Présentation
El Progreso au Honduras compte 147,197 habitants. Les touristes et les visiteurs s’arrêtent souvent à El Progreso en chemin vers d’autres destinations parce que cette ville est à la croisée des routes qui relient les autres villes du pays. El Progreso est avant tout une ville agricole axée sur la culture des bananes, des légumes et de l’huile de palme. El Progreso fut un important centre du commerce des bananes pour la société United fruit. Aujourd’hui, la vile est surtout une ville commerciale mais le centre, la cathédrale et les marchés sont à l’image de la vie au Honduras. La ville gagne en popularité auprès des touristes qui choisissent souvent cette ville comme point de départ pour leur voyage à travers le pays. Les températures à El Progreso varient peu au cours de l’année, avec des maxima entre 34 et 35 degrés C et des minima variant entre 20 et 2.5 degrés C. La langue officielle est l’espagnol mais l’anglais et d’autres langues indigènes sont aussi parlés. La majeure partie de la population est « Mestizo », c’est-à-dire de descendance mixte européenne et américaine. La monnaie est le lempira. Le Honduras est situé dans le fuseau horaire UTC-6.
La ville de El Progreso appartient au département Yoro et à la municipalité El Progreso.
La ville de El Progreso s'étend sur 547,5 km² et compte 90 000 habitants (recensement de 2001) pour une densité de 164,38 habitants par km².
Le maire de la ville de El Progreso est actuellement Alexánder López.
Le nom français de la ville est El Progreso.
Le surnom de la ville est "Progreso" et la devise de El Progreso est "'The Pearl of Ulua'". La ville de El Progreso a été fondée en 1892.
Points ou centres d'intérêts
San Pedro Sula est la deuxième plus grande ville du Honduras après la capitale Tegucigalpa. San Pedro Sula est située à 31 km d’El Progreso. San Pedro Sula est la principale porte d’entrée du Honduras parce que c’est dans cette ville que se trouvent les principaux aéroports internationaux du pays. San Pedro Sula, communément appelée San Pedro, fut fondée en 1536 au cœur d’une terre marécageuse entourée de forêts qui offrait peu d’espace pour la culture ou l’élevage. Le nom « Sula » vient du nom des mines d’or de la région, « Las minas Sula ». L’or était transporté des mines vers San Pedro pour être fondu dans l’usine de frappe de la monnaie. Toutefois, en raison de la prospérité amenée par les mines d’or, San Pedro était la cible des pirates. En 1550, les Espagnols déménagèrent l’usine de frappe de la monnaie dans une autre ville et relocalisèrent par la suite également la ville de San Pedro. Une fois l’usine de la monnaie déménagée, l’économie de San Pedro stagna et les Espagnols cessèrent de s’y installer. L’économie de la ville redevint plus prospère au XIXe siècle avec le commerce des bananes. En 1920, la population fit un bond gigantesque, passant de 10,000 à 100,000 à cause des plantations et du commerce des bananes. Les visiteurs pourront trouver de l’argent, des bijoux, du cuir et des textiles dans les marchés de San Pedro. Le parc central, « Parque Central » est la principale attraction et la principale place de la ville. Le musée d’anthropologie et d’histoire expose des objets qui datent de l’ère précolombienne et de l’ère coloniale espagnole. San Pedro est un excellent point de chute à partir duquel les touristes peuvent faire des excursions d’une journée. Toutefois, les touristes doivent être avertis que le taux de criminalité est très élevé dans cette ville à cause du commerce de la drogue et que cette ville compte le plus grand nombre d’homicides au monde.
Le parc national Cusuco est situé dans le département de Cortes près de la ville de San Pedro Sula, se prêtant bien à une excursion d’un jour. Fondé, en 1959, ce parc de 234 km2 attire les amateurs de randonnée et les routards qui suivent la route des routards de la montagne Cusuco. Cette région est bien préservée parce qu’elle est difficile d’accès par la route. Les habitants de la région vivent de la culture du café sur le flanc de la montagne. Les visiteurs qui se rendent au parc y viennent pour les vues magnifiques, les paysages vierges pour vivre une authentique expérience hondurienne ! Le parc comprend deux zones, le cœur du parc et la zone tampon. Ensemble, ces deux zones couvrent une variété d’habitats avec des altitudes allant du niveau de la mer jusqu’à des pics à 2425 m. Les différents habitats du parc sont : la forêt de pins humide, la forêt de pin semi-aride, la forêt naine très rare et hautement préservée) et la forêt humide de feuillus. Les espèces animales protégées du parc comprennent des espèces amphibiens, des scarabées, le tapir de Baird et différentes espèces d’oiseaux. Vous pouvez visiter le parc en vous joignant à un tour organisé. Adressez-vous au groupe des routards de la montagne Cusuco à San Pedro. Droits d’entrée : 25 $.
