Présentation
Nichée au cœur de la plaine Albanaise, rien ne prédestinait Tirana à devenir la capitale de l'Albanie en 1920 alors qu'elle ne ressemblait qu'à un gros bourg. L'histoire de Tirana est atypique, le décor urbain reflète à merveille son évolution rapide et effervescente qui font de cette capitale un lieu unique et inédit où se côtoient buildings colorés et modernes et immeubles vieillissants.
Marquée par diverses souffrances subies lors des bouleversements politiques dont elle a été victime durant la seconde moitié du XXème siècle, Tirana dévoile un visage particulier qui apparaît peu à peu à la face du monde. Pays très peu touristique, il s'ouvre désormais de plus en plus aux visiteurs de toutes parts en quête de découvertes inédites des richesses d'un pays méconnu. Si vous êtes en quête de nouveauté, il ne tient donc qu'à vous d'y faire un saut pour découvrir les merveilles de ce pays secret.
La ville de Tirana appartient au comté Tiranë et au cercle Tiranë.
La ville de Tirana s'étend sur 41,8 km² et compte 726 547 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 17 381,51 habitants par km². L'altitude moyenne est de 110 m.
Le maire de la ville de Tirana est actuellement Lulzim Basha pour le mandat 2011-2015.
Le nom français de la ville est Tirana, le nom anglais de la ville est Tirana.
La ville de Tirana a été fondée en 1614.
Points ou centres d'intérêts
L'Albanie peut être géographiquement divisée en trois zones distinctes: les Alpes du Nord, la région montagneuse centrale et les plaines côtières de l'Ouest. La capitale Tirana est située dans la région montagneuse centrale, ce qui explique donc son paysage montagneux caractéristique des Alpes Albanaises. Tirana est ainsi juchée, frôlant la même latitude que Naples, Madrid ou encore Istanbul. Tirana ne fait pas partie de ces villes dont le fleuve a un important débit, la capitale est en effet traversée par une petite rivière, la rivière Lana. La ville s'étend dans la grande plaine centrale albanaise à une altitude moyenne de 110 mètres. Elle est adossée à l'est au mont Dajti et à la montagne Priska pour finir par être bordée au sud par l'horizon des hauteurs de Krrabe.
Le climat de Tirana est assez doux. La ville jouit d'un climat typiquement méditerranéen avec des hivers généralement doux et des étés chauds et ensoleillés, souvent entrecoupés de pluies torrentielles. L'Albanie est en effet le seul pays méditerranéen où la pluviométrie est importante. La température annuelle moyenne s'élève à 15°C. En juillet le mois le plus chaud de l'année, le mercure flirte fréquemment les 30°C. En hiver les jours de gelée sont rares, les températures étant très douces.
L'histoire de Tirana en tant que capitale est très récente. Elle fut créée au XVème siècle par le général ottoman Sulejman Pacha Mulleti qui y fit construire un four, des bains turques et une mosquée. C'est en 1920 seulement que la ville aux 1000 marches devint capitale de l'Albanie. A l'époque la ville ne comptait que 12 000 habitants, avoisinant une démographie plus proche d'un gros village que d'une grande agglomération. Le couronnement du roi Zog précède une nouvelle grande étape dans l'histoire de la ville. Son but ultime fut de développer la ville comme des autres capitales occidentales européennes, il fit alors appel à l'architecte italien Armando Brasini, spécialiste des aménagements urbains à grande échelle. Le Palais Royal, le Boulevard Zog Ier et la plupart des bâtiments administratifs sont construits à cette époque et donneront naissance à la capitale historique. Jusqu'à la première partie du XXème siècle Tirana est très marquée par la cohabitation d'une culture architecturale orientale ancienne et occidentale moderne.
