Présentation
La ville fascinante d'Iquique surplombe l’océan Pacifique sur la côte la plus au nord du Chili, au pied de la cordillère des Andes. En raison de son doux climat et parce que la ville d’Iquique est une zone franche, cette ville du Chili est celle qui reçoit le plus de visiteurs ! Iquique sert non seulement de porte d’entrée vers d’autres pays sud-américains tels que la Bolivie et le Pérou, mais aussi d’accès au célèbre désert d’Atacama et aux importants sites archéologiques du pays. Iquique vous offre en outre de grands complexes hôteliers ainsi qu’un grand éventail de formes d’hébergement à proximité des plages pittoresques qui bordent les côtes du Pacifique. La ville cosmopolite d’Iquique abrite des casinos et des installations de sports nautiques. Depuis la création de la zone franche en 1975, qui a contribué à relancer l’économie de la région, Iquique est l’endroit idéal pour acheter des appareils électroniques, des produits de beauté et du parfum à des prix imbattables ! La monnaie est le peso chilien (1 EUR = 77 CLP ) et le fuseau horaire est GMT – 3.
La ville de Iquique appartient au département I - Tarapacá et à la province Iquique.
La ville de Iquique s'étend sur 2 262,4 km² et compte 166 204 habitants (recensement de 2002) pour une densité de 73,46 habitants par km². L'altitude moyenne est de 1 m.
Le maire de la ville de Iquique est actuellement Myrta Dubost Jimenez.
Un habitant de la ville de Iquique est appelé un Iquiqueño/a. Le nom français de la ville est Iquique, le nom anglais de la ville est Iquique.
Le site Internet de Iquique est http://www.municipioiquique.cl
Points ou centres d'intérêts
Le point de rencontre d’Iquique pour les jeunes et les moins jeunes est la place Arturo Prat, une magnifique place propre et animée qui sert de point de rassemblement pour toute la ville. Une impressionnante tour de l’horloge domine la place. Cette tour fut construite sur place en 1878, mais l’horloge qu’elle abrite fut importée d’Angleterre à l’époque où Iquique était sous l’occupation péruvienne. La tour actuelle, qui a remplacé la tour de l’Église Mère qui fut détruite par un incendie en 1873, combine l’architecture gothique et islamique. En 1987, cette tour fut désignée monument historique national. De nombreux bâtiments importants entourent la place Plat tels que le théâtre municipal qui date de 1890, la maison de l’opéra avec son impressionnante allée de fontaines, et le Centre espagnol. D’autres bâtiments historiques importants ont été construits pendant l’âge d’or des mines de nitrate tels que le quai du passager, la gare de chemin de fer, la vieille maison des douanes ainsi qu’une multitude de cafés, restaurants et bars. La place est rarement calme parce qu’on y présente presque tous les jours des concerts, des spectacles de musique et de chanteurs et qu’elle accueille aussi un marché quotidien. Beaucoup d’activités sont offertes sur la place, telles que des promenades à dos de poney, pour occuper les enfants pendant que les adultes en profitent pour manger ou boire.
À 77 km d’Iquique, dans l’un des déserts les plus arides au monde, les visiteurs peuvent reculer dans le temps dans ce site du patrimoine mondial de l’UNESCO en se baladant dans les villes fantômes d’Humberstone et de Santa Laura, deux villes qui abritèrent autrefois les centres d’exploitation minière du nitrate. Ces deux villes vécurent leur moment de gloire durant les années 1880 lorsque les mines de nitrate de potassium ou salpêtre, un minerai utilisé dans les fertilisants, étaient à leur apogée. La main d’œuvre chargée d’extraire le minerai était si nombreuse que des villes complètes ont surgi autour des mines, avec des hôpitaux, des installations publiques telles que des piscines, des parcs et même des théâtres. Malheureusement pour la population et l’économie locales, durant les années 1920, les pays d’Europe trouvèrent une méthode pour produire des engrais fertilisants synthétiques qui était moins coûteuse que l’extraction du salpêtre. Cette découverte a mené progressivement à la fermeture des mines et à la perte de nombreux emplois. Peu après, les villes furent abandonnées par les résidants qui émigrèrent vers d’autres régions pour trouver du travail, laissant derrière eux les villes dans cet environnement aride et désertique. À partir des années 1960, plus aucune personne ne vivait dans ces villes. En 2005, l’UNESCO inscrivit ce site au patrimoine mondial de l’humanité et entreprit un projet de reconstruction de quelques bâtiments en leur redonnant leur allure d’antan. Des bus partent tôt le matin,vers 7 h, du marché central d’Iquique en direction de Humberstone et plusieurs bus repartent de Humberstone pour revenir vers la ville d’Iquique à plusieurs moments durant la journée.
