Présentation
Kamatero est une banlieue d’Athènes en Grèce, située à environ 8 km au nord du centre-ville d’Athènes. La région où se situe aujourd’hui la ville de Kamatero est habitée depuis fort longtemps. Les fouilles archéologiques ont montré que la région était habitée à partir du IVe siècle av. J.-C., mais d'après les objets trouvés dans la région avoisinante, les premières habitations remonteraient aussi loin que l’âge de bronze. Le nom de cette banlieue serait celui d’une famille, les Kamateros, mais on ne sait pas si c’est vrai. Les températures à Kamatero peuvent atteindre 32 à 33 °C durant l’été et descendent autour de 6 °C l’hiver. La majorité de la population en Grèce (91 %) est d’origine grecque. La langue officielle du pays est le grec et la monnaie est l’euro. La Grèce est dans le fuseau horaire UTC +2 et UTC+3 durant les mois d’été avec le passage à l’heure avancée.
La ville de Kamatero appartient à la périphérie Attica et à la préfecture Athens.
La ville de Kamatero s'étend sur 5,950 km² et compte 22 234 habitants (recensement de 2001) pour une densité de 3 736,81 habitants par km².
(Panhellenic Socialist Movement).
Le nom local de Kamatero est Καματερό. Le nom anglais de la ville est Kamatero.
Points ou centres d'intérêts
L’Acropole d’Athènes est la célèbre citadelle située au sommet d’un affleurement rocheux qui surplombe la ville d’Athènes, à 8 km de Kamatero. L’Acropole a une très grande valeur architecturale et historique. C’est Périclès, un homme d’État, qui dirigea la construction de l’Acropole et des autres bâtiments de le région, incluant le Parthénon, au Ve siècle, av. J.-C. En 2007, l’Acropoole fut officiellement inscrite sur la liste des monuments du patrimoine culturel européen. Bien que l’Acropole ne fut pas construite avant le Ve siècle av. J.-C., on a trouvé des vestiges de la présence de l’homme dans la région de cette colline où est érigée l’Acropole qui remonte à la période du moyen néolithique. Plusieurs temples ont été érigés en l’honneur de différents dieux grecs sur l’Acropole et tout autour. Le théâtre de Dyonisios est situé au sud de l’Acropole. Les objets qui ont été trouvés sur l’Acropole sont aujourd’hui exposés dans le musée de l’Acropole qui est situé sur la pente sud de l’affleurement rocheux sur lequel se trouve l’Acropole. Le mot grec « Acropole » signifie « bordure » et « ville », et donc littéralement "la ville en bordure". On trouve plusieurs acropoles dans Athènes, mais on quand on parle de l’Acropole, on désigne l’Acropole d’Athènes, celle située sur le promontoire rocheux parce que c’est celle qui est la plus célèbre.
Site Internet : http://odysseus.culture.gr/h/3/eh351.jsp?obj_id=2384. Téléphone : +30 210 321. Adresse email: aepka@culture.gr. Droits d’entrée : plein tarif 12 euros, tarif réduit 6 euros.
Le Parthénon est un temple qui fait partie du complexe de l’Acropole d’Athènes. Ce temple est consacré à la déesse Athéna, la patronne de la ville d’Athènes dans l’Antiquité. La construction du Parthénon eut lieu entre 447 et 438 av. J.-C. à l’apogée de l’empire athénien. Le Parthénon est considéré comme le plus important monument qui reste aujourd’hui de la période classique grecque et ses sculptures représentent l’apogée de l’art grec. Avant la construction du Parthénon, un autre temple s’élevait sur le site qui était aussi consacré à Athéna. On désigne aujourd’hui ce premier temple comme le vieux Parthénon. Le vieux Parthénon fut détruit au moment de l’invasion des Perses en 480 av. J.-C. Durant son histoire, le Parthénon servit non seulement de temple, mais aussi de trésorerie, d’église chrétienne, de mosquée musulmane et de dépôt de munitions. Le Parthénon est une icône du style d’architecture dorique. Il arbore plusieurs détails architecturaux qui étaient uniques et innovateurs au moment de sa construction. Certaines des plus célèbres sculptures du Parthénon, les marbres d’Elgin sont exposés au British Museum à Londres. Le gouvernement grec tente depuis de nombreuses années de les rapatrier en Grèce. Site Internet: http://odysseus.culture.gr/h/2/eh255.jsp?obj_id=912. Téléphone: +30 210 321. Adresse email: aepka@culture.gr. Droits d’entrée : plein tarif 12 euros, tarif réduit 6 euros (fait partie des droits d’entrée au complexe de l’Acropole).
