Présentation
Une ville qui fourmille de bars avec une vie nocturne trépidante, avec au centre, une incroyable ville fortifiée du XIIème siècle, l'art rupestre paléolithique dans la réserve aride de Gobustan, et l’extension bleue de la mer caspienne qui se combinent pour faire de Bakou une ville de contraste. L’industrie pétrolière et du gaz a contribué à la modernisation de la ville, ainsi qu’à cette insolite particularité : une ville construite entièrement sur pilotis s’avançant sur 50 kilomètres sur la mer. Capitale de l’Azerbaïdjan, Bakou possède un riche patrimoine historique et culturel. Visiter le Musée d’Art Moderne de Bakou pour admirer des œuvres du XXème siècle par des sculpteurs et peintres azerbaïdjanais de renommée internationale, et visiter le Musée du tapis, et découvrir cet art intemporel avec ces magnifiques motifs complexes. Pour une toute première visite, prendre le thé dans un caravansérail historique de la vielle ville est incontournable. Elargissez vos connaissances sur l’occupation perse, arabe, et russe, l’indépendance du pays, des sources archéologiques, des vêtements et des armes à travers le temps, avec le Musée National d’Histoire d’Azerbaïdjan. Vous ne pourrez pas manquer de regarder les Flame Towers, un des trois édifices les plus hauts du pays, qui la nuit, offre un vrai spectacle de lumière, avec un incroyable jeu de lumière qui donne l’effet d’une flamme réelle. Avec une autre petite caractéristique insolite de la ville : un musée de miniatures des œuvres littéraires, du Coran aux œuvres de Dostoïevski. L’anglais et le russe sont parlés et compris par la plupart des habitants.
La ville de Bakı appartient à la région Abşeron, à la division Bakı et au district Yasamal.
La ville de Bakı s'étend sur 2 130 km² et compte 2 045 815 habitants (recensement de 2012) pour une densité de 960,48 habitants par km². L'altitude maximum est de 28 m, l'altitude moyenne est de 28 m.
Le maire de la ville de Bakı est actuellement Hajibala Abutalybov.
Un habitant de la ville de Bakı est appelé un Bakuense et la langue officiel de la ville est Azerí. Le nom français de la ville est Bakou.
La ville de Bakı a été fondée en 2012. Le site Internet de Bakı est http://www.bakucity.az
Points ou centres d'intérêts
Promenez-vous parmi les douze magnifiques fontaines de cette place au cœur de la ville de Bakou, très proche du centre historique de la vieille ville. Cette place uniquement piétonne, avec des pelouses et des sculptures de bronze, et des fontaines elles-mêmes aux formes particulières, est un endroit parfait pour se reposer entre les visites des différents centres d’intérêt de la ville de Bakou. Sur la place vous pouvez profiter des restaurants gastronomiques, parcourir les librairies, les boutiques de vêtements et de souvenirs. C’est un endroit populaire pour prendre un verre et dîner avec ses amis, et qui est particulièrement pittoresque lorsque les fontaines et les bâtiments autour de la place sont éclairés. Il y a également plusieurs discothèques autour de la place. La place est délimitée par des bâtiments historiques avec de la verdure, tels que l’Eglise St Grégoire et le Musée Nizami de la littérature azerbaïdjanaise. Le Musée Nizami est d’ailleurs un bâtiment impressionnant avec des architraves présentant des sculptures d’écrivains et de poètes. Explorez l’histoire de la littérature azerbaïdjanaise à partir de manuscrits et de livres, de livres d’art et de portraits des écrivains. Visitez la galerie commerciale Nargiz Shopping Mall pour ses articles de luxe, et arrêtez-vous prendre un café aux étages supérieurs. De ce point de vue panoramique vous aurez la possibilité de regarder d’en haut les gens de la place, ainsi que les gratte-ciels de Flame Towers.
