Présentation
Reykjavik, capitale de l'Islande, signifie littéralement « La baie des fumées ». Cette ville prospère d'une rare beauté est la capitale la plus septentrionale du monde. En effet, elle se situe à 250 kilomètres au sud du cercle polaire arctique. Les paysages islandais qui entourent la ville sont à couper le souffle : geysers, sources chaudes et criques glacées sont au rendez-vous. Mais on aime Reykjavik aussi pour sa douceur de vivre et son dynamisme. Cette ville est bien souvent l'une des mieux cotées au monde en ce qui concerne la sûreté, la parité et l'économie. Côté artistique, les galeries d'art fourmillent et les musiciens s'exportent à l'international.
La ville a été construite à l'exact emplacement du premier village de colons en Islande et depuis n'a cessé de s'accroître. Plongez dans la froide beauté islandaise, savourez les poissons fraîchement pêchés et partez à la découverte des sites naturels dignes de films fantastiques ! Reykjavik vous ouvre ses bras.
La ville de Reykjavík appartient à la région Höfuðborgarsvæði.
La ville de Reykjavík s'étend sur 274 km² et compte 118 898 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 433,93 habitants par km². L'altitude maximum est de 8 m, l'altitude moyenne est de 0 m.
Le maire de la ville de Reykjavík est actuellement Jón Gnarr (Besti flokkurinn) pour le mandat 2010-2014.
Un habitant de la ville de Reykjavík est appelé un Reikiavinkense. Le nom français de la ville est Reykjavik.
Le site Internet de Reykjavík est http://www.rvk.is
Points ou centres d'intérêts
Reykjavik est bâtie sur la rive de la baie de Faxafloi. Ici les péninsules, détroits et autres criques se multiplient, créant un panorama d'une irréelle beauté froide. L'Islande se situe sur le dorsal média océanique, une zone sismique risquée. On se souvient encore de l'éruption en 2010 du volcan Eyjafjöll. En effet, la beauté des lieux a un prix : les paysages accidentés de cratères et de geysers sont dus à l'impressionnante activité sous terrestre phréatique et volcanique. L'Islande est une parfaite représentation de la tectonique des plaques, puiqu'elle se situe à la jonction de la plaque américaine et de la plaque eurasiatique. Lacs, mers intérieures, fleuves et rivières, îles… les environs de Reykjavik sont éblouissants et les paysages se suivent sans se ressembler.
Reykjavik ne figure nulle part dans des manuscrits datant du Moyen-Âge. C'est en 874, jusqu'à preuve du contraire, que l'Islande fut découverte. L'emplacement de la ville fut choisi selon les méthodes vikings de l'époque, à savoir par un jet de piliers de bois depuis les navires. La ville était bâtie à l'endroit où les rondins atterrissaient.
Reykjavik fut un village prospère jusqu'en 1780, où les décisions danoises concernant les échanges commerciaux s'adoucirent. L'industrie de la laine, mais aussi la pêche et la construction navale attirèrent des migrants et créèrent un premier essor industriel. Reykjavik acheva d'acquérir ses libertés commerciales cette année-là, considérée encore aujourd'hui comme l'année de la fondation de Reykjavik.
La ville fut le chef-lieu des idées indépendantistes islandaises et garde de belles traces de cette époque révolutionnaire. En 1918, l'Islande fut proclamée Royaume Islandais, uni à la couronne du Danemark. L'indépendance est donc acquise.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les troupes alliées, britanniques puis américaines, débarquèrent sur les côtes islandaises. L'occupation induisit de nombreux progrès industriels et technologiques (les deux aéroports furent bâtis par les américains). De nombreux emplois furent créés et l'essor islandais ne diminuait pas.
Durant les dernières décennies, la mécanisation de l'agriculture fit perdre nombre d'emplois aux personnes rurales. Le pays accusa donc un exode vers les villes. Ce phénomène, additionné aux migrants qui ne cessèrent d'affluer vers le "rêve islandais", conduisit l'île à être habitée par une foule de jeunes adultes et par la suite par une multitude d'enfants. Le dynamisme démographique de la population islandaise découle de cette époque.
