La Colombie possède 33 départements, 94 districts, 10 municipalités et 1 299 villes.
La Colombie est un pays d'Amérique du Sud d'une superfice de 1 1141 748 km² (densité de 40 hab./km² environ).
La population de la Colombie est de 46 591 147 habitants au dernier recensement.
La capitale de la Colombie est la ville de Bogotá qui compte 6 778 691 habitants.
Le président de la République à régime présidentiel de la Colombie est Juan Manuel Santos.
Top 10 mise à jour des villes
« Liberté et Ordre »
La Colombie ou République de Colombie est un pays de l'Amérique du Sud partageant des frontières avec le Panama, le Venezuela, le Brésil, l’équateur et le Pérou. Elle s'ouvre sur la mer des Caraïbes et sur l'Océan Pacifique.
Pendant de longues décennies, la Colombie a été la proie de conflits sur fond de trafic de stupéfiants et de culture de cocaïne. A l'heure actuelle, la situation s'est nettement améliorée mais la criminalité reste préoccupante.
République présidentielle
Capitale : Bogotá
Divisions administratives :32 départements et 1 district (Bogotá)
Population : plus de 48 millions d'habitants
Langue principale : espagnol
Religion principale: christianisme
Président actuel : Juan Manuel Santos
Monnaie : peso colombien (1 peso = 100 centavos)
Conversion en euro : 1.000 pesos = 0,29 euro
Tourisme :en raison du taux de criminalité et des risques d'attentats, la plus grande vigilance est de rigueur sur tout le territoire. Certaines zones formellement déconseillées, notamment les frontières et les quartiers populaires de Bogotá Des risques sanitaires dus aux piqûres de moustique sont également importants.
Située dans le coin nord-ouest du continent sud-américain, la Colombie profite d'une ouverture à la fois sur la Mer des Caraïbes, également appelée mer des Antilles, appartenant à l'océan Atlantique et sur l'Océan Pacifique. Au total, le pays possède 2.900 kilomètres de littoral.
Plusieurs archipels et îles isolées sont également rattachés à la Colombie, notamment l'archipel San Andrés, Providencia et Santa Catalina situé dans la mer des Caraïbes.
La Colombie présente cinq reliefs bien différenciés :
La côte Pacifique se présente sous la forme d'une longue bande côtière qui ne dépasse pas les 150 kilomètres de large. Elle s'étend du Panama à l’Équateur et est blottie entre l'océan et les premiers sommets de la cordillère andine qui descend parfois jusqu'au rivage. La région du Pacifique est recouverte de mangroves (forêts humides) et de plaines parsemées de cours d'eau au puissant débit.
La côte caribéenne forme l'extrémité nord du pays. Le littoral marécageux est bordé par les hautes montagnes de la sierra Nevada de Santa Marta légèrement isolée de la cordillère. C'est dans cette région que se situe les deux plus hauts sommets du pays, le Pic Cristóbal Colón qui culmine à 5.775 mètres d'altitude et le Pic Simón Bolívar à 5.774 mètres. Ce massif montagneux se caractérise par sa succession d'écosystèmes, des neiges éternelles couronnant les sommets jusqu'aux broussailles de montagne en bordure de l'océan. Entre les deux, nous retrouvons des forêts tropicales, des tourbières, des zones de pâture d'altitude et une impressionnante forêt de brouillard à l'humidité constante et élevée. Au sud du massif montagneux, on retrouve les plaines alluviales marécageuses voire inondées durant les crues du Rio Magdalena. Enfin, le désert de La Guajira, une péninsule dans l'extrême nord est connu pour la mine de charbon bitumineux à ciel ouvert de Cerrejón. C'est la seule région aride de Colombie.
La région des Andes occupe le centre du pays et regroupe la plus grande partie des Colombiens. Le massif s'étend sur un axe nord-sud et est divisé en trois zones parallèles, la Cordillère occidentale bordant le littoral Pacifique, la Cordillère centrale et la Cordillère orientale. Elles sont séparées par les vallées des rios Cauca, Patia et Magdalena.
La région Orénoquie est traversée par le fleuve Orénoque qui va se jeter dans l'Océan Atlantique au Venezuela. Elle se caractérise par les immenses étendues de llanos, des plaines herbeuses et marécageuses permettant une culture intensive des terres.
La région Amazonique recouverte par la forêt amazonienne.