Ce site incroyable du patrimoine mondial de l’Unesco s’est embellit à travers les siècles avec les arabes, perses, turcs et les russes. Certains bâtiments de la ville fortifiée datent du VIIème siècle, bien que cet endroit soit habité depuis la période paléolithique. Passez par les portes des imposantes fortifications et découvrez ce lieu passionnant de la culture azerbaïdjanaise. Promenez-vous à travers les allées étroites pour découvrir les résidences du XVIIIème siècle, les mosquées et les auberges médiévales où vous pouvez manger un morceau. Découvrez le palace Shirvanshah construit au XVème siècle pour les dirigeants perses de la ville. C’est presque une petite ville par elle-même, avec une mosquée, un hall de réception, un établissement de bains, des jardins et des mausolées. Au-dessus de l‘entrée du mausolée, admirez les magnifiques ornements sculptés ! La Tour de la Vierge fut construite au XIIème siècle, à peu près au même moment de la construction des remparts extérieurs. C’est une tour de treize mètres de hauteur de forme cylindrique qui rappelle étrangement des aspects les plus modernes de l’architecture de Bakou avec ses formes ondulantes et ses courbes. Les historiens ne se sont toujours pas mis d’accord sur l’utilité de cette tour, mais les hypothèses convergent entre un temple du feu, un observatoire ou un mausolée. Situé de manière incongrue derrière la Tour de la Vierge, se trouve la demeure d’un baron du pétrole, construite en 1912, décorée avec des ornements sculptés en roche calcaire.
Ce fascinant édifice qui rappelle le mouvement d’ une vague fut conçue par une des architectes les plus célèbres et controversée, l’irako-britannique Zaha Hadid. Avec ses formes très organiques et modernes, et son imposante échelle, cet édifice est frappant, même parmi les nombreuses et remarquables beautés historiques architecturales et modernes de Bakou. De chaque angle, la forme du centre culturel Heydar Aliyev semble changer et onduler. L’extérieur donne l’impression de se fondre dans l’intérieur, invitant les visiteurs vers la lumière et cette structure aérienne. Visiter le centre, c’est comme entrer dans une capsule très blanche d’un vaisseau spatiale. Les grandes fenêtres des étages supérieurs offrent de magnifiques vues sur Bakou. Dehors, le bassin réfléchissant, le lac et les pelouses forment un espace public relaxant pour admirer la ville. L’auditorium présente régulièrement des évènements culturels tels que des opéras, des expositions d’art et scientifiques et des concerts d’artistes de renommée internationale. Découvrez la vie et les politiques de Heydar Aliyev, président de l’Azerbaïdjan de 1993 à 2003, dans le musée central permanent, à travers des photographies, des objets personnels, des médailles et des uniformes militaires. Aliyev est surtout connu pour avoir conduit l’Azerbaïdjan à travers la difficile transition vers l’indépendance de l’Union soviétique. Le centre culturel Heydar Aliyev abrite également une bibliothèque, une librairie, un magasin de souvenirs, un restaurant et un café.
Ce temple fut construit au XVIIème siècle par les adorateurs du feu indiens sur un site où du gaz naturel s’échappe depuis la terre. Il est dit que cet endroit fut d’abord utilisé par les adorateurs zoroastriens avant l’avènement de l’Islam en Azerbaïdjan. Le temple se situe sur la péninsule Absheron sur la mer Caspienne, et présente un autel en forme de dôme dans la cours centrale. La position de l’autel sur la cheminée de gaz naturel et l’entretien soigné ont fait que le feu,dans le puit entre les quatre piliers , était presqu’impossible à éteindre, même par grands vents. Disposées autour d'un pentagone autour de la cour, se trouve les chambres pour les moines et les fidèles voyageurs. Les hindous y viennent également de loin pour vénérer leur déesse du feu, un fait révélé par les inscriptions laissées sur les murs. Visitez les étables et caravansérail où les hôtes pouvaient profiter d’un repas chaud après un long pèlerinage. Malheureusement, après que le gaz naturel qui alimentait l’autel du temple ne soit exploité, le temple tomba en désuétude, et perdit sa flamme dans le années 1960. Après quelques restaurations et une connexion au gaz de ville, le temple ouvrit comme musée en 1975. Vous pouvez voir des figurines en cire d’ascètes dans les cellules et les caravansérails. Le temple se situe dans le quartier Surakhane, à trente kilomètre de Bakou. Bien qu’il y ait une gare proche du temple, il est plus facile et plus sûr de prendre un taxi.
