Présentation
La ville de Guelma , qui est la capital d’un district et d’une province portant le même nom, se situe dans le nord-est de l’Algérie, à 65 km seulement de la mer Méditerranée. Nichée aux pieds des montagnes Maouna, Dbegh et Houara, à 290 mètres au-dessus du niveau de la mer, la ville et ses alentours ont toujours bénéficiés de sols fertiles procurées par la rivière Seybouse et un grand barrage de retenue. De plus Guelma se trouve sur un carrefour de plusieurs routes de transit reliant la côte avec l’intérieur des terres, ce qui en fait un point stratégique important. Ce n’est pas un hasard si la région a toujours attiré des états puissants, ainsi que des empires. Les phéniciens établirent une ville au nom de Malaca, qui fut plus tard rebaptisée Calama par les romains, et inclue dans la province de la Numidie. Détruite par les vandales, Calama fut reconstruite par les byzantins qui rajoutèrent des remparts autour de la ville. Au XIXème siècle, ce sont les français qui arrivèrent.
La ville de Guelma appartient à la wilaya Guelma.
La ville de Guelma s'étend sur 44,74 km² et compte 120 847 habitants (recensement de 2002) pour une densité de 2 701,10 habitants par km². L'altitude minimum est de 256 m, l'altitude maximum est de 321 m, l'altitude moyenne est de 256 m.
Le maire de la ville de Guelma est actuellement 23 pour le mandat 2007-2012.
Le nom français de la ville est Guelma, le nom anglais de la ville est Guelma.
Le surnom de la ville est "La ville assiette".
Points ou centres d'intérêts
Le passé de Guelma est une partie intrinsèque de son présent et d’une certaine façon, il définit même son identité culturelle. L’attraction la plus importante et la plus réputée de la ville, est son spectaculaire théâtre romain qui ressemble à un fragment d’un stade démodé du XXème siècle. Il y a des rangées de bancs en pierre improvisées qui s’élèvent au-dessus d’un champ comme un terrain de football entouré par des collines et à ciel ouvert. Les divertissements étaient essentiels au temps de la Rome antique ; les romains avaient de nombreux loisirs, et ils se socialisaient en même temps que de regarder des spectacles impressionnants, qui étaient leur passe-temps favori. Le climat chaud de la Méditerranée permettait de pouvoir être souvent dehors, (en fait, il était bien plus vital de se protéger du soleil brûlant que des autres éléments), et quelqu’un d’une ville méditerranéenne de la Numidie presque identique offrait une opportunité accueillante de reproduire le style de vie de la maison mais loin de la maison. Et tout comme les thermes romains, un autre élément vital du style de vie romain, et un endroit où ils pouvaient rester des heures à la fin de chaque journée, profitant de la chaleur et de la compagnie des uns des autres, tout en se relaxant physiquement.
Alors que les thermes romains sont une marque culturelle laissée dans la ville de Guelma par une autre époque, la ville possède ses propres thermes qui appartiennent sans aucun doute au présent, et ils sont considérés parmi une des attractions les plus tentantes pour les touristes. Il y a quatre principaux ‘’hammams’’ (qui se traduit de l’arabe par ‘eau chaude’), qui se trouvent dans la périphérie de la ville - Debagh, Ouled Ali, Meskoutine et Bouchahrine – Meskoutine étant le plus établi et Ouled-Ali le plus récent. Ces hammams sont essentiels pour les habitants locaux, car ils servent également dans de nombreux cas, de salles de traitement pour les personnes âgées. Récemment la jeune population a également découvert les avantages du hammam, par conséquent, puisque tout le monde s’y intéresse, les quartiers des hammams deviennent des centres de commerce importants. Cet essor commercial n’aurait pas eu lieu s’il n’avait pas été basé sur une tradition similaire à celle des romains. L’Algérie est un pays musulman, et les thermes y sont connus depuis les temps immémoriaux. La différence entre les deux traditions est que les hammams ont plus un caractère privé : nombreux d’entre-deux étaient à l’origine utilisé par les individus riches en recherche de plaisirs corporels, alors que les thermes romains étaient d’abord et surtout un moyen de socialisation.
