Présentation
Considérée comme l’un des endroits les plus agréables de la banlieue d’Athènes, Néa Smýrni est une ville animée de 76 500 habitants située au sud-ouest du centre-ville de la capitale grecque. Bien que verdoyante et arborée, Néa Smýrni ne se trouve qu’à quelques arrêts de tramway des principaux sites et attractions d’Athènes. De plus, cette ville peuplée est également très vivante : on y trouve un grand nombre de boutiques, de bars, de cafés, de places animées ainsi que des évènements et activités culturels. À quelques minutes de la zone commerçante très fréquentée de Néa Smýrni, on découvre des rues bordées d’immeubles bien entretenus et des jardins tranquilles, ainsi que des quartiers grecs traditionnels où il est agréable de se promener en milieu de journée. Néa Smýrni, comme le reste d’Athènes, jouit d’un climat méditerranéen doux, mais il peut faire très chaud en été. On peut voir la mer depuis la ville et celle-ci dispose d’un très bon réseau de transports publics la reliant à Athènes. Comme pour le reste de la Grèce, la devise est l’euro. Bienvenue dans l’un des endroits les plus agréables d'Attique.
La ville de Nea Smyrni appartient à la périphérie Attica et à la préfecture Athens.
La ville de Nea Smyrni s'étend sur 3,524 km² et compte 73 986 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 20 994,89 habitants par km².
Le maire de la ville de Nea Smyrni est actuellement Georgios Koutelakis (independent).
Le nom local de Nea Smyrni est Νέα Σμύρνη. Le nom français de la ville est Néa Smýrni, le nom anglais de la ville est Nea Smyrni.
Le site Internet de Nea Smyrni est http://www.neasmyrni.net.gr
Points ou centres d'intérêts
La Néa Smýrni Estia, ainsi qu’elle est appelée en Grèce, est une association qui fut fondée en 1930 par des habitants locaux cherchant à maintenir et à préserver la longue histoire des réfugiés de la région, ses racines et son contexte. Néa Smýrni est le lieu où, au cours des années 1922-23, furent relogés les réfugiés d’origine grecque après avoir été chassés des régions côtières orientales d’Asie Mineure et à qui l’on accorda un espace résidentiel pour s’installer. Ils étaient plus particulièrement originaires de la ville de Smyrne, aujourd’hui connue sous le nom d’Izmir, en Turquie. Le mot « Néa » signifiant en grec « Nouveau », le nom de cette ville peut se traduire par « Nouvelle Izmir ». Ses premiers habitants étaient des réfugiés qui arrivaient d’Asie Mineure et qui, grâce à l’association, continuent à faire vivre leurs traditions, leurs légendes et leurs coutumes. Depuis 1975, les locaux de l’association se trouvent dans un magnifique bâtiment de style néoclassique bâti dans les années 1960 par l’architecte Ioannis Pavlidis. Ses fondations furent posées par le roi George 1er en 1939 et des fonds furent octroyés à sa construction par de nombreux membres de la société de Néa Smýrni, bien que les travaux ne débutèrent qu’en 1955. Le lieu abrite aujourd’hui les bureaux administratifs de l’association culturelle, accueille des évènements culturels et dispose également d’une magnifique salle utilisée pour les occasions spéciales. Cette association historique vaut vraiment le détour.
Lorsque les Grecs d’Asie Mineure furent chassés de Turquie et arrivèrent comme réfugiés à Néa Smýrni, ils emportaient avec eux une équipe de football qui allait les rendre fiers à plusieurs reprises au cours de sa longue histoire sportive. Le Paniónios GSS fut créé à Smyrne (aujourd’hui Izmir) en 1893 et son club de football vit le jour cinq ans plus tard. En 1920, quatre de ses joueurs furent recrutés au sein de l’équipe de football nationale qui représenta cette année-là le pays lors des Jeux olympiques à Anvers. Le premier match officiel que ce club disputa dans son nouveau pays les opposa à la meilleure équipe de football de Grèce, le Panathinaikos F.C. Depuis 1940, le club est résident du Stade Néa Smýrni qui se trouve au cœur de ville et qui est l’un des meilleurs complexes sportifs d’Athènes. Au cours des années 1970, l’équipe remporta de nombreuses victoires sportives et gagna le coeur de centaines de milliers de supporters, le stade accueillant parfois plus de 20 000 spectateurs. Cette équipe historique remporta le championnat national à deux reprises au cours de sa longue histoire, en 1979 et en 1998, la Coupe des Balkans des clubs en 1971 et de nombreux autres titres. Le club de Panionios possède également une équipe de basketball très respectable ainsi que des équipes de volleyball, et est un symbole de vie et d’esprit athlétique pour la communauté de Néa Smýrni.
