Ville de Phnom Penh (Phnom Penh)

cambodge

Présentation

Phnom Penh est la capitale du Cambodge et compte plus d'un million d'habitants sur une superficie de 290 km². La ville se trouve à l'endroit où le Tonlé Sap et le Mékong confluent, dans le sud du pays. La proximité d'un réseau fluvial important y a favorisé le développement des échanges. Emerveillés par les splendeurs de l'architecture khmères, les Français la surnommèrent rapidement et à juste titre « la Perle de l'Asie ». Aujourd'hui, le Cambodge mérite plus que jamais ce diminutif élogieux : la ville ne se laisse pas découvrir au premier venu. Franchir ses larges avenues à trois voies où des véhicules tous azimuts circulent selon une logique aléatoire relève de l'exploit. Il faut encore apprendre à zigzaguer parmi ses marchands de rue qui peuplent les trottoirs et les recouvrent d'un bric-à-brac étonnant pour surprendre la beauté de la ville au coin d'un immeuble. Façades coloniales art déco prestigieuses et trésors khmers récompenseront ainsi les plus hardis.

La ville de Phnom Penh appartient à la province Phnom Penh.

La ville de Phnom Penh compte 2 301 725 habitants (recensement de 2012). L'altitude moyenne est de 1 189 m.
Le maire de la ville de Phnom Penh est actuellement H.E. Keb Chutema.
Un habitant de la ville de Phnom Penh est appelé un Phnom Penher. Le nom français de la ville est Phnom Penh.
Le surnom de la ville est "Pearl of Asia". La ville de Phnom Penh a été fondée en 1372. Le site Internet de Phnom Penh est http://www.phnompenh.gov.kh

Points ou centres d'intérêts

Géographie de la ville

Les Khmers appelaient autrefois la ville : Phnom Penh Krong Chaktomuk, la ville à quatre visages. La capitale se trouve en effet sur un site où quatre rivières se croisent : le Mékong amont, le Mékong aval, le Tonlé Sap et le Bassac. Phnom Penh est réellement une ville d'eau. Quatre lacs y sont nichés : le lac Pempeay, le lac Boeung Kak, et les deux lacs Boeung Trabek. Le climat de la ville est tropical. Il s'articule en deux périodes : sèche, de novembre à avril, et la saison des pluies, de mai à octobre. Les températures peuvent alors grimper jusqu'à 47° celsius. L'expansion urbaine de la ville, fondée en 1434, est due à l'arrivée des colons, qui tracèrent des grands boulevards autour des monument khmers. Elle comprend huit grandes divisions aux noms évocateurs : Chamkarmon, Daun Penh, Prampir Makara, Tuol Kork, Dangkor, Meanchey et Russei Kaev. La ville constitue une province cambodgienne à elle seule, phénomène administratif lié à sa taille importante. Elle se trouve au cœur du réseau routier du pays. Les routes nationales qui en partent rejoignent les différentes villes du pays mais relient également les pays proches : le Vietnam, le Laos et la Thaïlande.

L'histoire de la ville

Le nom de ville provient de la colline du temple, le Wat Phnom Daun Penh. Ce lieu sacré fut bâti en 1373 afin de protéger en son sein cinq statues du Bouddha. Phnom Penh devint la capitale du Cambodge en 1431, après que la ville d'Angkor Thom fut prise par le Siam. Le roi de l'empire Khmer qui dut s'y réfugier est inhumé dans un stûpa de la ville, type de monument asiatique funéraire représentant la mort de Bouddha. Le palais royal de Phnom Penh ne fut érigé qu'en 1866, sous l'impulsion du roi Norodom Ier. Les colonisateurs français agrandirent la ville et perfectionnèrent les canaux. Ils créèrent de plus un port et des routes. Un aéroport et un réseau ferroviaire furent aménagés au XXème siècle. Le Cambodge déclara son indépendance en 1953, et Phnom Penh demeura la capitale. Après le coup d'état du général pro-américain Lon Nol, la ville fut ravagée par la guerre civile et vit l'arrivée au pouvoir des Khmers rouges le 17 avril 1975, jour de la nouvelle année cambodgienne. Les 2 millions d'habitants de la ville furent déportés de force pour travailler la terre dans les zones rurales du pays. La ville sera désertée pendant plus trois de ans. La reconstruction après la mort de 80% de ses anciens habitants et le délabrement de ses immeubles fut très difficile. Plusieurs pays étrangers durent s'associer pour lui fournir les investissements nécessaires. Cette tragédie explique le développement urbain chaotique de la ville.

