Présentation
Sisian est une ville d'un peu moins de 20 000 habitants située dans le sud de l'Arménie. La splendide rivière Vorotan la traverse et des montagnes boisées tout autour se dressent comme pour la protéger. L'on a effectivement une intense sensation de douceur lorsque l'on séjourne à Sisian, comme si l'on se trouvait dans un nid ou dans un cocon. Il pleut peu dans la région de Sisian et le climat y est de type continental. Ici, tout le monde parle l'arménien et ce sont des drams que l'on utilise pour les transactions. Il faut environ 550 drams pour posséder l'équivalent d'un euro. Il est important de prévoir suffisamment d'argent liquide pour un voyage à Sisian, car les cartes bancaires sont très rarement acceptées. Les chèques de voyage sont pour leur part totalement inconnus en Arménie, ce n'est pas une option à retenir pour ce voyage-ci.
La ville de Sisian appartient à la région Syunik et à la province Sisian.
La ville de Sisian s'étend sur 33,2 km² et compte 16 773 habitants (recensement de 2010) pour une densité de 505,21 habitants par km². L'altitude moyenne est de 1 600 m.
Le maire de la ville de Sisian est actuellement Aghasi Hakobjanyan pour le mandat 2012-2016.
Un habitant de la ville de Sisian est appelé un Sisiantsien. Le nom français de la ville est Sisian.
La ville de Sisian a été fondée en 1974.
Points ou centres d'intérêts
L'église Saint-Jean de Sisian se trouve un peu à l'écart du centre de la ville sur un promontoire. Sa construction remonte à l'année 689 et l'édifice « cache » de beaux trésors. L'emploi du verbe « cacher » est adéquat ici, car certaines sculptures du bâtiment semblent effectivement un peu mises à l'écart. Il faut regarder pour les découvrir juste en-dessous du tambour de la façade et un peu au-dessus du dièdre. Drôle d'emplacement pour des sculptures, mais elles se trouvent effectivement là et sont superbes.
Sur place, lorsque l'on demande la direction de l'église Saint-Jean, il est bon de savoir que celle-ci est aussi appelée « Sourp Hovhannes » ou encore « Siouni Vank ».
Lors de la visite, l'on remarque sur les murs différents personnages. Il s'agit des divers donateurs qui ont permis à l'époque la construction de l'église. Le plus important est le prince Kohazat, seigneur de Siounie, qui fut à l'origine de la réalisation de ce lieu de culte. En repartant, lorsque l'on a pris un peu de recul, ne surtout pas manquer de lever les yeux pour admirer la coupole de l'église et ses arcades aveugles qui lui confèrent une charmante élégance.
Certains voyageurs ne viennent ici que pour eux : les fameux mégalithes de Karahunj, que l'on appelle localement Zorats Karer. Les célèbres pierres sont un peu plus de deux cents à peupler de vastes espaces d'où les vues panoramiques sont absolument splendides. N'oubliez surtout pas votre appareil-photo lors de cette excursion ! Plusieurs chercheurs pensent d'ailleurs que certains des mégalithes jouaient un rôle dans ce qui devait être à l'époque des observatoires. Ce sont des trous que l'on repère facilement en haut de certaines des roches qui permettent d'émettre cette hypothèse. L'on observait sans doute depuis cet endroit le mouvement des astres. Les mégalithes de Karahunj datent de deux milles ans avant notre ère et sont vraiment impressionnants bien qu'ils puissent sembler modestes aux voyageurs qui ont eu le privilège de se rendre, par exemple, à Stonehenge au Royaume-Uni ou à Carnac en France.
Ici, toutes les pierres qui constituent le monument sont faites de basalte et l'ensemble des mégalithes se répartissent sur un terrain d'une superficie d'environ trois hectares.
Site internet : www.carahunge.com (ce site internet n'est pas pleinement fonctionnel, mais il propose une merveilleuse galerie de photographies ainsi qu'une carte permettant de se rendre aisément sur le site)
Amateurs de bande-dessinées, réjouissez-vous ! Le site d'Ughtasar vous en offre une gigantesque à découvrir en plein-air dans un cadre enchanteur ! Effectivement, c'est bel à bien à une vaste bande-dessinée que font penser les pétroglyphes (symboles et dessins gravés dans la pierre) du site archéologique d'Ughtasar. Les experts pensent que les premières gravures remontent à l'ère paléolithique (12 000 ans avant Jésus-Christ). Les populations postérieures ont continué d'utiliser le même procédé pour raconter leurs exploits, leurs peurs et leurs rêves. Ainsi donc, l'on peut « lire » diverses scènes de chasse et de confrontation avec des animaux, mais aussi des moments festifs où les personnages dansent ou encore des représentations du travail dans les champs. Ce qui est impressionnant dans chacun de ces dessins, c'est la multitude de détails qui s'y trouvent. Les animaux (chèvres, chevaux, ours, sangliers, etc) et la végétation y sont très définis avec beaucoup de points, de lignes, de spirales. Une chose surprend cependant : aucun oiseau ne figure sur aucun des pétroglyphes. Personne ne parvient à expliquer pourquoi. Le mystère demeure. Le soleil, la lune et les étoiles par contre occupent une grande place dans les images.