Si vous planifiez une visite dans la région en juillet, venez entre le 12 et le 18 pour profiter du festival de la Vierge Carmen, un festival qui se déroule dans la ville de La Tirana à 70 km d’Iquique. Le moment fort du festival est le 16 juillet alors que les pèlerins arrivent de partout au Chili pour faire leurs offrandes à la Vierge Carmen. Ce festival vieux de plus de deux siècles attire plus de 250,000 visiteurs à La Tirana. C’est sans contredit l’événement religieux le plus remarquable de la région et celui qui revêt la plus grande importance du point de vue culturel pour le peuple chilien. Les visiteurs qui assistent au festival s’intègrent rapidement et se voient rapidement invités à participer aux différentes formes de célébrations qui se déroulent pendant sept jours. Une statue de la Vierge Carmen est installée sur une scène extérieure au milieu de la place du festival. Les rues sont remplies de danseurs vêtus de costumes colorés, de danseurs traditionnels masqués qui dansent la Diablada, le Morenos et le Chuncos et plusieurs autres danses sur des musiques traditionnelles du Chili pour le plus grand plaisir des visiteurs et des pèlerins. Ne manquez pas de visiter le musée situé juste à côté de l’église qui expose des objets de la culture locale afin d’apprécier pleinement les traditions de cette petite ville qui attire les habitants en provenance de partout dans le pays.
La forêt Tamarugo fait partie de la Réserve nationale de Tamarugo,un vaste territoire entre la cordillère des Andes et l’océan Pacifique, qui abrite certains des environnements les plus extrêmes de la planète. Le désert d’Atacama est un terrain hostile pour tout organisme vivant. Le sol est sec et salé et la seule trace d’humidité provient des fines gouttes de l’embrun qui vient de l’océan qu’on appelle « camanchaca ». Une espèce d’arbre particulière, le tamarugo, parvient néanmoins à vivre dans ce climat désertique. Les racines de cet arbre plongent profondément dans le sol pour aller chercher l’eau souterraine alors que les feuilles de la canopée captent la « camanchaca ». L’arbre produit une petite quantité de fruits utilisés pour nourrir le bétail. L’arbre recouvre environ 2500 hectares de la réserve. Un autre attrait majeur de la réserve est la plus grande galerie au monde de géoglyphes, « Los Pintados », créés par les ancêtres qui ont habité le désert d’Atacama il y a plusieurs milliers d’années. La Réserve comprend plusieurs campings mais un seul refuge. Les visiteurs doivent s’assurer d’apporter des vêtements, de la nourriture, de l’eau, et l’équipement de camping nécessaires.
La ville de Mamina est située à 125 km à l’est d'Iquique. Accrochée à la falaise rocheuse au-dessus des cultures en terrasses à 1700 m d’altitude, la ville de Mamima serait installée sur un ancien site inca. Mamina est reconnue partout dans le Chili pour ses sources thermales et les propriétés curatives de ces eaux. Tous les hôtels de la ville pompent l’eau des sources thermales afin que les clients puissent profiter des propriétés curatives de l’eau à même la baignoire de leur chambre d’hôtel ! Si vous n’avez pas la chance de passer une nuit dans un hôtel de la ville, vous pouvez tout de même profiter d’un bain thérapeutique en vous rendant dans l’une des piscines publiques de la ville. Les piscines thermales en plein air offrent de superbes vues sur le désert d’Atacama et les cultures en terrasses. Une baignade dans ces piscines vous fera vivre une expérience qui vous rapprochera de mère Nature ! Selon la légende, la fille unique d’un chef inca qui avait perdu la vision l’aurait retrouvée après une baignade dans l’une des piscines thermales grâce aux vertus de l’eau. Le chef aurait à la suite nommée la région « Nina de mis ojos » qui signifie «fille de mes yeux ». Ne manquez pas la chance de visiter Mamina. Vous trouverez à Iquique des tours qui se rendent à Mamina tous les jours.