Le musée national d’archéologie d’Athènes est situé à Athènes, à 8 km de Kamatero. Le musée national d’archéologie d’Athènes est le plus grand musée d’archéologie en Grèce et le plus important musée de l’art grec ancien au monde. Le musée fut construit au XIXe siècle afin de fournir un espace où garder et protéger les vestiges antiques trouvés dans toute la Grèce et de les exposer en mettant en évidence leur valeur et leur importance. Le bâtiment qui loge le musée fut construit entre 1866 et 1889. La collection permanente du musée comprend des sculptures, des métaux travaillés, des antiquités préhistoriques, des vases et des objets d’art mineur, des antiquités égyptiennes et des antiquités chypriotes. Le musée accueille aussi des expositions temporaires. Les objets exposés au musée datent des temps préhistoriques jusqu’à l’Antiquité tardive. Durant la Seconde Guerre mondiale, le musée ferma ses portes et plusieurs pièces de la collection furent emballées et enterrées afin de les protéger de la destruction et du pillage. Après la guerre, le musée rouvrit ses portes et agrandit sa collection. Le musée abrite aussi une bibliothèque qui possède un certain nombre de livres rares et anciens sur l’art, la science et la philosophie. On peut se rendre au musée par le métro d’Athènes en descendant aux stations Viktoria ou Omonnia. Le musée comprend aussi une boutique de souvenirs, un café et un jardin de sculptures. Site Internet: http://www.namuseum.gr/wellcome-en.html. Heures d’ouverture: lundi au dimanche de 8 h à 20 h. Fermé les 25 et 26 décembre, le 1er janvier, le 25 mars, le dimanche de la Pâque orthodoxe et le 1er mai. Droits d’entrée : plein tarif 7 euros, tarif réduit 3 euros.
Plaka est le nom d’un vieux quartier historique d’Athènes. Plaka est située au nord-est de l’Acropole. Le style architectural de Plaka est majoritairement néoclassique et les rues forment un vrai labyrinthe! Le site actuel de Plaka était l’ancienne région résidentielle d’Athènes. Plaka est aussi surnommée le quartier des dieux en raison de sa proximité avec l’Acropole et d’autres sites archéologiques. Plaka s’est développée sur les ruines de l’ancienne agora d’Athènes. Cette région a été habitée depuis l’Antiquité. En 1884, la majeure partie de Plaka fut détruite par un incendie. Les archéologues ont par contre réussi à déterrer de grandes sections, incluant le marché romain et la bibliothèque d’Hadrian. Les fouilles archéologiques se poursuivent encore aujourd’hui. Le quartier de Plaka est protégé par un zonage strict et une réglementation qui régit la conservation. Le site accueille des centaines de milliers de visiteurs chaque année. Cette région abrite aussi plusieurs musées. La plus vieille rue d’Athènes, la rue Adrianoy, est située à Plaka. Les fouilles archéologiques ont montré que la rue a gardé exactement la même configuration qu’elle avait à l’Antiquité.
L’Agora antique d’Athènes date de l’époque classique d’Athènes. C’est le meilleur exemple mis au jour d'agora dans la Grèce Antique. Une agora est une place centrale, une aire utilisée pour les rassemblements et les assemblées. Dans la Grèce Antique, l’agora constituait le centre de la ville du point de vue artistique, militaire, politique et spirituel. Les tribunaux, les réunions, les ambassades, les sites d’inhumation, et même un théâtre temporaire ont tenu leurs activités sur l’agora. L’Agora antique d’Athènes est située au nord-ouest de l’Acropole et est flanquée de deux collines, la colline de l’Aréopage et la colline de Kolonus Agoraios. Les historiens ont établi que l’origine de l'Agora antique remonte au VIe siècle av. J.-C., mais il est possible que son origine soit encore plus ancienne. L’Agora fut construite pour fonctionner comme centre du gouvernement d’Athènes. L’Agora comprenait un système de drainage, des fontaines et plusieurs temples. Certains de ces temples étaient consacrés pour le culte de Zeus, d’Apollon et de Hephaestus. L’Agora fut massivement détruite et abandonnée au moment de l’invasion des Perses en 480 av. J.-C., mais les Athéniens réussirent à retourner dans leur ville et reconstruisirent l’Agora. Après cette reconstruction, l’Agora resta intacte jusqu’aux nouvelles rénovations au IIe siècle av. J.-C. Plus tard, Athènes fut à nouveau la cible d’une attaque et les Athéniens décidèrent de construire un mur pour se protéger. Cependant, le mur ne protégeait qu’une petite portion qui ne couvrait pas l’Agora, ce qui eut pour effet que l’Agora demeura sans protection et fut à nouveau détruite. L’Agora fut définitivement abandonnée après l’invasion des Slaves au VIe siècle.
