Présentation
Dubrovnik, autrefois appelée Raguse, est une ville portuaire pleine de charme en Croatie. Idéalement située au sud de la côte dalmate, elle se trouve au bord de la mer Adriatique. C'est un des hauts lieux touristiques du pays ! Sa proximité avec la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro font d’elle une ville riche d’histoire, que vous pourrez découvrir le long de ses allées pavées... La population de Dubrovnik résulte des migrations des pays voisins : Croates, Serbes ou encore Bosniaques... La ville compte une population totale de 50 000 habitants. L’ambiance y est paisible et rappelle l'ambiance des villages méditerranéens avec ses longs fils étendus, où sèche le linge le long des murs blancs.
La ville de Dubrovnik appartient à la région Dubrovačko-Neretvanska et à la province Dubrovnik.
La ville de Dubrovnik s'étend sur 143,35 km² et compte 30 436 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 212,32 habitants par km². L'altitude moyenne est de 3 m.
Le maire de la ville de Dubrovnik est actuellement Andro Vlahušić pour le mandat 2009-.
Le nom français de la ville est Dubrovnik, le nom anglais de la ville est Dubrovnik.
Le surnom de la ville est "Pearl of the Adriatic, Thesaurum mundi". Le site Internet de Dubrovnik est http://www.dubrovnik.hr
Points ou centres d'intérêts
La ville de Dubrovnik, de son nom français Raguse (dérivé du latin Rauza, proche du nom latin « lausa » signifiant roche) a été fondée durant la première moitié du VIIème siècle par un groupe de réfugiés venant d’Epidaure. Sous la protection de l’empire romain d’Orient, plus communément appelé «empire byzantin », Raguse devient la concurrente directe de Venise dans le domaine du commerce maritime sur la mer Adriatique. Au début du premier millénaire, elle forme avec le port de Ragusavecchia (Cavtat) la république de Raguse. Ce territoire est très convoité et, entre 1180 et 1190, le grand prince de Rascie, Stefan Nemania ainsi que ses deux frères cherchent à le conquérir, sans succès. La ville de Raguse, alors chrétienne et peuplée d’Italiens, est soumise à de nombreuses attaques qui resteront pourtant vaines. La République de Raguse étend ainsi son territoire jusqu’en dans l’arrière-pays, renforçant alors sa richesse et sa puissance, entre 1233 et 1242. Subissant de plein fouet la quatrième croisade, Raguse passe sous la domination de Venise jusqu’en 1358 où, malgré un tribut versé au roi de Hongrie, elle conservera son indépendance. La République de Raguse se renforce avec la fusion des territoires voisins et en restant, malgré le monopole de Venise, la référence dans le commerce du sel.
La République de Raguse est le premier état à abolir l’esclavage, et ce, dès 1416. Durant la Renaissance, son commerce n’est que plus florissant, entre l’Europe ottomane et les ports méditerranéens. Mais ce climat paisible est vite mis en péril par l’avancée turque dans les Balkans, mais aussi par les conflits opposant Venise aux Hongrois puis aux Ottomans sur le contrôle du marché de Drijeva à la fin du XVème siècle. La République de Raguse souffre de ces crises et un tremblement de terre particulièrement dévastateur en 1667 ne fera qu’empirer son état. Elle se détache de plusieurs portions de terre à la fin du XVIIème siècle et est de nouveau assiégée en 1806 par les flottes russes et monténégrines. La République abdique devant l’armée napoléonienne en 1806 et se voit intégrée au royaume d’Italie sous l’ordre du maréchal Marmont qui en deviendra le recteur principal. Du Congrès de Vienne en 1815 jusqu’en 1918, la République de Raguse fait partie de l’empire d’Autriche, puis appartient à l’Autriche-Hongrie. Jusqu’à la fin du XIXème siècle, elle est connue sous son nom italien : Ragusa-Dubrovnik. Elle devient Dubrovnik (du terme croate dubrava qui désigne une « forêt de chênes » ) en 1918 avec la chute de la monarchie autrichienne et s’intègre au royaume de Yougoslavie. Dubrovnik est une nouvelle fois encerclée par l’armée populaire yougoslave pendant la guerre d’indépendance croate en octobre 1991. Son siège durera jusqu’en mai 1992 et fera de nombreuses victimes. Les deux années suivantes, Dubrovnik reste sous les tirs de l’armée serbo-monténégrine et 68% des bâtiments de la vieille ville sont marqués par les obus. Malgré une reconstruction rapide selon les techniques traditionnelles, la ville de Dubrovnik est marquée par cette guerre. Elle fait désormais partie de l’Union Européenne depuis le 1er Juillet 2013 et table sur ses ressources historiques et naturelles pour développer son secteur touristique.
