Présentation
Vigo est une ville espagnole située tout au nord de l'Espagne, dans la communauté de Galice. Elle en est, sans en être la capitale ou la préfecture, la ville la plus peuplée. Au bord de l'océan Atlantique, Vigo est le premier port de pêche européen. La ville, fondée au XVIIIème siècle, est relativement récente, industrielle et moderne. Elle compte plus de 300 000 habitants sur une superficie de 109,1 kilomètres carrés. Les principales activités économiques locales sont centrées autour de la pêche, la conserverie, la construction navale et plus récemment la construction automobile. D'autres activités moins importantes comme la finance ou l'extraction de granit d'O Porriño, demeurent des activités économiques majeures à Vigo. La ville, bien que pauvre en monuments historiques remarquables, fut pourtant le théâtre de deux célèbres batailles navales, en 1702 et en 1805.
La ville de Vigo appartient à la communauté Galicia et à la province Pontevedra.
La ville de Vigo s'étend sur 109,1 km² et compte 297 332 habitants (recensement de 2009) pour une densité de 2 725,32 habitants par km². L'altitude moyenne est de 0 m.
Le maire de la ville de Vigo est actuellement Abel Caballero (Parti des socialistes de Galice) pour le mandat 2011-2015.
Un habitant de la ville de Vigo est appelé un Vigués. Le nom français de la ville est Vigo, le nom anglais de la ville est Vigo.
Le surnom de la ville est "The Olive City". Le site Internet de Vigo est http://hoxe.vigo.org
Points ou centres d'intérêts
Fondé en 2002, le musée d'art contemporain (MARCO) de Vigo propose des oeuvres dans de vastes domaines comme l'architecture, les arts plastiques, la création, la mode, la vidéo et l'art internet. L'objectif affiché de l'établissement est de devenir un symbole de l'identité de Vigo et de dynamiser le développement de la ville et de la Galice. Le musée centre l'exposition de ses oeuvres autour de trois axes : l'art et la culture actuelle nationale et internationale, la recherche et la récupération d'artistes avant-gardistes locaux, et la production d'artistes émergents. Une salle de séminaire propose également des séminaires, conférences et expositions audiovisuelles. Les programmes et expositions offerts par le musée varient régulièrement, et il est conseillé de visiter le site internet (accessible à cette adresse : http://www.marcovigo.com) pour connaître le programme actuel au moment où l'on s'y rend.
Le musée est situé dans le centre-ville, rue du Prince, et est ouvert de 11h à 14h30 et de 17h à 21h du mardi au samedi, et est fermé le dimanche après 14h30 et le lundi. L'entrée du musée est gratuite, mais il est possible de suivre une visite guidée à 18h pour la modique somme de 1€.
Cette église de style néogothique dessinée par Manuel Felipe Quintana est située dans la rue Alfonso XIII du quartier Garcia Barbon, en plein centre de Vigo. Sa construction, entamée en 1896, a été interrompue et recommencée à plusieurs reprises. De chaque côté de la façade s'élèvent deux tours surmontées de pinacles, et à l'intérieur l'église se compose de trois nefs reliées par des arcs en ogive, et de petites rosettes laissent entrer la lumière. Les hommages à Saint Jacques sont particulièrement présents en Galice, et dans l'Espagne en générale : Saint Jacques de compostelle n'est qu'à 93 kilomètres au nord de Vigo. La légende racontée dans la Concordia de Antealtares veut qu'au IXème siècle, guidé par des lumières surnaturelles, un ermite ait découvert le tombeau de Jacques de Zébédée, l'un des 12 apôtres du Christ. C'est d'ailleurs depuis ce temps qu'a lieu le pélerinage de Saint Jacques de Compostelle. Ceci explique les multiples références à Saint Jean dans les noms ou décorations religieuses à travers l'espagne, et la présence de l'Eglise de Santiago au coeur de Vigo.
