Pays Bangladesh

bangladesh

Le Bangladesh possède 7 divisions, 64 districts, 472 arrondissements et 1 370 villes.

Le Bangladesh est un pays d'Asie d'une superfice de 143 998 km² (densité de 1 083 hab./km² environ).
La population du Bangladesh est de 158 570 535 habitants au dernier recensement.
La capitale du Bangladesh est la ville de Dacca qui compte 6 737 774 habitants.

Le président de la République du Bangladesh est Zillur Rahman.

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Bangladesh

Le Bangladesh ou République populaire du Bangladesh est un pays asiatique partageant des frontières avec l'Inde et la Birmanie.

Situé au nord du Golfe du Bengale, il forme le sous-continent indien avec le Népal, l'Inde, le Pakistan, Sri Lanka, le Bhoutan et les Maldives.

Le Bangladesh en un coup d’œil

République populaire

Capitale : Dacca ou Dhaka

Divisions administratives : 8 bibhags (divisions) subdivisées en 64 zila (districts)

Population : plus de 156 millions d'habitants

Langue principale : bengali

Religion principale: islam (majorité sunnite), religion d’État

Président actuel : Abdul Hamid

Premier ministre actuel : Sheikh Hasina

Monnaie : Taka (1 taka = 100 poisha)

Conversion en euro : 100 takas = 1,13 euro

 

Tourisme : Le tourisme au Bangladesh est déconseillé en raison de la menace radicale et des risques sanitaires. Il faut une autorisation spéciale des autorités locales pour se rendre dans certaines régions du pays

La plus grande mangrove du monde

Mises à part quelques montagnes et collines situées dans le nord-est et dans le sud-est du pays, le Bangladesh a un relief uniformément plat avec 80% de son territoire ne dépassant pas les 2 mètres d'altitude. Le plus haut sommet du pays, les monts Mowdok, culmine à 1.052 mètres d'altitude. La région montagneuse des Chittagong Hill Tracts située le long de la frontière avec l'Inde est recouverte de forêts. La population locale exploite ses ressources naturelles, le bambou, les fruits et le bois.

 

En raison de ses nombreux cours d'eau, d'une altitude parfois inférieure au niveau de la mer, et de la mousson, le Bangladesh subit d'importantes inondations. Cette situation parfois catastrophique pour la population permet cependant de profiter de terres extrêmement fertiles grâce aux sédiments déposés sur les terres inondées. Les crues et décrues régulières ont favorisé la culture du riz flottant.

Les terres basses du delta formé par le Gange et le Brahmapoutre qui se rejoignent au Bangladesh et donnent naissance au Meghna avant de se jeter dans le Golfe du Bengale, sont particulièrement marécageuses. A noter, le Gange et le Brahmapoutre changent de nom à la frontière du Bangladesh et s'appellent dans ce pays respectivement Padma et Jamuna.

La bande côtière est couverte d'une jungle marécageuse appelée Sundarbans du nom d'une plante endémique des marais maritimes, le sundri. Cette zone présente un écosystème particulier et forme la plus grande forêt de mangrove du monde. La mangrove se caractérise par des terres marécageuses couvertes d'une végétation spécifique, comme les palétuviers, reconnaissable aux excroissances des racines (pneumatophores) qui ne parviennent pas à « respirer » dans les terres en zone humide.

La mangrove se développe principalement le long du littoral et dans les deltas et joue un rôle protecteur contre l'érosion, la montée des eaux durant la mousson et les raz de marée. La forêt de mangrove du Bangladesh abrite une faune et une flore exceptionnelles dont le tigre du Bengale, une espèce en grand danger, les mangoustes ou les crocodiles, de nombreuses espèces d'oiseaux, de reptiles et d'insectes mais également des poissons amphibies, les périophtalmes capables de vivre plus ou moins deux heures à l'air libre grâce à son double système respiratoire.

La forêt de mangrove des Sundarbans a été classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et est protégée par la Convention de Ramsar qui a pour mission de préserver les « zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau.

 

Le Bangladesh se situe au niveau du Tropique du Cancer et a donc un climat tropical avec une saison chaude et humide de mars à juin, une saison sèche à température douce d'octobre à mars et une mousson d'été, de juin à octobre. Le pays est exposé annuellement à des catastrophes naturelles importantes sous forme de cyclones tropicaux, de raz de marée et de tornades. La forme en entonnoir du pays et son important réseau hydrographique mais également la déforestation et le phénomène de réchauffement climatique multiplient les risques d'inondations souvent meurtrières.

Une origine floue

La région du Bengale actuellement partagée entre l'Inde et le Bangladesh, dans la partie orientale du sous-continent indien, a été probablement occupée il y a quatre mille ans par différentes peuplades s'exprimant en langues dravidiennes. L'origine du peuplement du Bangladesh reste aujourd'hui difficile à déterminer. Les études anthropologiques ont déterminé que différents peuples se seraient succédé sur le sous-continent dont les Négritos (ou Pygmées asiatiques) et les proto-australoïdes, des hommes de petite taille à la peau foncée et aux cheveux crépus qui peuplent la Malaisie, les Philippines et les îles Andama ainsi que les hommes de type méditerranéen oriental , ancêtres probables des Dravidiens.