Les plus vieux vestiges archéologiques à Kamatero sont une partie d’un ancien mur du côté du mont Aigaleos. Aujourd’hui la crète où le mur est situé, domine la ville moderne. On pense que c’était un ancien terrain militaire et que le mur avait probablement été construit pour servir de défense contre les ennemis en provenance du sud-est, soit la direction de la ville d’Athènes. Le site pour construire le mur avait probablement été choisi pour protéger la route qui menait le plus facilement au mont Aigaleos. On ignore la date de la construction du mur, mais certains experts croient qu’il a probablement été construit au IVe ou IIIe siècle av. J.-C.
Le parc de sensibilisation à l’environnement Antonis Tritsis est situé au sud-est de Kamatero. C’est l’une des dernières réserves fauniques dans la grande région urbaine d’Athènes. Le parc couvre 364 hectares. Le parc comprend des lacs et des terres humides et abrite une grande variété d’espèces animales. Au cours des dernières années, l'aire occupée par les terres humides a progressivement rétréci en Attique ce qui a eu pour effet que plusieurs oiseaux ont migré vers le parc Antonis Tritsis en quête d’un habitat. Le parc Antonis Tritsis abrite effectivement plusieurs espèces d’arbres et d’animaux. On évalue que 147 espèces d’oiseaux vivent dans le parc et la société ornithologique hellénique travaille activement à identifier et à dénombrer les oiseaux qui vivent dans le parc. Site Internet: http://www.ornithologiki.gr/page_in.php?tID=1990. Adresse email: park@ornithologiki.gr.
Le mont Lycabettus est le plus haut sommet d’Athènes. Le sommet de cette colline de calcaire atteint 277 m. Au cours des siècles, le mont Lycabettus a fait partie de plusieurs légendes et histoires populaires. Selon l’une de ces légendes, le mont Lycabettus tiendrait son nom du fait que la région était autrefois habitée par les loups puisque le nom « Lycabettus » signifie « celui qui est conduit par les loups ». Aujourd’hui, le mont est une destination populaire auprès des touristes qui peuvent atteindre le sommet par « le funiculaire de Lycabettus ». Un théâtre, un restaurant et la chapelle St-Georges construite au XIXe siècle sont situés au sommet du mont. L’entrée du funiculaire est située au terminus Kolonaki.
Le mot Monastiraki signifie « petit monastère ». Le « petit monastère » abrite aujourd’hui un marché aux puces situé dans la vieille partie d’Athènes à 8 km de Kamatero. C’est l’un des principaux quartiers commerciaux d’Athènes. Le marché comprend des magasins de vêtements, des boutiques de souvenirs et des boutiques spécialisées qui attirent les touristes. Le marché aux puces tire son nom du square Monastiraki qui lui-même fut nommé du nom de l’église de Pantanassa située dans le square. On se rend au marché aux puces en prenant le métro d’Athènes et en descendant à la station Monastiraki.
Comment y aller ?