La plage Cavancha s’étend comme une longue bordure dorée de sable chaud le long de la côte d’Iquique. Les eaux bleues et profondes de l’océan Pacifique déferlent sur la plage en créant des vagues parfaites pour le surf qui attirent les amateurs du monde entier. Les visiteurs viennent aussi à la plage Cavancha pour pratiquer d’autres sports nautiques tels que le jet ski, la plongée, le parapente et bien d’autres activités. Plusieurs disent que le bord de mer à Iquique ressemble au bord de mer à Miami. Quand on circule sur le long boulevard qui longe la mer, bordé de hauts palmiers devant des rangées d’immeubles modernes, on se croirait à Miami !
La visite du parc national Lauca vous coupera littéralement le souffle. À une altitude de 6000 m, cet immense territoire, qui offre une multitude de paysages spectaculaires, éveillera toutes les facettes de votre imagination. Le parc abrite le lac Chungará, un des lacs en plus haute altitude au monde, des volcans enneigés en ébullition, des sources thermales, une faune abondante et une végétation luxuriante. En raison de la haute altitude, il neige même en été. Ces chutes de neige sont suivies d’un brouillard qui recouvre presque tout le parc, un phénomène connu dans cette région sous le nom d’hiver bolivien. La Bolivie est en effet tout près puisque le parc sert de frontière entre le Chili et la Bolivie.
T Le musée est dédié à la corvette Esmeralda, un navire de guerre qui fut coulé le 21 mai 1879 à la bataille navale d’Iquique contre les forces chiliennes durant la guerre du Pacifique. La réplique du bateau en taille réelle vous permet de voyager dans le temps et vivre l’expérience de la vie quotidienne du Commandant Arturo Prat et de son équipage en vous promenant sur les ponts et en visitant les cabines. La place principale d’Iquique fut nommée en hommage à ce commandant et à son équipage. La visite guidée fournit des explications sur l’utilisation de l’artillerie à bord et se termine de façon émotive en vous amenant à l’endroit où le commandant Prat plongea vers sa mort. Frais d’entrée : 3,80 €. Heures d’ouverture: de 10 h à 13 h et de 14h à 18 h du mardi au dimanche.
Vivez une journée d’aventure et d’émerveillement en explorant les paysages sublimes qu’offre la vaste région de 1747 km2 du parc national du Volcan Isluga. Les volcans font partie du paysage sud-américain, mais ici, à 5500 m, les volcans sont couverts de neige, ce qui ajoute au caractère pittoresque du paysage. Votre voyage en pleine nature commence à seulement 33 km d’Iquique sur une route pavée qui vous mènera jusqu’à la petite ville de Colchane. À Colchrane, sortez de la route de terre et plongez dans la nature sauvage. Au cours de votre périple, vous croiserez les éleveurs de bétail de la tribu aymara, une tribu indigène qui vit dans la région depuis des milliers d’années.
Comment y aller ?
Vous serez heureux d’apprendre qu’Iquique, la métropole du Chili du Nord, dispose de son propre aéroport international. L’aéroport Diego Aracena, qui dessert des vols internationaux et nationaux est situé à seulement 45 km du centre-ville auquel il est relié par plusieurs bus qui circulent toute la journée. Les vols internationaux qui atterrissent à Iquique arrivent de Paris (France), de Miami (États-Unis) et des villes sud-américaines telles que La Paz (Bolivie), Lima (Pérou), Buenos Aires (Argentine) et Asuncion (Paraguay). Des vols quotidiens relient l’aéroport de Diego Aracena et celui de Santiago et le vol dure environ 2 heures et demie. Un moyen de transport peu fréquent dans l’Ouest, mais largement répandu dans la région d’Iquique, est le taxi collectif. Ces minibus vous amènent vers plusieurs destinations dans la ville pour un coût modique. Ils constituent une alternative aux taxis et sont très fiables. Vous pouvez vous rendre à Iquique en atterrissant à Santiago, la capitale du Chili, et en prenant ensuite un vol vers l’aéroport de Diego Aracena. Vous pouvez aussi arriver à Iquiqui par bus à partir de La Paz en Bolivie (20 heures), de Tanca au Pérou (6 heures) ou de Lima ou Cuzco (20 heures), le tout à très bas prix.