La population romaine de la Numidie aurait pu, de façon réaliste, consistée de l’administration locale nommée par le gouvernement central et des militaires, un support nécessaire en cas de conflits. Avec des marchands, qui aurait pu venir pour y rester un certain temps avant de repartir. En d’autres termes, de nombreux romains de la Numidie étaient bien établis et des personnes influentes, et ils devaient certainement faire de leur mieux pour que leur vie soit aussi tranquille et sans problème. D’où le théâtre qui servait pour les divertissements, et les thermes pour prendre soin de leur condition physique et le besoin de rencontres sociales. De plus, il y avait quelque chose en quoi il aspirait, à savoir l’art dont la beauté aurait répondu à leurs besoins spirituels. L’Art pour les Romains était d'abord et avant tout l'art de la sculpture, il est donc très naturel que la Numidie soit remplie d’anciennes statues romaines. Pour abriter et les exposer, un jardin spécial a été créé, un jardin archéologique où les statues aurait été amenées de partout dans la région. La plus célèbre de ces statues est ‘Diane la déesse de la chasse’, trouvé au XXème siècle à Khamissa. Une grande statue de deux mètres de hauteur de la déesse de la fortune est aussi très facile à trouver. Une dame romaine inconnue drapée d’une grande cape est moins visible, mais cette statue mérite d’être vue.
Prospère sous les romains, Guelma (puis Calama) fut abandonnée lorsque les islamistes s’emparèrent de l’Algérie, et elle ne reprit son statut de village qu’avec l’arrivée des français dans la région au XIXème siècle. En 1846, Guelma est devenue une ville qui s’est développée pendant un siècle sous la domination française. Les réalités du XXème siècle étant très différentes de celles de l’époque romaine, la population locale regardait plus les européens comme des colonisateurs. La tension est montée pendant des années avant que ne se produise une tragédie, le 8 mai 1945 dans la ville de Setif (ville adjacente à Guelma) où les musulmans locaux célébraient la fin de la Seconde Guerre mondiale. Comme cela arrive souvent, les célébrations se transforment petit à petit en manifestation contre la domination coloniale, ce qui engendra des heurts avec la police française qui était sur place. La situation est devenue rapidement incontrôlable et beaucoup de sang fut versé. Des centaines de civils européens et des milliers d’habitants locaux furent tués lors de la tragédie de Setif. Pour cette raison, le monument du 8 Mai 1945 commémore les victimes de la tragédie peut être considéré comme le plus important de l’histoire moderne de Guelma.
Bien que l’épicentre de la tragédie du 8 mai 1945 ait eu lieu à Sétif, le monument de commémoration fut construit à Guelma, certainement parce que la ville a un statut de capitale provinciale. C’est peut être aussi pour cette raison que l’on peut trouver un autre monument dans la ville de Guelma, celui commémorant sans doute le plus important dirigeant national du pays, Houari Boumediene, né dans la même province. Boumediene est né en 1932, et il était donc un adolescent lors des évènements de Sétif, qui marqua un point de non-retour, et avec le temps, il est paru inévitable que l’Algérie devienne un pays indépendant en faisant face avec la nécessité de commencer depuis le début. Dans ces circonstances, l’émergence d’un dirigeant capable de surmonter le défi, était crucial pour la survie du nouveau pays souverain. Et c’est en acceptant pleinement ce rôle, que Boumediene préserva sa place au plus haut niveau de la liste des dirigeants nationaux. Pendant 13 années au pouvoir, il industrialisa le pays, conserva la stabilité politique, et il se battit pour élever le statut des ex-colonies dans la politique internationale. Pour ces raisons, l’aéroport principal d’Algérie porte son nom, et un monument a été élevé pour lui dans sa province natale.
