Présentation
Avec 55 000 habitants sur 12,6 km², Chania (La Canée) est la deuxième plus grande ville de l'île de Crète. Son passé remonte à la préhistoire grecque puisqu'elle est bâtie sur les fondations de la province minoenne de Kydonia. La Canée était déjà une cité-état importante à l'époque puisqu'elle est mentionnée dans l'Odyssée d'Homère. La ville est conquise deux fois par les turcs et occupée jusqu'au soulèvement de la Grèce contre l'Empire Ottoman en 1821. Aujourd'hui, la ville demeure l'une des plus belles villes de Crête, célèbre pour son port vénitien, son phare du XVème siècle et ses tavernes. On y trouve également de nombreuses galeries d'art et un marché couvert particulièrement prisé des touristes et calcqué sur les plans de celui de Marseille. L'université de la Canée est réputée pour son département d'ingénierie et accueille 3500 étudiants. La Canée bénéficie d'un climat méditerranéen les hivers y sont frais et les étés chauds et secs, ce qui en fait une destination idéale pour des vacances au bord de la mer et promet de magnfiques excursions au coeur de l'île ou sur ses plages.
La ville de Chania appartient à la périphérie Crete et à la préfecture Chania.
La ville de Chania s'étend sur 12,6 km² et compte 55 838 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 4 431,59 habitants par km². L'altitude minimum est de 0 m, l'altitude maximum est de 5 m.
Le maire de la ville de Chania est actuellement Emmanouil Skoulakis.
Le nom local de Chania est Χανιά. Le nom français de la ville est La Canée, le nom anglais de la ville est Chania, le nom espagnol est La Canea.
Le site Internet de Chania est http://www.chania.gr
Points ou centres d'intérêts
La cathédrale de Chania a connu une existence mouvementée, du fait de l'histoire violente de la ville. L'édifice religieux est dédié à Panagia Trimartyri, la Vierge des Trois Martyrs, sainte patronne de Chania. Elle est ainsi nommée parce que la nef centrale est dédiée à la Vierge, le nord à Saint Nicolas et le sud aux Trois Hiérarques. Sa date de construction est inconnue, mais l'on sait qu'elle était présente pendant la période vénitienne. Durant l'occupation ottomane, l'église fut transformée en fabrique de savon, et la chaudière se situait à l'emplacement même de la cloche. Toutefois, l'icône de la Saint Vierge à l'intérieur fut préservé et adoré par les turcs. La légende raconte qu'au milieu du XIXème siècle, la Vierge apparut à Tserkaris, un ouvrier travaillant dans la fabrique, et lui dit qu'elle ne souhaitait pas que son église soit traitée ainsi. Il s'enfuit alors avec l'icône. Plus tard, le fils du pacha Mustapha Naili tomba dans le puits au sud de l'église, et il pria la Vierge de le sauver, en échange de quoi il remettrait l'église aux Chrétiens de Chania. L'enfant fut sauvé, l'église rendue aux chrétiens et l'icône restituée par Tserkaris.
La cathédrale se trouve le long de la rue Halidon, la principale rue qui traverse la vieille ville.
L'imposante mosquée Küçük Hasan, plus connue sous le nom de mosquée des Janissaires fut édifiée en 1645, après la reprise de la ville par les Ottomans et leur seconde occupation. A cette époque, la Canée est transformée par l'occupant, ce qu'elle n'avait pas subi au précédent. Des hammams et des fontaines, éléments essentiels des cités turques, fleurissent dans la Canée, et l'église est transformée en mosquée en plus de la construction de la mosquée des Janissaires. Celle-ci est probablement la mosquée la plus ancienne de Crète et se distingue par son esthétique admirable : les dômes sont d’une couleur rose clair et sur le bulbe principal s’appuient les arches aux courbes gracieuses. Si aujourd’hui, les envahisseurs musulmans ont été repoussés en Turquie, la mosquée a été conservée, rénovée et transformée en galerie d’art. Elle accueille donc régulièrement des expositions. Devant la mosquée, des calèches vous attendent pour vous emmener en promenade.