L'on ne peut pas évoquer la ville de Sisian et l'Arménie sans parler de la grande route de la soie. S'intéresser à cette dernière permet aux voyageurs de mieux connaître l'histoire fabuleuse du pays qu'ils ont en train de découvrir, mais rend compte également de la place importante que l'Arménie occupe de longue date au sein du commerce mondial et ce en raison de ses richesses, de sa position géographique et de ses multiples savoir-faire. Ainsi donc, l'on retrouve de nombreux articles arméniens dans les palais orientaux aussi bien que dans les châteaux occidentaux. Tout a commencé au troisième millénaire avant Jésus-Christ avec l'acheminement du lapis lazuli et de l'étain dans lequel l'Arménie jouait déjà un rôle important. Puis, ce fut l'ouverture de la route de la soie en 130 avant Jésus-Christ. La soie était certes la marchandise principale que l'on transportait alors par cette voie, mais de nombreuses autres denrées transitaient par ce biais. Tapis, vins et teintures étaient alors les spécialités de l'Arménie. La ville de Dvin qui se trouve à un peu plus de deux heures de route au nord de Sisian fut le siège à cette époque de l'une des plus grandes foires de soie chinoise.
La cascade Shaki ne se trouve qu'à six kilomètres de Sisian et c'est une pure merveille de la Nature. Cette cascade est tellement somptueuse que l'on a l'impression de se trouver au sein de la peinture d'un grand maître lorsque l'on se tient « tout(e) petit(e) » face à elle. Le souvenir de cette expérience est impérissable. Souvenir pour les yeux, mais aussi pour les oreilles tant le bruit de la chute d'eau est spécifique et pour le corps car quelques éclaboussures sont inévitables et bien agréables d'ailleurs en été. La cascade Shaki est la plus haute d'Arménie et elle prend naissance dans des sources souterraines. Historiquement, ce sont des coulées de lave basaltique qui se sont solidifiées sur le côté gauche de la gorge de la rivière Vorotan qui ont formé une avancée rocheuse permettant à la cascade Shaki de tomber à cet endroit. Mais, il existe une explication beaucoup plus poétique relatant la formation de cette cascade. La belle Shaki ne voulant pas obéir aux ordres d'un violent conquérant aurait sauté du haut d'un rocher. Dans sa chute, sa robe se serait déployée formant alors la merveilleuse cascade.
La visite du monastère Vorotnavank à Syunik située à environ deux heures de route de Sisian est une excellente opportunité de pouvoir admirer des khatchkars aussi appelés « pierres à croix ». Ces monuments sont spécifiques de l'art arménien et sont reconnus par l'UNESCO comme faisant partie du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Les croix de ces oeuvres ne représentent pas la crucifixion du Christ, mais un arbre de vie. Certains spécialistes parlent pour définir lesdites croix « d'arbres fabuleux du paradis ». Le monastère de Vorotnavank comporte également deux églises et une bibliothèque. Bonne visite !
Le mémorial d'Aghudi date des 6ième et 7ième siècles. Un monastère et une église se trouvaient par le passé à Aghudi, mais de nos jours, il ne reste que ce splendide mémorial. L'édifice se compose d'une chambre en forme de cube surmontée d'un arc de triomphe. Le lieu était le tombeau de deux personnages illustres dont l'identité demeure inconnue. L'on remarque des escaliers qui mènent à la plateforme et l'on imagine que celle-ci devait servir à rendre des cultes. Attention si vous empruntez lesdits escaliers, ils sont vraiment très raides et peuvent parfois être glissants.