La Grèce comprend plusieurs aéroports internationaux dont le plus important est l’aéroport d’Athènes: l’aéroport international Eleftherios Venizelos (www.aia.gr). L’aéroport d’Athènes est celui qui est le plus près de Kamatero. Les villes d’Iraklio, Rhodes, Thessaloniki, Santorini, et plusieurs autres villes grecques ont un aéroport international. Cependant, ces aéroports desservent un nombre limité de vols vers des destinations européennes. C’est l’aéroport d’Athènes qui dessert le plus de vols internationaux. La Grèce compte deux compagnies aériennes nationales : Olympic Airlines (www.olympicairlines.com) et Aegean Airlines (www.aegeanair.com). On peut aussi entrer en Grèce par la mer. Un service de ferry relie la Grèce aux villes italiennes d’Ancona, Bari, Brindisi et Venise. Un service d’hydroptère relie également la Grèce à la ville Albanienne de Saranda. Les visiteurs peuvent aussi entrer en Grèce par bus ou par train en provenance d’Albanie, de Bulgarie, de Macédoine, ou de Turquie. Durant l’été, un service de train relie Thessaloniki à Moscou. À l’intérieur de la Grèce, les déplacements sont très faciles parce que la Grèce est dotée d’un système de transport en commun très développé. La plupart des destinations sont desservies par bus, mais certaines destinations sont aussi desservies par train. Toutes les îles grecques habitées sont reliées par des ferrys entre mai et octobre. Les bus longue distance, les KTEL sont gérés par le gouvernement. Consultez le site Internet www.ktel.org pour les horaires et les trajets. À part quelques exceptions, les principales villes du continent sont reliées par transport en commun à Athènes. Les bus vers les villes les plus éloignées sont moins fréquents et circulent seulement quelques fois par semaine. Les trains sont gérés par l’organisation grecque des chemins de fer (www.ose.gr). Toutefois, les chemins de fer en Grèce sont peu développés et compte très peu de lignes comparativement au système de bus. Les bus sont également plus économiques que les trains. Louer une voiture est aussi une option pour ceux qui veulent visiter les villes plus retirées. Par contre, la Grèce détient le record du plus grand nombre d'accidents mortels de toute l’Europe. Kamatero est une banlieue d’Athènes, qui est dotée d’un système de transport en commun très étendu et à prix abordable. Le système de transport comprend des trolleys, des métros, des bus et un tramway. Les transport publics dans Athènes sont gérés par l’organisation des transports urbains d’Athènes (www.oasa.gr). L’aéroport est relié au centre-ville par train et par bus.
Présentation
Kamatero est une banlieue d’Athènes en Grèce, située à environ 8 km au nord du centre-ville d’Athènes. La région où se situe aujourd’hui la ville de Kamatero est habitée depuis fort longtemps. Les fouilles archéologiques ont montré que la région était habitée à partir du IVe siècle av. J.-C., mais d'après les objets trouvés dans la région avoisinante, les premières habitations remonteraient aussi loin que l’âge de bronze. Le nom de cette banlieue serait celui d’une famille, les Kamateros, mais on ne sait pas si c’est vrai. Les températures à Kamatero peuvent atteindre 32 à 33 °C durant l’été et descendent autour de 6 °C l’hiver. La majorité de la population en Grèce (91 %) est d’origine grecque. La langue officielle du pays est le grec et la monnaie est l’euro. La Grèce est dans le fuseau horaire UTC +2 et UTC+3 durant les mois d’été avec le passage à l’heure avancée.
La ville de Kamatero appartient à la périphérie Attica et à la préfecture Athens.
La ville de Kamatero s'étend sur 5,950 km² et compte 22 234 habitants (recensement de 2001) pour une densité de 3 736,81 habitants par km².
(Panhellenic Socialist Movement).
Le nom local de Kamatero est Καματερό. Le nom anglais de la ville est Kamatero.
Points ou centres d'intérêts
L’Acropole d’Athènes est la célèbre citadelle située au sommet d’un affleurement rocheux qui surplombe la ville d’Athènes, à 8 km de Kamatero. L’Acropole a une très grande valeur architecturale et historique. C’est Périclès, un homme d’État, qui dirigea la construction de l’Acropole et des autres bâtiments de le région, incluant le Parthénon, au Ve siècle, av. J.-C. En 2007, l’Acropoole fut officiellement inscrite sur la liste des monuments du patrimoine culturel européen. Bien que l’Acropole ne fut pas construite avant le Ve siècle av. J.-C., on a trouvé des vestiges de la présence de l’homme dans la région de cette colline où est érigée l’Acropole qui remonte à la période du moyen néolithique. Plusieurs temples ont été érigés en l’honneur de différents dieux grecs sur l’Acropole et tout autour. Le théâtre de Dyonisios est situé au sud de l’Acropole. Les objets qui ont été trouvés sur l’Acropole sont aujourd’hui exposés dans le musée de l’Acropole qui est situé sur la pente sud de l’affleurement rocheux sur lequel se trouve l’Acropole. Le mot grec « Acropole » signifie « bordure » et « ville », et donc littéralement "la ville en bordure". On trouve plusieurs acropoles dans Athènes, mais on quand on parle de l’Acropole, on désigne l’Acropole d’Athènes, celle située sur le promontoire rocheux parce que c’est celle qui est la plus célèbre.