Présentation
La ville fascinante d'Iquique surplombe l’océan Pacifique sur la côte la plus au nord du Chili, au pied de la cordillère des Andes. En raison de son doux climat et parce que la ville d’Iquique est une zone franche, cette ville du Chili est celle qui reçoit le plus de visiteurs ! Iquique sert non seulement de porte d’entrée vers d’autres pays sud-américains tels que la Bolivie et le Pérou, mais aussi d’accès au célèbre désert d’Atacama et aux importants sites archéologiques du pays. Iquique vous offre en outre de grands complexes hôteliers ainsi qu’un grand éventail de formes d’hébergement à proximité des plages pittoresques qui bordent les côtes du Pacifique. La ville cosmopolite d’Iquique abrite des casinos et des installations de sports nautiques. Depuis la création de la zone franche en 1975, qui a contribué à relancer l’économie de la région, Iquique est l’endroit idéal pour acheter des appareils électroniques, des produits de beauté et du parfum à des prix imbattables ! La monnaie est le peso chilien (1 EUR = 77 CLP ) et le fuseau horaire est GMT – 3.
La ville de Iquique appartient au département I - Tarapacá et à la province Iquique.
La ville de Iquique s'étend sur 2 262,4 km² et compte 166 204 habitants (recensement de 2002) pour une densité de 73,46 habitants par km². L'altitude moyenne est de 1 m.
Le maire de la ville de Iquique est actuellement Myrta Dubost Jimenez.
Un habitant de la ville de Iquique est appelé un Iquiqueño/a. Le nom français de la ville est Iquique, le nom anglais de la ville est Iquique.
Le site Internet de Iquique est http://www.municipioiquique.cl
Points ou centres d'intérêts
Le point de rencontre d’Iquique pour les jeunes et les moins jeunes est la place Arturo Prat, une magnifique place propre et animée qui sert de point de rassemblement pour toute la ville. Une impressionnante tour de l’horloge domine la place. Cette tour fut construite sur place en 1878, mais l’horloge qu’elle abrite fut importée d’Angleterre à l’époque où Iquique était sous l’occupation péruvienne. La tour actuelle, qui a remplacé la tour de l’Église Mère qui fut détruite par un incendie en 1873, combine l’architecture gothique et islamique. En 1987, cette tour fut désignée monument historique national. De nombreux bâtiments importants entourent la place Plat tels que le théâtre municipal qui date de 1890, la maison de l’opéra avec son impressionnante allée de fontaines, et le Centre espagnol. D’autres bâtiments historiques importants ont été construits pendant l’âge d’or des mines de nitrate tels que le quai du passager, la gare de chemin de fer, la vieille maison des douanes ainsi qu’une multitude de cafés, restaurants et bars. La place est rarement calme parce qu’on y présente presque tous les jours des concerts, des spectacles de musique et de chanteurs et qu’elle accueille aussi un marché quotidien. Beaucoup d’activités sont offertes sur la place, telles que des promenades à dos de poney, pour occuper les enfants pendant que les adultes en profitent pour manger ou boire.
À 77 km d’Iquique, dans l’un des déserts les plus arides au monde, les visiteurs peuvent reculer dans le temps dans ce site du patrimoine mondial de l’UNESCO en se baladant dans les villes fantômes d’Humberstone et de Santa Laura, deux villes qui abritèrent autrefois les centres d’exploitation minière du nitrate. Ces deux villes vécurent leur moment de gloire durant les années 1880 lorsque les mines de nitrate de potassium ou salpêtre, un minerai utilisé dans les fertilisants, étaient à leur apogée. La main d’œuvre chargée d’extraire le minerai était si nombreuse que des villes complètes ont surgi autour des mines, avec des hôpitaux, des installations publiques telles que des piscines, des parcs et même des théâtres. Malheureusement pour la population et l’économie locales, durant les années 1920, les pays d’Europe trouvèrent une méthode pour produire des engrais fertilisants synthétiques qui était moins coûteuse que l’extraction du salpêtre. Cette découverte a mené progressivement à la fermeture des mines et à la perte de nombreux emplois. Peu après, les villes furent abandonnées par les résidants qui émigrèrent vers d’autres régions pour trouver du travail, laissant derrière eux les villes dans cet environnement aride et désertique. À partir des années 1960, plus aucune personne ne vivait dans ces villes. En 2005, l’UNESCO inscrivit ce site au patrimoine mondial de l’humanité et entreprit un projet de reconstruction de quelques bâtiments en leur redonnant leur allure d’antan. Des bus partent tôt le matin,vers 7 h, du marché central d’Iquique en direction de Humberstone et plusieurs bus repartent de Humberstone pour revenir vers la ville d’Iquique à plusieurs moments durant la journée.
