Présentation
Agarak est une ville arménienne située dans la province de Syunik, proche de la frontière avec l’Iran, à l’extrémité sud de l’Arménie. La ville compte 4,900 habitants. Les premières traces d’habitation dans la région, en tant qu’installation rurale, remonteraient au XIIe ou XIIIe siècle. Le nom de la ville signifie ferme ou ranch. La région est surtout connue pour ses mines de cuivre et de plomb. La ville actuelle fut fondée en 1949 pour loger les travailleurs de l’usine de transformation du cuivre-molybdène. Cette usine prit de l’expansion dans les années 1970 et plusieurs résidents migrèrent vers les villages situés près d’Agarak. Aujourd’hui, l’économie de la ville est toujours centrée sur l’industrie minière. Agarak est aussi la ville frontière pour entrer en Iran. Les températures à Agarak atteignent 15 à 16 °C en été et elles descendent à -5 °C en hiver. La population en Arménie est très homogène avec 97.9 % de la population d’origine arménienne. L’arménien est la langue officielle, mais le russe est aussi couramment parlé en raison de l’influence soviétique dans l’histoire de l’Arménie. La monnaie est le dram arménien et Agarak est dans le fuseau horaire UTC+4.
La ville de Agarak appartient à la région Syunik et à la province Meghri.
La ville de Agarak s'étend sur 16,6 km² et compte 179 habitants (recensement de 2010) pour une densité de 10,78 habitants par km². L'altitude moyenne est de 660 m.
Le maire de la ville de Agarak est actuellement Marat Martirosyan pour le mandat 2012-2016.
Le nom français de la ville est Agarak.
La ville de Agarak a été fondée en 1949.
Points ou centres d'intérêts
Meghri est également une ville de la province de Syunik, située à 11 km d’Agarak. Le climat de Meghri se distingue des autres climats du reste de l’Arménie par des températures beaucoup plus chaudes tout au long de l’année. Ce climat plus tempéré permet la culture de fruits qu’on ne trouve pas dans le reste du pays, telle que la culture de grenades. Meghri est reconnue pour son industrie alimentaire qui inclut la conserverie, les vignobles et une usine de fabrication de pain. Meghri compte 4,775 habitants. Plusieurs soldats russes résident dans la ville puisque la ville abrite une base militaire russe qui contrôle la frontière avec l’Iran. L’ambiance de la ville est semblable à celle d’une ville du Moyen-Orient avec des paysages de montagnes abruptes qui entourent la ville qui semble émerger des eaux de la rivière Arax. Dans les parties plus anciennes de la ville. Les visiteurs peuvent encore voir des maisons d’origine et des bâtiments d’adobe. Aujourd’hui, plusieurs de ces bâtiments tombent en ruine ou ont été remplacés par des constructions soviétiques. Les quelques bâtiments qui ont résisté au temps confèrent à cet endroit une ambiance semblable à celle du Moyen-Orient. La ville compte aussi deux églises importantes qui ont été préservées et qui sont toujours en bonne condition. L’intérieur de ces églises est richement décoré avec des fresques. On trouve aussi des forteresses et des fortifications le long de la rivière Arax qui datent de quelques siècles. On peut se rendre dans la ville de Meghri par bus, minibus, taxi ou en voiture.
Baghaberd, aussi communément appelé le château de David Bek, est situé près de la ville de Kapan, la capitale de la province d’Agarak. Kapan est située à 83 km d’Agarak. Le château fut construit sur une haute falaise qui surplombe la rivière Voghji. D’après les historiens, la construction de Baghaberd date du IVe siècle par Baghak Sisak Nahapet. On raconte que les soldats qui défendaient le château ont un jour réussi à vaincre l’ennemi en faisant débouler de larges pierres du haut de la colline sur les attaquants. Baghaberd fut la capitale du royaume Syunik pendant un certain temps après que la destruction du village de Kapan (à cette époque Kapan était un village, pas encore une ville) en 1103. Baghaberd demeura ainsi la capitale du royaume jusqu’à sa conquête en 1170 par les Seljuq Truks, une dynastie musulmane qui conquit un large territoire dans la région. Le château offre un spectacle ravissant aux visiteurs parce qu’il est juché sur la falaise avec les montagnes en arrière-plan. Le château fut construit avec des murs doubles et des tours pour servir de forteresse. Les visiteurs peuvent se rendre au château en vélo ou prendre le bus au départ de Meghri qui fait un arrêt juste devant le château.