Une ville dévastée par les Khmers Rouges

Deux sites retracent l'histoire terrible de la ville sous les Khmers Rouges. Il s'agit du musée de Tuol Sleng et des charniers de Cheoung Ek. Le premier était un lycée. Les Khmers rouges firent de ces salles de classe des lieux de torture et d'exécution pendant les trois années où Phnom Penh fut abandonnée : S-21. Tous ceux qui étaient soupçonnés d'être opposés au régime y étaient enfermés et y subissaient des violences inhumaines. Les cellules d'emprisonnement et de torture sont presque toutes intactes, et le musée expose des archives qui témoignent de la barbarie du régime de Pol Pot. Des films pédagogiques et historiques invitant au devoir de mémoire y sont enfin diffusés.
A 15 kilomètres de Phnom Penh se trouvent les Charniers de Cheoung Ek. Les corps de 9000 personnes y gisaient dans 130 charniers, exécutés dans des conditions atroces. Certaines des fosses demeurent inviolées et rappellent l'innocence des victimes d'une politique génocidaire. Le parcours se fait en plein air, de fosse en fosse, et des panneaux évoquent la mémoire des morts. Un stûpa contient de nombreux ossements provenant de ces sépultures malheureuses. Ouvert sur l'extérieur, ce petit édifice religieux invite au recueillement.

Le Palais Royal

Le premier Palais Royal de Phnom Penh, construit par Ponhea Yat en 1434 n'est plus. Mais le palais du roi Norodom Ier est toujours la demeure des souverains cambodgiens. Orienté à l'est, selon le culte bouddhiste, il fut l'oeuvre de la collaboration entre architectes français et khmers. Sa Pagode Royale contient les cendres des rois du Cambodge. Le temple du palais expose un millier d'objets de culte précieux, dont un Bouddha en émeraude du XVIIème siècle et un autre Bouddha incrusté de mille diamants. Le Wat Phnom Mondap, édifice religieux entouré d'une végétation luxuriante, renferme une empreinte du pied de Bouddha. Les écuries des éléphants royaux peuvent également être visitées. A ces merveilles khmères s'ajoute le pavillon en fer français, cadeau de l'Impératrice Eugénie, du style architectural typique des années de Gustave Eiffel.

La légende de Dame Pen

Le site de Wat Phnom, chargé d'histoire religieuse, est l'un des lieux les plus magiques de Phnom Penh. Une légende du XVIème siècle raconte sa construction. Un dame, Pen, vit un jour un arbre précieux flottant sur le fleuve qui débordait à cause de la pluie. Elle voulut s'en emparer et lorsqu'elle le dépouilla de ses branches, elle y trouva quatre statues de Bouddha en bronze. Elle invita alors les habitants de la ville à construire une colline pour le recueillir. Les bonzes vinrent par la suite occuper ce lieu sacré.

Visiter le Wat Phnom

Le Wat Phnom occupe aujourd'hui 5 hectares et un stûpa de 42 mètres de haut se trouve en son centre. D'autres édifices du même type, seulement plus petits, émaillent les jardins : quatorze sur la colline et treize dans le contrebas . Le parc est planté de nombreuses essences d'arbres exotiques. Les bouddhistes viennent faire des vœux les jours de fête, et y retournent avec les offrandes promises si le souhait a été exaucé. Des singes s'y promènent en liberté et l'on peut faire une balade à dos d'éléphant. Enfin, on peut s'y procurer des objets de culte et différents porte-bonheurs et grigris cambodgiens.

Le Marché Psar Thmey

Ce marché couvert de style art déco fut conçu par l'artchitecte M. Chauchon. Il s'agit du premier édifice de plus de deux étages en béton de la ville. Il comprenait autrefois un jardin à la française, désormais bitumé. Sous le dôme, bijoutiers et joailleries sont regroupés. Le reste des secteurs sont réservés aux boucheries et poissonneries, mais aussi au textile et à la papeterie. Les prix sont très peu élevés et l'on peut dénicher des produits cambodgiens typiques. Le soir, des restaurants à ciel ouvert apparaissent et confèrent au lieu une ambiance khmère unique.

Le musée national du Cambodge

Ce musée est dédié à l'histoire et à l'archéologie du Cambodge, il comprend plus 14 000 objets et œuvres. Quatre galeries le composent. Elles referment un patio en leur cœur, où les lotus fleurissent sur des étangs. Le musée recèle des objets préhistoriques de la région et comporte l'une des plus grandes collections d'art khmer au monde. Il est réputé pour ses statues de Bouddha. Nombre d'entre elles, datant de la période d'après Angkor, sont exposées dans la deuxième aile du musée. De multiples livres anciens complètent la collection impressionnante du musée, dont quelques uns particulièrement intéressants en feuilles de latanier.