Si vous planifiez une visite dans la région en juillet, venez entre le 12 et le 18 pour profiter du festival de la Vierge Carmen, un festival qui se déroule dans la ville de La Tirana à 70 km d’Iquique. Le moment fort du festival est le 16 juillet alors que les pèlerins arrivent de partout au Chili pour faire leurs offrandes à la Vierge Carmen. Ce festival vieux de plus de deux siècles attire plus de 250,000 visiteurs à La Tirana. C’est sans contredit l’événement religieux le plus remarquable de la région et celui qui revêt la plus grande importance du point de vue culturel pour le peuple chilien. Les visiteurs qui assistent au festival s’intègrent rapidement et se voient rapidement invités à participer aux différentes formes de célébrations qui se déroulent pendant sept jours. Une statue de la Vierge Carmen est installée sur une scène extérieure au milieu de la place du festival. Les rues sont remplies de danseurs vêtus de costumes colorés, de danseurs traditionnels masqués qui dansent la Diablada, le Morenos et le Chuncos et plusieurs autres danses sur des musiques traditionnelles du Chili pour le plus grand plaisir des visiteurs et des pèlerins. Ne manquez pas de visiter le musée situé juste à côté de l’église qui expose des objets de la culture locale afin d’apprécier pleinement les traditions de cette petite ville qui attire les habitants en provenance de partout dans le pays.
La forêt Tamarugo fait partie de la Réserve nationale de Tamarugo,un vaste territoire entre la cordillère des Andes et l’océan Pacifique, qui abrite certains des environnements les plus extrêmes de la planète. Le désert d’Atacama est un terrain hostile pour tout organisme vivant. Le sol est sec et salé et la seule trace d’humidité provient des fines gouttes de l’embrun qui vient de l’océan qu’on appelle « camanchaca ». Une espèce d’arbre particulière, le tamarugo, parvient néanmoins à vivre dans ce climat désertique. Les racines de cet arbre plongent profondément dans le sol pour aller chercher l’eau souterraine alors que les feuilles de la canopée captent la « camanchaca ». L’arbre produit une petite quantité de fruits utilisés pour nourrir le bétail. L’arbre recouvre environ 2500 hectares de la réserve. Un autre attrait majeur de la réserve est la plus grande galerie au monde de géoglyphes, « Los Pintados », créés par les ancêtres qui ont habité le désert d’Atacama il y a plusieurs milliers d’années. La Réserve comprend plusieurs campings mais un seul refuge. Les visiteurs doivent s’assurer d’apporter des vêtements, de la nourriture, de l’eau, et l’équipement de camping nécessaires.
La ville de Mamina est située à 125 km à l’est d'Iquique. Accrochée à la falaise rocheuse au-dessus des cultures en terrasses à 1700 m d’altitude, la ville de Mamima serait installée sur un ancien site inca. Mamina est reconnue partout dans le Chili pour ses sources thermales et les propriétés curatives de ces eaux. Tous les hôtels de la ville pompent l’eau des sources thermales afin que les clients puissent profiter des propriétés curatives de l’eau à même la baignoire de leur chambre d’hôtel ! Si vous n’avez pas la chance de passer une nuit dans un hôtel de la ville, vous pouvez tout de même profiter d’un bain thérapeutique en vous rendant dans l’une des piscines publiques de la ville. Les piscines thermales en plein air offrent de superbes vues sur le désert d’Atacama et les cultures en terrasses. Une baignade dans ces piscines vous fera vivre une expérience qui vous rapprochera de mère Nature ! Selon la légende, la fille unique d’un chef inca qui avait perdu la vision l’aurait retrouvée après une baignade dans l’une des piscines thermales grâce aux vertus de l’eau. Le chef aurait à la suite nommée la région « Nina de mis ojos » qui signifie «fille de mes yeux ». Ne manquez pas la chance de visiter Mamina. Vous trouverez à Iquique des tours qui se rendent à Mamina tous les jours.