Le lac Yojoa est le plus grand lac du Honduras avec une superficie de 285 km2. Ce lac logé dans une dépression formée par les volcans de la région est situé le long de l’autoroute principale qui relie San Pedro Sula à Tegucigalpa, capitale du Honduras. Le lac étant situé entre ces deux villes importantes du pays, plusieurs touristes s’arrêtent en chemin dans leur trajet entre les deux villes.
Les restaurants sur les rives servent du poisson frais frit et offrent de belles vues sur le lac. Le lac Yojoa est également ne destination très populaire pour la pêche récréative. La région qui entoure le lac est un champ volcanique bordé par des montagnes qui appartiennent à deux parcs nationaux : le par national Santa Barbara et le parc national Cerro Azul Meámbar. Le lac est situé à une altitude de 700 mètres. La dépression formée par les volcans, dans laquelle le lac est logé, s’est formée durant les ères pléistocène et holocène. On ne connaît pas la date de la dernière éruption volcanique survenue dans la région.
Les ruines de Copán sont situées à 197 km d’El Progreso. Les ruines de Copàn sont celles d’un ancien centre maya qui existait dans la région 1000 ans auparavant. Ces ruines sont impressionnantes et se distinguent par la présence d’art précolombien, une forme d’art qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans le pays. La ville, qui a prospéré entre le Ve et le IXe siècle, était la capitale du royaume maya à cette époque. La région de Copán avait été occupée longtemps avant les Mayas. On estime à 2000 ans la durée de l’occupation dans la région. Copán était située sur la pointe à l’extrême sud-est du territoire occupé par les civilisations mésoaméricaines qui vivaient et régnaient dans la région. On pense qu’à son apogée, la population comptait entre 6,000 et 9,000 habitants seulement dans la ville de Copán, et jusqu’entre 18,000 and 25,000 en comptant les habitants des régions rurales environnantes. Aujourd’hui, la ville de Copán, les hôtels et les autres installations touristiques, sont situés à 1.6 km du site des ruines. La ville de Copán étant située plus haut en altitude, elle jouit d’un climat moins torride que les autres sites mayas du pays. Des bus relient Copán à San Pedro Sula et à d’autres destinations. Droits d’entrée : 15 $.
Tela, à 67 km d’El Progreso, est située le long de la côte caribéenne du Honduras. La plage de Tela est une destination de vacances populaire auprès des Honduriens. La ville de Tela fut fondée en 1524 par le conquistador espagnol Cristóbal de Olid qui choisit cet emplacement parce qu’il était près d’un village indigène qui était bien approvisionné en eau douce, ainsi qu’en plantes pour se nourrir et se soigner. En raison de sa situation, le long de la mer des Carraïbes, Tela fut souvent la cible des pirates et des corsaires anglais. À la fin du XVIe siècle, les boucaniers venaient à Tela pour attaquer les navires espagnols qui venaient accaparer les richesses de la région pour les rapporter en Espagne. Le peuple Garifuna, de descendance mixte africaine et caribéenne s’installa dans la région de Tela après avoir été chassé par les Anglais de l’île de Saint-Vincent. L’économie de Tela reposa plus tard sur le commerce des bananes et les compagnies de chemin de fer qui étaient des filiales de la United Fruit Company. Les travailleurs qui arrivaient des autres régions des Carraïbes amenèrent avec eux la langue anglaise et la religion protestante dans cette population essentiellement hispanophone et catholique. On trouve encore aujourd’hui des traces de ce passé dans la ville. Tela tient surtout sa popularité de ses magnifiques plages mais la ville offre d’autres attractions touristiques telles que des villages Garifuna et des églises. L’unique train de passagers qui circule encore dans la région relie Tela à Puerto Cortés.
Mico Quemado est une chaîne de montagnes située à l’est de la ville d’El Progreso. Environ 280 km2 de cette chaîne de montagnes font partie d’une réserve écologique sous la protection du gouvernement du Honduras. Cette réserve fut créée pour préserver la richesse de la faune et de la flore indigènes uniques à cette région. Cette chaîne de montagnes fournit la ville d’El Progreso en eau douce par ses sources et ses puits souterrains. Chaque année, ce parc attire les alpinistes et les amateurs de randonnée en montagnes.