Selon certaines théories, les Dravidiens sont originaires d'une région montagneuse de l'Asie centrale, le Pamir. Ce peuple aurait migré vers l'Iran et vers l'Assam et l'Inde.

L'Union indienne

L'histoire du Bangladesh a été lié à celle de l'Inde jusqu'en 1947 puisque ses territoires étaient englobés dans l'Union indienne. Durant l'Antiquité et le Moyen-Age, l'Inde est morcelée en un grand nombre de royaumes, les Mahajanapadas, dont les frontières se modifient au gré des invasions et des alliances. Le Magadha incluant le Bengale était le plus important de ces royaumes. Il a donné naissance à deux empires importants, l'Empire Maurya qui va conquérir la plus grande partie du sous-continent à partir du 4ème siècle avant JC et l'Empire Gupta qui va unifier le nord du pays et étendre ses possessions du 3ème au 6ème siècle de notre ère avant de décliner et de disparaître, victime à la fois des tensions politiques internes et des invasions des tribus nomades, les Huns blancs.

Au 7ème siècle, l'Inde est constitué à nouveau de différents royaumes qui ont leur propre culture et leur propre organisation. Malgré différentes tentatives, aucune dynastie ne parvient à reconstruire un véritable empire. Le Bengale et le Bihar sont à cette époque dirigés par la dynastie Pala qui disparaîtra à son tour, vaincue par les invasions musulmanes du 11ème siècle. La dynastie indienne hindouiste Sena profite de la situation pour s'emparer du Bengale et du nord du Bihar.

Une culture indo-islamique

Au début du 13ème siècle, les tribus nomades musulmanes originaires de l'Asie centrale poursuivent leurs incursions dans le nord de l'Inde. En 1206, ils fondent le sultanat de Delhi qui contrôle le nord (dont le Bengale) et une partie du sud du pays. Une paix relative s'installe grâce à la protection du sultanat qui repousse les attaques mongoles tout en respectant les croyances des peuples autochtones non-musulmans. Cette situation favorise l'arrivée massive de populations venues de l'Asie centrale et de l'ouest afin de fuir les envahisseurs. Ce brassage ethnique est à l'origine de la culture indo-islamique et de l'émergence du persan comme langue dominante. Seul le royaume de Vijanâgura couvrant toute l'extrémité sud de l'Inde reste hindoue jusqu'en 1565.

L'Empire moghol

En 1526, l'armée de 12.000 hommes du roi de Kaboul, Bâbur, descendant direct de Tamerlan et de Gengis Khan, marche sur Panipat, dans le nord de l'Inde. Bâbur sort vainqueur d'une importante bataille contre le sultan de Delhi Ibrahim Lodî. Dès lors, rien ne semble pouvoir arrêter la progression des troupes du fondateur de l'empire moghol qui, malgré un déclin amorcé au tout début du 18ème siècle, ne s'éteindra qu'en 1857 lorsque le dernier souverain moghol est vaincu par les Britanniques lors de la révolte des Cipayes.

La Compagnie des Indes orientales

Les Européens attirés par les ressources de l'Asie débutent des échanges commerciaux dès le 15ème siècle. Les Britanniques créent la première compagnie européenne, la Compagnie britannique des Indes orientales en 1600 afin de contrôler les routes commerciales de l'Océan indien. Leur exemple est bientôt suivi par les Pays-Bas en 1602 et par la France en 1664. La compagnie française ne résiste qu'un siècle face aux Hollandais et surtout aux Britanniques. Elle est officiellement liquidée en 1793 sur fond de scandale financier et d'escroquerie.

Les compagnies néerlandaise et britannique des Indes orientales contribuent en revanche à l'expansion des empires coloniaux des deux pays en Asie. Les Pays-Bas contrôlent l'actuelle Indonésie tandis que l'influence du Royaume Uni s'étend sur tout l'ancien empire moghol et englobe les anciennes possessions françaises.

Le Raj britannique

En 1857, la Révolte des cipayes (soldats indiens au service d'une puissance étrangère) entraînant un mouvement de rébellion populaire contre la Compagnie britannique est matée avec difficulté et aboutit à sa dissolution. A la suite de cet événement, les Britanniques modifient leur régime colonial dans le sous-continent indien et les anciennes possessions de la compagnie appartiennent désormais à la Couronne, la Reine Victoria devenant Impératrice des Indes. Ce régime appelé Raj britannique concerne les territoires actuels de l'Inde, du Pakistan, de la Birmanie et du Bangladesh regroupés sous le nom d'Inde et dirigés par un vice-roi nommé par le gouvernement britannique.

Dès le début du 20ème siècle, un mouvement indépendantiste prend naissance et pousse le vice-roi à accorder des réformes sociales et administratives. Ses décisions et notamment la division de la province du Bengale en deux sur des critères religieux (le Bengale Occidental majoritairement hindou et le Bengale oriental correspondant au Bangladesh majoritairement musulman) sont cependant mal perçues par la population bengalie qui craint de devenir minoritaire. Un boycott des produits britanniques (le Swadeshi signifiant acheter indien) est instauré et la révolte bengalie gagne rapidement les autres provinces sous autorité britannique. La partition du Bengale est finalement abandonnée en 1911.