L’Azerbaïdjan est réputé pour la beauté de ses tapis, qui comportent des motifs géométriques, entrelacés et symétriques, qui ont été affinés par les artistes d’art islamique. La confection de tapis s’effectue en Azerbaïdjan depuis le IXème siècle av.J.C. Bien qu’aucun tapis du musée ne date de cette période lointaine, il y a de véritables pièces historiques de valeur. Ne manquez pas de voir le tapis du Xème siècle tissé à Karabakh dans le sud-ouest de l’Azerbaïdjan. Puisque l’exposition présente des tapis qui datent essentiellement du XVIIIème au XXème siècle, elle met en valeur l’évolution de cette forme d’art, ainsi que les différents styles des diverses régions, au fur et à mesure de votre visite. Un des centres d’intérêt particuliers du musée sont les œuvres de Latif Karimov, un artiste pluridisciplinaire qui passa sa vie à défendre les arts et les artistes, et sans ses efforts ce musée n’existerait pas. Un buste de Karimov a été fièrement posé devant ses tapis, céramiques, joailleries et gravures sur bois. D’autres objets du patrimoine culturel sont également exposés, tels que des bijoux, sacoches de selle et des couvertures de cheval brodées, habits traditionnels, dinanderie de différentes périodes. Lorsque l’Azerbaïdjan était rattaché à l’Union Soviétique, le grand édifice du musée néo-classique fut construit pour abriter le musée Lénine. Le prix d’entrée n’est pas cher, cependant il faut savoir que le personnel du musée fait payer chaque photo que vous prenez. Dans ce bâtiment, vous trouverez également une galerie d’art, le Musée Russe, Le Théâtre-Musée et le Musée Azerbaïdjanais qui traite l’indépendance de l’Azerbaïdjan.
Une des particularités insolites de Bakou est le musée des livres miniatures, collectionnés par un habitant de Bakou, Zarifa Salahova. Cette collection comporte plus de six mille livres. Le plus petit, produit au Japon mesure seulement deux par trois millimètres, mais qui peut toujours être lu grâce à une loupe assez grande. Vous pouvez également voir un minuscule Coran du XVIIème siècle, et plus de trois cent œuvres du grand auteur russe Pouchkine, avec notamment son roman épique en vers Eugène Onegin. Le musée est ouvert tous les jours sauf le lundi et le jeudi, et l’entrée est libre. Le musée se trouve près de la place Shirvanshah dans la vieille ville.
La principale industrie de Bakou est le pétrole et le gaz naturel, et l’une des religions les plus anciennes du monde vénérant le feu, le zoroastrisme a été pratiqué ici à cause de flammes apparemment inépuisables provenant des cheminées de gaz naturel. Ces cheminées ont été pour la plupart éteintes par le commerce d’extraction du gaz et du pétrole. Cependant, sur une colline à l’extérieur de Bakou, une des dernières cheminées envoie toujours une flamme de 10 mètres de haut dans les airs, qui éclaire le paysage pendant la nuit. Elle se trouve à environ une heure de voiture depuis le centre-ville, et le spectacle est vraiment étonnant avec la neige, lorsque l’air est vraiment éthéré, et que la chaleur produite est bienvenue. Arrêtez-vous pour un snack au Yanar Dag café, où vous pouvez vous asseoir et regarder les flammes. L’entrée pour voir Yanar Dag est payante mais pas chère.
Sur ce site du patrimoine mondial de l’UNESCO, l’art rupestre paléolithique donne aux visiteurs un aperçu des premiers pas artistiques de l’humanité. Les gravures représentent les modes de vies perdues depuis longtemps, et les animaux, les plantes qui permettaient la vie dans cette région remontent aussi loin qu’il y a 40.000 années. Six milles gravures ont été découvertes ici jusqu’à maintenant, datant de la préhistoire au moyen-âge. Ce lieu donne aux visiteurs un incroyable aperçu sur l’histoire de la vie dans le Caucase, et sur l’évolution humaine. Le parc de Gobustan possède également des volcans de boue, où une accumulation de gaz a fait jaillir de la boue et a formé ainsi une colline. Il y a également une grande pierre plate, qui lorsque frappée avec d’autres pierres, elle émet un son creux comme un tambour métallique.