Le monastère Tatev fut construit au IXe siècle, tout près du village de Tatev, à 130 km d’Agarak dans la province de Syunik. Le monastère est construit sur un large plateau de basalte en bordure d’une gorge creusée au fil des ans par la rivière Vorotan. Autrefois, il y avait un temple païen sur le site, mais quand l’Arménie passa au christianisme au IVe siècle, ce temple fut remplacé par une église chrétienne. La région se développa progressivement et au IXe siècle on construisit le monastère qui devint le siège de l’évêché de la province de Syunik. Au fil des ans, le monastère servit tour à tour de centre politique, spirituel, culturel et de centre de l’activité économique de la région. Pendant deux siècles, au XIVe et XVe siècle, l’Université de Tatev, la plus importante université arménienne datant de l’époque médiévale, était logée dans le monastère. L’Université de Tatev fut la gardienne de la culture arménienne, des sciences de pointe, de la religion et de la philosophie. Depuis 2010, un téléphérique relie le monastère de Tatev et le village de Halidzor. Ce téléphérique est entré dans le livre des records Guinness en tant que plus long téléphérique double sans escale. Le téléphérique s’appelle « les ailes de Tatev » puisque c’est le seul moyen de transport pour se rendre au monastère de Tatev.
Vahanavank, un complexe monastique arménien qui fut construit entre le Xe et le XIe siècle, est situé à l’extérieur de la ville de Kapan, à 83 km d’Agarak. Le monastère a été construit au pied des montagnes Tigranasar le long de la rivière Voghdji. Le monastère tient son nom de son fondateur, le prince Vahan Nakhashinogh. Le prince était prétendument possédé des démons et, pour se débarrasser de ses démons, il décida de se faire moine. En 911, avec 100 autres membres du clergé, il construisit l’église de Surb Grigor Lusavorich qui est aujourd’hui l’un des plus vieux bâtiments du complexe Vahanavank. À sa mort, le prince Vahan fut enterré à l’extérieur de l’église. Plus tard, le monastère abrita une école consacrée à l’éducation spirituelle des jeunes garçons de la région. En plus du prince Vahan, plusieurs autres rois et princes du royaume de Syunik furent enterrés à Vahanavank parce qu’au XIe siècle, Vahanavank était le centre spirituel et religieux des rois du Syunik. Les chefs et les dirigeants qui succédèrent aux princes et aux rois construisirent leur propre église et se firent enterrer dans le monastère. Plusieurs des bâtiments et des pierres tombales du complexe monastique datent du Xe et du XIe siècle. Le monastère, tel qu’on le voit aujourd’hui, a été partiellement rénové.
La forteresse Halidzor est située à l’extérieur de la ville de Kapan, à 83 km d’Agarak. Cette forteresse fut elle aussi construite au haut d’une colline qui surplombe la rivière Voghji. Sa construction date du XVIIe siècle et avait été conçue pour servir de couvent. Ce n’est que plus tard qu’elle servit brièvement de forteresse pour la famille Melik Parsadanian. Au cours du XVIIIe siècle, elle servit de quartier général à David Bek, un célèbre commandant militaire arménien, et à son lieutenant-chef Mkhitar Sparapet, lors des attaques de l’Empire ottoman et des Perses. Dans les années 1720, la date exacte n’est pas connue, David Bek avec 300 soldats, 13 évêques et trois prêtres réussirent à défendre la forteresse pendant sept jours des attaques d’une armée ottomane comptant 70,000 soldats. En raison du site et de la structure de la forteresse, Bek et ses forces avaient l’avantage sur l’ennemi. Toutefois, après sept jours, les vivres vinrent à manquer. Bek, certain qu’ils étaient tous condamnés, décida qu’il était préférable de sortir de la forteresse pour mourir sur le champ de bataille plutôt que de mourir de faim derrière les murs de la forteresse. Ils sortirent donc tous en menant une charge suicidaire vers le bas de la colline. Les Ottomans furent terrifiés par cette charge et s’enfuirent, laissant derrière eux 12,000 hommes morts au champ de bataille. Bek mourut plus tard d’une maladie dans la forteresse et fut prétendument enterré à l’extérieur des murs de la forteresse. Sa pierre tombale ne portait pas son nom, de façon à ce que les ennemis ne puissent pas savoir où il était enterré. Aujourd’hui, à l’intérieur des murs de la forteresse, on peut voir les ruines d’une église, d’une chapelle et les quartiers d’habitation.