Vers l'indépendance de l'Inde

Durant la Première Guerre mondiale, les soldats indiens se battant dans les troupes britanniques se font remarqués par leur courage et leur témérité ce qui permet à l'Inde d'être reconnu par la communauté internationale. Désormais, elle a sa place en tant que nation et les « Indes anglaises » participent aux Jeux olympiques indépendamment du Royaume-Uni. Les Indiens obtiennent également des poste-clés au sein du gouvernement du vice-roi.

Parallèlement, Gandhi, un avocat indien qui a fait ses études de droit en Angleterre revient en Inde après un séjour de plus de 20 ans en Afrique du Sud où il défendait les droits des Noirs.

Adepte de la non-violence (Satyagraha), il prône la résistance par la désobéissance passive de masse tout en exhortant le peuple indien à apprendre à s'organiser et à se gouverner par eux-mêmes (swaraj) en se basant sur la solidarité. Ce mouvement oblige les Britanniques à accepter le « Government of India Act » qui accorde aux provinces certains départements ministériels de second ordre comme l'éducation ou l'agriculture en 1919. Le pouvoir des Indiens reste cependant restreint et sous contrôle britannique.

Cette première concession va provoquer l'expansion du mouvement indépendantiste et la perte progressive des prérogatives britanniques.

L'engagement militaire du vice-roi des Indes durant la Seconde Guerre mondiale va être au cœur d'une polémique. Seule la Ligue musulmane soutient le gouvernement et, en 1942, Gandhi lance un appel à l'indépendantisme du pays, un mouvement connu sous le nom de « Quit India » largement suivi par les Indiens. L'emprisonnement de Gandhi provoque des manifestations parfois violentes et des grèves nationales. Plus de 100.000 personnes sont arrêtées tandis qu'une résistance clandestine s'organise. Subhas Chandra Bose un militant indépendantiste parvient à s'échapper et rejoint les forces de l'Axe (le Japon, l'Allemagne et l'Italie) pour combattre les Alliés. Une armée nationale indienne est créée tandis que Subhas Chandra Bose devient brièvement chef du gouvernement provisoire de l'Inde libre qui prend fin au terme de la guerre. Mort (ou déporté) en 1945, Bose devient une figure emblématique de l'indépendance bien que son alliance avec l'Axe soit violemment critiquée.

Après la défaite de l'Allemagne, les Musulmans demandent l'indépendance des États à majorité musulmane mais se heurtent à l'opposition du Congrès.

Les événements vont néanmoins se précipiter menant à la Partition de l'Inde et à la création des Dominions de l'Inde et du Pakistan par l'  « Indian Independance Act » en 1947.

Vers l'indépendance du Bangladesh

Le Bangladesh qui s'appelle à cette époque Pakistan oriental est inclus dans le Dominion du Pakistan mais dès 1952, des tensions éclatent entre les deux pays faisant écho à la création du Mouvement pour la Langue. En effet, les habitants du Pakistan oriental souhaitent que le bengali devienne langue nationale du pays mais le gouvernement impose l'ourdou qui devient la langue officielle du Pakistan. Une manifestation organisée par les étudiants de Dhaka est réprimée par les armes et est le point de départ de conflits qui se terminent en 1956 lorsque le bengali est reconnu comme langue officielle.

Cette victoire redynamise le mouvement nationaliste bengali et conduit peu à peu à la Guerre de libération du Bangladesh menée par la résistance bangladeshi en mars 1971. Après 9 mois de combats, le Bangladesh soutenu militairement par l'Inde d'Indira Gandhi obtient son indépendance qui est proclamée le 16 décembre. Cette guerre a été particulièrement meurtrière et a provoqué un fort taux d'émigration vers l'Inde.

L'indépendance n'est cependant pas synonyme de paix pour le pays qui subit de nombreux coups d'état parfois sanglants et il faut attendre 1990 pour qu'un semblant de démocratie voie le jour. Malgré ce régime politique, le pays est en proie à la corruption et est régulièrement la cible d'attentats islamistes.

Vie politique

Depuis les élections de 1991, le Bangladesh est une République démocratique parlementaire dont le président est élu au suffrage indirect pour un mandat de 5 ans.

Le Président du Bangladesh (actuellement Abdul Hamid) ne joue qu'un rôle de représentation, le pouvoir exécutif étant confié au Premier ministre (actuellement Sheikh Hasina) qui doit obligatoirement être issu du parti de la majorité parlementaire. Il est chargé de composé son équipe ministérielle.

 

Le pouvoir législatif est confié à un parlement monocaméral dont les membres sont élus par suffrage universel direct.

 

Le pouvoir judiciaire est confié à une Cour suprême.

Une économie bridée

Si le Bangladesh est encore aujourd'hui considéré comme un pays pauvre, le taux de croissance est actuellement en hausse et se stabilise à approximativement 6%.

Un effort est également fait par le gouvernement afin de réduire l'analphabétisme et la disparité entre les filles et les garçons à l'école.

 

L'agriculture qui a été longtemps la seule ressource économique du pays occupe encore aujourd'hui plus des deux tiers des Bangladais qui cultivent principalement le riz, le jute et dans une moindre mesure le blé.