La Colombie profite d'un climat de type tropical mais il existe cependant de grandes différences selon les régions, selon l'exposition au vent et selon l'altitude. C'est ainsi que la température moyenne est de 26° sur la côte atlantique et de 14° à Bogotá située à 2.600 mètres d'altitude. La température continue à tomber en moyenne de 2° par 300 mètres jusqu'aux glaciers.
Le pays connaît deux saisons des pluies, en automne et au printemps.
La faune et la flore de la Colombie sont aussi diversifiées que son climat et son relief. On y retrouve notamment une incroyable variété d'amphibiens, de nombreux oiseaux dont le condor géant et le colibri, des tapirs, des pumas, des ours, les dauphins roses et différentes espèces de singes ainsi que des reptiles dont plusieurs caïmans.
La flore colombienne est reconnue pour être particulièrement riche, avec plus de 130.000 variétés de plantes et d'arbres répertoriées dont un grand nombre d'espèces endémiques.
La découverte du site archéologique de San Agustín comprenant 600 sculptures monumentales pouvant mesurer 4 mètres de haut ainsi que des tumuli et différentes structures funéraires d'une grande complexité confirme la présence humaine dans la partie méridionale des Andes dès 1.100 avant JC. Ce vaste complexe religieux comprenant une nécropole réservée à une classe sociale élevée a probablement été utilisée jusqu'au début du 10ème siècle de notre ère et le site a été totalement abandonné vers 1300 pour une raison inconnue. On y vénérait les ancêtres et la terre était considérée comme sacrée. Des résidences jouxtaient les bâtiments à vocation religieuse.
L'étude de cet ensemble redécouvert au 19ème siècle a permis d'établir l'existence d'une société structurée et hiérarchisée possédant des compétences techniques remarquables et une grande créativité artistique. Le site qui n'a pas encore été complètement fouillé garde cependant tout son mystère.
Une culture assez similaire à celle de San Agustin s'est développée durant le premier millénaire à Tierradentro. Le site est remarquable par ses nombreux hypogées, des tombes creusées sur les sommets ou dans les flancs des collines. Le rituel funéraire comprenait probablement deux étapes, l'exposition du corps, de nourriture et de biens personnels dans une première sépulture peu profonde et ensuite l'enterrement dans l'hypogée collectif qui contenait des urnes renfermant les ossements. Cette civilisation a également disparu dans des circonstances imprécises.
Un peu plus tardive, la civilisation des Tayronas est implantée vers 1.200 dans le nord de la Colombie, le long de la côte et sur les flancs nord de la Sierra Nevada de Santa Marta. Les cités tayronas témoignent de connaissances architecturales et techniques avancées. Les habitations sont notamment pourvues d'eau acheminée par des canalisations et la région est dotée d'un réseau routier important. La société est hiérarchisée et chaque cité ou village doit fournir des hommes qui sont formés pour devenir des guerriers appelés Manicatos capables de défendre la nation tayrona.
Les villes conservent une administration individuelle et sont gouvernées par un chef mais les prêtres étaient fort influents et la vie du peuple était régi selon les volontés des dieux.
Les Tayronas sont également d'habiles artisans qui excellent dans l'art de l'orfèvrerie et dans le tissage. Ils vivaient en autarcie lorsque le conquistador espagnol Rodrigo de Bastidas les découvre en 1528. En deux décennies, la civilisation tayrona est détruite et les quelques survivants se réfugient dans les montagnes ou sont assimilés aux colons.
Contemporains des Tayronas, les Muiscas ou Chibchas occupent le centre du pays et se divisent en deux confédérations, Bogotá et Tunja comprenant au total 56 tribus. Les deux civilisations présentent des similitudes culturelles mais les Muiscas atteignent un haut niveau de développement qui va influencer -et influence toujours- la société colombienne. Les Muiscas bénéficient d'un gouvernement central fort et les décisions sont prises par le Zipa ou le Zaque (les chefs des deux confédérations) qui instaurent les lois. Tous les hommes doivent contribuer en payant un tribut et en prêtant main forte en cas de guerre ou de disette. En temps normal, chaque habitant était libre de pêcher, de chasser et de commercer pour son propre compte. La paix régnait la plupart du temps.
C'est dans cette région que les Espagnols pensent trouver le fameux Eldorado et ses cités d'or vanté par Marco Polo. En réalité, l'explorateur se trouvait en Birmanie lorsqu'il a décrit les pagodes aux toits recouverts d'or et non en Amérique.