Bien qu'étant densément peuplée et proche du centre-ville animé d'Athènes, Néa Smýrni a la chance de disposer d’un grand espace de verdure surnommé le « poumon » de la banlieue, contrairement à d’autres municipalités de la capitale. Bien avant l’arrivée des réfugiés, la région que l’on appelle aujourd’hui Néa Smýrni était simplement une belle extension verdoyante du centre d’Athènes. Elle était recouverte de vergers où les habitants de Plaka faisaient pousser des amandiers, des oliviers et des eucalyptus. Deux cours d’eau traversent la ville au nord et au sud, et les zones boisées faisaient office d'espaces de jeu et de lieux de détente séparant le port Faliro d’Athènes. À l’arrivée des réfugiés, les bois furent inclus dans les plans architecturaux de la ville, clôturés et protégés en prenant bien soin de planter de nouveaux arbres et de s’occuper de la flore sauvage. Le premier évènement culturel organisé dans le parc aurait eu lieu en 1937. Aujourd’hui, le parc est un espace vert très prisé offrant un grand nombre d’activités, en particulier depuis la fin des travaux d’aménagement paysager en 2007. Il dispose d’un amphithéâtre en plein air où sont donnés pièces et concerts, d’un cinéma en plein air, d’un grand échiquier, d’un café, d’un kiosque dédié à l’écologie, de pistes de course, de lieux d’exposition et d’espaces d’entraînement pour chiens.
La cathédrale d'Agia Fotini est le principal site religieux de Néa Smýrni et un lieu de rencontre pour la plupart des habitants en raison de sa situation centrale. Elle possède également une grande valeur historique et culturelle, car il s’agit de la première église construite par les premiers réfugiés en provenance d’Asie Mineure, en souvenir de l’église d’Agia Fotini qui fut bombardée et détruite lors du départ des Grecs de la ville d’Izmir. L’église abrite un autel sacré en bois sculpté à la main ainsi que le siège de l’évêque et la chaire sainte, tous décorés de scènes inspirées de la Bible et de la religion orthodoxe. Il s’agit des originaux qui furent sauvés de l’église Saint Jean à Izmir, et ces pièces sont identiques à celles qui décoraient autrefois l’église d’Agio Fotini avant qu’elle ne soit incendiée. À l’origine, l’église n’était qu’un simple édifice de bois. Sa structure finale, conçue par l’architecte Demiris et dont l’érection fut subventionnée par l’État, fut achevée en 1940. L’intérieur est magnifiquement décoré de fresques religieuses et de vitraux inspirés de l’art décoratif orthodoxe classique. En outre, son impressionnant clocher, qui est le principal point d’intérêt de Néa Smýrni, est une réplique à l’identique du clocher d’Agia Fotini de Smyrne.
Bien qu’elle ne soit située qu’à 4 km du centre d’Athènes, Néa Smýrni n’est qu’à quelques pas de la Riviera athénienne et des eaux bleues de la mer Égée. Prenez le tramway depuis « Agia Fotini » jusqu’à l’arrêt « Trocadero », à seulement 2 km au sud, pour atteindre la belle marina de Flisvos, considérée comme la « méga marina » grecque. De grands yachts du monde entier y sont tranquillement amarrés et donnent à la région une touche cosmopolite. Bordée de boutiques, de restaurants, de bars et de cafés, la marina Flisvos est un lieu traditionnel incontournable pour les visiteurs et idéal pour se détendre autour d’un café, loin de l’agitation de la ville. De plus, on y trouve des pistes spéciales pour les amateurs de jogging ou de cyclisme. Ceux qui sont intéressés par la voile, qui aiment observer les bateaux ou qui désirent simplement admirer de luxueux yachts seront heureux d’apprendre que la marina peut accueillir jusqu’à 303 yachts mesurant de 15 à plus de 70 m de long. Le marina possède également un parc écologique, avec plus de 1000 arbres nouvellement plantés qui offrent de l’ombre pendant les chaudes journées d’été, ainsi qu’un terrain de jeu pour occuper les enfants pendant que les parents savourent une boisson rafraîchissante au bord de la marina.