Au fil de la Plac, aussi appelée Stradun - ancien marécage devenu une artère dallée - Dubrovnik regorge de lieux à découvrir. Cette ville médiévale fortifiée, entourée de remparts est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Assiégée à plusieurs reprises au cours de son existence, Dubrovnik a su se protéger de ses agresseurs en se barricadant derrière la forteresse Lovrijenac (XIème siècle) sur les falaises et celle de Revelin au nord (XVIème siècle), sous l’œil bienveillant de la tour Minceta (le plus haut point de la vieille ville) mais aussi les digues de Kase. Ces dernières ont été construites en 1485 par Paskoje Milicevic, ingénieur de la Renaissance. On y trouve également des lazarets d’origine, construits pour protéger Dubrovnik de la peste.
Elle englobe à l’ouest le quartier industriel médiéval de Pile. Le développement de ce quartier date du XIIIème siècle. Il était dédié à la tannerie, au travail du cuir, à la fabrication de canons de savons, verrerie… Placé à l’extérieur de la vieille ville, il profite pourtant de la protection de la forteresse. Ce quartier a gardé son caractère originel malgré quelques changements suite à la construction d’une route reliant Pile à Gruz au XIXème siècle. On y trouve aussi la paroisse Saint-Georges, édifiée au XIVème siècle. Au nord, à l’extérieur des remparts, la zone connue sous le nom de Iza Grada (signifiant « derrière la ville »). A l’est, nous retrouvons Place, grand carrefour des échanges commerciaux de la Croatie depuis des siècles. Ses tuiles roses, vestiges des reconstructions d’après-guerre, et ses murs blancs sur lesquels les rayons de soleil glissent font de Dubrovnik un véritable joyau, entre architectures latines et slaves.
La vieille ville regorge d’églises, monastères, palais et fontaines de style gothique, Renaissance et baroque. Nous pouvons citer comme monuments religieux, la chapelle Saint-Sébastien, la chapelle Saint-Luc, la cathédrale de l’Assomption de la Vierge Marie ou encore la Chapelle Saint-Blaise, saint patron de Dubrovnik. L’hôtel de ville (ou palais du recteur) date du XIème siècle : il mélange architecture gothique et inspiration Renaissance. De nombreuses fois détruit au cours de l’histoire de Dubrovnik, il a été reconstruit après un incendie en 1435. On trouve également à Dubrovnik le monastère des Franciscains, fondé au XIIIème siècle. A l’intérieur, la troisième plus vieille pharmacie du monde mais aussi l’une des plus riches bibliothèques de Croatie. Un autre monastère, celui des Dominicains cette fois, fait partie des monuments les plus prestigieux de la vieille ville. Constitué par une église et un monastère aux allures de forteresse, cet havre de paix est ouvert au public et offre à voir de nombreuses peintures du XVIème siècle. A voir également, la Gunduliceva poljana. Ce square entouré de maisons de pierre est surplombé par un monument dédié à Ivan Gundulic, célèbre poète de Dubrovnik. Cette place est particulièrement colorée lors des marchés. Elle est l’endroit principal des événements estivaux.
Entre le palais Sponza, la deuxième plus ancienne synagogue d’Europe et les nombreux musées (Musée ethnographique, maritime et de la photographie de guerre), préparez-vous à marcher et à escalader les mille et une marches qui jalonnent la vieille ville, quartier exclusivement piéton. Au détour des ruelles, portez attention aux détails des fontaines, comme celle d’Onofrio construite en 1440 qui permettait l’approvisionnement en eau de la ville. Il y a également de multiples statuettes. Vous pourrez ensuite vous reposer sur les nombreuses plages et criques donnant sur la mer Adriatique, ou bien déambuler sur le séduisant vieux port. La Croatie portant un grand intérêt à la conservation de son écosystème. Tout est mis en œuvre pour conserver en l’état les jardins historiques, les falaises blanches et les eaux turquoises.
A ne pas manquer : à 500 m de la côte croate, l’île de Lokrum offre son histoire à qui veut bien s’y arrêter. Sur cette superficie de 2 km de long et de 500 m de large, on retrouve les ruines d’une abbaye bénédictine de 1023, un monastère de style gothico-renaissant ainsi qu’une forteresse royale construite par les Français et les Autrichiens au début du XIXème siècle. Un autre site incontournable : Cavtat, ville portuaire à une vingtaine de kilomètres de Dubrovnik ou encore le village balnéaire de Mlini.
