi Enzio de Sardaigne ; le prestigieux Palazzo Bentivoglio Pepoli, demeure de campagne lorsqu’il a été construit au XVème siècle, puis devenu centre de vie mondaine et culturelle ; au Palais Magnani on y va pour découvrir des fresques de l’histoire de la fondation de Rome par l’académie bolonaise des Incamminati (école bolonaise de peinture au XVIème) ; le Palais dell’Archiginnasio et son théâtre anatomique ; le Palais Poggi, siège de l’université ; et, enfin, à ne rater sous aucun prétexte, la mairie, située dans le Palazzo d’Accursio, a vu le couronnement de Charles Quint et abrite de nombreuses fresques qui retracent toute l’histoire de la ville.
Enfin, comme toute ville du monde chrétien, qui plus est italienne, Bologne possède un important patrimoine religieux, églises, basiliques et une cathédrale qui est le siège de l’archidiocèse de Bologne. La cathédrale Saint-Pierre date en partie du XIème siècle mais a été reconstruite et agrandie au fur et à mesure des siècles. L’intérieur est principalement en style baroque majestueux et sublime. Mais l’église la plus grande est en réalité la basilique San Petronio - saint patron de Bologne - qui est aussi la cinquième au monde. La construction a commencé en 1390 avec pour but de devenir plus grande que la basilique Saint-Pierre-de-Rome. Sa façade, toujours inachevée, est l’une des principales curiosités de la ville. Le sanctuaire Madonna di San Luca est situé au sommet d’une colline boisée et est relié à la ville par un long chemin couvert, le Portico di San Luca, composé de 666 arches et bâti pour protéger l’icône miraculeuse de la Vierge pendant la procession annuelle qui part du centre de Bologne. Une promenade à faire, pour suivre la procession qui a lieu le cinquième samedi après le dimanche de Pâques ou simplement pour admirer le paysage et profiter de la fraîcheur des bois.
Bologne est une ville faite pour les promenades, la météo y est plus que clémente sans être trop caniculaire. Les constructions médiévales étant très bien conservées, chaque balade est comme un voyage dans le temps à la découverte du Moyen-Âge. Dans le centre-ville historique bolonais on découvrira plus que les nombreux palais : les tours médiévales, construites par les familles les plus riches et puissantes qui «jouaient» à celle qui aurait la plus haute, les arcades qui encerclent la plupart des rues et ruelles, la Piazza Maggiore, la principale place de Bologne, entourée du Palais Communal, le Palazo del Podestà, la basilique San Petronio et le Palazzo dei Banchi. On finit par faire un petit tour dans l’ancien ghetto juif qui conserve encore aujourd’hui sa structure d’origine, dédale de ruelles et de passages suspendus, de ponts couverts et de petites fenêtres et qui raconte l’histoire de la population hébraïque de Bologne, chassée à plusieurs reprises au cours du XVIème siècle avant d’être définitivement bannie en 1593. Toutes les entrées du ghetto étaient surveillées et fermées de la tombée de la nuit jusqu’au matin. C’est certainement une des zones les plus intéressantes de Bologne, avec ses palais construits par les riches marchands et banquiers et ses petites boutiques artisanales.
L’eau joue un rôle très important à Bologne, elle a été une source de richesses et de développement économique depuis le Moyen-Âge. Les canaux, qui pendant des siècles représentaient l’énergie essentielle pour alimenter les activités manufacturières et commerçantes, en particulier pour les moulins à soie, sont aujourd’hui presque tous souterrains, tout comme le seul cours d’eau naturel, le torrent Aposa qui coule sous les rues du centre historique. Ce réseau aquatique souterrain extraordinaire peut être visité encore aujourd’hui. L’eau tient une place tellement importante à Bologne que son symbole est la fontaine de Neptune, sculpture monumentale de bronze posée sur un socle. Réalisée en 1563, la fontaine est un hommage au pape Pie IV et représente le pouvoir papal.
Pour continuer la balade, on pourra errer dans les jardins et parcs bolonais, à commencer par le jardin Marguerite. Construit suivant l’exemple des grands parcs européens, il a été inauguré en 1879. D’une superficie d’environ 26 hectares, il suit un modèle vaguement inspiré des jardins romantiques anglais, avec des grandes allées ombragées, un petit lac, de grandes pelouses, des petits bois mixtes avec des chênes et des arbres plus exotiques (cèdres, pins, marroniers, platanes et un sequoia). Le parc della Montagnola est lui le plus ancien de Bologne, mais a été redessiné sous ordre de Napoléon au XIXème siècle.