Monument de l'indépendance du Cambodge

Un monument fut érigé au croisement des boulevards Norodom et Sihanouk, afin de commémorer l'indépendance du Cambodge en 1953. Il fut construit en 1958 et se nomme Vimean Ekareach en khmer. L'architecte Vann Molyvann le conçut, s'inspirant des tours d'Angkor Vat. L'édifice représente un bouton de fleur de lotus et est orné par de multiples serpents bicéphales : les Nagas. De grands rassemblements ont lieu aux alentours du monument de l'indépendance lors de deux jours fériés cruciaux au Cambodge : le jour de l'Indépendance, le 7 janvier, et le jour de la Constitution, le 24 septembre.

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Chiffres

Latitude :
11.558828
Longitude :
104.917502
Booking.com

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Comment y aller ?

En avion, on accède à la ville par l'Aéroport International de Phnom Penh. Thai Airways, Bangkok Airways et Vietnam Airlines assurent les liaisons en provenance de Hô Chi Minh-Ville et de Hanoï. La principale compagnie de low cost est Airasia. Depuis l'aéroport, on se rend à Phnom Penh en taxi (9 dollars) ou en tuk-tuk, véhicule à trois roues (7 dollars).
En bateau, on regagne Phnom Penh depuis Hô Chi Minh-Ville ou Siem Reap par le Mékong ou le Tonlé Sap grâce à des SpeedBoat.
Des bus assurent également la liaison avec les villes du Vietnam et de la Thaïlande.
Il n'existe aucun système de transport public à l'intérieur de la ville et la circulation y est particulièrement chaotique. Si vous êtes amené à conduire une moto ou une voiture à Bangkok, il faut respecter les règles suivantes : la priorité revient aux plus gros véhicules, on circule dans les deux sens et les feux rouges ne valent pas si l'on tourne à droite. Malgré ces quelques indications, le trafic demeure réellement anarchique et il est difficile de s'y habituer.
Mieux vaut louer des vélos ou se déplacer en motodop (moto taxi, très peu coûteux), tuk-tuk ou cyclo-pousse. La ville est trop grande pour pouvoir être parcourue à pieds.

Les transports de Phnom Penh

Aéroport international
Phnom Penh Intl ~8 km

Ville de Phnom Penh (Phnom Penh)

cambodge

Présentation

Phnom Penh est la capitale du Cambodge et compte plus d'un million d'habitants sur une superficie de 290 km². La ville se trouve à l'endroit où le Tonlé Sap et le Mékong confluent, dans le sud du pays. La proximité d'un réseau fluvial important y a favorisé le développement des échanges. Emerveillés par les splendeurs de l'architecture khmères, les Français la surnommèrent rapidement et à juste titre « la Perle de l'Asie ». Aujourd'hui, le Cambodge mérite plus que jamais ce diminutif élogieux : la ville ne se laisse pas découvrir au premier venu. Franchir ses larges avenues à trois voies où des véhicules tous azimuts circulent selon une logique aléatoire relève de l'exploit. Il faut encore apprendre à zigzaguer parmi ses marchands de rue qui peuplent les trottoirs et les recouvrent d'un bric-à-brac étonnant pour surprendre la beauté de la ville au coin d'un immeuble. Façades coloniales art déco prestigieuses et trésors khmers récompenseront ainsi les plus hardis.

La ville de Phnom Penh appartient à la province Phnom Penh.

La ville de Phnom Penh compte 2 301 725 habitants (recensement de 2012). L'altitude moyenne est de 1 189 m.
Le maire de la ville de Phnom Penh est actuellement H.E. Keb Chutema.
Un habitant de la ville de Phnom Penh est appelé un Phnom Penher. Le nom français de la ville est Phnom Penh.
Le surnom de la ville est "Pearl of Asia". La ville de Phnom Penh a été fondée en 1372. Le site Internet de Phnom Penh est http://www.phnompenh.gov.kh