Situé entre une rivière et plusieurs chaînes de montagne, Guelma bénéficie d’une nature abondante. Cependant, il semble qu’il n’y a pas de visites organisées par la ville pour ceux qui sont intéressés par explorer les alentours de Guelma. Une solution pour les voyageurs expérimentés serait de louer une voiture et de devenir son propre maître. Selon le pays d’où viennent ces voyageurs et les langues qu’ils parlent, ils peuvent également conseiller d’acheter une bonne carte de la région car il peut être difficile de rencontrer quelqu’un qui parle une autre langue autre que l’arabe et le français.
Louer une voiture lorsque vous êtes à Guelma est une solution particulièrement pratique pour voyager en famille car cela permet de visiter plus d’endroits et d’attractions aux alentours de la région. Comme par exemple, la côte méditerranéenne près d’Annaba avec ses magnifiques plages et son parc d’attraction Sidi-Achour, qui ne manquera pas d’attirer les jeunes enfants (les deux se trouvant à une heure de voiture de Guelma), qui deviennent donc très facilement accessibles. Ce qui est important également pour les familles, c’est que les locations de voitures ne sont pas chères – environ 81 euros pour une semaine entière-alors qu’acheter 3 ou 4 billets de bus reviendrait relativement plus cher.
Pour ceux qui visitent l’Algérie par eux-mêmes plutôt qu’avec une famille toute entière, faire un circuit guidé officiel peut également être une possibilité. Ces circuits sont organisés sur une plus grande échelle, puisqu’il dure entre 10 et 12 jours et couvrent la plupart du pays. Ce qui peut résoudre le problème de la langue pour certain. Il y a de nombreux voyagistes en Algérie, tels que Sara Tours et Mosaic North Africa, et leurs prix sont très compétitifs. Tous ces voyagistes couvrent la partie nord-est du pays, y compris Guelma. Certains circuits sont consacrés à un thème spécifique, qui peut être l’histoire et la religion, parmi d’autres options.
Il y a une particularité que la nature offre dans le nord-est de l’Algérie, (y compris le long de la route de Guelma à Annaba) qui est incontournable, c’est le interchangeabilité des paysages. Les plaines, les montagnes et quelquefois les plages, se succèdent sans fin les unes après les autres pour produire une éblouissante dance de formes et de couleurs où le jaune et le vert des montagnes se fondent soudainement avec l’écume blanche des vagues de la Méditerranée, et qui réapparaissent après quelques minutes. Près d’Annaba, la couleur blanche est renforcée par une impressionnante colonie de cigogne, qui ajoute du volume à cette symphonie de couleurs.
Comment y aller ?
Guelma est essentiellement une ville méditerranéenne, il est cependant en quelque sorte pas très évident de s’y rendre puisque l’aéroport international le plus proche- Houari Boumediene à Alger- est à presque 400 kilomètres. Cet important aéroport comprend 26 compagnies aériennes et propose des vols directs sur au moins 77 villes. Par contre, la connexion entre Houari Boumediene et Guelma est loin d’être directe : il peut s’agir d’un vol intérieur de 50 minutes pour arriver à Constantine puis d’un trajet de deux heures de voiture pour se rendre à Guelma. Les voyageurs venant du sud de l’Italie ont une option supplémentaire avec un vol sur Annaba, qui est plus proche Guelma que Constantine. Vous pouvez également arrivé à Annaba par mer, avec des ferrys au départ de Marseille ou de Civitavecchia en Italie.
Si vous voyagez par voiture, vous devrez prendre la route N20 de Constantine ou N21 d’Annaba. La même route N20 vous sera utile si vous venez de l’est (Souk-Ahras) plutôt que de l’ouest. Une option supplémentaire serait de prendre la route N80 lorsque vous arrivez d’Ain-Beida. Il est égalelement possible de prendre un bus d’Annaba à Guelma qui ne coûte environ que 50 dinars, soit moins de 50 euros.