Les alentours de la péninsule sont une ruche de plages de stations de bord de mer, parcs aquatiques, tables gastronomiques et de vie nocturne, très proche de Bakou en voiture. Pour le luxe, les meilleures plages sont Bilgah (au nord-est de Bakou), et Novkhani (au nord-ouest). Les hôtels ici proposent piscines et toboggans, restaurants et soins spa. A l’est, Markadan est connu pour la mosquée historique du XVème siècle Tuba-Shakhi, ses châteaux du XIII et XIVème siècle, sa plage de sable dorée et son arboretum botanique. Au sud de Bakou se trouve la plage Shikov avec des vues sur les tours de forage, qui sont le moteur économique du pays, et la plage Sahil où les hébergements ne sont pas chers et accueillants.
Comment y aller ?
Arrivez par avion à l’aéroport international Heydar Aliyev, et prenez la navette ou le taxi pour se rendre en ville, mais assurez-vous de bien négocier les prix du taxi avant de monter dans le taxi plutôt qu’à la fin de la course. Vous pouvez louer une voiture à l’aéroport, et si vous pensez vous rendre sur les plages de la péninsule et des centres d’intérêt dans les villages alentours tels que le Temple du Feu et le musée archéologique et ethnographique, il peut être utile d’avoir une voiture. Des trains proviennent de Géorgie et d’Ukraine, et Bakou possède un métro. Il peut être compliqué de négocier un arrêt si vous ne lisez pas l’azéri ou le russe, mais les employés du métro sont vraiment serviables, et depuis que l’Eurovision s’est déroulé ici en 2012, ils parlent anglais. L’acquisition de cartes électroniques est nécessaire pour prendre le métro. Les minibus ou les matrushkas sont les moins chers pour se déplacer en ville, mais les taxis peuvent être plus sûrs. La place des fontaines est la seule zone piétonnière, et il est vraiment agréable de découvrir la Vieille Ville à pied. Aux carrefours, assurez-vous de prendre les passages souterrains afin d’éviter la circulation intense.
Présentation
Une ville qui fourmille de bars avec une vie nocturne trépidante, avec au centre, une incroyable ville fortifiée du XIIème siècle, l'art rupestre paléolithique dans la réserve aride de Gobustan, et l’extension bleue de la mer caspienne qui se combinent pour faire de Bakou une ville de contraste. L’industrie pétrolière et du gaz a contribué à la modernisation de la ville, ainsi qu’à cette insolite particularité : une ville construite entièrement sur pilotis s’avançant sur 50 kilomètres sur la mer. Capitale de l’Azerbaïdjan, Bakou possède un riche patrimoine historique et culturel. Visiter le Musée d’Art Moderne de Bakou pour admirer des œuvres du XXème siècle par des sculpteurs et peintres azerbaïdjanais de renommée internationale, et visiter le Musée du tapis, et découvrir cet art intemporel avec ces magnifiques motifs complexes. Pour une toute première visite, prendre le thé dans un caravansérail historique de la vielle ville est incontournable. Elargissez vos connaissances sur l’occupation perse, arabe, et russe, l’indépendance du pays, des sources archéologiques, des vêtements et des armes à travers le temps, avec le Musée National d’Histoire d’Azerbaïdjan. Vous ne pourrez pas manquer de regarder les Flame Towers, un des trois édifices les plus hauts du pays, qui la nuit, offre un vrai spectacle de lumière, avec un incroyable jeu de lumière qui donne l’effet d’une flamme réelle. Avec une autre petite caractéristique insolite de la ville : un musée de miniatures des œuvres littéraires, du Coran aux œuvres de Dostoïevski. L’anglais et le russe sont parlés et compris par la plupart des habitants.
La ville de Bakı appartient à la région Abşeron, à la division Bakı et au district Yasamal.
La ville de Bakı s'étend sur 2 130 km² et compte 2 045 815 habitants (recensement de 2012) pour une densité de 960,48 habitants par km². L'altitude maximum est de 28 m, l'altitude moyenne est de 28 m.
Le maire de la ville de Bakı est actuellement Hajibala Abutalybov.