À l’extrémité est de la commune de Néa Smýrni, tout près de l’avenue Syggrou, vous découvrirez une place pittoresque et tranquille nommée Chrysostomou Smyrnis qui comprend un parc boisé créé en souvenir de la destruction de l’Asie Mineure. Cette place faisait partie des plans originaux à l’arrivée des réfugiés et se situe à l’entrée de la ville afin de rappeler aux visiteurs et aux nouveaux arrivants la perte des anciens territoires d’Asie Mineure. Le parc compte plusieurs statues représentant des scènes et des souvenirs des régions grecques d’Asie Mineure (l’actuelle Turquie), telles que les villes d’Izmir et d’Aivali, les côtes et plus encore.
Envie d'une virée shopping ? Nul besoin de vous éloigner de la place centrale de Néa Smýrni. Il n’est pas nécessaire pour les habitants de cette belle ville de se rendre dans le centre-ville d’Athènes pour faire les boutiques, car Néa Smýrni offre un grand choix de magasins, de centres commerciaux, de cafés et de bars. La place centrale est un centre commercial depuis l’arrivée des réfugiés en 1922. Située à quelques mètres du parc vert et luxuriant de Néa Smýrni, la place centrale est un bel espace ouvert comprenant des fontaines, des bassins, des aires de jeu pour les plus jeunes, des espaces dédiés aux concerts à ciel ouvert, aux évènements culturels et musicaux, et des kiosques. Il s'agit du coeur de Néa Smýrni.
Le Comité des études pontiques se trouve à l'intérieur d'un bâtiment de Néa Smýrni et comprend un musée où les visiteurs peuvent en apprendre davantage sur l’histoire de Grecs originaires du Pont, une région située sur les côtes de la Mer noire et actuelle Anatolie. À l’instar des Grecs originaires de la vieille Smyrne, les Grecs du Pont furent chassés de leur territoire et durent s’installer en Grèce. Le musée rend hommage à ces réfugiés, car la population de Néa Smýrni partage les difficultés et les épreuves que ces personnes ont traversées lorsqu’ils furent contraints de quitter leur terre natale. Le musée est ouvert du lundi au vendredi, de 10 h à 16 h et l’entrée est gratuite.
Ce bel et imposant bâtiment fut construit en 1929 et occupe une surface de 8415 m². Il s’agissait d’un orphelinat qui portait le nom de l’entrepreneur qui l’a fait construire, Charalambos Iosifoglou. L’édifice comprend également la petite chapelle Saint Charalambos qui fut achevée par le fils de l’entrepreneur, Omiros Iosifoglou L’orphelinat fut à l’origine créé pour accueillir des garçons réfugiés orphelins. Après la Seconde Guerre mondiale, l’orphelinat commença à accueillir des enfants qui avaient perdu leurs parents pendant la guerre. En 1951, l’orphelinat ferma pour devenir le centre de formation professionnelle « Sainte Varvara », un lieu où des adolescents et de jeunes adultes peuvent aujourd’hui suivre des cours de menuiserie, de poterie, de broderie et de couture. L’orphelinat Iosifogleio fait partie de la longue histoire de Néa Smýrni.
Comment y aller ?
Néa Smýrni ne se situant qu’à 4 km du centre-ville d’Athènes, il est extrêmement simple de s’y rendre. D’où que vous veniez, vous atterrirez forcément à l’aéroport international d’Athènes et principal aéroport du pays, Eleftherios Venizelos, qui est desservi par presque toutes les compagnies internationales. L’aéroport est relié au centre-ville par la ligne bleue du métro, « Airport-Agia Marina ». Le trajet coûte 8 €. Descendez à la station de métro Syntagma et prenez le tramway jusqu’à l’arrêt « Agia Fotini ». Vous vous retrouvez au cœur de Néa Smýrni, sur sa place centrale. Vous pouvez également prendre le bus X95 depuis l’aéroport pour une somme de 5 €. À nouveau, celui-ci vous emmènera à la place Syntagma, au centre de la capitale, où vous pourrez admirer le Parlement. À partir de là, prenez le tramway à bord duquel vous pourrez apercevoir le stade olympique construit à l’occasion des premiers Jeux olympiques modernes de 1896, l’Olympiéion, l’Acropole et le Parthénon. Votre troisième option pour vous rendre à Néa Smýrni est de prendre un taxi depuis l’aéroport pour un coût d’environ 50 €. Si vous rejoignez la capitale en ferry, prenez le train pour la gare d’Omonoia depuis le port de Pireuas, changez pour la ligne rouge en direction d’Anthoupoli et descendez à Neos Kosmos où vous pourrez à nouveau prendre le tramway pour Agia Fotini.