Le centre culturel Caixanova (anciennement Théâtre Garcia Barbon, dessiné ar l'architecte Antonio Palacios) a été construit en 1927 et rénové en 1984. Il allie le charme de l'architecture du XIXème siècle à la technologie et au design modernes du XXème siècle. Ce bâtiment comporte plusieurs particularités, notamment les sculptures de chevaux réalisées par le sculpteur John Oliveira essayant de rejoindre les figures allégoriques en granit de Buciños. Ce centre porte bien son nom et accueille, sur 13 000 mètres carrés répartis sur cinq étages, un théâtre, une salle de concert, un immense auditorium et au dernier étage une bibliothèque avec une capacité de 300 personnes. Le centre promeut l'activité d'artistes galiciens sur un parcours rassemblant des oeuvres depuis 150 ans, replaçant chaque oeuvre dans leur contexte et autorisant une meilleure appréhension du travail de l'artiste en découvrant ses secrets. Le Centre propose également des expositions photographiques, et collabore avec différents musées et collections espagnols et internationaux afin de proposer un programme continue d'expositions temporaires. Toutes les activités artistiques y sont représentées : musique, danse, théâtre, cinéma...
L'édifice se trouve au 24-26, Calle Policarpo Sanz,
Les miradors sont des points de vue en hauteur, souvent d'anciens forts, d'où l'on peut profiter d'une vue panoramique de la région. Le mirador de la Madroa se situe sur la colline de El Castro. Ce mirador est un fort qui offreune magnifique vue panoramique sur la ville et la ría de Vigo (le bras de mer local qui s'enfonce dans les terres de Galice). Les plages du sud de Vigo (Alcabre, Samil et Canido) sont également visibles depuis ce point de vue. Autour de la colline, on peut agélement admirer les restes d'un camp romain.
O Castro (le château) se trouve lui près de la Plaza de España. Au sommet de ce mont en plein coeur de la ville se trouve le château de San Sebastian. Les premiers occupants de ce lieu furent les Celtes, qui choisirent cet endroit pour s'installer la première fois qu'ils arrivèrent en Galice. Les vestiges qu'ils ont laissé sont protégés, faisant du lieu un musée à ciel ouvert. On a depuis ce mirador une vue exceptionnelle sur tout l'estuaire de Vigo, notamment sur les îles Cíes et l'on peut même apercevoir l'estuaire de San Simon.
La Colegiata de Santa Maria (Collégiale Sainte Marie) a été édifiée au XIXème siècle, entre 1816 et 1834, en remplacement de l'ancienne collégiale détruite par l'explosion d'une poudrière en 1809. La présence d'une église Sainte Marie à Vigo est attestée depuis le XIIème siècle : on en trouve notamment mention dans des documents du roi Fernando II de León. Une nouvelle église de style gothique a été érigée par la suite, au XIVème siècle, sur les fondations de la précédente. Elle fut notamment pillée par le célèbre pirate Francis Drake. C'est lors de l'explosion de cette-dernière qu'il fut projeté d'en édifier une nouvelle. La Collégiale Sainte Marie est constuite selon un style néoclassique que l'on doit à Melchor de Prado y Mariño, issu de l'académie royale des beaux-arts de San Fernando. Les tours s'apparentent en revanche au style baroque. L'église frappe par sa robustesse : conçue après la Guerre d'Indépendance, elle a été voulue ainsi pour pouvoir servir de place forte éventuelle. De chaque côté de l'autel se situent deux sacristies et différentes chapelles latérales longent la nef centrale.
La vieille ville se compose de maisons en granit de un ou deux étages, construites au XVIIIème et XXème siècle. Appelée O Berbés, c'est en fait le vieux port de pêche de la ville. On peut y trouver la Collégiale du Christ de la Victoire et déambuler dans la rue de las Ostras pour y déguster quelques huîtres accompagnées d'un verre de vin albariño, ou d'autres fruits de mer dans les restaurants adjacents à cette rue au marché populaire. C'est une étape obligatoire pour découvrir la gastronomie locale.
Le jardin a été conçu au XVIIème siècle selon un style britannique. Son créateur, le duc d'Alcedo, était en effet marié à une anglaise. Le jardin est divisé en trois parties : une roseraie avec la Fontaine du Prince des Eaux, le jardin français aux haies taillées de façon géométriques et la "Prairie du thé", le jardin anglais. Au coeur de ce parc se trouve le musée municipal du même nom, dans un manoir du XVIIème siècle.
Le parc est ouvert de 9h à 22h en été et de 9h à 20h en hiver.
Il serait dommage d'aller à Vigo et de ne pas prendre le temps de se promener au bord de la mer. Il est conseillé d'effectuer cette sortie en fin d'après-midi, lorsque le soleil se montre plus clément. Proche du centre, le plus beau rivage est celui de la Praia de Samil, sur 1,2 kilomètres, offrant une vue magnifique sur les îles Cíes. C'est également l'occasion de s'échapper de l'agitation de la ville et du voyage le temps d'une journée et de s'allonger au soleil avant de se baigner. Attention cependant : la plage a beau se trouver en Espagne, l'eau est celle de l'océan Atlantique et la température peut se révéler un peu fraîche.