 

Actuellement, les revenus du Bangladesh se diversifient notamment grâce à l'industrie textile et aux investisseurs étrangers attirés par une main d’œuvre bon marché et la création de zones de traitement d'exportations.

 

Cependant, les mauvaises conditions climatiques, une piètre gestion des ressources naturelles du pays, une infrastructure de transport mal gérée et surtout un gouvernement corrompu et les risques d'attentats empêchent le pays de se développer plus rapidement malgré son potentiel.

Un pays surpeuplé

Avec plus de 156 millions d'habitants pour une superficie de 143.000 km², le Bangladesh a une densité de population record (plus de 1.000 habitants au km²). La capitale Dakha (ou Dacca) accueille plus de 15 millions d'habitants.

La forte croissance démographique (taux de fécondité supérieur à 6 enfants par femme) qui a permis à la population de tripler en quelques décennies connaît un net ralentissement depuis la mise en place d'une politique de contrôle des naissances. Cette croissance exponentielle et une espérance de vie réduite à 62 ans fait que plus du tiers des Bangladais ont moins de 15 ans et que seuls 4% d'entre eux ont plus de 65 ans.

98% des habitants sont des Bengalis et seuls les Chittagong Hill Tracts, une région montagneuse du sud-est, sont habités par des groupes ethniques autochtones bouddhistes ou hindouistes s'exprimant en langues tibéto-birmanes regroupées sous le nom de Jumma.

 

La langue officielle du Bangladesh est le bengali, une langue indo-iranienne dérivée du sanskrit parlée par plus de 75% de la population dans le pays mais également par près de cent millions d'Indiens. L'anglais reste la seconde langue du pays et est notamment utilisé par les administrations.

 

Près de 90% des Bangladais sont musulmans, à majorité sunnite, ce qui fait du pays la troisième nation ayant la plus forte majorité musulmane. L'islam est religion d’État depuis 1988. Un peu moins de 10% de la population est hindouiste tandis que les Bouddhistes, les animistes et les Chrétiens ne regroupent qu'1 % des habitants. Cette proportion s'explique par la fuite de nombreux Hindous durant la guerre d'indépendance du pays.

 

Le chant et la danse font partie des traditions du Bangladesh. Très rarement accompagnés d'instruments de musique, ces arts sont transmis de génération en génération. Des groupes de musiciens itinérants appelés Bâuls parcourent le pays et véhiculent une philosophie prônant la non-violence, le yoga ou encore le jeûne et refusent toute discrimination de caste ou de religion. Leurs chants sont accompagnés d'instruments rudimentaires, le khamak et l'ektara, instruments à une seule corde, le khol, un tambour en terre cuite et les manjiras et kartals rappelant les castagnettes ou les petites cymbales. Les Bâuls vivent de la charité.

 

Dans les grandes villes, la population bangladaise masculine a souvent adopté la mode occidentale mais le sari reste le vêtement le plus porté par les femmes. Le costume traditionnel des hommes se compose d'un kurta, une longue chemise, porté sur un pantalon ample, le payjama qui a donné naissance à notre pyjama.

 

La cuisine bangladaise mélange les plats traditionnels indiens et du Moyen-Orient. Le riz est l'aliment principal et le curry est abondamment utilisé. Poissons, boulettes de viande sont souvent cuisinés au tandoor.

Tourisme

En raison de l'insécurité générale régnant dans le pays suite aux attentats, aux menaces de mort visant les hommes politiques et au nombre inquiétant d'assassinats commis au Bangladesh, il est déconseillé de séjourner au Bangladesh pour des raisons purement touristiques. Dans tous les cas, il faut suivre quelques recommandations strictes.

Il faut notamment séjourner dans un hôtel sécurisé surveillé en permanence par les forces de l'ordre, ne pas séjourner trop longtemps dans le même établissement, utiliser uniquement les navettes des hôtels et éviter impérativement les transports en commun ou les trajets à pied ainsi que les lieux de rassemblements religieux, politiques ou les événements culturels.

La région des Chittagong Hill Tracts est également à éviter en raison des conflits entre la population autochtone et les Bengalis. Il en est de même pour les régions situées à la frontière birmane et l'île de Saint-Martin.

 

Les étrangers doivent obtenir une autorisation préalable pour circuler dans certaines régions. Ils ne doivent jamais communiquer leur fonction ou leur nationalité. Leur tenue vestimentaire doit être discrète et conforme aux traditions. Les femmes ne doivent pas se montre en public en short, en maillot de bain, en décolleté ou en jupe courte et doivent avoir les épaules couvertes.

 

 

A l'heure actuelle, le Bangladesh n'a pas développé son tourisme et les voyageurs, voire les baroudeurs, sont quasi des pionniers en route pour l'aventure. Ils apprécient cependant de découvrir le mélange de culture, héritage de l'histoire d'un pays longtemps lié à l'Inde.

L'infrastructure hôtelière est rudimentaire voire inexistante mais la vie est particulièrement bon marché.

Parmi les sites à découvrir, notons les ruines du Vihara bouddhique de Paharpur repris sur la liste du patrimoine mondiale de l'UNESCO, la ville-mosquée de Bagerhat, la capitale Dakha et bien entendu la forêt de mangrove.