Présentation
La ville de Guelma , qui est la capital d’un district et d’une province portant le même nom, se situe dans le nord-est de l’Algérie, à 65 km seulement de la mer Méditerranée. Nichée aux pieds des montagnes Maouna, Dbegh et Houara, à 290 mètres au-dessus du niveau de la mer, la ville et ses alentours ont toujours bénéficiés de sols fertiles procurées par la rivière Seybouse et un grand barrage de retenue. De plus Guelma se trouve sur un carrefour de plusieurs routes de transit reliant la côte avec l’intérieur des terres, ce qui en fait un point stratégique important. Ce n’est pas un hasard si la région a toujours attiré des états puissants, ainsi que des empires. Les phéniciens établirent une ville au nom de Malaca, qui fut plus tard rebaptisée Calama par les romains, et inclue dans la province de la Numidie. Détruite par les vandales, Calama fut reconstruite par les byzantins qui rajoutèrent des remparts autour de la ville. Au XIXème siècle, ce sont les français qui arrivèrent.
La ville de Guelma appartient à la wilaya Guelma.
La ville de Guelma s'étend sur 44,74 km² et compte 120 847 habitants (recensement de 2002) pour une densité de 2 701,10 habitants par km². L'altitude minimum est de 256 m, l'altitude maximum est de 321 m, l'altitude moyenne est de 256 m.
Le maire de la ville de Guelma est actuellement 23 pour le mandat 2007-2012.
Le nom français de la ville est Guelma, le nom anglais de la ville est Guelma.
Le surnom de la ville est "La ville assiette".
Points ou centres d'intérêts
Le passé de Guelma est une partie intrinsèque de son présent et d’une certaine façon, il définit même son identité culturelle. L’attraction la plus importante et la plus réputée de la ville, est son spectaculaire théâtre romain qui ressemble à un fragment d’un stade démodé du XXème siècle. Il y a des rangées de bancs en pierre improvisées qui s’élèvent au-dessus d’un champ comme un terrain de football entouré par des collines et à ciel ouvert. Les divertissements étaient essentiels au temps de la Rome antique ; les romains avaient de nombreux loisirs, et ils se socialisaient en même temps que de regarder des spectacles impressionnants, qui étaient leur passe-temps favori. Le climat chaud de la Méditerranée permettait de pouvoir être souvent dehors, (en fait, il était bien plus vital de se protéger du soleil brûlant que des autres éléments), et quelqu’un d’une ville méditerranéenne de la Numidie presque identique offrait une opportunité accueillante de reproduire le style de vie de la maison mais loin de la maison. Et tout comme les thermes romains, un autre élément vital du style de vie romain, et un endroit où ils pouvaient rester des heures à la fin de chaque journée, profitant de la chaleur et de la compagnie des uns des autres, tout en se relaxant physiquement.
Alors que les thermes romains sont une marque culturelle laissée dans la ville de Guelma par une autre époque, la ville possède ses propres thermes qui appartiennent sans aucun doute au présent, et ils sont considérés parmi une des attractions les plus tentantes pour les touristes. Il y a quatre principaux ‘’hammams’’ (qui se traduit de l’arabe par ‘eau chaude’), qui se trouvent dans la périphérie de la ville - Debagh, Ouled Ali, Meskoutine et Bouchahrine – Meskoutine étant le plus établi et Ouled-Ali le plus récent. Ces hammams sont essentiels pour les habitants locaux, car ils servent également dans de nombreux cas, de salles de traitement pour les personnes âgées. Récemment la jeune population a également découvert les avantages du hammam, par conséquent, puisque tout le monde s’y intéresse, les quartiers des hammams deviennent des centres de commerce importants. Cet essor commercial n’aurait pas eu lieu s’il n’avait pas été basé sur une tradition similaire à celle des romains. L’Algérie est un pays musulman, et les thermes y sont connus depuis les temps immémoriaux. La différence entre les deux traditions est que les hammams ont plus un caractère privé : nombreux d’entre-deux étaient à l’origine utilisé par les individus riches en recherche de plaisirs corporels, alors que les thermes romains étaient d’abord et surtout un moyen de socialisation.