La plage Cavancha s’étend comme une longue bordure dorée de sable chaud le long de la côte d’Iquique. Les eaux bleues et profondes de l’océan Pacifique déferlent sur la plage en créant des vagues parfaites pour le surf qui attirent les amateurs du monde entier. Les visiteurs viennent aussi à la plage Cavancha pour pratiquer d’autres sports nautiques tels que le jet ski, la plongée, le parapente et bien d’autres activités. Plusieurs disent que le bord de mer à Iquique ressemble au bord de mer à Miami. Quand on circule sur le long boulevard qui longe la mer, bordé de hauts palmiers devant des rangées d’immeubles modernes, on se croirait à Miami !
La visite du parc national Lauca vous coupera littéralement le souffle. À une altitude de 6000 m, cet immense territoire, qui offre une multitude de paysages spectaculaires, éveillera toutes les facettes de votre imagination. Le parc abrite le lac Chungará, un des lacs en plus haute altitude au monde, des volcans enneigés en ébullition, des sources thermales, une faune abondante et une végétation luxuriante. En raison de la haute altitude, il neige même en été. Ces chutes de neige sont suivies d’un brouillard qui recouvre presque tout le parc, un phénomène connu dans cette région sous le nom d’hiver bolivien. La Bolivie est en effet tout près puisque le parc sert de frontière entre le Chili et la Bolivie.
T Le musée est dédié à la corvette Esmeralda, un navire de guerre qui fut coulé le 21 mai 1879 à la bataille navale d’Iquique contre les forces chiliennes durant la guerre du Pacifique. La réplique du bateau en taille réelle vous permet de voyager dans le temps et vivre l’expérience de la vie quotidienne du Commandant Arturo Prat et de son équipage en vous promenant sur les ponts et en visitant les cabines. La place principale d’Iquique fut nommée en hommage à ce commandant et à son équipage. La visite guidée fournit des explications sur l’utilisation de l’artillerie à bord et se termine de façon émotive en vous amenant à l’endroit où le commandant Prat plongea vers sa mort. Frais d’entrée : 3,80 €. Heures d’ouverture: de 10 h à 13 h et de 14h à 18 h du mardi au dimanche.
Vivez une journée d’aventure et d’émerveillement en explorant les paysages sublimes qu’offre la vaste région de 1747 km2 du parc national du Volcan Isluga. Les volcans font partie du paysage sud-américain, mais ici, à 5500 m, les volcans sont couverts de neige, ce qui ajoute au caractère pittoresque du paysage. Votre voyage en pleine nature commence à seulement 33 km d’Iquique sur une route pavée qui vous mènera jusqu’à la petite ville de Colchane. À Colchrane, sortez de la route de terre et plongez dans la nature sauvage. Au cours de votre périple, vous croiserez les éleveurs de bétail de la tribu aymara, une tribu indigène qui vit dans la région depuis des milliers d’années.
Comment y aller ?
Vous serez heureux d’apprendre qu’Iquique, la métropole du Chili du Nord, dispose de son propre aéroport international. L’aéroport Diego Aracena, qui dessert des vols internationaux et nationaux est situé à seulement 45 km du centre-ville auquel il est relié par plusieurs bus qui circulent toute la journée. Les vols internationaux qui atterrissent à Iquique arrivent de Paris (France), de Miami (États-Unis) et des villes sud-américaines telles que La Paz (Bolivie), Lima (Pérou), Buenos Aires (Argentine) et Asuncion (Paraguay). Des vols quotidiens relient l’aéroport de Diego Aracena et celui de Santiago et le vol dure environ 2 heures et demie. Un moyen de transport peu fréquent dans l’Ouest, mais largement répandu dans la région d’Iquique, est le taxi collectif. Ces minibus vous amènent vers plusieurs destinations dans la ville pour un coût modique. Ils constituent une alternative aux taxis et sont très fiables. Vous pouvez vous rendre à Iquique en atterrissant à Santiago, la capitale du Chili, et en prenant ensuite un vol vers l’aéroport de Diego Aracena. Vous pouvez aussi arriver à Iquiqui par bus à partir de La Paz en Bolivie (20 heures), de Tanca au Pérou (6 heures) ou de Lima ou Cuzco (20 heures), le tout à très bas prix.