Présentation
Considérée comme l’un des endroits les plus agréables de la banlieue d’Athènes, Néa Smýrni est une ville animée de 76 500 habitants située au sud-ouest du centre-ville de la capitale grecque. Bien que verdoyante et arborée, Néa Smýrni ne se trouve qu’à quelques arrêts de tramway des principaux sites et attractions d’Athènes. De plus, cette ville peuplée est également très vivante : on y trouve un grand nombre de boutiques, de bars, de cafés, de places animées ainsi que des évènements et activités culturels. À quelques minutes de la zone commerçante très fréquentée de Néa Smýrni, on découvre des rues bordées d’immeubles bien entretenus et des jardins tranquilles, ainsi que des quartiers grecs traditionnels où il est agréable de se promener en milieu de journée. Néa Smýrni, comme le reste d’Athènes, jouit d’un climat méditerranéen doux, mais il peut faire très chaud en été. On peut voir la mer depuis la ville et celle-ci dispose d’un très bon réseau de transports publics la reliant à Athènes. Comme pour le reste de la Grèce, la devise est l’euro. Bienvenue dans l’un des endroits les plus agréables d'Attique.
La ville de Nea Smyrni appartient à la périphérie Attica et à la préfecture Athens.
La ville de Nea Smyrni s'étend sur 3,524 km² et compte 73 986 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 20 994,89 habitants par km².
Le maire de la ville de Nea Smyrni est actuellement Georgios Koutelakis (independent).
Le nom local de Nea Smyrni est Νέα Σμύρνη. Le nom français de la ville est Néa Smýrni, le nom anglais de la ville est Nea Smyrni.
Le site Internet de Nea Smyrni est http://www.neasmyrni.net.gr
Points ou centres d'intérêts
La Néa Smýrni Estia, ainsi qu’elle est appelée en Grèce, est une association qui fut fondée en 1930 par des habitants locaux cherchant à maintenir et à préserver la longue histoire des réfugiés de la région, ses racines et son contexte. Néa Smýrni est le lieu où, au cours des années 1922-23, furent relogés les réfugiés d’origine grecque après avoir été chassés des régions côtières orientales d’Asie Mineure et à qui l’on accorda un espace résidentiel pour s’installer. Ils étaient plus particulièrement originaires de la ville de Smyrne, aujourd’hui connue sous le nom d’Izmir, en Turquie. Le mot « Néa » signifiant en grec « Nouveau », le nom de cette ville peut se traduire par « Nouvelle Izmir ». Ses premiers habitants étaient des réfugiés qui arrivaient d’Asie Mineure et qui, grâce à l’association, continuent à faire vivre leurs traditions, leurs légendes et leurs coutumes. Depuis 1975, les locaux de l’association se trouvent dans un magnifique bâtiment de style néoclassique bâti dans les années 1960 par l’architecte Ioannis Pavlidis. Ses fondations furent posées par le roi George 1er en 1939 et des fonds furent octroyés à sa construction par de nombreux membres de la société de Néa Smýrni, bien que les travaux ne débutèrent qu’en 1955. Le lieu abrite aujourd’hui les bureaux administratifs de l’association culturelle, accueille des évènements culturels et dispose également d’une magnifique salle utilisée pour les occasions spéciales. Cette association historique vaut vraiment le détour.
Lorsque les Grecs d’Asie Mineure furent chassés de Turquie et arrivèrent comme réfugiés à Néa Smýrni, ils emportaient avec eux une équipe de football qui allait les rendre fiers à plusieurs reprises au cours de sa longue histoire sportive. Le Paniónios GSS fut créé à Smyrne (aujourd’hui Izmir) en 1893 et son club de football vit le jour cinq ans plus tard. En 1920, quatre de ses joueurs furent recrutés au sein de l’équipe de football nationale qui représenta cette année-là le pays lors des Jeux olympiques à Anvers. Le premier match officiel que ce club disputa dans son nouveau pays les opposa à la meilleure équipe de football de Grèce, le Panathinaikos F.C. Depuis 1940, le club est résident du Stade Néa Smýrni qui se trouve au cœur de ville et qui est l’un des meilleurs complexes sportifs d’Athènes. Au cours des années 1970, l’équipe remporta de nombreuses victoires sportives et gagna le coeur de centaines de milliers de supporters, le stade accueillant parfois plus de 20 000 spectateurs. Cette équipe historique remporta le championnat national à deux reprises au cours de sa longue histoire, en 1979 et en 1998, la Coupe des Balkans des clubs en 1971 et de nombreux autres titres. Le club de Panionios possède également une équipe de basketball très respectable ainsi que des équipes de volleyball, et est un symbole de vie et d’esprit athlétique pour la communauté de Néa Smýrni.