Les îles Cíes ne doivent être manquées sous aucun prétexte lorsque l'on visite Vigo. Surnommées "îles des dieux" par les Romains, les îles Cíes appartiennent au parc national des îles atlantiques et sa plage principale a été élue meilleure au monde par le quotidien britannique The Guardian. Pour préserver l'équilibre écologique de cet endroit exceptionnel aux fonds marins magnifiques et accueillant des colonies d'oiseaux parmi les plus importantes au monde, l'accès est limité à 2 200 personnes par jour. Il est possible d'y camper, dans un camping de 800 places, pour une durée maximum d'une semaine.
Comment y aller ?
L'aéroport de Vigo n'est situé qu'à 15 kilomètres du centre-ville et établit une liaison directe avec l'aéroport de Paris Charles De Gaulle, desservi par les lignes des compagnies aériennes Air France, Air Europa, Iberia et Spanair.
Des bus et des trains partent également de Madrid en direction de Vigo. Il faut compter entre 7h et 8h45 en bus et entre 40€ et 56€ pour un voyage en bus. En train, le voyage peut prendre entre 6h et 11h, pour un tarif moyen de 50€. Les trains partent de la gare Madrid Chamartin et arrivent à la gare de Vigo-Guixar.
En voiture, il vous faut couvrir une distance de 600 kilomètres pendant environ 6h30, en empruntant l'AP-6 et l'A-6 depuis Madrid et bifurquer vers la A-52 (Autovía de las Rías Baixas) à hauteur de Benavente en Zamora. Il est possible de demeurer sur l'A-6 et sortir uniquement à la sortie N-634-Santiago, mais cela rallonge le trajet d'une heure et demie et augmente son coût : en revanche, vous passerez dans la région de Saint Jacques de Compostelle.
Une fois à Vigo, avoir une voiture vous permettra de visiter les paysages de Galice ; sur place, des bus desservent les différentes parties de la ville.
Présentation
Vigo est une ville espagnole située tout au nord de l'Espagne, dans la communauté de Galice. Elle en est, sans en être la capitale ou la préfecture, la ville la plus peuplée. Au bord de l'océan Atlantique, Vigo est le premier port de pêche européen. La ville, fondée au XVIIIème siècle, est relativement récente, industrielle et moderne. Elle compte plus de 300 000 habitants sur une superficie de 109,1 kilomètres carrés. Les principales activités économiques locales sont centrées autour de la pêche, la conserverie, la construction navale et plus récemment la construction automobile. D'autres activités moins importantes comme la finance ou l'extraction de granit d'O Porriño, demeurent des activités économiques majeures à Vigo. La ville, bien que pauvre en monuments historiques remarquables, fut pourtant le théâtre de deux célèbres batailles navales, en 1702 et en 1805.
La ville de Vigo appartient à la communauté Galicia et à la province Pontevedra.
La ville de Vigo s'étend sur 109,1 km² et compte 297 332 habitants (recensement de 2009) pour une densité de 2 725,32 habitants par km². L'altitude moyenne est de 0 m.
Le maire de la ville de Vigo est actuellement Abel Caballero (Parti des socialistes de Galice) pour le mandat 2011-2015.
Un habitant de la ville de Vigo est appelé un Vigués. Le nom français de la ville est Vigo, le nom anglais de la ville est Vigo.
Le surnom de la ville est "The Olive City". Le site Internet de Vigo est http://hoxe.vigo.org
Points ou centres d'intérêts
Fondé en 2002, le musée d'art contemporain (MARCO) de Vigo propose des oeuvres dans de vastes domaines comme l'architecture, les arts plastiques, la création, la mode, la vidéo et l'art internet. L'objectif affiché de l'établissement est de devenir un symbole de l'identité de Vigo et de dynamiser le développement de la ville et de la Galice. Le musée centre l'exposition de ses oeuvres autour de trois axes : l'art et la culture actuelle nationale et internationale, la recherche et la récupération d'artistes avant-gardistes locaux, et la production d'artistes émergents. Une salle de séminaire propose également des séminaires, conférences et expositions audiovisuelles. Les programmes et expositions offerts par le musée varient régulièrement, et il est conseillé de visiter le site internet (accessible à cette adresse : http://www.marcovigo.com) pour connaître le programme actuel au moment où l'on s'y rend.