El Progreso est surnommée « la perle d’Ulua » parce qu’elle est située le long de la rive du fleuve Ulua. Le fleuve Ulua est l’un des plus grands et des plus importants fleuves dans tout le Honduras. ll traverse plusieurs régions du pays sur une distance totale de 400 km. Le long de son parcours, le fleuve est alimenté par d’autres cours d’eau qui augmentent sa taille. Malheureusement, le fleuve Ulua peut aussi être dangereux au moment des grandes crues causées par les pluies torrentielles. Le fleuve Ulua inonde alors les régions environnantes et cause des dommages dans les villes riveraines.
Le Jardin botanique Torogón à El Progreso est un endroit idéal pour se relaxer en marchant à travers les plantes et les fleurs. Les orchidées et les autres espèces de plantes tropicales créent un magnifique décor naturel en plein milieu de la ville. En plus des nombreuses espèces de plantes et de fleurs, le jardin abrite de très gros arbres vieux de 300 ans. Le jardin fut créé dans le but de préserver et de protéger les différentes espèces de la flore indigène de la chaine de montagnes Mico Quemada. Plusieurs espèces d’oiseaux tels que des toucans, des perroquets et les trogons habitent le jardin. Site Internet : http://jardintorogon.com/#!/(en anglais et en espagnol).
Le parc national Cerro Azul Meambar est situé au bord du lac Yojoa. Le sommet du cerro azul, le mont bleu, culmine à 2,047 m. Ce parc fondé en 1987, est administré par une ONG basée aux États-Unis qui a largement investi dans la région pour protéger la flore et la faune du parc et pour améliorer la qualité de vie des habitants de la région. Ce parc, aussi connu sous le nom de PANACAM, exploite une auberge où les visiteurs peuvent résider durant leur séjour et qui sert de point de départ pour les sentiers de randonnée dans la région. Adresse courriel: panacam@paghonduras.org.
Comment y aller ?
Les deux principaux aéroports internationaux du Honduras sont situés à Tegucigalpa et à San Pedro Sula. Vous trouverez des informations sur tous les aéroports du Honduras sur le site http://www.interairports.hn/en/. L’aéroport de San Pedro Sula est à seulement 20 km d’El Progreso. L’aéroport international de Roatán dessert des vols internationaux en provenance de Houston, Atlanta, Miami et de Milan en Italie. San Pedro Sula, l’aéroport le plus achalandé du Honduras, dessert des vols vers les villes d’Amérique du Nord et du Sud, les Carraïbes et quelques destinations en Europe. On peut arriver au Honduras par la route à partir d’autres villes d’Amérique Centrale. Des routes relient le San Salvador et le Honduras (soit à San Pedro Sula ou à Tegucigalpa), le Honduras et le Guatemala (Guatemala city et Antigua), Managua, San José, Panama City et le Mexique (Tapachula). Pour voyager à l’intérieur du pays, les compagnies aériennes Aerolineas Sosa (www.laceibaonline.net/aerososa/sosaingl.htm), Atlantic Airlines ( www.aa.com), Isleña (or TACAwww.taca.com) et SAMI offrent des vols à des prix économiques. Les bus constituent la meilleure façon de voyager dans le pays. Ils sont bon marché et desservent presque toutes les destinations. Par contre ils ne sont pas en service la nuit et s’arrêtent en début de soirée. Les « rapiditos », sortes de mini camionnettes, ou microbus, qui circulent sur certains trajets offrent un service plus rapide que les services de bus réguliers. Bien que le bus soit la meilleure option pour se rendre d’une ville à une autre, les bus municipaux ne sont pas sûrs en raison des nombreux pickpockets, de vols et parfois d’assauts perpétrés par des gangs reliés à la violence. Pour se déplacer à l’intérieur d’une ville, le taxi est la meilleure option. Les taxis ne sont pas munis de compteur, mais on peut négocier le prix de la course au départ. Le prix moyen d’une course se situe entre 0.50 $ et 1.00 $ US, et jusqu’à 4.00 $ pour un plus long trajet. On peut aussi louer une voiture dans les principales villes du Honduras. El Progreso est souvent appelée la ville du vélo parce que le vélo est le moyen de transport le plus utilisé dans la ville.
