Points ou centres d'intérêts
Le musée archéologique municipal de Cartagena
Ce musée fondé en 1943, enrichi dès 1967 par les découvertes faites au sein du site archéologique de la nécropole de San Anton et totalement rénové et repensé en 1982 est un incontournable lorsque l'on séjourne à La Manga del Mar Menor. Effectivement, la visite de ce musée permet de prendre connaissance de l'histoire de la ville et de la région depuis le paléolithique jusqu'à nos jours. Il est certain que toute la période de la romanisation qui fut longue et riche tient une place prépondérante au sein du musée. Des sculptures, des poteries, des éléments architecturaux permettent de mieux comprendre les différentes étapes de l'histoire de la région ainsi que la place occupée par les mines et le commerce lié à celles-ci.
Il est important de préciser que le musée archéologique de Cartagena participe à l'événement « La nuit des musées » qui se tient chaque année dans la nuit du 18 mai à travers toute l'Europe. Cette nuit-là, l'accès au musée est totalement gratuit.
Coordonnées
Adresse : 45, rue Ramon y Cajal à Cartagena
Téléphone : +34 968 128 968
E-mail : informacionmuseo@ayto-cartagena.es
Site internet : www.museoarqueologicoartagena.es
Les zones protégées
La Manga del Mar Menor en elle-même est une richesse naturelle en raison de la façon dont s'est constituée cette bande de terre par sédimentation et accumulation de dunes et de broussailles. La plupart du territoire a ensuite été bâti afin que l'on puisse profiter de sa situation idéale entre deux mers, mais certaines zones ont été protégées de toute construction afin de préserver leur riche écosystème. Ces aires protégées sont le parc naturel de Salinas y Arenales de San Pedro del Pinatar, las salinas de Marchamalo et la plage de las Amoladeras. Le premier est le plus bel échantillon de l'écosystème local. Il est protégé par diverses institutions et, en particulier, en raison de son inscription au sein du réseau européen Natura 2000 visant à protéger les oiseaux. Las salinas de Marchamalo pour leur part hébergent des poissons menacés (par exemple, l'Aphanius d'Espagne) ainsi que des espèces végétales en voie de disparition (citons parmi celles-ci la laitue de mer, cette algue d'un vert vif et lumineux absolument splendide). Enfin, la plage de las Amoladeras constitue un véritable musée naturel de La Manga del Mar Menor puisque s'y trouvent des espèces anciennes reflétant l'histoire et le développement des lieux.
Les plages
Vingt-cinq plages proposent leurs services aux personnes séjournant à la Manga del Mar Menor. Le seul embarras que ces dernières peuvent donc connaitre est celui du choix ! Certaines de ces plages dépendent de la municipalité de Cartagena et d'autres de celle de San Javier, mais toutes et tous sont les bienvenues partout et en tout temps. Les personnes circulant en fauteuil roulant peuvent accéder facilement à neuf d'entre elles : Galua, Levante, Chica, Mistral, Leveche, Tabal, Aliseos, La Isla et El Arenal. Trois d'entre elles arborent fièrement « la bandera azul », ce fameux drapeau bleu attestant d'un respect et d'une préoccupation permanents pour l'environnement.
Nous souhaitons ici donner un coup de projecteur sur l'une de ces nombreuses plages qui est tout particulièrement appréciée des voyageurs. Il s'agit de Cala del Pino. Cette plage de sable doré accessible aux personnes handicapées est surveillée entre 11h et 19h tous les jours entre la mi-juin et la mi-septembre. En plus des plaisirs spécifiques liés à la baignade et aux bains de soleil, l'on peut ici pique-niquer dans les aires prévues à cet effet à l'ombre d'une vaste forêt de pins. L'aire de jeux pour les enfants sur cette plage est également très appréciée.
Les îles
Avec la Mar Menor d'un côté et la Mer Méditerranée de l'autre, il est bien évident que la région présente de nombreuses îles qu'il est tout indiqué de visiter lorsque l'on séjourne ici. Ces îles d'origine volcanique sont au nombre de six dans la Mar Menor et de trois dans la Mer Méditerranée. La plus célèbre d'entre elles est l'Isla Perdiguera. Des bateaux s'y rendent quotidiennement entre le début du mois de juin et la fin du mois de décembre. Les 26 hectares de ce territoire magnifique sont un véritable paradis pour les randonneurs. Il est possible de se restaurer sur l'île qui comprend trois restaurants.