Goris est une ville de la province de Syunik, à 166 km d’Agarak, construite dans la vallée de la rivière Goris. La ville est entourée des montagnes Zangezur dans lesquelles les habitants creusèrent des habitations troglodytiques à l’époque médiévale. Cette deuxième ville en importance, dans la province de Syunik, compte 23.022 habitants. Les premières traces d’habitation dans la région remontent à l’Âge de pierre. La ville de Goris est mentionnée dans des écrits qui datent du VIIIe siècle Av. J.-C. dans une tablette historique du roi Rusa I qui grava un caractère cunéiforme indiquant que Goris comptait parmi ses conquêtes. Parmi les nombreuses ruines qu’on peut voir à Goris, on trouve des pyramides de pierre qui ont été découvertes à l’est de la ville moderne actuelle. La basilique Surp Hripsimé qui date du IVe siècle mérite une visite. Enfin, la ville de Goris est reconnue pour sa vodka maison faite à base de fruits.
La ville de Kapan, située à 83 km d’Agarak, est la capitale et la plus grande ville de la province de Syunik. Sa population compte 45,500 habitants. Selon les écrits, la région autour de Kapan était habitée à partir du Ve siècle, et à cette époque n’était qu’un tout petit village. Kapan faisait partie du royaume de l’Arménie jusqu’à sa conquête par les dynasties turques et perses dans les années 1170. Au XVIIIe siècle, David Bek mena une campagne pour libérer l’Arménie des Perses et des Ottomans, principalement dans les régions autour de Kapan. Les touristes trouveront plusieurs sites à visiter autour et dans la ville de Kapan. Le musée archéologique et ethnographique de Kapan, le monument et le parc commémoratif Garegin Nzhdeh ainsi que plusieurs autres parcs et monuments font partie des attraits touristiques qui méritent une visite.
Halidzor est un tout petit village de la province de Syunik, situé à 143 km d’Agarak qui ne compte que 707 habitants. Le village attire par contre de nombreux touristes qui viennent visiter la forteresse de Halidzor et le téléphérique « Les ailes de Tatev ». Ce téléphérique, qui relie le village au monastère de Tatev est inscrit dans le livres des records Guinness comme le plus long au monde. Le trajet prend 10 minutes et coûte 3,000 drams arméniens. Le téléphérique passe au-dessus de la gorge de la rivière Vorotan et permet de se rendre au monastère tout au long de l'année.
Sisian est une autre ville de la province de Syunik située à 183 km d’Agarak. Sisian compte aujourd’hui environ 16,800 habitants. La ville tient prétendument son nom d’un ancêtre célèbre de la famille princière arménienne de Syuni nommé Sisak. Les origines de la ville remontent au VIIIe siècle Av. J.-C. Plusieurs siècles plus tard, autour du IVe siècle, le village de Shagahat, près de Sisian, devint la résidence des princes de Syunik. Ce fut également la résidence des chefs religieux de Syunik et la région devint le centre spirituel et politique de la région jusqu’à la fin du Xe siècle, au moment où Kapan devint la plus grande ville dans la région.
Comment y aller ?