Cet édifice religieux se situe du côté est de la ville, dans le port vénitien, directement au bord de l'eau, ce qui ajoute à la singularité du lieu.
Construite en 1629 en même temps que les fortifications qui entourent la Canée, la forteresse de Firkas veille sur le porte vénitien et en garde l'entrée, à l'est de la ville. Elle fait face au phare de la Canée et fut érigée par les Vénitiens afin de pouvoir tendre une chaîne entre la forteresse et le phare et ainsi interdire l'accès au port de vaisseaux ennemis. Occupée ensuite par les Turcs, elle en a gardé le nom qui lui fut donné à cette époque : en Turcs, Frikas signifie caserne. Durant cette époque, elle était utilisée comme quartier général du commandant de la ville, et l'on entreposait les munitions dans les baraquements intérieurs. Elle fit ensuite office de prison jusqu'au départ des Turcs, avant d'accueillir le musée naval jusqu'à aujourd'hui. La forteresse fut également le théâtre d'un événement majeur de l'histoire de la Crète : c'est au haut de sa tour que fut hissé le drapeau grec le 1er 1913, officialisant l'union de la Crète à la Grèce, en présence du roi Constantin de Grèce et survivant de la révolution crétoise et chef des combatttants rebelles, l’Amiral Kountouriotis.
Unique en Grèce, le marché couvert se trouve entre le vieux port et la ville moderne, sur la place El. Vénizélou (platia El. Venizelos), au bord du quartier d'Hévraiki. Construit en 1911, i la été inauguré en 1913 par celui qui a donné son nom à la place où il se trouve, au moment des célébrations fêtant le rattachement de la Crète à la Grèce. Il est construit sur le modèle du marché de Marseille, selon une structure en croix. De nombreux touristes s'y rendent, il faut donc faire attention aux prix affichés par les marchands. Cependant, on y trouve toujours des étals authentiques et traditionnels proposant toutes les spécialités de l'île comme le miel de thym, du poisson, de la viande, de l'huile d'olive ou du fromage locaux. Il st également possible de se restaurer sur place dans l'une des nombreuses échoppes.
Comme expliqué auparavant, le marché est fréquenté à la fois par les autochtones et les touristes, et peut se retrouver particulièrement bondé en été. C'est la raison pour laquelle il est préférable de le visiter tôt le matin : les horaires d'ouverture sont de 8h à 13h30 du lundi au samedi, et de 17 à 20h le jeudi et vendredi soir.
Ouvert en 1973, le musée maritime de Crète (ou musée maritime de la Canée) s'étend 840 mètres carrés répartis sur deux étages, à l'intérieur de la forteresse Firkas située dans le vieux port. Les 13 salles d'exposition retracent l'histoire maritime de la Crète, depuis la période antique jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale. Le rez-de-chaussée st consacré à la période ancienne : on peut y admirer des bateaux antiques ainsi qu'une maquette de la ville fortifiée à l'époque de l'occupation vénitienne. On y trouve aussi la reconstitution d'un ancien bateau à avirons et la maquette d'un chantier de construction naval. Le premier étage expose des destroyers, des barges de débarquement chargés de camion et de VBP, des bateaux lance-missiles mais également des embarcations de commerce et de transport.
L'une des salles de ce musée offre aux visiteurs l'opportunité de voir le pont complet d'un destroyer, et la visite contient aussi de nombreux instruments de marine et deux unités de propulsion de torpilles. Enfin, le musée comprend une partie plus centrée sur l'histoire, particulièrement sur la bataille de Grèce et l'invasion allemande de la Crète en 1941.
La construction de la vieille ville remonte au XIIIème siècle. Edifiée par les Vénitiens qui l'entourèrent d'une enceinte dont on peut encore admirer les vestiges, elle s'étend autour du vieux port. A l'époque, on y trouvait la cathédrale latine, les douanes, archives et autres bâtiments administratifs, ainsi que le palais du gouverneur, l'arsenal et les maisons des notables locaux. Aujourd'hui, on peut toujours y admirer la mosquée des Janissaires, la forteresse Firkas et son musée naval ainsi que le pittoresque quartier des marchands le long du quai Akti Koundouriotou.