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Pays Bangladesh

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Le Bangladesh possède 7 divisions, 64 districts, 472 arrondissements et 1 370 villes.

Le Bangladesh est un pays d'Asie d'une superfice de 143 998 km² (densité de 1 083 hab./km² environ).
La population du Bangladesh est de 158 570 535 habitants au dernier recensement.
La capitale du Bangladesh est la ville de Dacca qui compte 6 737 774 habitants.

Le président de la République du Bangladesh est Zillur Rahman.

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Le Bangladesh ou République populaire du Bangladesh est un pays asiatique partageant des frontières avec l'Inde et la Birmanie.

Situé au nord du Golfe du Bengale, il forme le sous-continent indien avec le Népal, l'Inde, le Pakistan, Sri Lanka, le Bhoutan et les Maldives.

Le Bangladesh en un coup d’œil

République populaire

Capitale : Dacca ou Dhaka

Divisions administratives : 8 bibhags (divisions) subdivisées en 64 zila (districts)

Population : plus de 156 millions d'habitants

Langue principale : bengali

Religion principale: islam (majorité sunnite), religion d’État

Président actuel : Abdul Hamid

Premier ministre actuel : Sheikh Hasina

Monnaie : Taka (1 taka = 100 poisha)

Conversion en euro : 100 takas = 1,13 euro

 

Tourisme : Le tourisme au Bangladesh est déconseillé en raison de la menace radicale et des risques sanitaires. Il faut une autorisation spéciale des autorités locales pour se rendre dans certaines régions du pays

La plus grande mangrove du monde

Mises à part quelques montagnes et collines situées dans le nord-est et dans le sud-est du pays, le Bangladesh a un relief uniformément plat avec 80% de son territoire ne dépassant pas les 2 mètres d'altitude. Le plus haut sommet du pays, les monts Mowdok, culmine à 1.052 mètres d'altitude. La région montagneuse des Chittagong Hill Tracts située le long de la frontière avec l'Inde est recouverte de forêts. La population locale exploite ses ressources naturelles, le bambou, les fruits et le bois.

 

En raison de ses nombreux cours d'eau, d'une altitude parfois inférieure au niveau de la mer, et de la mousson, le Bangladesh subit d'importantes inondations. Cette situation parfois catastrophique pour la population permet cependant de profiter de terres extrêmement fertiles grâce aux sédiments déposés sur les terres inondées. Les crues et décrues régulières ont favorisé la culture du riz flottant.

Les terres basses du delta formé par le Gange et le Brahmapoutre qui se rejoignent au Bangladesh et donnent naissance au Meghna avant de se jeter dans le Golfe du Bengale, sont particulièrement marécageuses. A noter, le Gange et le Brahmapoutre changent de nom à la frontière du Bangladesh et s'appellent dans ce pays respectivement Padma et Jamuna.

La bande côtière est couverte d'une jungle marécageuse appelée Sundarbans du nom d'une plante endémique des marais maritimes, le sundri. Cette zone présente un écosystème particulier et forme la plus grande forêt de mangrove du monde. La mangrove se caractérise par des terres marécageuses couvertes d'une végétation spécifique, comme les palétuviers, reconnaissable aux excroissances des racines (pneumatophores) qui ne parviennent pas à « respirer » dans les terres en zone humide.

La mangrove se développe principalement le long du littoral et dans les deltas et joue un rôle protecteur contre l'érosion, la montée des eaux durant la mousson et les raz de marée. La forêt de mangrove du Bangladesh abrite une faune et une flore exceptionnelles dont le tigre du Bengale, une espèce en grand danger, les mangoustes ou les crocodiles, de nombreuses espèces d'oiseaux, de reptiles et d'insectes mais également des poissons amphibies, les périophtalmes capables de vivre plus ou moins deux heures à l'air libre grâce à son double système respiratoire.

La forêt de mangrove des Sundarbans a été classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et est protégée par la Convention de Ramsar qui a pour mission de préserver les « zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau.

 

Le Bangladesh se situe au niveau du Tropique du Cancer et a donc un climat tropical avec une saison chaude et humide de mars à juin, une saison sèche à température douce d'octobre à mars et une mousson d'été, de juin à octobre. Le pays est exposé annuellement à des catastrophes naturelles importantes sous forme de cyclones tropicaux, de raz de marée et de tornades. La forme en entonnoir du pays et son important réseau hydrographique mais également la déforestation et le phénomène de réchauffement climatique multiplient les risques d'inondations souvent meurtrières.

Une origine floue

La région du Bengale actuellement partagée entre l'Inde et le Bangladesh, dans la partie orientale du sous-continent indien, a été probablement occupée il y a quatre mille ans par différentes peuplades s'exprimant en langues dravidiennes. L'origine du peuplement du Bangladesh reste aujourd'hui difficile à déterminer. Les études anthropologiques ont déterminé que différents peuples se seraient succédé sur le sous-continent dont les Négritos (ou Pygmées asiatiques) et les proto-australoïdes, des hommes de petite taille à la peau foncée et aux cheveux crépus qui peuplent la Malaisie, les Philippines et les îles Andama ainsi que les hommes de type méditerranéen oriental , ancêtres probables des Dravidiens.