C'est avec l’avènement du dictateur communiste Enver Hoxha qu'une évolution fut possible. Il effaça peu à peu les ultimes héritages de l'empire Ottoman. Le Palais de la Culture fut en effet bâti à cette époque pour remplacer le vieux bazar par exemple. Plusieurs bâtiments commémoratifs de l'identité de la nation albanaise furent également érigés à cette époque tels que le Musée National Historique. Le dictateur met en place une politique isolationniste, mettant le pays à l'écart des tous mis à part de la Chine avec qui il développe des relations économiques. A sa mort en 1985, il laisse donc un pays en retard qui va subir des affrontements durant les années 1990 afin de donner naissance à une stabilité démocratique début 2000.
De 2000 à 2011, Tirana fut dirigée par Edi Rama, peintre de profession qui révolutionna les contours et les contrastes de la ville. Il avait une idée bien précise afin de dynamiser la ville et de changer les idées des habitants qui furent les principales victimes des différents affrontements politiques précédents. Durant la période dictatoriale imposée par Enver Hoxha l'urbanisme était très sombre et gris à l'image des bâtiments soviétiques. Il mit donc en place une politique urbaniste colorée afin de redonner vie au paysage urbain. Il nettoya la ville des constructions illégales pour laisser place à des espaces verts et des bâtiments de couleurs criardes afin d'effacer la monotonie architecturale de Tirana.
La léthargie dans laquelle était plongée la ville durant les années de dictature fut rattrapée par l’effervescence de la demande immobilière. De grands et hauts buildings d'architecture originale et décalée se construisent peu à peu. Le centre ville rassemble les quartiers d'affaire modernes et structurés qui contrastent avec la périphérie donnant parfois l'impression d'une ville anarchique. En effet les grands boulevards laissent place à des rues plus étroites et boueuses en temps de pluie qui bordent de vieux bâtiments. Le contraste entre le modernisme des années 2000 et l'ancienne ville soviétique est surprenant, c'est ce qui fait le charme de la capitale aux deux visages.
La ville est donc très étendue et divisée en de nombreux quartiers, cependant les centres d'intérêts sont principalement situés dans un périmètre restreint autour de la place Skanderbeg. Cette place constitue le cœur de la ville d'où s'étendent diverses voies et larges avenues. La rivière Lana traverse le centre ville bordée de multiples espaces verts. Les quartiers en périphéries sont accessibles grâce à des petites et étroites rues, cloisonnant ainsi le centre ville. La majorité des monuments importants sont concentrés autour de la place Skanderbeg et le long de l'Avenue des Martyrs de la Nation.
La Place Skanderbeg est en grande partie le résultat de la politique urbaniste de la période communiste qu'a connu le pays. Jusqu'en 1991 trônait d'ailleurs au centre de cette place une statue à l'effigie du dictateur Enver Hohxa qui fut déboulonnée par la jeunesse albanaise. Vous y trouverez entre autres la statue équestre de Skanderbeg conçue par les fameux sculpteurs Odhise Paskali, Andrea Mano et Janaq Paço en 1968. Le Palais de la Culture est le résultat surprenant de la collaboration entre les Soviétiques qui débutèrent sa construction et des experts chinois qui achevèrent le projet à cause de la détérioration des relations politiques entre l'Albanie et l'ex URSS. On y trouve également la façade du Musée National Historique qui retrace une immense mosaïque du style "réalisme socialiste" qui signifiait l'élan du peuple albanais vers son indépendance et son identité. La Mosquée Haxhi Et'Hem Bey demeure le seul vestige de l'héritage de l'empire Ottoman. Elle fut épargnée par la politique anti-religieuse de l'état communiste, et recouvre de magnifiques décorations et dorures typiques de la période ottomane. Il ne faut surtout pas que vous passiez à côté de la Tour de l'Horloge construite par l'architecte même de la mosquée Haxhi Et'Hem Bey qui fait partie des symboles typiques de la capitale.