Afin de profiter au mieux de son charme, il vaut mieux se rendre tôt dans le quartier de Topanas, pour ne pas avoir à subir l'afflux de touristes et l'envahissement des échoppes qui leur sont destinées, et bloquent le passage en étendant leurs terrasses. Ce quartier ravit les passants avec ses maisons turques ou d'architecture vénitienne, qui déambulent dans les petites ruelles anciennes et peuvent le temps d'un moment se promener dans la Canée telle qu'elle était autrefois. C'est également dans ce quartier que l'on toruve de nombreux petits hôtels de cachet, auxquels vous pouvez jeter un oeil si vous cherchez un logement sur place pour votre séjour.
La Canée est entourée de centaines de plages magnifiques. La plupart des plages est en compétition avec celles de Grèce, et deux d'entres elles, Elafonissi et Falassarna, figurent au palmarès des 10 plus belles plages du monde.
Elafonissi est un petit îlot au sud-ouest de la Crète, au milieu d'une mer d'émeraude. La plage de Falassarna, quant à elle, séduit par son sable fin et le spectacle de son coucher de soleil. Il existe d'autres plages telles que Platanias, Loutro et Kedrodasos, et que vous cherchiez une plage sauvage et isolée ou équipée et aménagée, vous aurez l'embarras du choix.
Les gorges de Samaria s'étendent sur 16 kilomètres de long, débutant à une altitude de 1250 mètres et descendant jusqu'à Agia Roumeli, au bord de la mer de Libye. Cette randonnée vous permettra de quitter la ville et de renouer avec la nature sauvage. Attention cependant à bien vous équiper et à être en bonne condition physique.
Le tarif est de 5 euros, gratuit pour les enfants et moitié prix pour les étudiants. Les gorges sont ouvertes de fin mai à octobre, le haut niveau des eaux en hiver rendant leur visite dangereuse. La meilleure saison reste le printemps, la végétation y est alors magnifique. Si vous visitez la Crète lors d'une saison très touristique, il peut y avoir plus de 3000 visiteurs par jour. Il vous est possible de visiter les gorges de Tripiti plus à l'ouest, aussi longues mais inconnues du grand public.
Comment y aller ?
La Canée se situe sur l'île de Crète, il est donc possible de s'y rendre en bateau ou en avion.
En avion :
L'aéroport de la Canée est desservi par les compagnies locales. Il faut donc prendre une vol international jusqu'à Athènes ou Salonique sur l'une des compagnies les desservant (Air France, Swiss, Lufthansa, Olympic Air...). Ensuite, il faut emprunter un vol interne jusqu'à l'aéroport de la Canée (CHQ). La durée d'un vol Paris - Athènes est de 3h30. Il existe également des vols charter d'avril à octobre avec des tarifs de 300 à 450 euros, mais ils desservent surtout Heraklion et rarement la Canée.
En bateau :
Si vous le souhaitez, vous pouvez également vous rendre à la Canée en voiture puis en ferry. Depuis l'Italie, il faut emprunter l'autoroute le long de la côte est de la péninsule, et rejoindre Ancone, Bari ou Brindsi d'où des ferrys partent pour Igoumenitsa ou Patras. De là, il vous faudra poursuivre vers Athènes et y prendre un ferry vers la Crète. Autrement, depuis la Grèce, il y a régulièrement des départs depuis le Pirée (le port d'Athènes), depuis Kalamata, Gyhtion ou Neapolis, dans le Péloponnèse, et enfin depuis Santorin ou Rhodes. La plupart de ces ports ne desservent pas la Canée mais d'autres ports de Crète et il vous faudra donc rouler ensuite jusqu'à la Canée une fois sur l'île.