Si vous vous intéressez à l'histoire de l'art et à l'architecture, Reykjavik saura vous surprendre. Certes, vous trouverez peu d'art primitif ici, mais sans remonter aussi loin dans le temps, on peut trouver des petits joyaux architecturaux ou picturaux. Prenez par exemple la superbe cathédrale luthérienne Domkirkjan. C'est sans doute le monument le plus ancien de la ville. La cathédrale principale de Reykjavik se nomme Hallgrímskirkja. Construite entre 1945 et 1986, elle est une digne représentation de l'activité prolifique des islandais durant l'occupation. Elle est effectivement un cadeau des américains à l'Islande. En béton et perchée sur une colline dominant la ville, elle mesure 75 mètres et possède un orgue de plus de 5000 tuyaux. C'est devenu un véritable point de repère dans la ville, qui offre un panorama incroyable sur les environs. Si l'époque viking vous intrigue, rendez-vous au National Museum of Iceland, vous y trouverez des réponses à toutes vos questions, depuis la fin de l'ère médiévale jusqu'à l'art post-moderne islandais.
Vous l'aurez compris, Reykjavik est restée un centre artistique fourmillant, créateur de talents et attirant les plus grands amateurs d'art du monde entier. Les galeries se multiplient, les théâtres sont remplis et les salles de concert ne cessent de propulser de jeunes groupes islandais. La légendaire Yoko Ono y conçut the Imagine Peace Tower, une tour lumineuse faisant office de phare pour la paix dans le monde. Il s'agit finalement autant d'un puits que d'une tour. Au fond est inscrit le mot "paix" dans 24 langues différentes. On y jette ses souhaits et on lève les yeux au ciel au travers des faisceaux lumineux qui s'élèvent.
L'art contemporain islandais se découvre plus aisément dans de petites galeries que dans d'imposants musées. Nos préférées : la 101 Gallery, la 7 Factory Gallery qui exposent les jeunes talents islandais, que ce soit des sculpteurs, peintres ou vidéastes. Le design s'expose quant à lui au Craft and Design Gallery, institution à but non lucratif qui supporte les jeunes créateurs et préserve le design islandais.
L'Islande est devenue internationalement connue grâce à la chanteuse Bjork, évidemment ! Dans son sillage se sont créé d'autres groupes typiquement islandais comme le groupe Sigur Ros ou encore Amiina. Si vous voulez en savoir plus sur la musique planante du pays, dirigez-vous vers le magasin de disques sur Skólavörðustíg, rue animée de bars et restaurants. Le disquaire analysera vos goûts et envies et vous concoctera une playlist personnelle. Un vrai régal !
L'Islande est un joyau naturel brut, plein de richesses étonnantes. Vous vous trouvez tout près du cercle polaire. Ici les jours ne s'écoulent pas comme en Europe. La nature est respectée et invitée à prospérer et à être visitée avec parcimonie. L'un des plus beaux spectacles auquel vous puissiez assister est une aurore boréale. Visible en hiver, par temps clair, les aurores boréales font rêver bon nombre de touristes. Bien sûr tout dépend de la météo, mais des agences de voyages proposent des circuits en bateau afin de s'éloigner des lumières de la ville pour d'optimiser les chances d'assister à ce spectacle hors du commun.
Si les aurores boréales s'admirent la nuit, l'été c'est le soleil de minuit qui vous émerveillera ! En effet, Reykjavik est une excellente plate-forme d'observation pour ce phénomène naturel des plus somptueux. Le soleil se couche mais reste juste sous l'horizon toute la nuit, jetant sur le ciel une lueur verte métallisée enchanteresse, jusqu'à ce qu'il se relève à l'aube. Le phare de Grotta permet un magnifique panorama et est un spot parfait pour faire des photos dignes des plus grands photographes.
Si l'on pense paysages islandais, c'est bien souvent les geysers que l'on s'imagine immédiatement. Le Cercle d'Or est une visite permettant de découvrir les trois sites les plus prisés des touristes, tous trois classés au patrimoine de l'Unesco. Il s'agit tout d’abord de Þingvellir, site où les deux fameuses plaques tectoniques se rencontrent. Vous pourrez littéralement enjamber la faille (sensation garantie). Cette première curiosité vous mènera naturellement à la seconde : les chutes de Gullfoss. Ces dernières sont au nombre de deux et se jettent dans la rivière Hvita. D'une hauteur de 32 mètres et d'une largeur de 70 mètres, elles rappelleraient presque leurs grandes sœurs du Niagara ! Enfin, dernier site et pas des moindres : Geysir. Ce geyser a donné son nom à tous les autres. Situé à environ 60 kilomètres de Reykjavik, il vaut le détour ! En moyenne, il projette l'eau à 20 mètres du sol toutes les dix minutes environ. Cependant, en période d'activités volcaniques, on a vu le jet atteindre plus de 100 mètres !