Présentation
El Progreso au Honduras compte 147,197 habitants. Les touristes et les visiteurs s’arrêtent souvent à El Progreso en chemin vers d’autres destinations parce que cette ville est à la croisée des routes qui relient les autres villes du pays. El Progreso est avant tout une ville agricole axée sur la culture des bananes, des légumes et de l’huile de palme. El Progreso fut un important centre du commerce des bananes pour la société United fruit. Aujourd’hui, la vile est surtout une ville commerciale mais le centre, la cathédrale et les marchés sont à l’image de la vie au Honduras. La ville gagne en popularité auprès des touristes qui choisissent souvent cette ville comme point de départ pour leur voyage à travers le pays. Les températures à El Progreso varient peu au cours de l’année, avec des maxima entre 34 et 35 degrés C et des minima variant entre 20 et 2.5 degrés C. La langue officielle est l’espagnol mais l’anglais et d’autres langues indigènes sont aussi parlés. La majeure partie de la population est « Mestizo », c’est-à-dire de descendance mixte européenne et américaine. La monnaie est le lempira. Le Honduras est situé dans le fuseau horaire UTC-6.
La ville de El Progreso appartient au département Yoro et à la municipalité El Progreso.
La ville de El Progreso s'étend sur 547,5 km² et compte 90 000 habitants (recensement de 2001) pour une densité de 164,38 habitants par km².
Le maire de la ville de El Progreso est actuellement Alexánder López.
Le nom français de la ville est El Progreso.
Le surnom de la ville est "Progreso" et la devise de El Progreso est "'The Pearl of Ulua'". La ville de El Progreso a été fondée en 1892.
Points ou centres d'intérêts
San Pedro Sula est la deuxième plus grande ville du Honduras après la capitale Tegucigalpa. San Pedro Sula est située à 31 km d’El Progreso. San Pedro Sula est la principale porte d’entrée du Honduras parce que c’est dans cette ville que se trouvent les principaux aéroports internationaux du pays. San Pedro Sula, communément appelée San Pedro, fut fondée en 1536 au cœur d’une terre marécageuse entourée de forêts qui offrait peu d’espace pour la culture ou l’élevage. Le nom « Sula » vient du nom des mines d’or de la région, « Las minas Sula ». L’or était transporté des mines vers San Pedro pour être fondu dans l’usine de frappe de la monnaie. Toutefois, en raison de la prospérité amenée par les mines d’or, San Pedro était la cible des pirates. En 1550, les Espagnols déménagèrent l’usine de frappe de la monnaie dans une autre ville et relocalisèrent par la suite également la ville de San Pedro. Une fois l’usine de la monnaie déménagée, l’économie de San Pedro stagna et les Espagnols cessèrent de s’y installer. L’économie de la ville redevint plus prospère au XIXe siècle avec le commerce des bananes. En 1920, la population fit un bond gigantesque, passant de 10,000 à 100,000 à cause des plantations et du commerce des bananes. Les visiteurs pourront trouver de l’argent, des bijoux, du cuir et des textiles dans les marchés de San Pedro. Le parc central, « Parque Central » est la principale attraction et la principale place de la ville. Le musée d’anthropologie et d’histoire expose des objets qui datent de l’ère précolombienne et de l’ère coloniale espagnole. San Pedro est un excellent point de chute à partir duquel les touristes peuvent faire des excursions d’une journée. Toutefois, les touristes doivent être avertis que le taux de criminalité est très élevé dans cette ville à cause du commerce de la drogue et que cette ville compte le plus grand nombre d’homicides au monde.
Le parc national Cusuco est situé dans le département de Cortes près de la ville de San Pedro Sula, se prêtant bien à une excursion d’un jour. Fondé, en 1959, ce parc de 234 km2 attire les amateurs de randonnée et les routards qui suivent la route des routards de la montagne Cusuco. Cette région est bien préservée parce qu’elle est difficile d’accès par la route. Les habitants de la région vivent de la culture du café sur le flanc de la montagne. Les visiteurs qui se rendent au parc y viennent pour les vues magnifiques, les paysages vierges pour vivre une authentique expérience hondurienne ! Le parc comprend deux zones, le cœur du parc et la zone tampon. Ensemble, ces deux zones couvrent une variété d’habitats avec des altitudes allant du niveau de la mer jusqu’à des pics à 2425 m. Les différents habitats du parc sont : la forêt de pins humide, la forêt de pin semi-aride, la forêt naine très rare et hautement préservée) et la forêt humide de feuillus. Les espèces animales protégées du parc comprennent des espèces amphibiens, des scarabées, le tapir de Baird et différentes espèces d’oiseaux. Vous pouvez visiter le parc en vous joignant à un tour organisé. Adressez-vous au groupe des routards de la montagne Cusuco à San Pedro. Droits d’entrée : 25 $.