Si vous arrivez en Arménie par avion, vous atterrirez probablement à l’aéroport international de Zvartnots (site Internet: http://www.aia-zvartnots.aero/) dans la ville de Zvartnots, située 12 km à l’ouest de la capitale Yerevan. La qualité de cet aéroport s’est améliorée au cours des dernières années grâce à des rénovations et des agrandissements. Plusieurs compagnies aériennes desservent des vols de Zvartnots, dont des vols directs vers d’autres villes de la région du Caucus et vers l’Europe. De l’aérogare, le bus 108 vous amène au centre-ville de Yerevan. La ville d’Agarak est située 410 km au sud de Yerevan. Il est possible d’arriver en Arménie en provenance d’autres pays par train, mais les accès sont limités. La frontière entre la Géorgie et l’Iran est ouverte et des trains se rendent vers ces pays. Le reste des voies ferrées sont fermées en raison de problèmes politiques. Les frontières avec la Turquie et l’Azerbaïdjan sont fermées. Une autre façon d’entrer en Arménie à partir de la Géorgie est le minibus. Les bus ne circulent pas tous les jours. En raison de la situation d’Agarak qui constitue une ville frontière avec l’Iran, les visiteurs peuvent entrer à Agarak à partir de l’Iran. Cette option est probablement plus facile que celle d'entrer par la capitale Yerevan pour se rendre ensuite à Agarak. Pour se déplacer en Arménie, les meilleures options sont les minibus, les taxis ou les chauffeurs privés. Le système public de transport en commun n’est pas très développé dans le pays. Les minibus sont économiques, mais vous devrez faire preuve de flexibilité dans votre horaire parce que vous devrez parfois attendre longtemps l'arrivée du minibus. Les taxis sont aussi une façon économique de se déplacer vers les autres villes parce que les tarifs sont très bas. En prenant des taxis, vous aurez aussi plus de flexibilité dans vos déplacements qu’en prenant les minibus parce que vous aurez le contrôle de votre horaire. Les tarifs des taxis pendant qu’ils vous attendent sont également très bas.
Présentation
Agarak est une ville arménienne située dans la province de Syunik, proche de la frontière avec l’Iran, à l’extrémité sud de l’Arménie. La ville compte 4,900 habitants. Les premières traces d’habitation dans la région, en tant qu’installation rurale, remonteraient au XIIe ou XIIIe siècle. Le nom de la ville signifie ferme ou ranch. La région est surtout connue pour ses mines de cuivre et de plomb. La ville actuelle fut fondée en 1949 pour loger les travailleurs de l’usine de transformation du cuivre-molybdène. Cette usine prit de l’expansion dans les années 1970 et plusieurs résidents migrèrent vers les villages situés près d’Agarak. Aujourd’hui, l’économie de la ville est toujours centrée sur l’industrie minière. Agarak est aussi la ville frontière pour entrer en Iran. Les températures à Agarak atteignent 15 à 16 °C en été et elles descendent à -5 °C en hiver. La population en Arménie est très homogène avec 97.9 % de la population d’origine arménienne. L’arménien est la langue officielle, mais le russe est aussi couramment parlé en raison de l’influence soviétique dans l’histoire de l’Arménie. La monnaie est le dram arménien et Agarak est dans le fuseau horaire UTC+4.
La ville de Agarak appartient à la région Syunik et à la province Meghri.
La ville de Agarak s'étend sur 16,6 km² et compte 179 habitants (recensement de 2010) pour une densité de 10,78 habitants par km². L'altitude moyenne est de 660 m.
Le maire de la ville de Agarak est actuellement Marat Martirosyan pour le mandat 2012-2016.
Le nom français de la ville est Agarak.
La ville de Agarak a été fondée en 1949.