Dans les nombreux bars et restaurants de la ville, découvrez la bière croate, la Karlovačko. Les Croates dînent tard, ne comptez donc pas manger avant 19h30. A noter que le service n’est pas compris dans l’addition et qu’il faut compter un pourboire de 10% de la note totale dans les hôtels, restaurants et taxis. Pour vous immiscer dans l’ambiance croate, découvrez les plats typiques de la ville comme :
- La Rozata dubrovnikoise
- Sporki (sales) macaronis
- La menestra verte de Dubrovnik
- La soupe d’huîtres
- Le gâteau de Ston
Forte de son attractivité touristique, la ville de Dubrovnik regorge d’hôtels plus magnifiques les uns que les autres. La Villa Dubrovnik ou encore l’Hôtel Bellevue Dubrovnik offrent une vue imprenable sur la mer Adriatique et un confort sans faille. De nombreux autres possibilités existent entre petits hôtels familiaux, villas ou encore campings. La ville propose aussi des parcours adaptés : pour les mariages, pour les enfants, pour les plaisanciers, les amateurs de plongée, pour des séjours de courte durée ou selon les saisons. Pour garder de jolis souvenirs, de nombreux artisans traditionnels ouvrent leurs ateliers au public. Vous découvrirez des objets artisanaux en pierre, de l’huile d’olive, les savons pressés à froid aux senteurs de laurier et de romarin.
Comment y aller ?
La ville de Dubrovnik est desservie par son aéroport, situé à une vingtaine de kilomètres. La plupart des villes européennes proposent des vols à destination de Dubrovnik, ou bien de la capitale Zagreb. Vous pouvez louer votre propre voiture mais, si vous souhaitez visiter les îles, vous devrez emprunter les transports en commun. Le réseau ferroviaire n’est pas vraiment développé, les Croates lui préférant le bus. Vous pouvez également vous rendre à Dubrovnik par l’Italie en embarquant votre voiture sur un ferry à Bari (compter 9h de trajet).
Présentation
Dubrovnik, autrefois appelée Raguse, est une ville portuaire pleine de charme en Croatie. Idéalement située au sud de la côte dalmate, elle se trouve au bord de la mer Adriatique. C'est un des hauts lieux touristiques du pays ! Sa proximité avec la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro font d’elle une ville riche d’histoire, que vous pourrez découvrir le long de ses allées pavées... La population de Dubrovnik résulte des migrations des pays voisins : Croates, Serbes ou encore Bosniaques... La ville compte une population totale de 50 000 habitants. L’ambiance y est paisible et rappelle l'ambiance des villages méditerranéens avec ses longs fils étendus, où sèche le linge le long des murs blancs.
La ville de Dubrovnik appartient à la région Dubrovačko-Neretvanska et à la province Dubrovnik.
La ville de Dubrovnik s'étend sur 143,35 km² et compte 30 436 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 212,32 habitants par km². L'altitude moyenne est de 3 m.
Le maire de la ville de Dubrovnik est actuellement Andro Vlahušić pour le mandat 2009-.
Le nom français de la ville est Dubrovnik, le nom anglais de la ville est Dubrovnik.
Le surnom de la ville est "Pearl of the Adriatic, Thesaurum mundi". Le site Internet de Dubrovnik est http://www.dubrovnik.hr
Points ou centres d'intérêts
La ville de Dubrovnik, de son nom français Raguse (dérivé du latin Rauza, proche du nom latin « lausa » signifiant roche) a été fondée durant la première moitié du VIIème siècle par un groupe de réfugiés venant d’Epidaure. Sous la protection de l’empire romain d’Orient, plus communément appelé «empire byzantin », Raguse devient la concurrente directe de Venise dans le domaine du commerce maritime sur la mer Adriatique. Au début du premier millénaire, elle forme avec le port de Ragusavecchia (Cavtat) la république de Raguse. Ce territoire est très convoité et, entre 1180 et 1190, le grand prince de Rascie, Stefan Nemania ainsi que ses deux frères cherchent à le conquérir, sans succès. La ville de Raguse, alors chrétienne et peuplée d’Italiens, est soumise à de nombreuses attaques qui resteront pourtant vaines. La République de Raguse étend ainsi son territoire jusqu’en dans l’arrière-pays, renforçant alors sa richesse et sa puissance, entre 1233 et 1242. Subissant de plein fouet la quatrième croisade, Raguse passe sous la domination de Venise jusqu’en 1358 où, malgré un tribut versé au roi de Hongrie, elle conservera son indépendance. La République de Raguse se renforce avec la fusion des territoires voisins et en restant, malgré le monopole de Venise, la référence dans le commerce du sel.