Bien qu'étant densément peuplée et proche du centre-ville animé d'Athènes, Néa Smýrni a la chance de disposer d’un grand espace de verdure surnommé le « poumon » de la banlieue, contrairement à d’autres municipalités de la capitale. Bien avant l’arrivée des réfugiés, la région que l’on appelle aujourd’hui Néa Smýrni était simplement une belle extension verdoyante du centre d’Athènes. Elle était recouverte de vergers où les habitants de Plaka faisaient pousser des amandiers, des oliviers et des eucalyptus. Deux cours d’eau traversent la ville au nord et au sud, et les zones boisées faisaient office d'espaces de jeu et de lieux de détente séparant le port Faliro d’Athènes. À l’arrivée des réfugiés, les bois furent inclus dans les plans architecturaux de la ville, clôturés et protégés en prenant bien soin de planter de nouveaux arbres et de s’occuper de la flore sauvage. Le premier évènement culturel organisé dans le parc aurait eu lieu en 1937. Aujourd’hui, le parc est un espace vert très prisé offrant un grand nombre d’activités, en particulier depuis la fin des travaux d’aménagement paysager en 2007. Il dispose d’un amphithéâtre en plein air où sont donnés pièces et concerts, d’un cinéma en plein air, d’un grand échiquier, d’un café, d’un kiosque dédié à l’écologie, de pistes de course, de lieux d’exposition et d’espaces d’entraînement pour chiens.
La cathédrale d'Agia Fotini est le principal site religieux de Néa Smýrni et un lieu de rencontre pour la plupart des habitants en raison de sa situation centrale. Elle possède également une grande valeur historique et culturelle, car il s’agit de la première église construite par les premiers réfugiés en provenance d’Asie Mineure, en souvenir de l’église d’Agia Fotini qui fut bombardée et détruite lors du départ des Grecs de la ville d’Izmir. L’église abrite un autel sacré en bois sculpté à la main ainsi que le siège de l’évêque et la chaire sainte, tous décorés de scènes inspirées de la Bible et de la religion orthodoxe. Il s’agit des originaux qui furent sauvés de l’église Saint Jean à Izmir, et ces pièces sont identiques à celles qui décoraient autrefois l’église d’Agio Fotini avant qu’elle ne soit incendiée. À l’origine, l’église n’était qu’un simple édifice de bois. Sa structure finale, conçue par l’architecte Demiris et dont l’érection fut subventionnée par l’État, fut achevée en 1940. L’intérieur est magnifiquement décoré de fresques religieuses et de vitraux inspirés de l’art décoratif orthodoxe classique. En outre, son impressionnant clocher, qui est le principal point d’intérêt de Néa Smýrni, est une réplique à l’identique du clocher d’Agia Fotini de Smyrne.
Bien qu’elle ne soit située qu’à 4 km du centre d’Athènes, Néa Smýrni n’est qu’à quelques pas de la Riviera athénienne et des eaux bleues de la mer Égée. Prenez le tramway depuis « Agia Fotini » jusqu’à l’arrêt « Trocadero », à seulement 2 km au sud, pour atteindre la belle marina de Flisvos, considérée comme la « méga marina » grecque. De grands yachts du monde entier y sont tranquillement amarrés et donnent à la région une touche cosmopolite. Bordée de boutiques, de restaurants, de bars et de cafés, la marina Flisvos est un lieu traditionnel incontournable pour les visiteurs et idéal pour se détendre autour d’un café, loin de l’agitation de la ville. De plus, on y trouve des pistes spéciales pour les amateurs de jogging ou de cyclisme. Ceux qui sont intéressés par la voile, qui aiment observer les bateaux ou qui désirent simplement admirer de luxueux yachts seront heureux d’apprendre que la marina peut accueillir jusqu’à 303 yachts mesurant de 15 à plus de 70 m de long. Le marina possède également un parc écologique, avec plus de 1000 arbres nouvellement plantés qui offrent de l’ombre pendant les chaudes journées d’été, ainsi qu’un terrain de jeu pour occuper les enfants pendant que les parents savourent une boisson rafraîchissante au bord de la marina.