Pendant plusieurs siècles, la légende va rester vivace, alimentée par la coutume Muisca qui voulaient que leur chef (zipa) soit recouvert d'or le jour de son intronisation. Il se baignait ensuite dans la lagune qui se recouvrait à son tour d'or.
Dans les cordillères occidentale et centrale, la civilisation des Quimbayas vit en tribus regroupées en caciquats, eux-mêmes réunis en juntes. Ils sont chasseurs, pêcheurs et agriculteurs et connaissent la métallurgie, le travail du bambou et le tissage. Ils utilisent l'or trouvé dans les rivières pour leurs bijoux et pour fabriquer des figurines en utilisant la technique de la cire perdue.
Lors de la conquête espagnole, ils ont été victimes de la politique de l'encomienda consistant à déplacer une population pour l'obliger à travailler gratuitement dans des mines ou dans des champs appartenant aux colons. Malgré quelques tentatives de rébellion vite réprimées, les Quimbayas disparurent presque totalement au début du 17ème siècle, moins de cent ans après l'arrivée des Conquistadors.
Plus au nord, la civilisation des Zenús repose sur un gouvernement central composé des caciques des principaux territoires. Ils ont réussi à dompter les crues et les inondations grâce à un système complexe de canaux et un réseau permettant de relier les différentes villes indépendantes les unes des autres. Chaque cité avait sa spécialité comme le tissage, la poterie ou la fabrication d'objets en or ce qui favorisait les échanges et le commerce dans le pays. La ville de Faraquiel était le centre religieux commun des Zenús.
La culture Tolima installée le long du rio Magdalena remonte au 8ème millénaire avant notre ère. Elle se caractérise par une société hiérarchisée et par la culture de maïs, de manioc, de pommes de terre et de fruits. Les Tolimas excellaient en poterie, dans l'art pariétal et dans la fabrication de bijoux. Tous ces arts se caractérisent par la représentation schématique de l'homme.
Le long de la frontière équatoriale, la culture Nariño a produit une céramique remarquable à motifs géométriques. Malheureusement, elle a été exterminée par le conquistador Sebastian de Belalcazar en 1535. Cette culture est très proche de celle de Tumaco-La Tolita.
Toute la partie Pacifique de la Colombie est inhabitée durant la période précolombienne.
La Colombie possède 33 départements, 94 districts, 10 municipalités et 1 299 villes.
La Colombie est un pays d'Amérique du Sud d'une superfice de 1 1141 748 km² (densité de 40 hab./km² environ).
La population de la Colombie est de 46 591 147 habitants au dernier recensement.
La capitale de la Colombie est la ville de Bogotá qui compte 6 778 691 habitants.
Le président de la République à régime présidentiel de la Colombie est Juan Manuel Santos.
Top 10 mise à jour des villes
« Liberté et Ordre »
La Colombie ou République de Colombie est un pays de l'Amérique du Sud partageant des frontières avec le Panama, le Venezuela, le Brésil, l’équateur et le Pérou. Elle s'ouvre sur la mer des Caraïbes et sur l'Océan Pacifique.
Pendant de longues décennies, la Colombie a été la proie de conflits sur fond de trafic de stupéfiants et de culture de cocaïne. A l'heure actuelle, la situation s'est nettement améliorée mais la criminalité reste préoccupante.
République présidentielle
Capitale : Bogotá
Divisions administratives :32 départements et 1 district (Bogotá)
Population : plus de 48 millions d'habitants
Langue principale : espagnol
Religion principale: christianisme
Président actuel : Juan Manuel Santos
Monnaie : peso colombien (1 peso = 100 centavos)
Conversion en euro : 1.000 pesos = 0,29 euro
Tourisme :en raison du taux de criminalité et des risques d'attentats, la plus grande vigilance est de rigueur sur tout le territoire. Certaines zones formellement déconseillées, notamment les frontières et les quartiers populaires de Bogotá Des risques sanitaires dus aux piqûres de moustique sont également importants.
Située dans le coin nord-ouest du continent sud-américain, la Colombie profite d'une ouverture à la fois sur la Mer des Caraïbes, également appelée mer des Antilles, appartenant à l'océan Atlantique et sur l'Océan Pacifique. Au total, le pays possède 2.900 kilomètres de littoral.
Plusieurs archipels et îles isolées sont également rattachés à la Colombie, notamment l'archipel San Andrés, Providencia et Santa Catalina situé dans la mer des Caraïbes.