Impensable d’aller en Italie et de ne pas en profiter pour déguster les spécialités locales. A Bologne tout particulièrement, la cuisine est un rite et un moment de partage. La gastronomie s’y distingue par le grand nombre de produits traditionnels, c’est la province d’Italie où on trouve le plus d’ingrédients certifiés AOP et IGP, parmi lesquels la mortadelle, les tagliatelles, les lasagnes vertes, le ragù, qui est la sauce à base de viande connue sous le nom de bolognaise mais qui ne se consomme pas traditionnellement avec des spaghetti qui sont, eux, une spécialité napolitaine, les tortellini à la viande, le fritto misto (friture mixte) qui comprend viande, légumes, fruits et crème, la cotoletta (escalope de veau ou poulet) frite et couverte de mozzarella et jambon et enfin le friggione, une sauce à base d’oignons et tomates aux origines très anciennes. On pourra déguster toutes ces spécialités dans les nombreuses "osteries" (tavernes typiques) de la ville, le tout accompagné d’un bon vin de la région.
Destination privilégiée pour les cinéphiles italiens et européens, c’est à Bologne que se trouve la cinémathèque la plus importante d’Italie et l’un des centres majeures de cinématographie d’Europe. Fondée en 1963, elle possède un fond d’archive et une collection impressionnante et fait partie depuis 1989 de la Fédération Internationale des Archives du Film (FIAF). En plus de sa programmation habituelle, la Cinémathèque organise plusieurs festivals réputés : Sotte le Stelle del Cinema (Sous les Etoiles du Cinéma), projections à l’air libre tous les étés sur la Piazza Maggiore, le Biografilm Festival, événement entièrement consacré à des biographies et des récits de vie, le Future Film Festival, dédié aux nouvelles technologies de films d'animation et, enfin, le festival Il Cinema Ritrovato (Le Cinéma Retrouvé), dévoué à la découverte de films rares. Cet évènement majeur qui a lieu tous les ans de la fin juin à début juillet occupe plusieurs lieux du centre historique dont la Piazza Maggiore. Le public afflue des quatre coins d’Europe pour découvrir une riche sélection de films rares, introuvables ou considérés perdus provenants des archives historiques des cinémathèques de divers pays.
Bologne vibre au rythme de bien d’autres festivals et évènements, notamment musicaux. La saison de l’Orchestre Mozart de Claudio Abbado, le festival Angelica des musiques contemporaines et le Festival de Jazz, pour n’en citer que trois parmi les plus importants. Côté littérature, la Fiera du livre pour enfants est le rendez-vous le plus important du marché des droits d’auteur pour enfants. Dans un tout autre registre, le festival Gender Bender questionne depuis 2003 les nouvelles représentations du genre, de l’orientation sexuelle et du corps, du cinéma aux productions théâtrales en passant par des performances, des installations visuelles, tables rondes et autres conférences, un festival unique en son genre, c’est le cas de le dire !
Comment y aller ?
Bologne est dotée d'un aéroport international qui la relie directement à Paris (Charles de Gaulle et Beauvais), Bordeaux et Lyon par différentes compagnies aériennes, en un peu moins de deux heures. L'aéroport Guglielmo Marconi se trouve à 20 petites minutes du centre ville de Bologne, ce qui est en fait un très bon choix de voyage. La situation ferroviaire est également excellente puisque Bologne est au coeur du réseau italien et est donc desservie par tous les trains grande ligne ce qui la situe à seulement une heure de Milan. Il en va de même pour le système autoroutier, la position centrale de Bologne la rend très facilement accessible par l'autoroute. En revanche, la circulation intramuros était devenue si incontrôlable qu'elle a été interdite dans une grande partie du centre entre sept heures du matin et huit heures du soir, du dimanche au vendredi. A la place, un système d'autopartage et de location de vélo a été mis en place et des parkings de délestage avec accès aux transports en commun ont été installés en périphérie. La limitation de la circulation permet au centre historique d'être plus agréable et propice à la promenade, à pied ou à vélo.