Présentation
Avec 55 000 habitants sur 12,6 km², Chania (La Canée) est la deuxième plus grande ville de l'île de Crète. Son passé remonte à la préhistoire grecque puisqu'elle est bâtie sur les fondations de la province minoenne de Kydonia. La Canée était déjà une cité-état importante à l'époque puisqu'elle est mentionnée dans l'Odyssée d'Homère. La ville est conquise deux fois par les turcs et occupée jusqu'au soulèvement de la Grèce contre l'Empire Ottoman en 1821. Aujourd'hui, la ville demeure l'une des plus belles villes de Crête, célèbre pour son port vénitien, son phare du XVème siècle et ses tavernes. On y trouve également de nombreuses galeries d'art et un marché couvert particulièrement prisé des touristes et calcqué sur les plans de celui de Marseille. L'université de la Canée est réputée pour son département d'ingénierie et accueille 3500 étudiants. La Canée bénéficie d'un climat méditerranéen les hivers y sont frais et les étés chauds et secs, ce qui en fait une destination idéale pour des vacances au bord de la mer et promet de magnfiques excursions au coeur de l'île ou sur ses plages.
La ville de Chania appartient à la périphérie Crete et à la préfecture Chania.
La ville de Chania s'étend sur 12,6 km² et compte 55 838 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 4 431,59 habitants par km². L'altitude minimum est de 0 m, l'altitude maximum est de 5 m.
Le maire de la ville de Chania est actuellement Emmanouil Skoulakis.
Le nom local de Chania est Χανιά. Le nom français de la ville est La Canée, le nom anglais de la ville est Chania, le nom espagnol est La Canea.
Le site Internet de Chania est http://www.chania.gr
Points ou centres d'intérêts
La cathédrale de Chania a connu une existence mouvementée, du fait de l'histoire violente de la ville. L'édifice religieux est dédié à Panagia Trimartyri, la Vierge des Trois Martyrs, sainte patronne de Chania. Elle est ainsi nommée parce que la nef centrale est dédiée à la Vierge, le nord à Saint Nicolas et le sud aux Trois Hiérarques. Sa date de construction est inconnue, mais l'on sait qu'elle était présente pendant la période vénitienne. Durant l'occupation ottomane, l'église fut transformée en fabrique de savon, et la chaudière se situait à l'emplacement même de la cloche. Toutefois, l'icône de la Saint Vierge à l'intérieur fut préservé et adoré par les turcs. La légende raconte qu'au milieu du XIXème siècle, la Vierge apparut à Tserkaris, un ouvrier travaillant dans la fabrique, et lui dit qu'elle ne souhaitait pas que son église soit traitée ainsi. Il s'enfuit alors avec l'icône. Plus tard, le fils du pacha Mustapha Naili tomba dans le puits au sud de l'église, et il pria la Vierge de le sauver, en échange de quoi il remettrait l'église aux Chrétiens de Chania. L'enfant fut sauvé, l'église rendue aux chrétiens et l'icône restituée par Tserkaris.
La cathédrale se trouve le long de la rue Halidon, la principale rue qui traverse la vieille ville.
L'imposante mosquée Küçük Hasan, plus connue sous le nom de mosquée des Janissaires fut édifiée en 1645, après la reprise de la ville par les Ottomans et leur seconde occupation. A cette époque, la Canée est transformée par l'occupant, ce qu'elle n'avait pas subi au précédent. Des hammams et des fontaines, éléments essentiels des cités turques, fleurissent dans la Canée, et l'église est transformée en mosquée en plus de la construction de la mosquée des Janissaires. Celle-ci est probablement la mosquée la plus ancienne de Crète et se distingue par son esthétique admirable : les dômes sont d’une couleur rose clair et sur le bulbe principal s’appuient les arches aux courbes gracieuses. Si aujourd’hui, les envahisseurs musulmans ont été repoussés en Turquie, la mosquée a été conservée, rénovée et transformée en galerie d’art. Elle accueille donc régulièrement des expositions. Devant la mosquée, des calèches vous attendent pour vous emmener en promenade.