Pour changer un peu des visites historiques, que diriez-vous d'une journée de baignade dans des sources chaudes ? Si l'idée vous séduit, il vous faut tout simplement prendre la rue Gai en direction de la ville de Vorotan et rouler pendant environ une dizaine de minutes pour arriver aux sources chaudes Shamb. Attention si vous êtes accompagnés de jeunes enfants, car les sources ne sont pas surveillées. Leur accès est ouvert tout au long de l'année et certains apprécient de s'y baigner en hiver. Serez-vous parmi ceux-là lors de votre séjour à Sisian ?
La tradition arménienne veut que l'on présente simultanément tous les plats et toutes les boissons sur la table. La générosité de la population arménienne se retrouve pleinement dans ce geste. Les plats d'inspiration à la fois grecque, turque, iranienne, libanaise et d'autres encore sont souvent accompagnés de « tahn » qui est la version arménienne de l'ayran turc. Il s'agit d'une boisson à base de yaourt frais et d'un peu d'eau très légèrement salée. Il faut absolument y goûter lors d'un séjour à Sisian. C'est la boisson idéale pour accompagner un lahmacun, plat typique constitué de viande hachée et de légumes placés dans une feuille de pâte.
Comment y aller ?
Comment se rendre à Sisian ?
En avion
L'aéroport le plus proche de Sisian est celui qui se trouve dans la ville de Nakhchivan.
Site internet de l'aéroport de Nakhchivan : www.airportnakhchivan.az
Par la route
Le voyage n'est pas tout à fait terminé lorsque l'on atterrit à Nakhchivan. Effectivement, un oiseau se rendrait bien vite à Sisian depuis l'aéroport, car il volerait au-dessus des montagnes. Mais, en voiture, il faut bien sûr contourner celles-ci et cela représente un trajet d'environ 6 heures en suivant la route H45. Ceci étant dit, les paysages sont merveilleux et le trajet est donc fort agréable. Si cela est possible, la location d'un véhicule 4 X 4 est préférable, mais pas indispensable.
Attention lorsque vous faites le plein ! Certaines stations-service proposent bel et bien de l'essence, mais d'autres servent du gaz, carburant employé principalement par les autobus du pays. Ne vous trompez pas !
En train
Les trains sont rares en Arménie et ne constituent pas un moyen de transport à retenir pour un séjour à Sisian.
En autobus
Pour se rendre à destination ou pour voyager ensuite de ville en ville, il existe deux moyens très pratiques et très peu chers : le minibus et le taxi collectif.
Présentation
Sisian est une ville d'un peu moins de 20 000 habitants située dans le sud de l'Arménie. La splendide rivière Vorotan la traverse et des montagnes boisées tout autour se dressent comme pour la protéger. L'on a effectivement une intense sensation de douceur lorsque l'on séjourne à Sisian, comme si l'on se trouvait dans un nid ou dans un cocon. Il pleut peu dans la région de Sisian et le climat y est de type continental. Ici, tout le monde parle l'arménien et ce sont des drams que l'on utilise pour les transactions. Il faut environ 550 drams pour posséder l'équivalent d'un euro. Il est important de prévoir suffisamment d'argent liquide pour un voyage à Sisian, car les cartes bancaires sont très rarement acceptées. Les chèques de voyage sont pour leur part totalement inconnus en Arménie, ce n'est pas une option à retenir pour ce voyage-ci.
La ville de Sisian appartient à la région Syunik et à la province Sisian.
La ville de Sisian s'étend sur 33,2 km² et compte 16 773 habitants (recensement de 2010) pour une densité de 505,21 habitants par km². L'altitude moyenne est de 1 600 m.
Le maire de la ville de Sisian est actuellement Aghasi Hakobjanyan pour le mandat 2012-2016.
Un habitant de la ville de Sisian est appelé un Sisiantsien. Le nom français de la ville est Sisian.
La ville de Sisian a été fondée en 1974.
Points ou centres d'intérêts
L'église Saint-Jean de Sisian se trouve un peu à l'écart du centre de la ville sur un promontoire. Sa construction remonte à l'année 689 et l'édifice « cache » de beaux trésors. L'emploi du verbe « cacher » est adéquat ici, car certaines sculptures du bâtiment semblent effectivement un peu mises à l'écart. Il faut regarder pour les découvrir juste en-dessous du tambour de la façade et un peu au-dessus du dièdre. Drôle d'emplacement pour des sculptures, mais elles se trouvent effectivement là et sont superbes.
Sur place, lorsque l'on demande la direction de l'église Saint-Jean, il est bon de savoir que celle-ci est aussi appelée « Sourp Hovhannes » ou encore « Siouni Vank ».