Le musée est situé dans le centre-ville, rue du Prince, et est ouvert de 11h à 14h30 et de 17h à 21h du mardi au samedi, et est fermé le dimanche après 14h30 et le lundi. L'entrée du musée est gratuite, mais il est possible de suivre une visite guidée à 18h pour la modique somme de 1€.
Cette église de style néogothique dessinée par Manuel Felipe Quintana est située dans la rue Alfonso XIII du quartier Garcia Barbon, en plein centre de Vigo. Sa construction, entamée en 1896, a été interrompue et recommencée à plusieurs reprises. De chaque côté de la façade s'élèvent deux tours surmontées de pinacles, et à l'intérieur l'église se compose de trois nefs reliées par des arcs en ogive, et de petites rosettes laissent entrer la lumière. Les hommages à Saint Jacques sont particulièrement présents en Galice, et dans l'Espagne en générale : Saint Jacques de compostelle n'est qu'à 93 kilomètres au nord de Vigo. La légende racontée dans la Concordia de Antealtares veut qu'au IXème siècle, guidé par des lumières surnaturelles, un ermite ait découvert le tombeau de Jacques de Zébédée, l'un des 12 apôtres du Christ. C'est d'ailleurs depuis ce temps qu'a lieu le pélerinage de Saint Jacques de Compostelle. Ceci explique les multiples références à Saint Jean dans les noms ou décorations religieuses à travers l'espagne, et la présence de l'Eglise de Santiago au coeur de Vigo.
Le centre culturel Caixanova (anciennement Théâtre Garcia Barbon, dessiné ar l'architecte Antonio Palacios) a été construit en 1927 et rénové en 1984. Il allie le charme de l'architecture du XIXème siècle à la technologie et au design modernes du XXème siècle. Ce bâtiment comporte plusieurs particularités, notamment les sculptures de chevaux réalisées par le sculpteur John Oliveira essayant de rejoindre les figures allégoriques en granit de Buciños. Ce centre porte bien son nom et accueille, sur 13 000 mètres carrés répartis sur cinq étages, un théâtre, une salle de concert, un immense auditorium et au dernier étage une bibliothèque avec une capacité de 300 personnes. Le centre promeut l'activité d'artistes galiciens sur un parcours rassemblant des oeuvres depuis 150 ans, replaçant chaque oeuvre dans leur contexte et autorisant une meilleure appréhension du travail de l'artiste en découvrant ses secrets. Le Centre propose également des expositions photographiques, et collabore avec différents musées et collections espagnols et internationaux afin de proposer un programme continue d'expositions temporaires. Toutes les activités artistiques y sont représentées : musique, danse, théâtre, cinéma...
L'édifice se trouve au 24-26, Calle Policarpo Sanz,
Les miradors sont des points de vue en hauteur, souvent d'anciens forts, d'où l'on peut profiter d'une vue panoramique de la région. Le mirador de la Madroa se situe sur la colline de El Castro. Ce mirador est un fort qui offreune magnifique vue panoramique sur la ville et la ría de Vigo (le bras de mer local qui s'enfonce dans les terres de Galice). Les plages du sud de Vigo (Alcabre, Samil et Canido) sont également visibles depuis ce point de vue. Autour de la colline, on peut agélement admirer les restes d'un camp romain.
O Castro (le château) se trouve lui près de la Plaza de España. Au sommet de ce mont en plein coeur de la ville se trouve le château de San Sebastian. Les premiers occupants de ce lieu furent les Celtes, qui choisirent cet endroit pour s'installer la première fois qu'ils arrivèrent en Galice. Les vestiges qu'ils ont laissé sont protégés, faisant du lieu un musée à ciel ouvert. On a depuis ce mirador une vue exceptionnelle sur tout l'estuaire de Vigo, notamment sur les îles Cíes et l'on peut même apercevoir l'estuaire de San Simon.