Un habitant de la ville de Bakı est appelé un Bakuense et la langue officiel de la ville est Azerí. Le nom français de la ville est Bakou.
La ville de Bakı a été fondée en 2012. Le site Internet de Bakı est http://www.bakucity.az
Points ou centres d'intérêts
Promenez-vous parmi les douze magnifiques fontaines de cette place au cœur de la ville de Bakou, très proche du centre historique de la vieille ville. Cette place uniquement piétonne, avec des pelouses et des sculptures de bronze, et des fontaines elles-mêmes aux formes particulières, est un endroit parfait pour se reposer entre les visites des différents centres d’intérêt de la ville de Bakou. Sur la place vous pouvez profiter des restaurants gastronomiques, parcourir les librairies, les boutiques de vêtements et de souvenirs. C’est un endroit populaire pour prendre un verre et dîner avec ses amis, et qui est particulièrement pittoresque lorsque les fontaines et les bâtiments autour de la place sont éclairés. Il y a également plusieurs discothèques autour de la place. La place est délimitée par des bâtiments historiques avec de la verdure, tels que l’Eglise St Grégoire et le Musée Nizami de la littérature azerbaïdjanaise. Le Musée Nizami est d’ailleurs un bâtiment impressionnant avec des architraves présentant des sculptures d’écrivains et de poètes. Explorez l’histoire de la littérature azerbaïdjanaise à partir de manuscrits et de livres, de livres d’art et de portraits des écrivains. Visitez la galerie commerciale Nargiz Shopping Mall pour ses articles de luxe, et arrêtez-vous prendre un café aux étages supérieurs. De ce point de vue panoramique vous aurez la possibilité de regarder d’en haut les gens de la place, ainsi que les gratte-ciels de Flame Towers.
Ce site incroyable du patrimoine mondial de l’Unesco s’est embellit à travers les siècles avec les arabes, perses, turcs et les russes. Certains bâtiments de la ville fortifiée datent du VIIème siècle, bien que cet endroit soit habité depuis la période paléolithique. Passez par les portes des imposantes fortifications et découvrez ce lieu passionnant de la culture azerbaïdjanaise. Promenez-vous à travers les allées étroites pour découvrir les résidences du XVIIIème siècle, les mosquées et les auberges médiévales où vous pouvez manger un morceau. Découvrez le palace Shirvanshah construit au XVème siècle pour les dirigeants perses de la ville. C’est presque une petite ville par elle-même, avec une mosquée, un hall de réception, un établissement de bains, des jardins et des mausolées. Au-dessus de l‘entrée du mausolée, admirez les magnifiques ornements sculptés ! La Tour de la Vierge fut construite au XIIème siècle, à peu près au même moment de la construction des remparts extérieurs. C’est une tour de treize mètres de hauteur de forme cylindrique qui rappelle étrangement des aspects les plus modernes de l’architecture de Bakou avec ses formes ondulantes et ses courbes. Les historiens ne se sont toujours pas mis d’accord sur l’utilité de cette tour, mais les hypothèses convergent entre un temple du feu, un observatoire ou un mausolée. Situé de manière incongrue derrière la Tour de la Vierge, se trouve la demeure d’un baron du pétrole, construite en 1912, décorée avec des ornements sculptés en roche calcaire.
Ce fascinant édifice qui rappelle le mouvement d’ une vague fut conçue par une des architectes les plus célèbres et controversée, l’irako-britannique Zaha Hadid. Avec ses formes très organiques et modernes, et son imposante échelle, cet édifice est frappant, même parmi les nombreuses et remarquables beautés historiques architecturales et modernes de Bakou. De chaque angle, la forme du centre culturel Heydar Aliyev semble changer et onduler. L’extérieur donne l’impression de se fondre dans l’intérieur, invitant les visiteurs vers la lumière et cette structure aérienne. Visiter le centre, c’est comme entrer dans une capsule très blanche d’un vaisseau spatiale. Les grandes fenêtres des étages supérieurs offrent de magnifiques vues sur Bakou. Dehors, le bassin réfléchissant, le lac et les pelouses forment un espace public relaxant pour admirer la ville. L’auditorium présente régulièrement des évènements culturels tels que des opéras, des expositions d’art et scientifiques et des concerts d’artistes de renommée internationale. Découvrez la vie et les politiques de Heydar Aliyev, président de l’Azerbaïdjan de 1993 à 2003, dans le musée central permanent, à travers des photographies, des objets personnels, des médailles et des uniformes militaires. Aliyev est surtout connu pour avoir conduit l’Azerbaïdjan à travers la difficile transition vers l’indépendance de l’Union soviétique. Le centre culturel Heydar Aliyev abrite également une bibliothèque, une librairie, un magasin de souvenirs, un restaurant et un café.