Le lac Yojoa est le plus grand lac du Honduras avec une superficie de 285 km2. Ce lac logé dans une dépression formée par les volcans de la région est situé le long de l’autoroute principale qui relie San Pedro Sula à Tegucigalpa, capitale du Honduras. Le lac étant situé entre ces deux villes importantes du pays, plusieurs touristes s’arrêtent en chemin dans leur trajet entre les deux villes.
Les restaurants sur les rives servent du poisson frais frit et offrent de belles vues sur le lac. Le lac Yojoa est également ne destination très populaire pour la pêche récréative. La région qui entoure le lac est un champ volcanique bordé par des montagnes qui appartiennent à deux parcs nationaux : le par national Santa Barbara et le parc national Cerro Azul Meámbar. Le lac est situé à une altitude de 700 mètres. La dépression formée par les volcans, dans laquelle le lac est logé, s’est formée durant les ères pléistocène et holocène. On ne connaît pas la date de la dernière éruption volcanique survenue dans la région.
Les ruines de Copán sont situées à 197 km d’El Progreso. Les ruines de Copàn sont celles d’un ancien centre maya qui existait dans la région 1000 ans auparavant. Ces ruines sont impressionnantes et se distinguent par la présence d’art précolombien, une forme d’art qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans le pays. La ville, qui a prospéré entre le Ve et le IXe siècle, était la capitale du royaume maya à cette époque. La région de Copán avait été occupée longtemps avant les Mayas. On estime à 2000 ans la durée de l’occupation dans la région. Copán était située sur la pointe à l’extrême sud-est du territoire occupé par les civilisations mésoaméricaines qui vivaient et régnaient dans la région. On pense qu’à son apogée, la population comptait entre 6,000 et 9,000 habitants seulement dans la ville de Copán, et jusqu’entre 18,000 and 25,000 en comptant les habitants des régions rurales environnantes. Aujourd’hui, la ville de Copán, les hôtels et les autres installations touristiques, sont situés à 1.6 km du site des ruines. La ville de Copán étant située plus haut en altitude, elle jouit d’un climat moins torride que les autres sites mayas du pays. Des bus relient Copán à San Pedro Sula et à d’autres destinations. Droits d’entrée : 15 $.
Tela, à 67 km d’El Progreso, est située le long de la côte caribéenne du Honduras. La plage de Tela est une destination de vacances populaire auprès des Honduriens. La ville de Tela fut fondée en 1524 par le conquistador espagnol Cristóbal de Olid qui choisit cet emplacement parce qu’il était près d’un village indigène qui était bien approvisionné en eau douce, ainsi qu’en plantes pour se nourrir et se soigner. En raison de sa situation, le long de la mer des Carraïbes, Tela fut souvent la cible des pirates et des corsaires anglais. À la fin du XVIe siècle, les boucaniers venaient à Tela pour attaquer les navires espagnols qui venaient accaparer les richesses de la région pour les rapporter en Espagne. Le peuple Garifuna, de descendance mixte africaine et caribéenne s’installa dans la région de Tela après avoir été chassé par les Anglais de l’île de Saint-Vincent. L’économie de Tela reposa plus tard sur le commerce des bananes et les compagnies de chemin de fer qui étaient des filiales de la United Fruit Company. Les travailleurs qui arrivaient des autres régions des Carraïbes amenèrent avec eux la langue anglaise et la religion protestante dans cette population essentiellement hispanophone et catholique. On trouve encore aujourd’hui des traces de ce passé dans la ville. Tela tient surtout sa popularité de ses magnifiques plages mais la ville offre d’autres attractions touristiques telles que des villages Garifuna et des églises. L’unique train de passagers qui circule encore dans la région relie Tela à Puerto Cortés.
Mico Quemado est une chaîne de montagnes située à l’est de la ville d’El Progreso. Environ 280 km2 de cette chaîne de montagnes font partie d’une réserve écologique sous la protection du gouvernement du Honduras. Cette réserve fut créée pour préserver la richesse de la faune et de la flore indigènes uniques à cette région. Cette chaîne de montagnes fournit la ville d’El Progreso en eau douce par ses sources et ses puits souterrains. Chaque année, ce parc attire les alpinistes et les amateurs de randonnée en montagnes.