Si Reykjavik signifie bain de fumée, c'est que les premiers habitants mirent à contribution les richesses des sources chaudes environnantes. Les bains sont devenus au fil des siècles une véritable culture et un art de vivre. Eté comme hiver, la population islandaise rend honneur à ce rituel. Seul, en couple, entre amis, toutes les occasions sont bonnes ! Le bassin naturel le plus connu est bien sûr le Blue Lagoon. C'est un spa luxueux que nous offre Dame Nature, avec tous les bienfaits possibles et envisageables : sels minéraux, silices et algues. Des professionnels du soin vous accueilleront dans ce bassin bordé de roches volcaniques et vous proposeront massages et gommages. Votre peau ressortira de l'eau apaisée et fraîche, de ces eaux d'une température oscillant entre 38 et 44°C.
Comment y aller ?
L'aéroport situé dans le centre de la ville ne sera sûrement pas celui par lequel vous arriverez. Celui-ci dessert principalement les vols intérieurs, les Iles Féroé et le Groenland. Non, si vous venez en avion vous atterrirez dans l'aéroport international de Keflavik. Ce dernier se situe à peine à 50 kilomètres de la capitale. Un service de navettes et des taxis vous proposeront de rejoindre la ville.
Où dormir ?
Nous ne saurions que vous conseiller de descendre à la Minna-Mosfell Guesthouse. Certes, elle est un peu excentrée, mais se situe pile entre Reykjavik et le Cercle d'Or. De plus, le ciel islandais est bien plus beau à regarder depuis la campagne que depuis la ville. Vous vous y sentirez comme à la maison et les deux hôtes sont le comble de la gentillesse. Après une journée de découvertes, une bonne crêpe vous attendra sur la table !
Présentation
Reykjavik, capitale de l'Islande, signifie littéralement « La baie des fumées ». Cette ville prospère d'une rare beauté est la capitale la plus septentrionale du monde. En effet, elle se situe à 250 kilomètres au sud du cercle polaire arctique. Les paysages islandais qui entourent la ville sont à couper le souffle : geysers, sources chaudes et criques glacées sont au rendez-vous. Mais on aime Reykjavik aussi pour sa douceur de vivre et son dynamisme. Cette ville est bien souvent l'une des mieux cotées au monde en ce qui concerne la sûreté, la parité et l'économie. Côté artistique, les galeries d'art fourmillent et les musiciens s'exportent à l'international.
La ville a été construite à l'exact emplacement du premier village de colons en Islande et depuis n'a cessé de s'accroître. Plongez dans la froide beauté islandaise, savourez les poissons fraîchement pêchés et partez à la découverte des sites naturels dignes de films fantastiques ! Reykjavik vous ouvre ses bras.
La ville de Reykjavík appartient à la région Höfuðborgarsvæði.
La ville de Reykjavík s'étend sur 274 km² et compte 118 898 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 433,93 habitants par km². L'altitude maximum est de 8 m, l'altitude moyenne est de 0 m.
Le maire de la ville de Reykjavík est actuellement Jón Gnarr (Besti flokkurinn) pour le mandat 2010-2014.
Un habitant de la ville de Reykjavík est appelé un Reikiavinkense. Le nom français de la ville est Reykjavik.
Le site Internet de Reykjavík est http://www.rvk.is
Points ou centres d'intérêts
Reykjavik est bâtie sur la rive de la baie de Faxafloi. Ici les péninsules, détroits et autres criques se multiplient, créant un panorama d'une irréelle beauté froide. L'Islande se situe sur le dorsal média océanique, une zone sismique risquée. On se souvient encore de l'éruption en 2010 du volcan Eyjafjöll. En effet, la beauté des lieux a un prix : les paysages accidentés de cratères et de geysers sont dus à l'impressionnante activité sous terrestre phréatique et volcanique. L'Islande est une parfaite représentation de la tectonique des plaques, puiqu'elle se situe à la jonction de la plaque américaine et de la plaque eurasiatique. Lacs, mers intérieures, fleuves et rivières, îles… les environs de Reykjavik sont éblouissants et les paysages se suivent sans se ressembler.