La population romaine de la Numidie aurait pu, de façon réaliste, consistée de l’administration locale nommée par le gouvernement central et des militaires, un support nécessaire en cas de conflits. Avec des marchands, qui aurait pu venir pour y rester un certain temps avant de repartir. En d’autres termes, de nombreux romains de la Numidie étaient bien établis et des personnes influentes, et ils devaient certainement faire de leur mieux pour que leur vie soit aussi tranquille et sans problème. D’où le théâtre qui servait pour les divertissements, et les thermes pour prendre soin de leur condition physique et le besoin de rencontres sociales. De plus, il y avait quelque chose en quoi il aspirait, à savoir l’art dont la beauté aurait répondu à leurs besoins spirituels. L’Art pour les Romains était d'abord et avant tout l'art de la sculpture, il est donc très naturel que la Numidie soit remplie d’anciennes statues romaines. Pour abriter et les exposer, un jardin spécial a été créé, un jardin archéologique où les statues aurait été amenées de partout dans la région. La plus célèbre de ces statues est ‘Diane la déesse de la chasse’, trouvé au XXème siècle à Khamissa. Une grande statue de deux mètres de hauteur de la déesse de la fortune est aussi très facile à trouver. Une dame romaine inconnue drapée d’une grande cape est moins visible, mais cette statue mérite d’être vue.
Prospère sous les romains, Guelma (puis Calama) fut abandonnée lorsque les islamistes s’emparèrent de l’Algérie, et elle ne reprit son statut de village qu’avec l’arrivée des français dans la région au XIXème siècle. En 1846, Guelma est devenue une ville qui s’est développée pendant un siècle sous la domination française. Les réalités du XXème siècle étant très différentes de celles de l’époque romaine, la population locale regardait plus les européens comme des colonisateurs. La tension est montée pendant des années avant que ne se produise une tragédie, le 8 mai 1945 dans la ville de Setif (ville adjacente à Guelma) où les musulmans locaux célébraient la fin de la Seconde Guerre mondiale. Comme cela arrive souvent, les célébrations se transforment petit à petit en manifestation contre la domination coloniale, ce qui engendra des heurts avec la police française qui était sur place. La situation est devenue rapidement incontrôlable et beaucoup de sang fut versé. Des centaines de civils européens et des milliers d’habitants locaux furent tués lors de la tragédie de Setif. Pour cette raison, le monument du 8 Mai 1945 commémore les victimes de la tragédie peut être considéré comme le plus important de l’histoire moderne de Guelma.
Bien que l’épicentre de la tragédie du 8 mai 1945 ait eu lieu à Sétif, le monument de commémoration fut construit à Guelma, certainement parce que la ville a un statut de capitale provinciale. C’est peut être aussi pour cette raison que l’on peut trouver un autre monument dans la ville de Guelma, celui commémorant sans doute le plus important dirigeant national du pays, Houari Boumediene, né dans la même province. Boumediene est né en 1932, et il était donc un adolescent lors des évènements de Sétif, qui marqua un point de non-retour, et avec le temps, il est paru inévitable que l’Algérie devienne un pays indépendant en faisant face avec la nécessité de commencer depuis le début. Dans ces circonstances, l’émergence d’un dirigeant capable de surmonter le défi, était crucial pour la survie du nouveau pays souverain. Et c’est en acceptant pleinement ce rôle, que Boumediene préserva sa place au plus haut niveau de la liste des dirigeants nationaux. Pendant 13 années au pouvoir, il industrialisa le pays, conserva la stabilité politique, et il se battit pour élever le statut des ex-colonies dans la politique internationale. Pour ces raisons, l’aéroport principal d’Algérie porte son nom, et un monument a été élevé pour lui dans sa province natale.