La République de Raguse est le premier état à abolir l’esclavage, et ce, dès 1416. Durant la Renaissance, son commerce n’est que plus florissant, entre l’Europe ottomane et les ports méditerranéens. Mais ce climat paisible est vite mis en péril par l’avancée turque dans les Balkans, mais aussi par les conflits opposant Venise aux Hongrois puis aux Ottomans sur le contrôle du marché de Drijeva à la fin du XVème siècle. La République de Raguse souffre de ces crises et un tremblement de terre particulièrement dévastateur en 1667 ne fera qu’empirer son état. Elle se détache de plusieurs portions de terre à la fin du XVIIème siècle et est de nouveau assiégée en 1806 par les flottes russes et monténégrines. La République abdique devant l’armée napoléonienne en 1806 et se voit intégrée au royaume d’Italie sous l’ordre du maréchal Marmont qui en deviendra le recteur principal. Du Congrès de Vienne en 1815 jusqu’en 1918, la République de Raguse fait partie de l’empire d’Autriche, puis appartient à l’Autriche-Hongrie. Jusqu’à la fin du XIXème siècle, elle est connue sous son nom italien : Ragusa-Dubrovnik. Elle devient Dubrovnik (du terme croate dubrava qui désigne une « forêt de chênes » ) en 1918 avec la chute de la monarchie autrichienne et s’intègre au royaume de Yougoslavie. Dubrovnik est une nouvelle fois encerclée par l’armée populaire yougoslave pendant la guerre d’indépendance croate en octobre 1991. Son siège durera jusqu’en mai 1992 et fera de nombreuses victimes. Les deux années suivantes, Dubrovnik reste sous les tirs de l’armée serbo-monténégrine et 68% des bâtiments de la vieille ville sont marqués par les obus. Malgré une reconstruction rapide selon les techniques traditionnelles, la ville de Dubrovnik est marquée par cette guerre. Elle fait désormais partie de l’Union Européenne depuis le 1er Juillet 2013 et table sur ses ressources historiques et naturelles pour développer son secteur touristique.
Au fil de la Plac, aussi appelée Stradun - ancien marécage devenu une artère dallée - Dubrovnik regorge de lieux à découvrir. Cette ville médiévale fortifiée, entourée de remparts est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Assiégée à plusieurs reprises au cours de son existence, Dubrovnik a su se protéger de ses agresseurs en se barricadant derrière la forteresse Lovrijenac (XIème siècle) sur les falaises et celle de Revelin au nord (XVIème siècle), sous l’œil bienveillant de la tour Minceta (le plus haut point de la vieille ville) mais aussi les digues de Kase. Ces dernières ont été construites en 1485 par Paskoje Milicevic, ingénieur de la Renaissance. On y trouve également des lazarets d’origine, construits pour protéger Dubrovnik de la peste.
Elle englobe à l’ouest le quartier industriel médiéval de Pile. Le développement de ce quartier date du XIIIème siècle. Il était dédié à la tannerie, au travail du cuir, à la fabrication de canons de savons, verrerie… Placé à l’extérieur de la vieille ville, il profite pourtant de la protection de la forteresse. Ce quartier a gardé son caractère originel malgré quelques changements suite à la construction d’une route reliant Pile à Gruz au XIXème siècle. On y trouve aussi la paroisse Saint-Georges, édifiée au XIVème siècle. Au nord, à l’extérieur des remparts, la zone connue sous le nom de Iza Grada (signifiant « derrière la ville »). A l’est, nous retrouvons Place, grand carrefour des échanges commerciaux de la Croatie depuis des siècles. Ses tuiles roses, vestiges des reconstructions d’après-guerre, et ses murs blancs sur lesquels les rayons de soleil glissent font de Dubrovnik un véritable joyau, entre architectures latines et slaves.