Reykjavik ne figure nulle part dans des manuscrits datant du Moyen-Âge. C'est en 874, jusqu'à preuve du contraire, que l'Islande fut découverte. L'emplacement de la ville fut choisi selon les méthodes vikings de l'époque, à savoir par un jet de piliers de bois depuis les navires. La ville était bâtie à l'endroit où les rondins atterrissaient.
Reykjavik fut un village prospère jusqu'en 1780, où les décisions danoises concernant les échanges commerciaux s'adoucirent. L'industrie de la laine, mais aussi la pêche et la construction navale attirèrent des migrants et créèrent un premier essor industriel. Reykjavik acheva d'acquérir ses libertés commerciales cette année-là, considérée encore aujourd'hui comme l'année de la fondation de Reykjavik.
La ville fut le chef-lieu des idées indépendantistes islandaises et garde de belles traces de cette époque révolutionnaire. En 1918, l'Islande fut proclamée Royaume Islandais, uni à la couronne du Danemark. L'indépendance est donc acquise.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les troupes alliées, britanniques puis américaines, débarquèrent sur les côtes islandaises. L'occupation induisit de nombreux progrès industriels et technologiques (les deux aéroports furent bâtis par les américains). De nombreux emplois furent créés et l'essor islandais ne diminuait pas.
Durant les dernières décennies, la mécanisation de l'agriculture fit perdre nombre d'emplois aux personnes rurales. Le pays accusa donc un exode vers les villes. Ce phénomène, additionné aux migrants qui ne cessèrent d'affluer vers le "rêve islandais", conduisit l'île à être habitée par une foule de jeunes adultes et par la suite par une multitude d'enfants. Le dynamisme démographique de la population islandaise découle de cette époque.
Si vous vous intéressez à l'histoire de l'art et à l'architecture, Reykjavik saura vous surprendre. Certes, vous trouverez peu d'art primitif ici, mais sans remonter aussi loin dans le temps, on peut trouver des petits joyaux architecturaux ou picturaux. Prenez par exemple la superbe cathédrale luthérienne Domkirkjan. C'est sans doute le monument le plus ancien de la ville. La cathédrale principale de Reykjavik se nomme Hallgrímskirkja. Construite entre 1945 et 1986, elle est une digne représentation de l'activité prolifique des islandais durant l'occupation. Elle est effectivement un cadeau des américains à l'Islande. En béton et perchée sur une colline dominant la ville, elle mesure 75 mètres et possède un orgue de plus de 5000 tuyaux. C'est devenu un véritable point de repère dans la ville, qui offre un panorama incroyable sur les environs. Si l'époque viking vous intrigue, rendez-vous au National Museum of Iceland, vous y trouverez des réponses à toutes vos questions, depuis la fin de l'ère médiévale jusqu'à l'art post-moderne islandais.
Vous l'aurez compris, Reykjavik est restée un centre artistique fourmillant, créateur de talents et attirant les plus grands amateurs d'art du monde entier. Les galeries se multiplient, les théâtres sont remplis et les salles de concert ne cessent de propulser de jeunes groupes islandais. La légendaire Yoko Ono y conçut the Imagine Peace Tower, une tour lumineuse faisant office de phare pour la paix dans le monde. Il s'agit finalement autant d'un puits que d'une tour. Au fond est inscrit le mot "paix" dans 24 langues différentes. On y jette ses souhaits et on lève les yeux au ciel au travers des faisceaux lumineux qui s'élèvent.
L'art contemporain islandais se découvre plus aisément dans de petites galeries que dans d'imposants musées. Nos préférées : la 101 Gallery, la 7 Factory Gallery qui exposent les jeunes talents islandais, que ce soit des sculpteurs, peintres ou vidéastes. Le design s'expose quant à lui au Craft and Design Gallery, institution à but non lucratif qui supporte les jeunes créateurs et préserve le design islandais.