La Colombie présente cinq reliefs bien différenciés :
La côte Pacifique se présente sous la forme d'une longue bande côtière qui ne dépasse pas les 150 kilomètres de large. Elle s'étend du Panama à l’Équateur et est blottie entre l'océan et les premiers sommets de la cordillère andine qui descend parfois jusqu'au rivage. La région du Pacifique est recouverte de mangroves (forêts humides) et de plaines parsemées de cours d'eau au puissant débit.
La côte caribéenne forme l'extrémité nord du pays. Le littoral marécageux est bordé par les hautes montagnes de la sierra Nevada de Santa Marta légèrement isolée de la cordillère. C'est dans cette région que se situe les deux plus hauts sommets du pays, le Pic Cristóbal Colón qui culmine à 5.775 mètres d'altitude et le Pic Simón Bolívar à 5.774 mètres. Ce massif montagneux se caractérise par sa succession d'écosystèmes, des neiges éternelles couronnant les sommets jusqu'aux broussailles de montagne en bordure de l'océan. Entre les deux, nous retrouvons des forêts tropicales, des tourbières, des zones de pâture d'altitude et une impressionnante forêt de brouillard à l'humidité constante et élevée. Au sud du massif montagneux, on retrouve les plaines alluviales marécageuses voire inondées durant les crues du Rio Magdalena. Enfin, le désert de La Guajira, une péninsule dans l'extrême nord est connu pour la mine de charbon bitumineux à ciel ouvert de Cerrejón. C'est la seule région aride de Colombie.
La région des Andes occupe le centre du pays et regroupe la plus grande partie des Colombiens. Le massif s'étend sur un axe nord-sud et est divisé en trois zones parallèles, la Cordillère occidentale bordant le littoral Pacifique, la Cordillère centrale et la Cordillère orientale. Elles sont séparées par les vallées des rios Cauca, Patia et Magdalena.
La région Orénoquie est traversée par le fleuve Orénoque qui va se jeter dans l'Océan Atlantique au Venezuela. Elle se caractérise par les immenses étendues de llanos, des plaines herbeuses et marécageuses permettant une culture intensive des terres.
La région Amazonique recouverte par la forêt amazonienne.
La Colombie profite d'un climat de type tropical mais il existe cependant de grandes différences selon les régions, selon l'exposition au vent et selon l'altitude. C'est ainsi que la température moyenne est de 26° sur la côte atlantique et de 14° à Bogotá située à 2.600 mètres d'altitude. La température continue à tomber en moyenne de 2° par 300 mètres jusqu'aux glaciers.
Le pays connaît deux saisons des pluies, en automne et au printemps.
La faune et la flore de la Colombie sont aussi diversifiées que son climat et son relief. On y retrouve notamment une incroyable variété d'amphibiens, de nombreux oiseaux dont le condor géant et le colibri, des tapirs, des pumas, des ours, les dauphins roses et différentes espèces de singes ainsi que des reptiles dont plusieurs caïmans.
La flore colombienne est reconnue pour être particulièrement riche, avec plus de 130.000 variétés de plantes et d'arbres répertoriées dont un grand nombre d'espèces endémiques.
La découverte du site archéologique de San Agustín comprenant 600 sculptures monumentales pouvant mesurer 4 mètres de haut ainsi que des tumuli et différentes structures funéraires d'une grande complexité confirme la présence humaine dans la partie méridionale des Andes dès 1.100 avant JC. Ce vaste complexe religieux comprenant une nécropole réservée à une classe sociale élevée a probablement été utilisée jusqu'au début du 10ème siècle de notre ère et le site a été totalement abandonné vers 1300 pour une raison inconnue. On y vénérait les ancêtres et la terre était considérée comme sacrée. Des résidences jouxtaient les bâtiments à vocation religieuse.
L'étude de cet ensemble redécouvert au 19ème siècle a permis d'établir l'existence d'une société structurée et hiérarchisée possédant des compétences techniques remarquables et une grande créativité artistique. Le site qui n'a pas encore été complètement fouillé garde cependant tout son mystère.
Une culture assez similaire à celle de San Agustin s'est développée durant le premier millénaire à Tierradentro. Le site est remarquable par ses nombreux hypogées, des tombes creusées sur les sommets ou dans les flancs des collines. Le rituel funéraire comprenait probablement deux étapes, l'exposition du corps, de nourriture et de biens personnels dans une première sépulture peu profonde et ensuite l'enterrement dans l'hypogée collectif qui contenait des urnes renfermant les ossements. Cette civilisation a également disparu dans des circonstances imprécises.