Site Internet : http://odysseus.culture.gr/h/3/eh351.jsp?obj_id=2384. Téléphone : +30 210 321. Adresse email: aepka@culture.gr. Droits d’entrée : plein tarif 12 euros, tarif réduit 6 euros.
Le Parthénon est un temple qui fait partie du complexe de l’Acropole d’Athènes. Ce temple est consacré à la déesse Athéna, la patronne de la ville d’Athènes dans l’Antiquité. La construction du Parthénon eut lieu entre 447 et 438 av. J.-C. à l’apogée de l’empire athénien. Le Parthénon est considéré comme le plus important monument qui reste aujourd’hui de la période classique grecque et ses sculptures représentent l’apogée de l’art grec. Avant la construction du Parthénon, un autre temple s’élevait sur le site qui était aussi consacré à Athéna. On désigne aujourd’hui ce premier temple comme le vieux Parthénon. Le vieux Parthénon fut détruit au moment de l’invasion des Perses en 480 av. J.-C. Durant son histoire, le Parthénon servit non seulement de temple, mais aussi de trésorerie, d’église chrétienne, de mosquée musulmane et de dépôt de munitions. Le Parthénon est une icône du style d’architecture dorique. Il arbore plusieurs détails architecturaux qui étaient uniques et innovateurs au moment de sa construction. Certaines des plus célèbres sculptures du Parthénon, les marbres d’Elgin sont exposés au British Museum à Londres. Le gouvernement grec tente depuis de nombreuses années de les rapatrier en Grèce. Site Internet: http://odysseus.culture.gr/h/2/eh255.jsp?obj_id=912. Téléphone: +30 210 321. Adresse email: aepka@culture.gr. Droits d’entrée : plein tarif 12 euros, tarif réduit 6 euros (fait partie des droits d’entrée au complexe de l’Acropole).
Le musée national d’archéologie d’Athènes est situé à Athènes, à 8 km de Kamatero. Le musée national d’archéologie d’Athènes est le plus grand musée d’archéologie en Grèce et le plus important musée de l’art grec ancien au monde. Le musée fut construit au XIXe siècle afin de fournir un espace où garder et protéger les vestiges antiques trouvés dans toute la Grèce et de les exposer en mettant en évidence leur valeur et leur importance. Le bâtiment qui loge le musée fut construit entre 1866 et 1889. La collection permanente du musée comprend des sculptures, des métaux travaillés, des antiquités préhistoriques, des vases et des objets d’art mineur, des antiquités égyptiennes et des antiquités chypriotes. Le musée accueille aussi des expositions temporaires. Les objets exposés au musée datent des temps préhistoriques jusqu’à l’Antiquité tardive. Durant la Seconde Guerre mondiale, le musée ferma ses portes et plusieurs pièces de la collection furent emballées et enterrées afin de les protéger de la destruction et du pillage. Après la guerre, le musée rouvrit ses portes et agrandit sa collection. Le musée abrite aussi une bibliothèque qui possède un certain nombre de livres rares et anciens sur l’art, la science et la philosophie. On peut se rendre au musée par le métro d’Athènes en descendant aux stations Viktoria ou Omonnia. Le musée comprend aussi une boutique de souvenirs, un café et un jardin de sculptures. Site Internet: http://www.namuseum.gr/wellcome-en.html. Heures d’ouverture: lundi au dimanche de 8 h à 20 h. Fermé les 25 et 26 décembre, le 1er janvier, le 25 mars, le dimanche de la Pâque orthodoxe et le 1er mai. Droits d’entrée : plein tarif 7 euros, tarif réduit 3 euros.