Lors de la visite, l'on remarque sur les murs différents personnages. Il s'agit des divers donateurs qui ont permis à l'époque la construction de l'église. Le plus important est le prince Kohazat, seigneur de Siounie, qui fut à l'origine de la réalisation de ce lieu de culte. En repartant, lorsque l'on a pris un peu de recul, ne surtout pas manquer de lever les yeux pour admirer la coupole de l'église et ses arcades aveugles qui lui confèrent une charmante élégance.
Certains voyageurs ne viennent ici que pour eux : les fameux mégalithes de Karahunj, que l'on appelle localement Zorats Karer. Les célèbres pierres sont un peu plus de deux cents à peupler de vastes espaces d'où les vues panoramiques sont absolument splendides. N'oubliez surtout pas votre appareil-photo lors de cette excursion ! Plusieurs chercheurs pensent d'ailleurs que certains des mégalithes jouaient un rôle dans ce qui devait être à l'époque des observatoires. Ce sont des trous que l'on repère facilement en haut de certaines des roches qui permettent d'émettre cette hypothèse. L'on observait sans doute depuis cet endroit le mouvement des astres. Les mégalithes de Karahunj datent de deux milles ans avant notre ère et sont vraiment impressionnants bien qu'ils puissent sembler modestes aux voyageurs qui ont eu le privilège de se rendre, par exemple, à Stonehenge au Royaume-Uni ou à Carnac en France.
Ici, toutes les pierres qui constituent le monument sont faites de basalte et l'ensemble des mégalithes se répartissent sur un terrain d'une superficie d'environ trois hectares.
Site internet : www.carahunge.com (ce site internet n'est pas pleinement fonctionnel, mais il propose une merveilleuse galerie de photographies ainsi qu'une carte permettant de se rendre aisément sur le site)
Amateurs de bande-dessinées, réjouissez-vous ! Le site d'Ughtasar vous en offre une gigantesque à découvrir en plein-air dans un cadre enchanteur ! Effectivement, c'est bel à bien à une vaste bande-dessinée que font penser les pétroglyphes (symboles et dessins gravés dans la pierre) du site archéologique d'Ughtasar. Les experts pensent que les premières gravures remontent à l'ère paléolithique (12 000 ans avant Jésus-Christ). Les populations postérieures ont continué d'utiliser le même procédé pour raconter leurs exploits, leurs peurs et leurs rêves. Ainsi donc, l'on peut « lire » diverses scènes de chasse et de confrontation avec des animaux, mais aussi des moments festifs où les personnages dansent ou encore des représentations du travail dans les champs. Ce qui est impressionnant dans chacun de ces dessins, c'est la multitude de détails qui s'y trouvent. Les animaux (chèvres, chevaux, ours, sangliers, etc) et la végétation y sont très définis avec beaucoup de points, de lignes, de spirales. Une chose surprend cependant : aucun oiseau ne figure sur aucun des pétroglyphes. Personne ne parvient à expliquer pourquoi. Le mystère demeure. Le soleil, la lune et les étoiles par contre occupent une grande place dans les images.
L'on ne peut pas évoquer la ville de Sisian et l'Arménie sans parler de la grande route de la soie. S'intéresser à cette dernière permet aux voyageurs de mieux connaître l'histoire fabuleuse du pays qu'ils ont en train de découvrir, mais rend compte également de la place importante que l'Arménie occupe de longue date au sein du commerce mondial et ce en raison de ses richesses, de sa position géographique et de ses multiples savoir-faire. Ainsi donc, l'on retrouve de nombreux articles arméniens dans les palais orientaux aussi bien que dans les châteaux occidentaux. Tout a commencé au troisième millénaire avant Jésus-Christ avec l'acheminement du lapis lazuli et de l'étain dans lequel l'Arménie jouait déjà un rôle important. Puis, ce fut l'ouverture de la route de la soie en 130 avant Jésus-Christ. La soie était certes la marchandise principale que l'on transportait alors par cette voie, mais de nombreuses autres denrées transitaient par ce biais. Tapis, vins et teintures étaient alors les spécialités de l'Arménie. La ville de Dvin qui se trouve à un peu plus de deux heures de route au nord de Sisian fut le siège à cette époque de l'une des plus grandes foires de soie chinoise.