Points ou centres d'intérêts
Meghri est également une ville de la province de Syunik, située à 11 km d’Agarak. Le climat de Meghri se distingue des autres climats du reste de l’Arménie par des températures beaucoup plus chaudes tout au long de l’année. Ce climat plus tempéré permet la culture de fruits qu’on ne trouve pas dans le reste du pays, telle que la culture de grenades. Meghri est reconnue pour son industrie alimentaire qui inclut la conserverie, les vignobles et une usine de fabrication de pain. Meghri compte 4,775 habitants. Plusieurs soldats russes résident dans la ville puisque la ville abrite une base militaire russe qui contrôle la frontière avec l’Iran. L’ambiance de la ville est semblable à celle d’une ville du Moyen-Orient avec des paysages de montagnes abruptes qui entourent la ville qui semble émerger des eaux de la rivière Arax. Dans les parties plus anciennes de la ville. Les visiteurs peuvent encore voir des maisons d’origine et des bâtiments d’adobe. Aujourd’hui, plusieurs de ces bâtiments tombent en ruine ou ont été remplacés par des constructions soviétiques. Les quelques bâtiments qui ont résisté au temps confèrent à cet endroit une ambiance semblable à celle du Moyen-Orient. La ville compte aussi deux églises importantes qui ont été préservées et qui sont toujours en bonne condition. L’intérieur de ces églises est richement décoré avec des fresques. On trouve aussi des forteresses et des fortifications le long de la rivière Arax qui datent de quelques siècles. On peut se rendre dans la ville de Meghri par bus, minibus, taxi ou en voiture.
Baghaberd, aussi communément appelé le château de David Bek, est situé près de la ville de Kapan, la capitale de la province d’Agarak. Kapan est située à 83 km d’Agarak. Le château fut construit sur une haute falaise qui surplombe la rivière Voghji. D’après les historiens, la construction de Baghaberd date du IVe siècle par Baghak Sisak Nahapet. On raconte que les soldats qui défendaient le château ont un jour réussi à vaincre l’ennemi en faisant débouler de larges pierres du haut de la colline sur les attaquants. Baghaberd fut la capitale du royaume Syunik pendant un certain temps après que la destruction du village de Kapan (à cette époque Kapan était un village, pas encore une ville) en 1103. Baghaberd demeura ainsi la capitale du royaume jusqu’à sa conquête en 1170 par les Seljuq Truks, une dynastie musulmane qui conquit un large territoire dans la région. Le château offre un spectacle ravissant aux visiteurs parce qu’il est juché sur la falaise avec les montagnes en arrière-plan. Le château fut construit avec des murs doubles et des tours pour servir de forteresse. Les visiteurs peuvent se rendre au château en vélo ou prendre le bus au départ de Meghri qui fait un arrêt juste devant le château.
Le monastère Tatev fut construit au IXe siècle, tout près du village de Tatev, à 130 km d’Agarak dans la province de Syunik. Le monastère est construit sur un large plateau de basalte en bordure d’une gorge creusée au fil des ans par la rivière Vorotan. Autrefois, il y avait un temple païen sur le site, mais quand l’Arménie passa au christianisme au IVe siècle, ce temple fut remplacé par une église chrétienne. La région se développa progressivement et au IXe siècle on construisit le monastère qui devint le siège de l’évêché de la province de Syunik. Au fil des ans, le monastère servit tour à tour de centre politique, spirituel, culturel et de centre de l’activité économique de la région. Pendant deux siècles, au XIVe et XVe siècle, l’Université de Tatev, la plus importante université arménienne datant de l’époque médiévale, était logée dans le monastère. L’Université de Tatev fut la gardienne de la culture arménienne, des sciences de pointe, de la religion et de la philosophie. Depuis 2010, un téléphérique relie le monastère de Tatev et le village de Halidzor. Ce téléphérique est entré dans le livre des records Guinness en tant que plus long téléphérique double sans escale. Le téléphérique s’appelle « les ailes de Tatev » puisque c’est le seul moyen de transport pour se rendre au monastère de Tatev.