La vieille ville regorge d’églises, monastères, palais et fontaines de style gothique, Renaissance et baroque. Nous pouvons citer comme monuments religieux, la chapelle Saint-Sébastien, la chapelle Saint-Luc, la cathédrale de l’Assomption de la Vierge Marie ou encore la Chapelle Saint-Blaise, saint patron de Dubrovnik. L’hôtel de ville (ou palais du recteur) date du XIème siècle : il mélange architecture gothique et inspiration Renaissance. De nombreuses fois détruit au cours de l’histoire de Dubrovnik, il a été reconstruit après un incendie en 1435. On trouve également à Dubrovnik le monastère des Franciscains, fondé au XIIIème siècle. A l’intérieur, la troisième plus vieille pharmacie du monde mais aussi l’une des plus riches bibliothèques de Croatie. Un autre monastère, celui des Dominicains cette fois, fait partie des monuments les plus prestigieux de la vieille ville. Constitué par une église et un monastère aux allures de forteresse, cet havre de paix est ouvert au public et offre à voir de nombreuses peintures du XVIème siècle. A voir également, la Gunduliceva poljana. Ce square entouré de maisons de pierre est surplombé par un monument dédié à Ivan Gundulic, célèbre poète de Dubrovnik. Cette place est particulièrement colorée lors des marchés. Elle est l’endroit principal des événements estivaux.
Entre le palais Sponza, la deuxième plus ancienne synagogue d’Europe et les nombreux musées (Musée ethnographique, maritime et de la photographie de guerre), préparez-vous à marcher et à escalader les mille et une marches qui jalonnent la vieille ville, quartier exclusivement piéton. Au détour des ruelles, portez attention aux détails des fontaines, comme celle d’Onofrio construite en 1440 qui permettait l’approvisionnement en eau de la ville. Il y a également de multiples statuettes. Vous pourrez ensuite vous reposer sur les nombreuses plages et criques donnant sur la mer Adriatique, ou bien déambuler sur le séduisant vieux port. La Croatie portant un grand intérêt à la conservation de son écosystème. Tout est mis en œuvre pour conserver en l’état les jardins historiques, les falaises blanches et les eaux turquoises.
A ne pas manquer : à 500 m de la côte croate, l’île de Lokrum offre son histoire à qui veut bien s’y arrêter. Sur cette superficie de 2 km de long et de 500 m de large, on retrouve les ruines d’une abbaye bénédictine de 1023, un monastère de style gothico-renaissant ainsi qu’une forteresse royale construite par les Français et les Autrichiens au début du XIXème siècle. Un autre site incontournable : Cavtat, ville portuaire à une vingtaine de kilomètres de Dubrovnik ou encore le village balnéaire de Mlini.
Dans les nombreux bars et restaurants de la ville, découvrez la bière croate, la Karlovačko. Les Croates dînent tard, ne comptez donc pas manger avant 19h30. A noter que le service n’est pas compris dans l’addition et qu’il faut compter un pourboire de 10% de la note totale dans les hôtels, restaurants et taxis. Pour vous immiscer dans l’ambiance croate, découvrez les plats typiques de la ville comme :
- La Rozata dubrovnikoise
- Sporki (sales) macaronis
- La menestra verte de Dubrovnik
- La soupe d’huîtres
- Le gâteau de Ston
Forte de son attractivité touristique, la ville de Dubrovnik regorge d’hôtels plus magnifiques les uns que les autres. La Villa Dubrovnik ou encore l’Hôtel Bellevue Dubrovnik offrent une vue imprenable sur la mer Adriatique et un confort sans faille. De nombreux autres possibilités existent entre petits hôtels familiaux, villas ou encore campings. La ville propose aussi des parcours adaptés : pour les mariages, pour les enfants, pour les plaisanciers, les amateurs de plongée, pour des séjours de courte durée ou selon les saisons. Pour garder de jolis souvenirs, de nombreux artisans traditionnels ouvrent leurs ateliers au public. Vous découvrirez des objets artisanaux en pierre, de l’huile d’olive, les savons pressés à froid aux senteurs de laurier et de romarin.
Comment y aller ?
La ville de Dubrovnik est desservie par son aéroport, situé à une vingtaine de kilomètres. La plupart des villes européennes proposent des vols à destination de Dubrovnik, ou bien de la capitale Zagreb. Vous pouvez louer votre propre voiture mais, si vous souhaitez visiter les îles, vous devrez emprunter les transports en commun. Le réseau ferroviaire n’est pas vraiment développé, les Croates lui préférant le bus. Vous pouvez également vous rendre à Dubrovnik par l’Italie en embarquant votre voiture sur un ferry à Bari (compter 9h de trajet).