Selon certaines théories, les Dravidiens sont originaires d'une région montagneuse de l'Asie centrale, le Pamir. Ce peuple aurait migré vers l'Iran et vers l'Assam et l'Inde.

L'Union indienne

L'histoire du Bangladesh a été lié à celle de l'Inde jusqu'en 1947 puisque ses territoires étaient englobés dans l'Union indienne. Durant l'Antiquité et le Moyen-Age, l'Inde est morcelée en un grand nombre de royaumes, les Mahajanapadas, dont les frontières se modifient au gré des invasions et des alliances. Le Magadha incluant le Bengale était le plus important de ces royaumes. Il a donné naissance à deux empires importants, l'Empire Maurya qui va conquérir la plus grande partie du sous-continent à partir du 4ème siècle avant JC et l'Empire Gupta qui va unifier le nord du pays et étendre ses possessions du 3ème au 6ème siècle de notre ère avant de décliner et de disparaître, victime à la fois des tensions politiques internes et des invasions des tribus nomades, les Huns blancs.

Au 7ème siècle, l'Inde est constitué à nouveau de différents royaumes qui ont leur propre culture et leur propre organisation. Malgré différentes tentatives, aucune dynastie ne parvient à reconstruire un véritable empire. Le Bengale et le Bihar sont à cette époque dirigés par la dynastie Pala qui disparaîtra à son tour, vaincue par les invasions musulmanes du 11ème siècle. La dynastie indienne hindouiste Sena profite de la situation pour s'emparer du Bengale et du nord du Bihar.

Une culture indo-islamique

Au début du 13ème siècle, les tribus nomades musulmanes originaires de l'Asie centrale poursuivent leurs incursions dans le nord de l'Inde. En 1206, ils fondent le sultanat de Delhi qui contrôle le nord (dont le Bengale) et une partie du sud du pays. Une paix relative s'installe grâce à la protection du sultanat qui repousse les attaques mongoles tout en respectant les croyances des peuples autochtones non-musulmans. Cette situation favorise l'arrivée massive de populations venues de l'Asie centrale et de l'ouest afin de fuir les envahisseurs. Ce brassage ethnique est à l'origine de la culture indo-islamique et de l'émergence du persan comme langue dominante. Seul le royaume de Vijanâgura couvrant toute l'extrémité sud de l'Inde reste hindoue jusqu'en 1565.

L'Empire moghol

En 1526, l'armée de 12.000 hommes du roi de Kaboul, Bâbur, descendant direct de Tamerlan et de Gengis Khan, marche sur Panipat, dans le nord de l'Inde. Bâbur sort vainqueur d'une importante bataille contre le sultan de Delhi Ibrahim Lodî. Dès lors, rien ne semble pouvoir arrêter la progression des troupes du fondateur de l'empire moghol qui, malgré un déclin amorcé au tout début du 18ème siècle, ne s'éteindra qu'en 1857 lorsque le dernier souverain moghol est vaincu par les Britanniques lors de la révolte des Cipayes.

La Compagnie des Indes orientales

Les Européens attirés par les ressources de l'Asie débutent des échanges commerciaux dès le 15ème siècle. Les Britanniques créent la première compagnie européenne, la Compagnie britannique des Indes orientales en 1600 afin de contrôler les routes commerciales de l'Océan indien. Leur exemple est bientôt suivi par les Pays-Bas en 1602 et par la France en 1664. La compagnie française ne résiste qu'un siècle face aux Hollandais et surtout aux Britanniques. Elle est officiellement liquidée en 1793 sur fond de scandale financier et d'escroquerie.

Les compagnies néerlandaise et britannique des Indes orientales contribuent en revanche à l'expansion des empires coloniaux des deux pays en Asie. Les Pays-Bas contrôlent l'actuelle Indonésie tandis que l'influence du Royaume Uni s'étend sur tout l'ancien empire moghol et englobe les anciennes possessions françaises.

Le Raj britannique

En 1857, la Révolte des cipayes (soldats indiens au service d'une puissance étrangère) entraînant un mouvement de rébellion populaire contre la Compagnie britannique est matée avec difficulté et aboutit à sa dissolution. A la suite de cet événement, les Britanniques modifient leur régime colonial dans le sous-continent indien et les anciennes possessions de la compagnie appartiennent désormais à la Couronne, la Reine Victoria devenant Impératrice des Indes. Ce régime appelé Raj britannique concerne les territoires actuels de l'Inde, du Pakistan, de la Birmanie et du Bangladesh regroupés sous le nom d'Inde et dirigés par un vice-roi nommé par le gouvernement britannique.

Dès le début du 20ème siècle, un mouvement indépendantiste prend naissance et pousse le vice-roi à accorder des réformes sociales et administratives. Ses décisions et notamment la division de la province du Bengale en deux sur des critères religieux (le Bengale Occidental majoritairement hindou et le Bengale oriental correspondant au Bangladesh majoritairement musulman) sont cependant mal perçues par la population bengalie qui craint de devenir minoritaire. Un boycott des produits britanniques (le Swadeshi signifiant acheter indien) est instauré et la révolte bengalie gagne rapidement les autres provinces sous autorité britannique. La partition du Bengale est finalement abandonnée en 1911.