Points ou centres d'intérêts

Géographie de la ville

Les Khmers appelaient autrefois la ville : Phnom Penh Krong Chaktomuk, la ville à quatre visages. La capitale se trouve en effet sur un site où quatre rivières se croisent : le Mékong amont, le Mékong aval, le Tonlé Sap et le Bassac. Phnom Penh est réellement une ville d'eau. Quatre lacs y sont nichés : le lac Pempeay, le lac Boeung Kak, et les deux lacs Boeung Trabek. Le climat de la ville est tropical. Il s'articule en deux périodes : sèche, de novembre à avril, et la saison des pluies, de mai à octobre. Les températures peuvent alors grimper jusqu'à 47° celsius. L'expansion urbaine de la ville, fondée en 1434, est due à l'arrivée des colons, qui tracèrent des grands boulevards autour des monument khmers. Elle comprend huit grandes divisions aux noms évocateurs : Chamkarmon, Daun Penh, Prampir Makara, Tuol Kork, Dangkor, Meanchey et Russei Kaev. La ville constitue une province cambodgienne à elle seule, phénomène administratif lié à sa taille importante. Elle se trouve au cœur du réseau routier du pays. Les routes nationales qui en partent rejoignent les différentes villes du pays mais relient également les pays proches : le Vietnam, le Laos et la Thaïlande.

L'histoire de la ville

Le nom de ville provient de la colline du temple, le Wat Phnom Daun Penh. Ce lieu sacré fut bâti en 1373 afin de protéger en son sein cinq statues du Bouddha. Phnom Penh devint la capitale du Cambodge en 1431, après que la ville d'Angkor Thom fut prise par le Siam. Le roi de l'empire Khmer qui dut s'y réfugier est inhumé dans un stûpa de la ville, type de monument asiatique funéraire représentant la mort de Bouddha. Le palais royal de Phnom Penh ne fut érigé qu'en 1866, sous l'impulsion du roi Norodom Ier. Les colonisateurs français agrandirent la ville et perfectionnèrent les canaux. Ils créèrent de plus un port et des routes. Un aéroport et un réseau ferroviaire furent aménagés au XXème siècle. Le Cambodge déclara son indépendance en 1953, et Phnom Penh demeura la capitale. Après le coup d'état du général pro-américain Lon Nol, la ville fut ravagée par la guerre civile et vit l'arrivée au pouvoir des Khmers rouges le 17 avril 1975, jour de la nouvelle année cambodgienne. Les 2 millions d'habitants de la ville furent déportés de force pour travailler la terre dans les zones rurales du pays. La ville sera désertée pendant plus trois de ans. La reconstruction après la mort de 80% de ses anciens habitants et le délabrement de ses immeubles fut très difficile. Plusieurs pays étrangers durent s'associer pour lui fournir les investissements nécessaires. Cette tragédie explique le développement urbain chaotique de la ville.

Une ville dévastée par les Khmers Rouges

Deux sites retracent l'histoire terrible de la ville sous les Khmers Rouges. Il s'agit du musée de Tuol Sleng et des charniers de Cheoung Ek. Le premier était un lycée. Les Khmers rouges firent de ces salles de classe des lieux de torture et d'exécution pendant les trois années où Phnom Penh fut abandonnée : S-21. Tous ceux qui étaient soupçonnés d'être opposés au régime y étaient enfermés et y subissaient des violences inhumaines. Les cellules d'emprisonnement et de torture sont presque toutes intactes, et le musée expose des archives qui témoignent de la barbarie du régime de Pol Pot. Des films pédagogiques et historiques invitant au devoir de mémoire y sont enfin diffusés.
A 15 kilomètres de Phnom Penh se trouvent les Charniers de Cheoung Ek. Les corps de 9000 personnes y gisaient dans 130 charniers, exécutés dans des conditions atroces. Certaines des fosses demeurent inviolées et rappellent l'innocence des victimes d'une politique génocidaire. Le parcours se fait en plein air, de fosse en fosse, et des panneaux évoquent la mémoire des morts. Un stûpa contient de nombreux ossements provenant de ces sépultures malheureuses. Ouvert sur l'extérieur, ce petit édifice religieux invite au recueillement.

Le Palais Royal

Le premier Palais Royal de Phnom Penh, construit par Ponhea Yat en 1434 n'est plus. Mais le palais du roi Norodom Ier est toujours la demeure des souverains cambodgiens. Orienté à l'est, selon le culte bouddhiste, il fut l'oeuvre de la collaboration entre architectes français et khmers. Sa Pagode Royale contient les cendres des rois du Cambodge. Le temple du palais expose un millier d'objets de culte précieux, dont un Bouddha en émeraude du XVIIème siècle et un autre Bouddha incrusté de mille diamants. Le Wat Phnom Mondap, édifice religieux entouré d'une végétation luxuriante, renferme une empreinte du pied de Bouddha. Les écuries des éléphants royaux peuvent également être visitées. A ces merveilles khmères s'ajoute le pavillon en fer français, cadeau de l'Impératrice Eugénie, du style architectural typique des années de Gustave Eiffel.