Plaka est le nom d’un vieux quartier historique d’Athènes. Plaka est située au nord-est de l’Acropole. Le style architectural de Plaka est majoritairement néoclassique et les rues forment un vrai labyrinthe! Le site actuel de Plaka était l’ancienne région résidentielle d’Athènes. Plaka est aussi surnommée le quartier des dieux en raison de sa proximité avec l’Acropole et d’autres sites archéologiques. Plaka s’est développée sur les ruines de l’ancienne agora d’Athènes. Cette région a été habitée depuis l’Antiquité. En 1884, la majeure partie de Plaka fut détruite par un incendie. Les archéologues ont par contre réussi à déterrer de grandes sections, incluant le marché romain et la bibliothèque d’Hadrian. Les fouilles archéologiques se poursuivent encore aujourd’hui. Le quartier de Plaka est protégé par un zonage strict et une réglementation qui régit la conservation. Le site accueille des centaines de milliers de visiteurs chaque année. Cette région abrite aussi plusieurs musées. La plus vieille rue d’Athènes, la rue Adrianoy, est située à Plaka. Les fouilles archéologiques ont montré que la rue a gardé exactement la même configuration qu’elle avait à l’Antiquité.
L’Agora antique d’Athènes date de l’époque classique d’Athènes. C’est le meilleur exemple mis au jour d'agora dans la Grèce Antique. Une agora est une place centrale, une aire utilisée pour les rassemblements et les assemblées. Dans la Grèce Antique, l’agora constituait le centre de la ville du point de vue artistique, militaire, politique et spirituel. Les tribunaux, les réunions, les ambassades, les sites d’inhumation, et même un théâtre temporaire ont tenu leurs activités sur l’agora. L’Agora antique d’Athènes est située au nord-ouest de l’Acropole et est flanquée de deux collines, la colline de l’Aréopage et la colline de Kolonus Agoraios. Les historiens ont établi que l’origine de l'Agora antique remonte au VIe siècle av. J.-C., mais il est possible que son origine soit encore plus ancienne. L’Agora fut construite pour fonctionner comme centre du gouvernement d’Athènes. L’Agora comprenait un système de drainage, des fontaines et plusieurs temples. Certains de ces temples étaient consacrés pour le culte de Zeus, d’Apollon et de Hephaestus. L’Agora fut massivement détruite et abandonnée au moment de l’invasion des Perses en 480 av. J.-C., mais les Athéniens réussirent à retourner dans leur ville et reconstruisirent l’Agora. Après cette reconstruction, l’Agora resta intacte jusqu’aux nouvelles rénovations au IIe siècle av. J.-C. Plus tard, Athènes fut à nouveau la cible d’une attaque et les Athéniens décidèrent de construire un mur pour se protéger. Cependant, le mur ne protégeait qu’une petite portion qui ne couvrait pas l’Agora, ce qui eut pour effet que l’Agora demeura sans protection et fut à nouveau détruite. L’Agora fut définitivement abandonnée après l’invasion des Slaves au VIe siècle.
Les plus vieux vestiges archéologiques à Kamatero sont une partie d’un ancien mur du côté du mont Aigaleos. Aujourd’hui la crète où le mur est situé, domine la ville moderne. On pense que c’était un ancien terrain militaire et que le mur avait probablement été construit pour servir de défense contre les ennemis en provenance du sud-est, soit la direction de la ville d’Athènes. Le site pour construire le mur avait probablement été choisi pour protéger la route qui menait le plus facilement au mont Aigaleos. On ignore la date de la construction du mur, mais certains experts croient qu’il a probablement été construit au IVe ou IIIe siècle av. J.-C.
Le parc de sensibilisation à l’environnement Antonis Tritsis est situé au sud-est de Kamatero. C’est l’une des dernières réserves fauniques dans la grande région urbaine d’Athènes. Le parc couvre 364 hectares. Le parc comprend des lacs et des terres humides et abrite une grande variété d’espèces animales. Au cours des dernières années, l'aire occupée par les terres humides a progressivement rétréci en Attique ce qui a eu pour effet que plusieurs oiseaux ont migré vers le parc Antonis Tritsis en quête d’un habitat. Le parc Antonis Tritsis abrite effectivement plusieurs espèces d’arbres et d’animaux. On évalue que 147 espèces d’oiseaux vivent dans le parc et la société ornithologique hellénique travaille activement à identifier et à dénombrer les oiseaux qui vivent dans le parc. Site Internet: http://www.ornithologiki.gr/page_in.php?tID=1990. Adresse email: park@ornithologiki.gr.