Vers l'indépendance de l'Inde

Durant la Première Guerre mondiale, les soldats indiens se battant dans les troupes britanniques se font remarqués par leur courage et leur témérité ce qui permet à l'Inde d'être reconnu par la communauté internationale. Désormais, elle a sa place en tant que nation et les « Indes anglaises » participent aux Jeux olympiques indépendamment du Royaume-Uni. Les Indiens obtiennent également des poste-clés au sein du gouvernement du vice-roi.

Parallèlement, Gandhi, un avocat indien qui a fait ses études de droit en Angleterre revient en Inde après un séjour de plus de 20 ans en Afrique du Sud où il défendait les droits des Noirs.

Adepte de la non-violence (Satyagraha), il prône la résistance par la désobéissance passive de masse tout en exhortant le peuple indien à apprendre à s'organiser et à se gouverner par eux-mêmes (swaraj) en se basant sur la solidarité. Ce mouvement oblige les Britanniques à accepter le « Government of India Act » qui accorde aux provinces certains départements ministériels de second ordre comme l'éducation ou l'agriculture en 1919. Le pouvoir des Indiens reste cependant restreint et sous contrôle britannique.

Cette première concession va provoquer l'expansion du mouvement indépendantiste et la perte progressive des prérogatives britanniques.

L'engagement militaire du vice-roi des Indes durant la Seconde Guerre mondiale va être au cœur d'une polémique. Seule la Ligue musulmane soutient le gouvernement et, en 1942, Gandhi lance un appel à l'indépendantisme du pays, un mouvement connu sous le nom de « Quit India » largement suivi par les Indiens. L'emprisonnement de Gandhi provoque des manifestations parfois violentes et des grèves nationales. Plus de 100.000 personnes sont arrêtées tandis qu'une résistance clandestine s'organise. Subhas Chandra Bose un militant indépendantiste parvient à s'échapper et rejoint les forces de l'Axe (le Japon, l'Allemagne et l'Italie) pour combattre les Alliés. Une armée nationale indienne est créée tandis que Subhas Chandra Bose devient brièvement chef du gouvernement provisoire de l'Inde libre qui prend fin au terme de la guerre. Mort (ou déporté) en 1945, Bose devient une figure emblématique de l'indépendance bien que son alliance avec l'Axe soit violemment critiquée.

Après la défaite de l'Allemagne, les Musulmans demandent l'indépendance des États à majorité musulmane mais se heurtent à l'opposition du Congrès.

Les événements vont néanmoins se précipiter menant à la Partition de l'Inde et à la création des Dominions de l'Inde et du Pakistan par l'  « Indian Independance Act » en 1947.

Vers l'indépendance du Bangladesh

Le Bangladesh qui s'appelle à cette époque Pakistan oriental est inclus dans le Dominion du Pakistan mais dès 1952, des tensions éclatent entre les deux pays faisant écho à la création du Mouvement pour la Langue. En effet, les habitants du Pakistan oriental souhaitent que le bengali devienne langue nationale du pays mais le gouvernement impose l'ourdou qui devient la langue officielle du Pakistan. Une manifestation organisée par les étudiants de Dhaka est réprimée par les armes et est le point de départ de conflits qui se terminent en 1956 lorsque le bengali est reconnu comme langue officielle.

Cette victoire redynamise le mouvement nationaliste bengali et conduit peu à peu à la Guerre de libération du Bangladesh menée par la résistance bangladeshi en mars 1971. Après 9 mois de combats, le Bangladesh soutenu militairement par l'Inde d'Indira Gandhi obtient son indépendance qui est proclamée le 16 décembre. Cette guerre a été particulièrement meurtrière et a provoqué un fort taux d'émigration vers l'Inde.

L'indépendance n'est cependant pas synonyme de paix pour le pays qui subit de nombreux coups d'état parfois sanglants et il faut attendre 1990 pour qu'un semblant de démocratie voie le jour. Malgré ce régime politique, le pays est en proie à la corruption et est régulièrement la cible d'attentats islamistes.

Vie politique

Depuis les élections de 1991, le Bangladesh est une République démocratique parlementaire dont le président est élu au suffrage indirect pour un mandat de 5 ans.

Le Président du Bangladesh (actuellement Abdul Hamid) ne joue qu'un rôle de représentation, le pouvoir exécutif étant confié au Premier ministre (actuellement Sheikh Hasina) qui doit obligatoirement être issu du parti de la majorité parlementaire. Il est chargé de composé son équipe ministérielle.

 

Le pouvoir législatif est confié à un parlement monocaméral dont les membres sont élus par suffrage universel direct.

 

Le pouvoir judiciaire est confié à une Cour suprême.

Une économie bridée

Si le Bangladesh est encore aujourd'hui considéré comme un pays pauvre, le taux de croissance est actuellement en hausse et se stabilise à approximativement 6%.

Un effort est également fait par le gouvernement afin de réduire l'analphabétisme et la disparité entre les filles et les garçons à l'école.

 

L'agriculture qui a été longtemps la seule ressource économique du pays occupe encore aujourd'hui plus des deux tiers des Bangladais qui cultivent principalement le riz, le jute et dans une moindre mesure le blé.