À l’extrémité est de la commune de Néa Smýrni, tout près de l’avenue Syggrou, vous découvrirez une place pittoresque et tranquille nommée Chrysostomou Smyrnis qui comprend un parc boisé créé en souvenir de la destruction de l’Asie Mineure. Cette place faisait partie des plans originaux à l’arrivée des réfugiés et se situe à l’entrée de la ville afin de rappeler aux visiteurs et aux nouveaux arrivants la perte des anciens territoires d’Asie Mineure. Le parc compte plusieurs statues représentant des scènes et des souvenirs des régions grecques d’Asie Mineure (l’actuelle Turquie), telles que les villes d’Izmir et d’Aivali, les côtes et plus encore.
Envie d'une virée shopping ? Nul besoin de vous éloigner de la place centrale de Néa Smýrni. Il n’est pas nécessaire pour les habitants de cette belle ville de se rendre dans le centre-ville d’Athènes pour faire les boutiques, car Néa Smýrni offre un grand choix de magasins, de centres commerciaux, de cafés et de bars. La place centrale est un centre commercial depuis l’arrivée des réfugiés en 1922. Située à quelques mètres du parc vert et luxuriant de Néa Smýrni, la place centrale est un bel espace ouvert comprenant des fontaines, des bassins, des aires de jeu pour les plus jeunes, des espaces dédiés aux concerts à ciel ouvert, aux évènements culturels et musicaux, et des kiosques. Il s'agit du coeur de Néa Smýrni.
Le Comité des études pontiques se trouve à l'intérieur d'un bâtiment de Néa Smýrni et comprend un musée où les visiteurs peuvent en apprendre davantage sur l’histoire de Grecs originaires du Pont, une région située sur les côtes de la Mer noire et actuelle Anatolie. À l’instar des Grecs originaires de la vieille Smyrne, les Grecs du Pont furent chassés de leur territoire et durent s’installer en Grèce. Le musée rend hommage à ces réfugiés, car la population de Néa Smýrni partage les difficultés et les épreuves que ces personnes ont traversées lorsqu’ils furent contraints de quitter leur terre natale. Le musée est ouvert du lundi au vendredi, de 10 h à 16 h et l’entrée est gratuite.
Ce bel et imposant bâtiment fut construit en 1929 et occupe une surface de 8415 m². Il s’agissait d’un orphelinat qui portait le nom de l’entrepreneur qui l’a fait construire, Charalambos Iosifoglou. L’édifice comprend également la petite chapelle Saint Charalambos qui fut achevée par le fils de l’entrepreneur, Omiros Iosifoglou L’orphelinat fut à l’origine créé pour accueillir des garçons réfugiés orphelins. Après la Seconde Guerre mondiale, l’orphelinat commença à accueillir des enfants qui avaient perdu leurs parents pendant la guerre. En 1951, l’orphelinat ferma pour devenir le centre de formation professionnelle « Sainte Varvara », un lieu où des adolescents et de jeunes adultes peuvent aujourd’hui suivre des cours de menuiserie, de poterie, de broderie et de couture. L’orphelinat Iosifogleio fait partie de la longue histoire de Néa Smýrni.
Comment y aller ?
Néa Smýrni ne se situant qu’à 4 km du centre-ville d’Athènes, il est extrêmement simple de s’y rendre. D’où que vous veniez, vous atterrirez forcément à l’aéroport international d’Athènes et principal aéroport du pays, Eleftherios Venizelos, qui est desservi par presque toutes les compagnies internationales. L’aéroport est relié au centre-ville par la ligne bleue du métro, « Airport-Agia Marina ». Le trajet coûte 8 €. Descendez à la station de métro Syntagma et prenez le tramway jusqu’à l’arrêt « Agia Fotini ». Vous vous retrouvez au cœur de Néa Smýrni, sur sa place centrale. Vous pouvez également prendre le bus X95 depuis l’aéroport pour une somme de 5 €. À nouveau, celui-ci vous emmènera à la place Syntagma, au centre de la capitale, où vous pourrez admirer le Parlement. À partir de là, prenez le tramway à bord duquel vous pourrez apercevoir le stade olympique construit à l’occasion des premiers Jeux olympiques modernes de 1896, l’Olympiéion, l’Acropole et le Parthénon. Votre troisième option pour vous rendre à Néa Smýrni est de prendre un taxi depuis l’aéroport pour un coût d’environ 50 €. Si vous rejoignez la capitale en ferry, prenez le train pour la gare d’Omonoia depuis le port de Pireuas, changez pour la ligne rouge en direction d’Anthoupoli et descendez à Neos Kosmos où vous pourrez à nouveau prendre le tramway pour Agia Fotini.