L'Islande est devenue internationalement connue grâce à la chanteuse Bjork, évidemment ! Dans son sillage se sont créé d'autres groupes typiquement islandais comme le groupe Sigur Ros ou encore Amiina. Si vous voulez en savoir plus sur la musique planante du pays, dirigez-vous vers le magasin de disques sur Skólavörðustíg, rue animée de bars et restaurants. Le disquaire analysera vos goûts et envies et vous concoctera une playlist personnelle. Un vrai régal !
L'Islande est un joyau naturel brut, plein de richesses étonnantes. Vous vous trouvez tout près du cercle polaire. Ici les jours ne s'écoulent pas comme en Europe. La nature est respectée et invitée à prospérer et à être visitée avec parcimonie. L'un des plus beaux spectacles auquel vous puissiez assister est une aurore boréale. Visible en hiver, par temps clair, les aurores boréales font rêver bon nombre de touristes. Bien sûr tout dépend de la météo, mais des agences de voyages proposent des circuits en bateau afin de s'éloigner des lumières de la ville pour d'optimiser les chances d'assister à ce spectacle hors du commun.
Si les aurores boréales s'admirent la nuit, l'été c'est le soleil de minuit qui vous émerveillera ! En effet, Reykjavik est une excellente plate-forme d'observation pour ce phénomène naturel des plus somptueux. Le soleil se couche mais reste juste sous l'horizon toute la nuit, jetant sur le ciel une lueur verte métallisée enchanteresse, jusqu'à ce qu'il se relève à l'aube. Le phare de Grotta permet un magnifique panorama et est un spot parfait pour faire des photos dignes des plus grands photographes.
Si l'on pense paysages islandais, c'est bien souvent les geysers que l'on s'imagine immédiatement. Le Cercle d'Or est une visite permettant de découvrir les trois sites les plus prisés des touristes, tous trois classés au patrimoine de l'Unesco. Il s'agit tout d’abord de Þingvellir, site où les deux fameuses plaques tectoniques se rencontrent. Vous pourrez littéralement enjamber la faille (sensation garantie). Cette première curiosité vous mènera naturellement à la seconde : les chutes de Gullfoss. Ces dernières sont au nombre de deux et se jettent dans la rivière Hvita. D'une hauteur de 32 mètres et d'une largeur de 70 mètres, elles rappelleraient presque leurs grandes sœurs du Niagara ! Enfin, dernier site et pas des moindres : Geysir. Ce geyser a donné son nom à tous les autres. Situé à environ 60 kilomètres de Reykjavik, il vaut le détour ! En moyenne, il projette l'eau à 20 mètres du sol toutes les dix minutes environ. Cependant, en période d'activités volcaniques, on a vu le jet atteindre plus de 100 mètres !
Si Reykjavik signifie bain de fumée, c'est que les premiers habitants mirent à contribution les richesses des sources chaudes environnantes. Les bains sont devenus au fil des siècles une véritable culture et un art de vivre. Eté comme hiver, la population islandaise rend honneur à ce rituel. Seul, en couple, entre amis, toutes les occasions sont bonnes ! Le bassin naturel le plus connu est bien sûr le Blue Lagoon. C'est un spa luxueux que nous offre Dame Nature, avec tous les bienfaits possibles et envisageables : sels minéraux, silices et algues. Des professionnels du soin vous accueilleront dans ce bassin bordé de roches volcaniques et vous proposeront massages et gommages. Votre peau ressortira de l'eau apaisée et fraîche, de ces eaux d'une température oscillant entre 38 et 44°C.
Comment y aller ?
L'aéroport situé dans le centre de la ville ne sera sûrement pas celui par lequel vous arriverez. Celui-ci dessert principalement les vols intérieurs, les Iles Féroé et le Groenland. Non, si vous venez en avion vous atterrirez dans l'aéroport international de Keflavik. Ce dernier se situe à peine à 50 kilomètres de la capitale. Un service de navettes et des taxis vous proposeront de rejoindre la ville.
Où dormir ?
Nous ne saurions que vous conseiller de descendre à la Minna-Mosfell Guesthouse. Certes, elle est un peu excentrée, mais se situe pile entre Reykjavik et le Cercle d'Or. De plus, le ciel islandais est bien plus beau à regarder depuis la campagne que depuis la ville. Vous vous y sentirez comme à la maison et les deux hôtes sont le comble de la gentillesse. Après une journée de découvertes, une bonne crêpe vous attendra sur la table !