L'avenue des Martyres de la Nation, ou Shetitorja Deshmoret e Kombit en albanais, est une grande avenue qui s'étend de la Place Skanderbeg à la Place Mère-Teresa où aiment se promener les habitants de la capitale. Vous y trouverez de quoi flâner et vous relaxer à la terrasse d'un café. Lorsque l'on traverse la rivière Lana, on se retrouve dans le centre culturel international autrement dit la "Pyramide" qui est un ancien musée à la gloire de Enver Hoxha. Les différents édifices de l'état se trouve dans ce quartier: la résidence du Premier ministre, le Palais des Congrès ou encore le Palais du Président. La Galerie Nationale d'Art est le musée à ne pas manquer dans la capitale car il recouvre des œuvres du style "réalisme socialiste" mais également une collection d’œuvres de facture nationale. D'autres bâtiments existants méritent le détour tels que le Musée National d'Archéologie, les ruines de la Forteresse ou encore les maisons ottomanes de la famille Toptani.
Le Block est le quartier branché de la capitale, là où il faut sortir le soir. Ce quartier est très particulier car il fut longtemps fermé à la circulation étant l'ex quartier général des membres du Parti Communiste albanais. L'on y trouve de magnifiques et grandes villas qui bordent les rues entrecroisées avec de nombreux bars. Il constitue aussi le quartier des affaires et de nombreuses organisations internationales.
Dans les environs de Tirana vous trouverez le Parc National de Dajti situé à 25 kilomètres de la capitale. Les albanais aiment y passer leur weekend pour s'aérer un peu de la ville. Cet immense parc de 3000 hectares permet aux habitants de se balader au milieu d'une forêt dense pour grimper le Mont Dajti. La Forteresse de Petrela est également un lieu à visiter à cause de la vue imprenable qu'elle offre sur la plaine et Tirana. Et enfin Kruja et sa citadelle juchée à plus de 600 mètres d'altitude, est un lieu de villégiature où l'on trouve encore le vieux bazar où vous trouverez sans encombre des souvenirs de vacance à rapporter. La ville compte également le musée Skanderbeg, le musée ethnographique, les Tekkes ou encore les Fours à chaux qui utilisent encore de nos jours les techniques ancestrales pour repeindre les bâtiments. Tirana et ses environs ont donc de multiples richesses à vous faire découvrir, sautez le pas !
Comment y aller ?
Pour se rendre à Tirana, vous pouvez évidemment prendre l'avion, le bateau mais également la voiture. L'aéroport international est situé à 25 km du centre de Tirana, il existe donc des vols mais ils ne sont pas directs. Il existe différentes compagnies qui desservent le pays, le prix des billets varient entre 300€ et 800€ selon la saison et les compagnies. Le deuxième moyen le plus utilisé est la voiture, il vous suffit de passer par l'Italie afin d'embarquer avec votre véhicule sur un ferry à destination de Durres ou Vlora et en partance de Trieste, Ancona, Bari et Brindisi. Vous pouvez également passer par les terres, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie, le Monténégro.
A l'intérieur de la ville, il est très commun d'utiliser les bus pour se déplacer. Le réseau est très développé et fonctionne de 6h00 à 23h00, le ticket est très abordable à 20 Lek et s'achète directement à bord. Différentes lignes vous permettent de vous déplacer vers les lieux phares de la ville telles que la ligne Unaza qui longe une partie de la rivière Lana ou encore la ligne Tirana e Re qui se déplace de la gare ferroviaire à la Place Mère-Teresa. Vous pouvez également prendre le taxi qui est un moyen de transport peu coûteux, mais attention, les taxis ne sont pas dotés de compteurs, négociez donc le prix avant d'accepter la course !
Présentation
Nichée au cœur de la plaine Albanaise, rien ne prédestinait Tirana à devenir la capitale de l'Albanie en 1920 alors qu'elle ne ressemblait qu'à un gros bourg. L'histoire de Tirana est atypique, le décor urbain reflète à merveille son évolution rapide et effervescente qui font de cette capitale un lieu unique et inédit où se côtoient buildings colorés et modernes et immeubles vieillissants.