La Colegiata de Santa Maria (Collégiale Sainte Marie) a été édifiée au XIXème siècle, entre 1816 et 1834, en remplacement de l'ancienne collégiale détruite par l'explosion d'une poudrière en 1809. La présence d'une église Sainte Marie à Vigo est attestée depuis le XIIème siècle : on en trouve notamment mention dans des documents du roi Fernando II de León. Une nouvelle église de style gothique a été érigée par la suite, au XIVème siècle, sur les fondations de la précédente. Elle fut notamment pillée par le célèbre pirate Francis Drake. C'est lors de l'explosion de cette-dernière qu'il fut projeté d'en édifier une nouvelle. La Collégiale Sainte Marie est constuite selon un style néoclassique que l'on doit à Melchor de Prado y Mariño, issu de l'académie royale des beaux-arts de San Fernando. Les tours s'apparentent en revanche au style baroque. L'église frappe par sa robustesse : conçue après la Guerre d'Indépendance, elle a été voulue ainsi pour pouvoir servir de place forte éventuelle. De chaque côté de l'autel se situent deux sacristies et différentes chapelles latérales longent la nef centrale.
La vieille ville se compose de maisons en granit de un ou deux étages, construites au XVIIIème et XXème siècle. Appelée O Berbés, c'est en fait le vieux port de pêche de la ville. On peut y trouver la Collégiale du Christ de la Victoire et déambuler dans la rue de las Ostras pour y déguster quelques huîtres accompagnées d'un verre de vin albariño, ou d'autres fruits de mer dans les restaurants adjacents à cette rue au marché populaire. C'est une étape obligatoire pour découvrir la gastronomie locale.
Le jardin a été conçu au XVIIème siècle selon un style britannique. Son créateur, le duc d'Alcedo, était en effet marié à une anglaise. Le jardin est divisé en trois parties : une roseraie avec la Fontaine du Prince des Eaux, le jardin français aux haies taillées de façon géométriques et la "Prairie du thé", le jardin anglais. Au coeur de ce parc se trouve le musée municipal du même nom, dans un manoir du XVIIème siècle.
Le parc est ouvert de 9h à 22h en été et de 9h à 20h en hiver.
Il serait dommage d'aller à Vigo et de ne pas prendre le temps de se promener au bord de la mer. Il est conseillé d'effectuer cette sortie en fin d'après-midi, lorsque le soleil se montre plus clément. Proche du centre, le plus beau rivage est celui de la Praia de Samil, sur 1,2 kilomètres, offrant une vue magnifique sur les îles Cíes. C'est également l'occasion de s'échapper de l'agitation de la ville et du voyage le temps d'une journée et de s'allonger au soleil avant de se baigner. Attention cependant : la plage a beau se trouver en Espagne, l'eau est celle de l'océan Atlantique et la température peut se révéler un peu fraîche.
Les îles Cíes ne doivent être manquées sous aucun prétexte lorsque l'on visite Vigo. Surnommées "îles des dieux" par les Romains, les îles Cíes appartiennent au parc national des îles atlantiques et sa plage principale a été élue meilleure au monde par le quotidien britannique The Guardian. Pour préserver l'équilibre écologique de cet endroit exceptionnel aux fonds marins magnifiques et accueillant des colonies d'oiseaux parmi les plus importantes au monde, l'accès est limité à 2 200 personnes par jour. Il est possible d'y camper, dans un camping de 800 places, pour une durée maximum d'une semaine.
Comment y aller ?
L'aéroport de Vigo n'est situé qu'à 15 kilomètres du centre-ville et établit une liaison directe avec l'aéroport de Paris Charles De Gaulle, desservi par les lignes des compagnies aériennes Air France, Air Europa, Iberia et Spanair.
Des bus et des trains partent également de Madrid en direction de Vigo. Il faut compter entre 7h et 8h45 en bus et entre 40€ et 56€ pour un voyage en bus. En train, le voyage peut prendre entre 6h et 11h, pour un tarif moyen de 50€. Les trains partent de la gare Madrid Chamartin et arrivent à la gare de Vigo-Guixar.
En voiture, il vous faut couvrir une distance de 600 kilomètres pendant environ 6h30, en empruntant l'AP-6 et l'A-6 depuis Madrid et bifurquer vers la A-52 (Autovía de las Rías Baixas) à hauteur de Benavente en Zamora. Il est possible de demeurer sur l'A-6 et sortir uniquement à la sortie N-634-Santiago, mais cela rallonge le trajet d'une heure et demie et augmente son coût : en revanche, vous passerez dans la région de Saint Jacques de Compostelle.
Une fois à Vigo, avoir une voiture vous permettra de visiter les paysages de Galice ; sur place, des bus desservent les différentes parties de la ville.