La cascade Shaki ne se trouve qu'à six kilomètres de Sisian et c'est une pure merveille de la Nature. Cette cascade est tellement somptueuse que l'on a l'impression de se trouver au sein de la peinture d'un grand maître lorsque l'on se tient « tout(e) petit(e) » face à elle. Le souvenir de cette expérience est impérissable. Souvenir pour les yeux, mais aussi pour les oreilles tant le bruit de la chute d'eau est spécifique et pour le corps car quelques éclaboussures sont inévitables et bien agréables d'ailleurs en été. La cascade Shaki est la plus haute d'Arménie et elle prend naissance dans des sources souterraines. Historiquement, ce sont des coulées de lave basaltique qui se sont solidifiées sur le côté gauche de la gorge de la rivière Vorotan qui ont formé une avancée rocheuse permettant à la cascade Shaki de tomber à cet endroit. Mais, il existe une explication beaucoup plus poétique relatant la formation de cette cascade. La belle Shaki ne voulant pas obéir aux ordres d'un violent conquérant aurait sauté du haut d'un rocher. Dans sa chute, sa robe se serait déployée formant alors la merveilleuse cascade.
La visite du monastère Vorotnavank à Syunik située à environ deux heures de route de Sisian est une excellente opportunité de pouvoir admirer des khatchkars aussi appelés « pierres à croix ». Ces monuments sont spécifiques de l'art arménien et sont reconnus par l'UNESCO comme faisant partie du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Les croix de ces oeuvres ne représentent pas la crucifixion du Christ, mais un arbre de vie. Certains spécialistes parlent pour définir lesdites croix « d'arbres fabuleux du paradis ». Le monastère de Vorotnavank comporte également deux églises et une bibliothèque. Bonne visite !
Le mémorial d'Aghudi date des 6ième et 7ième siècles. Un monastère et une église se trouvaient par le passé à Aghudi, mais de nos jours, il ne reste que ce splendide mémorial. L'édifice se compose d'une chambre en forme de cube surmontée d'un arc de triomphe. Le lieu était le tombeau de deux personnages illustres dont l'identité demeure inconnue. L'on remarque des escaliers qui mènent à la plateforme et l'on imagine que celle-ci devait servir à rendre des cultes. Attention si vous empruntez lesdits escaliers, ils sont vraiment très raides et peuvent parfois être glissants.
Pour changer un peu des visites historiques, que diriez-vous d'une journée de baignade dans des sources chaudes ? Si l'idée vous séduit, il vous faut tout simplement prendre la rue Gai en direction de la ville de Vorotan et rouler pendant environ une dizaine de minutes pour arriver aux sources chaudes Shamb. Attention si vous êtes accompagnés de jeunes enfants, car les sources ne sont pas surveillées. Leur accès est ouvert tout au long de l'année et certains apprécient de s'y baigner en hiver. Serez-vous parmi ceux-là lors de votre séjour à Sisian ?
La tradition arménienne veut que l'on présente simultanément tous les plats et toutes les boissons sur la table. La générosité de la population arménienne se retrouve pleinement dans ce geste. Les plats d'inspiration à la fois grecque, turque, iranienne, libanaise et d'autres encore sont souvent accompagnés de « tahn » qui est la version arménienne de l'ayran turc. Il s'agit d'une boisson à base de yaourt frais et d'un peu d'eau très légèrement salée. Il faut absolument y goûter lors d'un séjour à Sisian. C'est la boisson idéale pour accompagner un lahmacun, plat typique constitué de viande hachée et de légumes placés dans une feuille de pâte.
Comment y aller ?
Comment se rendre à Sisian ?
En avion
L'aéroport le plus proche de Sisian est celui qui se trouve dans la ville de Nakhchivan.
Site internet de l'aéroport de Nakhchivan : www.airportnakhchivan.az
Par la route
Le voyage n'est pas tout à fait terminé lorsque l'on atterrit à Nakhchivan. Effectivement, un oiseau se rendrait bien vite à Sisian depuis l'aéroport, car il volerait au-dessus des montagnes. Mais, en voiture, il faut bien sûr contourner celles-ci et cela représente un trajet d'environ 6 heures en suivant la route H45. Ceci étant dit, les paysages sont merveilleux et le trajet est donc fort agréable. Si cela est possible, la location d'un véhicule 4 X 4 est préférable, mais pas indispensable.
Attention lorsque vous faites le plein ! Certaines stations-service proposent bel et bien de l'essence, mais d'autres servent du gaz, carburant employé principalement par les autobus du pays. Ne vous trompez pas !
En train
Les trains sont rares en Arménie et ne constituent pas un moyen de transport à retenir pour un séjour à Sisian.
En autobus
Pour se rendre à destination ou pour voyager ensuite de ville en ville, il existe deux moyens très pratiques et très peu chers : le minibus et le taxi collectif.