Ce temple fut construit au XVIIème siècle par les adorateurs du feu indiens sur un site où du gaz naturel s’échappe depuis la terre. Il est dit que cet endroit fut d’abord utilisé par les adorateurs zoroastriens avant l’avènement de l’Islam en Azerbaïdjan. Le temple se situe sur la péninsule Absheron sur la mer Caspienne, et présente un autel en forme de dôme dans la cours centrale. La position de l’autel sur la cheminée de gaz naturel et l’entretien soigné ont fait que le feu,dans le puit entre les quatre piliers , était presqu’impossible à éteindre, même par grands vents. Disposées autour d'un pentagone autour de la cour, se trouve les chambres pour les moines et les fidèles voyageurs. Les hindous y viennent également de loin pour vénérer leur déesse du feu, un fait révélé par les inscriptions laissées sur les murs. Visitez les étables et caravansérail où les hôtes pouvaient profiter d’un repas chaud après un long pèlerinage. Malheureusement, après que le gaz naturel qui alimentait l’autel du temple ne soit exploité, le temple tomba en désuétude, et perdit sa flamme dans le années 1960. Après quelques restaurations et une connexion au gaz de ville, le temple ouvrit comme musée en 1975. Vous pouvez voir des figurines en cire d’ascètes dans les cellules et les caravansérails. Le temple se situe dans le quartier Surakhane, à trente kilomètre de Bakou. Bien qu’il y ait une gare proche du temple, il est plus facile et plus sûr de prendre un taxi.
L’Azerbaïdjan est réputé pour la beauté de ses tapis, qui comportent des motifs géométriques, entrelacés et symétriques, qui ont été affinés par les artistes d’art islamique. La confection de tapis s’effectue en Azerbaïdjan depuis le IXème siècle av.J.C. Bien qu’aucun tapis du musée ne date de cette période lointaine, il y a de véritables pièces historiques de valeur. Ne manquez pas de voir le tapis du Xème siècle tissé à Karabakh dans le sud-ouest de l’Azerbaïdjan. Puisque l’exposition présente des tapis qui datent essentiellement du XVIIIème au XXème siècle, elle met en valeur l’évolution de cette forme d’art, ainsi que les différents styles des diverses régions, au fur et à mesure de votre visite. Un des centres d’intérêt particuliers du musée sont les œuvres de Latif Karimov, un artiste pluridisciplinaire qui passa sa vie à défendre les arts et les artistes, et sans ses efforts ce musée n’existerait pas. Un buste de Karimov a été fièrement posé devant ses tapis, céramiques, joailleries et gravures sur bois. D’autres objets du patrimoine culturel sont également exposés, tels que des bijoux, sacoches de selle et des couvertures de cheval brodées, habits traditionnels, dinanderie de différentes périodes. Lorsque l’Azerbaïdjan était rattaché à l’Union Soviétique, le grand édifice du musée néo-classique fut construit pour abriter le musée Lénine. Le prix d’entrée n’est pas cher, cependant il faut savoir que le personnel du musée fait payer chaque photo que vous prenez. Dans ce bâtiment, vous trouverez également une galerie d’art, le Musée Russe, Le Théâtre-Musée et le Musée Azerbaïdjanais qui traite l’indépendance de l’Azerbaïdjan.