Un peu plus tardive, la civilisation des Tayronas est implantée vers 1.200 dans le nord de la Colombie, le long de la côte et sur les flancs nord de la Sierra Nevada de Santa Marta. Les cités tayronas témoignent de connaissances architecturales et techniques avancées. Les habitations sont notamment pourvues d'eau acheminée par des canalisations et la région est dotée d'un réseau routier important. La société est hiérarchisée et chaque cité ou village doit fournir des hommes qui sont formés pour devenir des guerriers appelés Manicatos capables de défendre la nation tayrona.
Les villes conservent une administration individuelle et sont gouvernées par un chef mais les prêtres étaient fort influents et la vie du peuple était régi selon les volontés des dieux.
Les Tayronas sont également d'habiles artisans qui excellent dans l'art de l'orfèvrerie et dans le tissage. Ils vivaient en autarcie lorsque le conquistador espagnol Rodrigo de Bastidas les découvre en 1528. En deux décennies, la civilisation tayrona est détruite et les quelques survivants se réfugient dans les montagnes ou sont assimilés aux colons.
Contemporains des Tayronas, les Muiscas ou Chibchas occupent le centre du pays et se divisent en deux confédérations, Bogotá et Tunja comprenant au total 56 tribus. Les deux civilisations présentent des similitudes culturelles mais les Muiscas atteignent un haut niveau de développement qui va influencer -et influence toujours- la société colombienne. Les Muiscas bénéficient d'un gouvernement central fort et les décisions sont prises par le Zipa ou le Zaque (les chefs des deux confédérations) qui instaurent les lois. Tous les hommes doivent contribuer en payant un tribut et en prêtant main forte en cas de guerre ou de disette. En temps normal, chaque habitant était libre de pêcher, de chasser et de commercer pour son propre compte. La paix régnait la plupart du temps.
C'est dans cette région que les Espagnols pensent trouver le fameux Eldorado et ses cités d'or vanté par Marco Polo. En réalité, l'explorateur se trouvait en Birmanie lorsqu'il a décrit les pagodes aux toits recouverts d'or et non en Amérique.
Pendant plusieurs siècles, la légende va rester vivace, alimentée par la coutume Muisca qui voulaient que leur chef (zipa) soit recouvert d'or le jour de son intronisation. Il se baignait ensuite dans la lagune qui se recouvrait à son tour d'or.
Dans les cordillères occidentale et centrale, la civilisation des Quimbayas vit en tribus regroupées en caciquats, eux-mêmes réunis en juntes. Ils sont chasseurs, pêcheurs et agriculteurs et connaissent la métallurgie, le travail du bambou et le tissage. Ils utilisent l'or trouvé dans les rivières pour leurs bijoux et pour fabriquer des figurines en utilisant la technique de la cire perdue.
Lors de la conquête espagnole, ils ont été victimes de la politique de l'encomienda consistant à déplacer une population pour l'obliger à travailler gratuitement dans des mines ou dans des champs appartenant aux colons. Malgré quelques tentatives de rébellion vite réprimées, les Quimbayas disparurent presque totalement au début du 17ème siècle, moins de cent ans après l'arrivée des Conquistadors.
Plus au nord, la civilisation des Zenús repose sur un gouvernement central composé des caciques des principaux territoires. Ils ont réussi à dompter les crues et les inondations grâce à un système complexe de canaux et un réseau permettant de relier les différentes villes indépendantes les unes des autres. Chaque cité avait sa spécialité comme le tissage, la poterie ou la fabrication d'objets en or ce qui favorisait les échanges et le commerce dans le pays. La ville de Faraquiel était le centre religieux commun des Zenús.
La culture Tolima installée le long du rio Magdalena remonte au 8ème millénaire avant notre ère. Elle se caractérise par une société hiérarchisée et par la culture de maïs, de manioc, de pommes de terre et de fruits. Les Tolimas excellaient en poterie, dans l'art pariétal et dans la fabrication de bijoux. Tous ces arts se caractérisent par la représentation schématique de l'homme.
Le long de la frontière équatoriale, la culture Nariño a produit une céramique remarquable à motifs géométriques. Malheureusement, elle a été exterminée par le conquistador Sebastian de Belalcazar en 1535. Cette culture est très proche de celle de Tumaco-La Tolita.
Toute la partie Pacifique de la Colombie est inhabitée durant la période précolombienne.