La légende de Dame Pen

Le site de Wat Phnom, chargé d'histoire religieuse, est l'un des lieux les plus magiques de Phnom Penh. Une légende du XVIème siècle raconte sa construction. Un dame, Pen, vit un jour un arbre précieux flottant sur le fleuve qui débordait à cause de la pluie. Elle voulut s'en emparer et lorsqu'elle le dépouilla de ses branches, elle y trouva quatre statues de Bouddha en bronze. Elle invita alors les habitants de la ville à construire une colline pour le recueillir. Les bonzes vinrent par la suite occuper ce lieu sacré.

Visiter le Wat Phnom

Le Wat Phnom occupe aujourd'hui 5 hectares et un stûpa de 42 mètres de haut se trouve en son centre. D'autres édifices du même type, seulement plus petits, émaillent les jardins : quatorze sur la colline et treize dans le contrebas . Le parc est planté de nombreuses essences d'arbres exotiques. Les bouddhistes viennent faire des vœux les jours de fête, et y retournent avec les offrandes promises si le souhait a été exaucé. Des singes s'y promènent en liberté et l'on peut faire une balade à dos d'éléphant. Enfin, on peut s'y procurer des objets de culte et différents porte-bonheurs et grigris cambodgiens.

Le Marché Psar Thmey

Ce marché couvert de style art déco fut conçu par l'artchitecte M. Chauchon. Il s'agit du premier édifice de plus de deux étages en béton de la ville. Il comprenait autrefois un jardin à la française, désormais bitumé. Sous le dôme, bijoutiers et joailleries sont regroupés. Le reste des secteurs sont réservés aux boucheries et poissonneries, mais aussi au textile et à la papeterie. Les prix sont très peu élevés et l'on peut dénicher des produits cambodgiens typiques. Le soir, des restaurants à ciel ouvert apparaissent et confèrent au lieu une ambiance khmère unique.

Le musée national du Cambodge

Ce musée est dédié à l'histoire et à l'archéologie du Cambodge, il comprend plus 14 000 objets et œuvres. Quatre galeries le composent. Elles referment un patio en leur cœur, où les lotus fleurissent sur des étangs. Le musée recèle des objets préhistoriques de la région et comporte l'une des plus grandes collections d'art khmer au monde. Il est réputé pour ses statues de Bouddha. Nombre d'entre elles, datant de la période d'après Angkor, sont exposées dans la deuxième aile du musée. De multiples livres anciens complètent la collection impressionnante du musée, dont quelques uns particulièrement intéressants en feuilles de latanier.

Monument de l'indépendance du Cambodge

Un monument fut érigé au croisement des boulevards Norodom et Sihanouk, afin de commémorer l'indépendance du Cambodge en 1953. Il fut construit en 1958 et se nomme Vimean Ekareach en khmer. L'architecte Vann Molyvann le conçut, s'inspirant des tours d'Angkor Vat. L'édifice représente un bouton de fleur de lotus et est orné par de multiples serpents bicéphales : les Nagas. De grands rassemblements ont lieu aux alentours du monument de l'indépendance lors de deux jours fériés cruciaux au Cambodge : le jour de l'Indépendance, le 7 janvier, et le jour de la Constitution, le 24 septembre.

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Chiffres

Latitude :
11.558828
Longitude :
104.917502
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En avion, on accède à la ville par l'Aéroport International de Phnom Penh. Thai Airways, Bangkok Airways et Vietnam Airlines assurent les liaisons en provenance de Hô Chi Minh-Ville et de Hanoï. La principale compagnie de low cost est Airasia. Depuis l'aéroport, on se rend à Phnom Penh en taxi (9 dollars) ou en tuk-tuk, véhicule à trois roues (7 dollars).
En bateau, on regagne Phnom Penh depuis Hô Chi Minh-Ville ou Siem Reap par le Mékong ou le Tonlé Sap grâce à des SpeedBoat.
Des bus assurent également la liaison avec les villes du Vietnam et de la Thaïlande.
Il n'existe aucun système de transport public à l'intérieur de la ville et la circulation y est particulièrement chaotique. Si vous êtes amené à conduire une moto ou une voiture à Bangkok, il faut respecter les règles suivantes : la priorité revient aux plus gros véhicules, on circule dans les deux sens et les feux rouges ne valent pas si l'on tourne à droite. Malgré ces quelques indications, le trafic demeure réellement anarchique et il est difficile de s'y habituer.
Mieux vaut louer des vélos ou se déplacer en motodop (moto taxi, très peu coûteux), tuk-tuk ou cyclo-pousse. La ville est trop grande pour pouvoir être parcourue à pieds.

Les transports de Phnom Penh

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