Marquée par diverses souffrances subies lors des bouleversements politiques dont elle a été victime durant la seconde moitié du XXème siècle, Tirana dévoile un visage particulier qui apparaît peu à peu à la face du monde. Pays très peu touristique, il s'ouvre désormais de plus en plus aux visiteurs de toutes parts en quête de découvertes inédites des richesses d'un pays méconnu. Si vous êtes en quête de nouveauté, il ne tient donc qu'à vous d'y faire un saut pour découvrir les merveilles de ce pays secret.
La ville de Tirana appartient au comté Tiranë et au cercle Tiranë.
La ville de Tirana s'étend sur 41,8 km² et compte 726 547 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 17 381,51 habitants par km². L'altitude moyenne est de 110 m.
Le maire de la ville de Tirana est actuellement Lulzim Basha pour le mandat 2011-2015.
Le nom français de la ville est Tirana, le nom anglais de la ville est Tirana.
La ville de Tirana a été fondée en 1614.
Points ou centres d'intérêts
L'Albanie peut être géographiquement divisée en trois zones distinctes: les Alpes du Nord, la région montagneuse centrale et les plaines côtières de l'Ouest. La capitale Tirana est située dans la région montagneuse centrale, ce qui explique donc son paysage montagneux caractéristique des Alpes Albanaises. Tirana est ainsi juchée, frôlant la même latitude que Naples, Madrid ou encore Istanbul. Tirana ne fait pas partie de ces villes dont le fleuve a un important débit, la capitale est en effet traversée par une petite rivière, la rivière Lana. La ville s'étend dans la grande plaine centrale albanaise à une altitude moyenne de 110 mètres. Elle est adossée à l'est au mont Dajti et à la montagne Priska pour finir par être bordée au sud par l'horizon des hauteurs de Krrabe.
Le climat de Tirana est assez doux. La ville jouit d'un climat typiquement méditerranéen avec des hivers généralement doux et des étés chauds et ensoleillés, souvent entrecoupés de pluies torrentielles. L'Albanie est en effet le seul pays méditerranéen où la pluviométrie est importante. La température annuelle moyenne s'élève à 15°C. En juillet le mois le plus chaud de l'année, le mercure flirte fréquemment les 30°C. En hiver les jours de gelée sont rares, les températures étant très douces.
L'histoire de Tirana en tant que capitale est très récente. Elle fut créée au XVème siècle par le général ottoman Sulejman Pacha Mulleti qui y fit construire un four, des bains turques et une mosquée. C'est en 1920 seulement que la ville aux 1000 marches devint capitale de l'Albanie. A l'époque la ville ne comptait que 12 000 habitants, avoisinant une démographie plus proche d'un gros village que d'une grande agglomération. Le couronnement du roi Zog précède une nouvelle grande étape dans l'histoire de la ville. Son but ultime fut de développer la ville comme des autres capitales occidentales européennes, il fit alors appel à l'architecte italien Armando Brasini, spécialiste des aménagements urbains à grande échelle. Le Palais Royal, le Boulevard Zog Ier et la plupart des bâtiments administratifs sont construits à cette époque et donneront naissance à la capitale historique. Jusqu'à la première partie du XXème siècle Tirana est très marquée par la cohabitation d'une culture architecturale orientale ancienne et occidentale moderne.
C'est avec l’avènement du dictateur communiste Enver Hoxha qu'une évolution fut possible. Il effaça peu à peu les ultimes héritages de l'empire Ottoman. Le Palais de la Culture fut en effet bâti à cette époque pour remplacer le vieux bazar par exemple. Plusieurs bâtiments commémoratifs de l'identité de la nation albanaise furent également érigés à cette époque tels que le Musée National Historique. Le dictateur met en place une politique isolationniste, mettant le pays à l'écart des tous mis à part de la Chine avec qui il développe des relations économiques. A sa mort en 1985, il laisse donc un pays en retard qui va subir des affrontements durant les années 1990 afin de donner naissance à une stabilité démocratique début 2000.