Cet édifice religieux se situe du côté est de la ville, dans le port vénitien, directement au bord de l'eau, ce qui ajoute à la singularité du lieu.
Construite en 1629 en même temps que les fortifications qui entourent la Canée, la forteresse de Firkas veille sur le porte vénitien et en garde l'entrée, à l'est de la ville. Elle fait face au phare de la Canée et fut érigée par les Vénitiens afin de pouvoir tendre une chaîne entre la forteresse et le phare et ainsi interdire l'accès au port de vaisseaux ennemis. Occupée ensuite par les Turcs, elle en a gardé le nom qui lui fut donné à cette époque : en Turcs, Frikas signifie caserne. Durant cette époque, elle était utilisée comme quartier général du commandant de la ville, et l'on entreposait les munitions dans les baraquements intérieurs. Elle fit ensuite office de prison jusqu'au départ des Turcs, avant d'accueillir le musée naval jusqu'à aujourd'hui. La forteresse fut également le théâtre d'un événement majeur de l'histoire de la Crète : c'est au haut de sa tour que fut hissé le drapeau grec le 1er 1913, officialisant l'union de la Crète à la Grèce, en présence du roi Constantin de Grèce et survivant de la révolution crétoise et chef des combatttants rebelles, l’Amiral Kountouriotis.
Unique en Grèce, le marché couvert se trouve entre le vieux port et la ville moderne, sur la place El. Vénizélou (platia El. Venizelos), au bord du quartier d'Hévraiki. Construit en 1911, i la été inauguré en 1913 par celui qui a donné son nom à la place où il se trouve, au moment des célébrations fêtant le rattachement de la Crète à la Grèce. Il est construit sur le modèle du marché de Marseille, selon une structure en croix. De nombreux touristes s'y rendent, il faut donc faire attention aux prix affichés par les marchands. Cependant, on y trouve toujours des étals authentiques et traditionnels proposant toutes les spécialités de l'île comme le miel de thym, du poisson, de la viande, de l'huile d'olive ou du fromage locaux. Il st également possible de se restaurer sur place dans l'une des nombreuses échoppes.
Comme expliqué auparavant, le marché est fréquenté à la fois par les autochtones et les touristes, et peut se retrouver particulièrement bondé en été. C'est la raison pour laquelle il est préférable de le visiter tôt le matin : les horaires d'ouverture sont de 8h à 13h30 du lundi au samedi, et de 17 à 20h le jeudi et vendredi soir.
Ouvert en 1973, le musée maritime de Crète (ou musée maritime de la Canée) s'étend 840 mètres carrés répartis sur deux étages, à l'intérieur de la forteresse Firkas située dans le vieux port. Les 13 salles d'exposition retracent l'histoire maritime de la Crète, depuis la période antique jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale. Le rez-de-chaussée st consacré à la période ancienne : on peut y admirer des bateaux antiques ainsi qu'une maquette de la ville fortifiée à l'époque de l'occupation vénitienne. On y trouve aussi la reconstitution d'un ancien bateau à avirons et la maquette d'un chantier de construction naval. Le premier étage expose des destroyers, des barges de débarquement chargés de camion et de VBP, des bateaux lance-missiles mais également des embarcations de commerce et de transport.
L'une des salles de ce musée offre aux visiteurs l'opportunité de voir le pont complet d'un destroyer, et la visite contient aussi de nombreux instruments de marine et deux unités de propulsion de torpilles. Enfin, le musée comprend une partie plus centrée sur l'histoire, particulièrement sur la bataille de Grèce et l'invasion allemande de la Crète en 1941.