Une des particularités insolites de Bakou est le musée des livres miniatures, collectionnés par un habitant de Bakou, Zarifa Salahova. Cette collection comporte plus de six mille livres. Le plus petit, produit au Japon mesure seulement deux par trois millimètres, mais qui peut toujours être lu grâce à une loupe assez grande. Vous pouvez également voir un minuscule Coran du XVIIème siècle, et plus de trois cent œuvres du grand auteur russe Pouchkine, avec notamment son roman épique en vers Eugène Onegin. Le musée est ouvert tous les jours sauf le lundi et le jeudi, et l’entrée est libre. Le musée se trouve près de la place Shirvanshah dans la vieille ville.
La principale industrie de Bakou est le pétrole et le gaz naturel, et l’une des religions les plus anciennes du monde vénérant le feu, le zoroastrisme a été pratiqué ici à cause de flammes apparemment inépuisables provenant des cheminées de gaz naturel. Ces cheminées ont été pour la plupart éteintes par le commerce d’extraction du gaz et du pétrole. Cependant, sur une colline à l’extérieur de Bakou, une des dernières cheminées envoie toujours une flamme de 10 mètres de haut dans les airs, qui éclaire le paysage pendant la nuit. Elle se trouve à environ une heure de voiture depuis le centre-ville, et le spectacle est vraiment étonnant avec la neige, lorsque l’air est vraiment éthéré, et que la chaleur produite est bienvenue. Arrêtez-vous pour un snack au Yanar Dag café, où vous pouvez vous asseoir et regarder les flammes. L’entrée pour voir Yanar Dag est payante mais pas chère.
Sur ce site du patrimoine mondial de l’UNESCO, l’art rupestre paléolithique donne aux visiteurs un aperçu des premiers pas artistiques de l’humanité. Les gravures représentent les modes de vies perdues depuis longtemps, et les animaux, les plantes qui permettaient la vie dans cette région remontent aussi loin qu’il y a 40.000 années. Six milles gravures ont été découvertes ici jusqu’à maintenant, datant de la préhistoire au moyen-âge. Ce lieu donne aux visiteurs un incroyable aperçu sur l’histoire de la vie dans le Caucase, et sur l’évolution humaine. Le parc de Gobustan possède également des volcans de boue, où une accumulation de gaz a fait jaillir de la boue et a formé ainsi une colline. Il y a également une grande pierre plate, qui lorsque frappée avec d’autres pierres, elle émet un son creux comme un tambour métallique.
Les alentours de la péninsule sont une ruche de plages de stations de bord de mer, parcs aquatiques, tables gastronomiques et de vie nocturne, très proche de Bakou en voiture. Pour le luxe, les meilleures plages sont Bilgah (au nord-est de Bakou), et Novkhani (au nord-ouest). Les hôtels ici proposent piscines et toboggans, restaurants et soins spa. A l’est, Markadan est connu pour la mosquée historique du XVème siècle Tuba-Shakhi, ses châteaux du XIII et XIVème siècle, sa plage de sable dorée et son arboretum botanique. Au sud de Bakou se trouve la plage Shikov avec des vues sur les tours de forage, qui sont le moteur économique du pays, et la plage Sahil où les hébergements ne sont pas chers et accueillants.
Comment y aller ?
Arrivez par avion à l’aéroport international Heydar Aliyev, et prenez la navette ou le taxi pour se rendre en ville, mais assurez-vous de bien négocier les prix du taxi avant de monter dans le taxi plutôt qu’à la fin de la course. Vous pouvez louer une voiture à l’aéroport, et si vous pensez vous rendre sur les plages de la péninsule et des centres d’intérêt dans les villages alentours tels que le Temple du Feu et le musée archéologique et ethnographique, il peut être utile d’avoir une voiture. Des trains proviennent de Géorgie et d’Ukraine, et Bakou possède un métro. Il peut être compliqué de négocier un arrêt si vous ne lisez pas l’azéri ou le russe, mais les employés du métro sont vraiment serviables, et depuis que l’Eurovision s’est déroulé ici en 2012, ils parlent anglais. L’acquisition de cartes électroniques est nécessaire pour prendre le métro. Les minibus ou les matrushkas sont les moins chers pour se déplacer en ville, mais les taxis peuvent être plus sûrs. La place des fontaines est la seule zone piétonnière, et il est vraiment agréable de découvrir la Vieille Ville à pied. Aux carrefours, assurez-vous de prendre les passages souterrains afin d’éviter la circulation intense.