El Progreso est surnommée « la perle d’Ulua » parce qu’elle est située le long de la rive du fleuve Ulua. Le fleuve Ulua est l’un des plus grands et des plus importants fleuves dans tout le Honduras. ll traverse plusieurs régions du pays sur une distance totale de 400 km. Le long de son parcours, le fleuve est alimenté par d’autres cours d’eau qui augmentent sa taille. Malheureusement, le fleuve Ulua peut aussi être dangereux au moment des grandes crues causées par les pluies torrentielles. Le fleuve Ulua inonde alors les régions environnantes et cause des dommages dans les villes riveraines.
Le Jardin botanique Torogón à El Progreso est un endroit idéal pour se relaxer en marchant à travers les plantes et les fleurs. Les orchidées et les autres espèces de plantes tropicales créent un magnifique décor naturel en plein milieu de la ville. En plus des nombreuses espèces de plantes et de fleurs, le jardin abrite de très gros arbres vieux de 300 ans. Le jardin fut créé dans le but de préserver et de protéger les différentes espèces de la flore indigène de la chaine de montagnes Mico Quemada. Plusieurs espèces d’oiseaux tels que des toucans, des perroquets et les trogons habitent le jardin. Site Internet : http://jardintorogon.com/#!/(en anglais et en espagnol).
Le parc national Cerro Azul Meambar est situé au bord du lac Yojoa. Le sommet du cerro azul, le mont bleu, culmine à 2,047 m. Ce parc fondé en 1987, est administré par une ONG basée aux États-Unis qui a largement investi dans la région pour protéger la flore et la faune du parc et pour améliorer la qualité de vie des habitants de la région. Ce parc, aussi connu sous le nom de PANACAM, exploite une auberge où les visiteurs peuvent résider durant leur séjour et qui sert de point de départ pour les sentiers de randonnée dans la région. Adresse courriel: panacam@paghonduras.org.
Comment y aller ?
Les deux principaux aéroports internationaux du Honduras sont situés à Tegucigalpa et à San Pedro Sula. Vous trouverez des informations sur tous les aéroports du Honduras sur le site http://www.interairports.hn/en/. L’aéroport de San Pedro Sula est à seulement 20 km d’El Progreso. L’aéroport international de Roatán dessert des vols internationaux en provenance de Houston, Atlanta, Miami et de Milan en Italie. San Pedro Sula, l’aéroport le plus achalandé du Honduras, dessert des vols vers les villes d’Amérique du Nord et du Sud, les Carraïbes et quelques destinations en Europe. On peut arriver au Honduras par la route à partir d’autres villes d’Amérique Centrale. Des routes relient le San Salvador et le Honduras (soit à San Pedro Sula ou à Tegucigalpa), le Honduras et le Guatemala (Guatemala city et Antigua), Managua, San José, Panama City et le Mexique (Tapachula). Pour voyager à l’intérieur du pays, les compagnies aériennes Aerolineas Sosa (www.laceibaonline.net/aerososa/sosaingl.htm), Atlantic Airlines ( www.aa.com), Isleña (or TACAwww.taca.com) et SAMI offrent des vols à des prix économiques. Les bus constituent la meilleure façon de voyager dans le pays. Ils sont bon marché et desservent presque toutes les destinations. Par contre ils ne sont pas en service la nuit et s’arrêtent en début de soirée. Les « rapiditos », sortes de mini camionnettes, ou microbus, qui circulent sur certains trajets offrent un service plus rapide que les services de bus réguliers. Bien que le bus soit la meilleure option pour se rendre d’une ville à une autre, les bus municipaux ne sont pas sûrs en raison des nombreux pickpockets, de vols et parfois d’assauts perpétrés par des gangs reliés à la violence. Pour se déplacer à l’intérieur d’une ville, le taxi est la meilleure option. Les taxis ne sont pas munis de compteur, mais on peut négocier le prix de la course au départ. Le prix moyen d’une course se situe entre 0.50 $ et 1.00 $ US, et jusqu’à 4.00 $ pour un plus long trajet. On peut aussi louer une voiture dans les principales villes du Honduras. El Progreso est souvent appelée la ville du vélo parce que le vélo est le moyen de transport le plus utilisé dans la ville.