Situé entre une rivière et plusieurs chaînes de montagne, Guelma bénéficie d’une nature abondante. Cependant, il semble qu’il n’y a pas de visites organisées par la ville pour ceux qui sont intéressés par explorer les alentours de Guelma. Une solution pour les voyageurs expérimentés serait de louer une voiture et de devenir son propre maître. Selon le pays d’où viennent ces voyageurs et les langues qu’ils parlent, ils peuvent également conseiller d’acheter une bonne carte de la région car il peut être difficile de rencontrer quelqu’un qui parle une autre langue autre que l’arabe et le français.
Louer une voiture lorsque vous êtes à Guelma est une solution particulièrement pratique pour voyager en famille car cela permet de visiter plus d’endroits et d’attractions aux alentours de la région. Comme par exemple, la côte méditerranéenne près d’Annaba avec ses magnifiques plages et son parc d’attraction Sidi-Achour, qui ne manquera pas d’attirer les jeunes enfants (les deux se trouvant à une heure de voiture de Guelma), qui deviennent donc très facilement accessibles. Ce qui est important également pour les familles, c’est que les locations de voitures ne sont pas chères – environ 81 euros pour une semaine entière-alors qu’acheter 3 ou 4 billets de bus reviendrait relativement plus cher.
Pour ceux qui visitent l’Algérie par eux-mêmes plutôt qu’avec une famille toute entière, faire un circuit guidé officiel peut également être une possibilité. Ces circuits sont organisés sur une plus grande échelle, puisqu’il dure entre 10 et 12 jours et couvrent la plupart du pays. Ce qui peut résoudre le problème de la langue pour certain. Il y a de nombreux voyagistes en Algérie, tels que Sara Tours et Mosaic North Africa, et leurs prix sont très compétitifs. Tous ces voyagistes couvrent la partie nord-est du pays, y compris Guelma. Certains circuits sont consacrés à un thème spécifique, qui peut être l’histoire et la religion, parmi d’autres options.
Il y a une particularité que la nature offre dans le nord-est de l’Algérie, (y compris le long de la route de Guelma à Annaba) qui est incontournable, c’est le interchangeabilité des paysages. Les plaines, les montagnes et quelquefois les plages, se succèdent sans fin les unes après les autres pour produire une éblouissante dance de formes et de couleurs où le jaune et le vert des montagnes se fondent soudainement avec l’écume blanche des vagues de la Méditerranée, et qui réapparaissent après quelques minutes. Près d’Annaba, la couleur blanche est renforcée par une impressionnante colonie de cigogne, qui ajoute du volume à cette symphonie de couleurs.
Comment y aller ?
Guelma est essentiellement une ville méditerranéenne, il est cependant en quelque sorte pas très évident de s’y rendre puisque l’aéroport international le plus proche- Houari Boumediene à Alger- est à presque 400 kilomètres. Cet important aéroport comprend 26 compagnies aériennes et propose des vols directs sur au moins 77 villes. Par contre, la connexion entre Houari Boumediene et Guelma est loin d’être directe : il peut s’agir d’un vol intérieur de 50 minutes pour arriver à Constantine puis d’un trajet de deux heures de voiture pour se rendre à Guelma. Les voyageurs venant du sud de l’Italie ont une option supplémentaire avec un vol sur Annaba, qui est plus proche Guelma que Constantine. Vous pouvez également arrivé à Annaba par mer, avec des ferrys au départ de Marseille ou de Civitavecchia en Italie.
Si vous voyagez par voiture, vous devrez prendre la route N20 de Constantine ou N21 d’Annaba. La même route N20 vous sera utile si vous venez de l’est (Souk-Ahras) plutôt que de l’ouest. Une option supplémentaire serait de prendre la route N80 lorsque vous arrivez d’Ain-Beida. Il est égalelement possible de prendre un bus d’Annaba à Guelma qui ne coûte environ que 50 dinars, soit moins de 50 euros.