Vahanavank, un complexe monastique arménien qui fut construit entre le Xe et le XIe siècle, est situé à l’extérieur de la ville de Kapan, à 83 km d’Agarak. Le monastère a été construit au pied des montagnes Tigranasar le long de la rivière Voghdji. Le monastère tient son nom de son fondateur, le prince Vahan Nakhashinogh. Le prince était prétendument possédé des démons et, pour se débarrasser de ses démons, il décida de se faire moine. En 911, avec 100 autres membres du clergé, il construisit l’église de Surb Grigor Lusavorich qui est aujourd’hui l’un des plus vieux bâtiments du complexe Vahanavank. À sa mort, le prince Vahan fut enterré à l’extérieur de l’église. Plus tard, le monastère abrita une école consacrée à l’éducation spirituelle des jeunes garçons de la région. En plus du prince Vahan, plusieurs autres rois et princes du royaume de Syunik furent enterrés à Vahanavank parce qu’au XIe siècle, Vahanavank était le centre spirituel et religieux des rois du Syunik. Les chefs et les dirigeants qui succédèrent aux princes et aux rois construisirent leur propre église et se firent enterrer dans le monastère. Plusieurs des bâtiments et des pierres tombales du complexe monastique datent du Xe et du XIe siècle. Le monastère, tel qu’on le voit aujourd’hui, a été partiellement rénové.
La forteresse Halidzor est située à l’extérieur de la ville de Kapan, à 83 km d’Agarak. Cette forteresse fut elle aussi construite au haut d’une colline qui surplombe la rivière Voghji. Sa construction date du XVIIe siècle et avait été conçue pour servir de couvent. Ce n’est que plus tard qu’elle servit brièvement de forteresse pour la famille Melik Parsadanian. Au cours du XVIIIe siècle, elle servit de quartier général à David Bek, un célèbre commandant militaire arménien, et à son lieutenant-chef Mkhitar Sparapet, lors des attaques de l’Empire ottoman et des Perses. Dans les années 1720, la date exacte n’est pas connue, David Bek avec 300 soldats, 13 évêques et trois prêtres réussirent à défendre la forteresse pendant sept jours des attaques d’une armée ottomane comptant 70,000 soldats. En raison du site et de la structure de la forteresse, Bek et ses forces avaient l’avantage sur l’ennemi. Toutefois, après sept jours, les vivres vinrent à manquer. Bek, certain qu’ils étaient tous condamnés, décida qu’il était préférable de sortir de la forteresse pour mourir sur le champ de bataille plutôt que de mourir de faim derrière les murs de la forteresse. Ils sortirent donc tous en menant une charge suicidaire vers le bas de la colline. Les Ottomans furent terrifiés par cette charge et s’enfuirent, laissant derrière eux 12,000 hommes morts au champ de bataille. Bek mourut plus tard d’une maladie dans la forteresse et fut prétendument enterré à l’extérieur des murs de la forteresse. Sa pierre tombale ne portait pas son nom, de façon à ce que les ennemis ne puissent pas savoir où il était enterré. Aujourd’hui, à l’intérieur des murs de la forteresse, on peut voir les ruines d’une église, d’une chapelle et les quartiers d’habitation.
Goris est une ville de la province de Syunik, à 166 km d’Agarak, construite dans la vallée de la rivière Goris. La ville est entourée des montagnes Zangezur dans lesquelles les habitants creusèrent des habitations troglodytiques à l’époque médiévale. Cette deuxième ville en importance, dans la province de Syunik, compte 23.022 habitants. Les premières traces d’habitation dans la région remontent à l’Âge de pierre. La ville de Goris est mentionnée dans des écrits qui datent du VIIIe siècle Av. J.-C. dans une tablette historique du roi Rusa I qui grava un caractère cunéiforme indiquant que Goris comptait parmi ses conquêtes. Parmi les nombreuses ruines qu’on peut voir à Goris, on trouve des pyramides de pierre qui ont été découvertes à l’est de la ville moderne actuelle. La basilique Surp Hripsimé qui date du IVe siècle mérite une visite. Enfin, la ville de Goris est reconnue pour sa vodka maison faite à base de fruits.