La construction de la vieille ville remonte au XIIIème siècle. Edifiée par les Vénitiens qui l'entourèrent d'une enceinte dont on peut encore admirer les vestiges, elle s'étend autour du vieux port. A l'époque, on y trouvait la cathédrale latine, les douanes, archives et autres bâtiments administratifs, ainsi que le palais du gouverneur, l'arsenal et les maisons des notables locaux. Aujourd'hui, on peut toujours y admirer la mosquée des Janissaires, la forteresse Firkas et son musée naval ainsi que le pittoresque quartier des marchands le long du quai Akti Koundouriotou.
Afin de profiter au mieux de son charme, il vaut mieux se rendre tôt dans le quartier de Topanas, pour ne pas avoir à subir l'afflux de touristes et l'envahissement des échoppes qui leur sont destinées, et bloquent le passage en étendant leurs terrasses. Ce quartier ravit les passants avec ses maisons turques ou d'architecture vénitienne, qui déambulent dans les petites ruelles anciennes et peuvent le temps d'un moment se promener dans la Canée telle qu'elle était autrefois. C'est également dans ce quartier que l'on toruve de nombreux petits hôtels de cachet, auxquels vous pouvez jeter un oeil si vous cherchez un logement sur place pour votre séjour.
La Canée est entourée de centaines de plages magnifiques. La plupart des plages est en compétition avec celles de Grèce, et deux d'entres elles, Elafonissi et Falassarna, figurent au palmarès des 10 plus belles plages du monde.
Elafonissi est un petit îlot au sud-ouest de la Crète, au milieu d'une mer d'émeraude. La plage de Falassarna, quant à elle, séduit par son sable fin et le spectacle de son coucher de soleil. Il existe d'autres plages telles que Platanias, Loutro et Kedrodasos, et que vous cherchiez une plage sauvage et isolée ou équipée et aménagée, vous aurez l'embarras du choix.
Les gorges de Samaria s'étendent sur 16 kilomètres de long, débutant à une altitude de 1250 mètres et descendant jusqu'à Agia Roumeli, au bord de la mer de Libye. Cette randonnée vous permettra de quitter la ville et de renouer avec la nature sauvage. Attention cependant à bien vous équiper et à être en bonne condition physique.
Le tarif est de 5 euros, gratuit pour les enfants et moitié prix pour les étudiants. Les gorges sont ouvertes de fin mai à octobre, le haut niveau des eaux en hiver rendant leur visite dangereuse. La meilleure saison reste le printemps, la végétation y est alors magnifique. Si vous visitez la Crète lors d'une saison très touristique, il peut y avoir plus de 3000 visiteurs par jour. Il vous est possible de visiter les gorges de Tripiti plus à l'ouest, aussi longues mais inconnues du grand public.
Comment y aller ?
La Canée se situe sur l'île de Crète, il est donc possible de s'y rendre en bateau ou en avion.
En avion :
L'aéroport de la Canée est desservi par les compagnies locales. Il faut donc prendre une vol international jusqu'à Athènes ou Salonique sur l'une des compagnies les desservant (Air France, Swiss, Lufthansa, Olympic Air...). Ensuite, il faut emprunter un vol interne jusqu'à l'aéroport de la Canée (CHQ). La durée d'un vol Paris - Athènes est de 3h30. Il existe également des vols charter d'avril à octobre avec des tarifs de 300 à 450 euros, mais ils desservent surtout Heraklion et rarement la Canée.
En bateau :
Si vous le souhaitez, vous pouvez également vous rendre à la Canée en voiture puis en ferry. Depuis l'Italie, il faut emprunter l'autoroute le long de la côte est de la péninsule, et rejoindre Ancone, Bari ou Brindsi d'où des ferrys partent pour Igoumenitsa ou Patras. De là, il vous faudra poursuivre vers Athènes et y prendre un ferry vers la Crète. Autrement, depuis la Grèce, il y a régulièrement des départs depuis le Pirée (le port d'Athènes), depuis Kalamata, Gyhtion ou Neapolis, dans le Péloponnèse, et enfin depuis Santorin ou Rhodes. La plupart de ces ports ne desservent pas la Canée mais d'autres ports de Crète et il vous faudra donc rouler ensuite jusqu'à la Canée une fois sur l'île.