 

Actuellement, les revenus du Bangladesh se diversifient notamment grâce à l'industrie textile et aux investisseurs étrangers attirés par une main d’œuvre bon marché et la création de zones de traitement d'exportations.

 

Cependant, les mauvaises conditions climatiques, une piètre gestion des ressources naturelles du pays, une infrastructure de transport mal gérée et surtout un gouvernement corrompu et les risques d'attentats empêchent le pays de se développer plus rapidement malgré son potentiel.

Un pays surpeuplé

Avec plus de 156 millions d'habitants pour une superficie de 143.000 km², le Bangladesh a une densité de population record (plus de 1.000 habitants au km²). La capitale Dakha (ou Dacca) accueille plus de 15 millions d'habitants.

La forte croissance démographique (taux de fécondité supérieur à 6 enfants par femme) qui a permis à la population de tripler en quelques décennies connaît un net ralentissement depuis la mise en place d'une politique de contrôle des naissances. Cette croissance exponentielle et une espérance de vie réduite à 62 ans fait que plus du tiers des Bangladais ont moins de 15 ans et que seuls 4% d'entre eux ont plus de 65 ans.

98% des habitants sont des Bengalis et seuls les Chittagong Hill Tracts, une région montagneuse du sud-est, sont habités par des groupes ethniques autochtones bouddhistes ou hindouistes s'exprimant en langues tibéto-birmanes regroupées sous le nom de Jumma.

 

La langue officielle du Bangladesh est le bengali, une langue indo-iranienne dérivée du sanskrit parlée par plus de 75% de la population dans le pays mais également par près de cent millions d'Indiens. L'anglais reste la seconde langue du pays et est notamment utilisé par les administrations.

 

Près de 90% des Bangladais sont musulmans, à majorité sunnite, ce qui fait du pays la troisième nation ayant la plus forte majorité musulmane. L'islam est religion d’État depuis 1988. Un peu moins de 10% de la population est hindouiste tandis que les Bouddhistes, les animistes et les Chrétiens ne regroupent qu'1 % des habitants. Cette proportion s'explique par la fuite de nombreux Hindous durant la guerre d'indépendance du pays.

 

Le chant et la danse font partie des traditions du Bangladesh. Très rarement accompagnés d'instruments de musique, ces arts sont transmis de génération en génération. Des groupes de musiciens itinérants appelés Bâuls parcourent le pays et véhiculent une philosophie prônant la non-violence, le yoga ou encore le jeûne et refusent toute discrimination de caste ou de religion. Leurs chants sont accompagnés d'instruments rudimentaires, le khamak et l'ektara, instruments à une seule corde, le khol, un tambour en terre cuite et les manjiras et kartals rappelant les castagnettes ou les petites cymbales. Les Bâuls vivent de la charité.

 

Dans les grandes villes, la population bangladaise masculine a souvent adopté la mode occidentale mais le sari reste le vêtement le plus porté par les femmes. Le costume traditionnel des hommes se compose d'un kurta, une longue chemise, porté sur un pantalon ample, le payjama qui a donné naissance à notre pyjama.

 

La cuisine bangladaise mélange les plats traditionnels indiens et du Moyen-Orient. Le riz est l'aliment principal et le curry est abondamment utilisé. Poissons, boulettes de viande sont souvent cuisinés au tandoor.

Tourisme

En raison de l'insécurité générale régnant dans le pays suite aux attentats, aux menaces de mort visant les hommes politiques et au nombre inquiétant d'assassinats commis au Bangladesh, il est déconseillé de séjourner au Bangladesh pour des raisons purement touristiques. Dans tous les cas, il faut suivre quelques recommandations strictes.

Il faut notamment séjourner dans un hôtel sécurisé surveillé en permanence par les forces de l'ordre, ne pas séjourner trop longtemps dans le même établissement, utiliser uniquement les navettes des hôtels et éviter impérativement les transports en commun ou les trajets à pied ainsi que les lieux de rassemblements religieux, politiques ou les événements culturels.

La région des Chittagong Hill Tracts est également à éviter en raison des conflits entre la population autochtone et les Bengalis. Il en est de même pour les régions situées à la frontière birmane et l'île de Saint-Martin.

 

Les étrangers doivent obtenir une autorisation préalable pour circuler dans certaines régions. Ils ne doivent jamais communiquer leur fonction ou leur nationalité. Leur tenue vestimentaire doit être discrète et conforme aux traditions. Les femmes ne doivent pas se montre en public en short, en maillot de bain, en décolleté ou en jupe courte et doivent avoir les épaules couvertes.

 

 

A l'heure actuelle, le Bangladesh n'a pas développé son tourisme et les voyageurs, voire les baroudeurs, sont quasi des pionniers en route pour l'aventure. Ils apprécient cependant de découvrir le mélange de culture, héritage de l'histoire d'un pays longtemps lié à l'Inde.

L'infrastructure hôtelière est rudimentaire voire inexistante mais la vie est particulièrement bon marché.

Parmi les sites à découvrir, notons les ruines du Vihara bouddhique de Paharpur repris sur la liste du patrimoine mondiale de l'UNESCO, la ville-mosquée de Bagerhat, la capitale Dakha et bien entendu la forêt de mangrove.

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