La ville de Kapan, située à 83 km d’Agarak, est la capitale et la plus grande ville de la province de Syunik. Sa population compte 45,500 habitants. Selon les écrits, la région autour de Kapan était habitée à partir du Ve siècle, et à cette époque n’était qu’un tout petit village. Kapan faisait partie du royaume de l’Arménie jusqu’à sa conquête par les dynasties turques et perses dans les années 1170. Au XVIIIe siècle, David Bek mena une campagne pour libérer l’Arménie des Perses et des Ottomans, principalement dans les régions autour de Kapan. Les touristes trouveront plusieurs sites à visiter autour et dans la ville de Kapan. Le musée archéologique et ethnographique de Kapan, le monument et le parc commémoratif Garegin Nzhdeh ainsi que plusieurs autres parcs et monuments font partie des attraits touristiques qui méritent une visite.
Halidzor est un tout petit village de la province de Syunik, situé à 143 km d’Agarak qui ne compte que 707 habitants. Le village attire par contre de nombreux touristes qui viennent visiter la forteresse de Halidzor et le téléphérique « Les ailes de Tatev ». Ce téléphérique, qui relie le village au monastère de Tatev est inscrit dans le livres des records Guinness comme le plus long au monde. Le trajet prend 10 minutes et coûte 3,000 drams arméniens. Le téléphérique passe au-dessus de la gorge de la rivière Vorotan et permet de se rendre au monastère tout au long de l'année.
Sisian est une autre ville de la province de Syunik située à 183 km d’Agarak. Sisian compte aujourd’hui environ 16,800 habitants. La ville tient prétendument son nom d’un ancêtre célèbre de la famille princière arménienne de Syuni nommé Sisak. Les origines de la ville remontent au VIIIe siècle Av. J.-C. Plusieurs siècles plus tard, autour du IVe siècle, le village de Shagahat, près de Sisian, devint la résidence des princes de Syunik. Ce fut également la résidence des chefs religieux de Syunik et la région devint le centre spirituel et politique de la région jusqu’à la fin du Xe siècle, au moment où Kapan devint la plus grande ville dans la région.
Comment y aller ?
Si vous arrivez en Arménie par avion, vous atterrirez probablement à l’aéroport international de Zvartnots (site Internet: http://www.aia-zvartnots.aero/) dans la ville de Zvartnots, située 12 km à l’ouest de la capitale Yerevan. La qualité de cet aéroport s’est améliorée au cours des dernières années grâce à des rénovations et des agrandissements. Plusieurs compagnies aériennes desservent des vols de Zvartnots, dont des vols directs vers d’autres villes de la région du Caucus et vers l’Europe. De l’aérogare, le bus 108 vous amène au centre-ville de Yerevan. La ville d’Agarak est située 410 km au sud de Yerevan. Il est possible d’arriver en Arménie en provenance d’autres pays par train, mais les accès sont limités. La frontière entre la Géorgie et l’Iran est ouverte et des trains se rendent vers ces pays. Le reste des voies ferrées sont fermées en raison de problèmes politiques. Les frontières avec la Turquie et l’Azerbaïdjan sont fermées. Une autre façon d’entrer en Arménie à partir de la Géorgie est le minibus. Les bus ne circulent pas tous les jours. En raison de la situation d’Agarak qui constitue une ville frontière avec l’Iran, les visiteurs peuvent entrer à Agarak à partir de l’Iran. Cette option est probablement plus facile que celle d'entrer par la capitale Yerevan pour se rendre ensuite à Agarak. Pour se déplacer en Arménie, les meilleures options sont les minibus, les taxis ou les chauffeurs privés. Le système public de transport en commun n’est pas très développé dans le pays. Les minibus sont économiques, mais vous devrez faire preuve de flexibilité dans votre horaire parce que vous devrez parfois attendre longtemps l'arrivée du minibus. Les taxis sont aussi une façon économique de se déplacer vers les autres villes parce que les tarifs sont très bas. En prenant des taxis, vous aurez aussi plus de flexibilité dans vos déplacements qu’en prenant les minibus parce que vous aurez le contrôle de votre horaire. Les tarifs des taxis pendant qu’ils vous attendent sont également très bas.