Les amoureux de la Nature et les ornithologues se dirigeront plutôt pour leur part vers la Isla Grosa sur laquelle l'on peut observer des cormorans, des faucons pèlerins et de splendides goélands d'Audouin. Pour ce qui est du monde sous-marin, les îles les plus propices à sa découverte sont assurément las islas Hormigas et leur réserve marine de Cabo de Palos. Sur plus de 19 kilomètres carrés, la zone présente de multiples espèces marines et en particulier des coraux somptueux.
Le phare de Cabo de Palos
Bien qu'aucun musée ne s'y trouve, le phare de Cabo de Palos mérite assurément la visite des voyageurs de passage à la Manga del Mar Menor. Très imposant, le phare est toujours de nos jours habité et en fonction. Cet édifice a connu une histoire des plus mouvementées. Objet de multiples débats et polémiques au moment de sa création, il a finalement été construit en 1862 et mis en service en 1865. Dans les débuts, différents procédés ont été employés afin de produire la luminosité nécessaire : huile, paraffine, etc. Le phare ne sera électrifié que dans les années 1960. Au cours de son existence, le phare de Cabo de Palos a hébergé une école ainsi qu'une station de radio télégraphie. Durant la guerre civile, ledit phare a fonctionné par intermittence.
Une route asphaltée d'environ un kilomètre permet de se rendre aisément jusqu'au phare. Sur place, la vue est merveilleuse et l'on passe de longs moments à simplement regarder la mer et la lumière jouer dans les vagues. Bien sûr, les couchers de soleil y sont somptueux. C'est une visite à faire absolument !
Gastronomie locale
Certes, l'on retrouve à La Manga del Mar Menor toutes les spécialités culinaires espagnoles, mais la région de la Murcie possède quelques mets bien spécifiques qu'il faut absolument découvrir. C'est le cas par exemple des « michirones ». Ces derniers sont servis chauds dans des pots d'argile. Il s'agit d'une sorte de ragoût très épicé. C'est un véritable délice. Il y a également le fameux « zarangollo » confectionné avec des courgettes coupées en petits morceaux et des oeufs brouillés. C'est à déguster très chaud avec un verre de bon vin espagnol !
Escapade à Murcia
Murcia est une ville au patrimoine si riche qu'en déambulant tout simplement dans ses rues, l'on fait de multiples et merveilleuses découvertes. Toutefois, pour celles et ceux qui souhaitent planifier un peu leur visite, mentionnons les principaux musées de la ville. Il y a tout d'abord le musée de la cathédrale, puis le musée taurin, ou encore le musée hydraulique ou celui des beaux-arts. Dans d'autres registres, l'on trouve également à Murcia un très bel aquarium (qui dépend de l'université de la ville) ainsi que de belles options pour des escapades shopping.
Peke Park
Le Peke Park est un véritable paradis pour les petits. Ces derniers s'y amusent durant de longues heures dans les différents modules de jeu : mini-golf, karting, petites autos et motos, bateaux, trampolines, jeux gonflables, mini-train. Durant l'été, une terrasse vient s'ajouter aux options proposées par ce lieu magique qui bénéficie le reste de l'année d'un kiosque à l'intérieur. Des couleurs partout, un personnel enjoué et ultra compétent, des rires et du bonheur, voici la recette du Peke Park qui réjouit tout autant les enfants que leurs parents en visite à La Manga del Mar Menor.
Molino de Pudrimel
La zone Pudrimel à San Javier est un peu à l'écart et de ce fait préservée. L'on peut y admirer un ancien moulin à sel qui servait à la fois à extraire le sel et à le moudre. La particularité de ce moulin est de ne posséder absolument aucune fenêtre. La seule ouverture que l'on peut voir sur ce bâtiment est sa porte d'entrée. A l'intérieur de l'édifice, l'on peut encore voir le système d'engrenages qui permettait de transformer l'énergie éolienne. Le moulin n'est plus en fonction depuis de nombreuses années, remplacé dans ses fonctions par des systèmes plus modernes.
Rédacteur :
Marion Rouillot