Le mont Lycabettus est le plus haut sommet d’Athènes. Le sommet de cette colline de calcaire atteint 277 m. Au cours des siècles, le mont Lycabettus a fait partie de plusieurs légendes et histoires populaires. Selon l’une de ces légendes, le mont Lycabettus tiendrait son nom du fait que la région était autrefois habitée par les loups puisque le nom « Lycabettus » signifie « celui qui est conduit par les loups ». Aujourd’hui, le mont est une destination populaire auprès des touristes qui peuvent atteindre le sommet par « le funiculaire de Lycabettus ». Un théâtre, un restaurant et la chapelle St-Georges construite au XIXe siècle sont situés au sommet du mont. L’entrée du funiculaire est située au terminus Kolonaki.
Le mot Monastiraki signifie « petit monastère ». Le « petit monastère » abrite aujourd’hui un marché aux puces situé dans la vieille partie d’Athènes à 8 km de Kamatero. C’est l’un des principaux quartiers commerciaux d’Athènes. Le marché comprend des magasins de vêtements, des boutiques de souvenirs et des boutiques spécialisées qui attirent les touristes. Le marché aux puces tire son nom du square Monastiraki qui lui-même fut nommé du nom de l’église de Pantanassa située dans le square. On se rend au marché aux puces en prenant le métro d’Athènes et en descendant à la station Monastiraki.
Comment y aller ?
La Grèce comprend plusieurs aéroports internationaux dont le plus important est l’aéroport d’Athènes: l’aéroport international Eleftherios Venizelos (www.aia.gr). L’aéroport d’Athènes est celui qui est le plus près de Kamatero. Les villes d’Iraklio, Rhodes, Thessaloniki, Santorini, et plusieurs autres villes grecques ont un aéroport international. Cependant, ces aéroports desservent un nombre limité de vols vers des destinations européennes. C’est l’aéroport d’Athènes qui dessert le plus de vols internationaux. La Grèce compte deux compagnies aériennes nationales : Olympic Airlines (www.olympicairlines.com) et Aegean Airlines (www.aegeanair.com). On peut aussi entrer en Grèce par la mer. Un service de ferry relie la Grèce aux villes italiennes d’Ancona, Bari, Brindisi et Venise. Un service d’hydroptère relie également la Grèce à la ville Albanienne de Saranda. Les visiteurs peuvent aussi entrer en Grèce par bus ou par train en provenance d’Albanie, de Bulgarie, de Macédoine, ou de Turquie. Durant l’été, un service de train relie Thessaloniki à Moscou. À l’intérieur de la Grèce, les déplacements sont très faciles parce que la Grèce est dotée d’un système de transport en commun très développé. La plupart des destinations sont desservies par bus, mais certaines destinations sont aussi desservies par train. Toutes les îles grecques habitées sont reliées par des ferrys entre mai et octobre. Les bus longue distance, les KTEL sont gérés par le gouvernement. Consultez le site Internet www.ktel.org pour les horaires et les trajets. À part quelques exceptions, les principales villes du continent sont reliées par transport en commun à Athènes. Les bus vers les villes les plus éloignées sont moins fréquents et circulent seulement quelques fois par semaine. Les trains sont gérés par l’organisation grecque des chemins de fer (www.ose.gr). Toutefois, les chemins de fer en Grèce sont peu développés et compte très peu de lignes comparativement au système de bus. Les bus sont également plus économiques que les trains. Louer une voiture est aussi une option pour ceux qui veulent visiter les villes plus retirées. Par contre, la Grèce détient le record du plus grand nombre d'accidents mortels de toute l’Europe. Kamatero est une banlieue d’Athènes, qui est dotée d’un système de transport en commun très étendu et à prix abordable. Le système de transport comprend des trolleys, des métros, des bus et un tramway. Les transport publics dans Athènes sont gérés par l’organisation des transports urbains d’Athènes (www.oasa.gr). L’aéroport est relié au centre-ville par train et par bus.