De 2000 à 2011, Tirana fut dirigée par Edi Rama, peintre de profession qui révolutionna les contours et les contrastes de la ville. Il avait une idée bien précise afin de dynamiser la ville et de changer les idées des habitants qui furent les principales victimes des différents affrontements politiques précédents. Durant la période dictatoriale imposée par Enver Hoxha l'urbanisme était très sombre et gris à l'image des bâtiments soviétiques. Il mit donc en place une politique urbaniste colorée afin de redonner vie au paysage urbain. Il nettoya la ville des constructions illégales pour laisser place à des espaces verts et des bâtiments de couleurs criardes afin d'effacer la monotonie architecturale de Tirana.
La léthargie dans laquelle était plongée la ville durant les années de dictature fut rattrapée par l’effervescence de la demande immobilière. De grands et hauts buildings d'architecture originale et décalée se construisent peu à peu. Le centre ville rassemble les quartiers d'affaire modernes et structurés qui contrastent avec la périphérie donnant parfois l'impression d'une ville anarchique. En effet les grands boulevards laissent place à des rues plus étroites et boueuses en temps de pluie qui bordent de vieux bâtiments. Le contraste entre le modernisme des années 2000 et l'ancienne ville soviétique est surprenant, c'est ce qui fait le charme de la capitale aux deux visages.
La ville est donc très étendue et divisée en de nombreux quartiers, cependant les centres d'intérêts sont principalement situés dans un périmètre restreint autour de la place Skanderbeg. Cette place constitue le cœur de la ville d'où s'étendent diverses voies et larges avenues. La rivière Lana traverse le centre ville bordée de multiples espaces verts. Les quartiers en périphéries sont accessibles grâce à des petites et étroites rues, cloisonnant ainsi le centre ville. La majorité des monuments importants sont concentrés autour de la place Skanderbeg et le long de l'Avenue des Martyrs de la Nation.
La Place Skanderbeg est en grande partie le résultat de la politique urbaniste de la période communiste qu'a connu le pays. Jusqu'en 1991 trônait d'ailleurs au centre de cette place une statue à l'effigie du dictateur Enver Hohxa qui fut déboulonnée par la jeunesse albanaise. Vous y trouverez entre autres la statue équestre de Skanderbeg conçue par les fameux sculpteurs Odhise Paskali, Andrea Mano et Janaq Paço en 1968. Le Palais de la Culture est le résultat surprenant de la collaboration entre les Soviétiques qui débutèrent sa construction et des experts chinois qui achevèrent le projet à cause de la détérioration des relations politiques entre l'Albanie et l'ex URSS. On y trouve également la façade du Musée National Historique qui retrace une immense mosaïque du style "réalisme socialiste" qui signifiait l'élan du peuple albanais vers son indépendance et son identité. La Mosquée Haxhi Et'Hem Bey demeure le seul vestige de l'héritage de l'empire Ottoman. Elle fut épargnée par la politique anti-religieuse de l'état communiste, et recouvre de magnifiques décorations et dorures typiques de la période ottomane. Il ne faut surtout pas que vous passiez à côté de la Tour de l'Horloge construite par l'architecte même de la mosquée Haxhi Et'Hem Bey qui fait partie des symboles typiques de la capitale.
L'avenue des Martyres de la Nation, ou Shetitorja Deshmoret e Kombit en albanais, est une grande avenue qui s'étend de la Place Skanderbeg à la Place Mère-Teresa où aiment se promener les habitants de la capitale. Vous y trouverez de quoi flâner et vous relaxer à la terrasse d'un café. Lorsque l'on traverse la rivière Lana, on se retrouve dans le centre culturel international autrement dit la "Pyramide" qui est un ancien musée à la gloire de Enver Hoxha. Les différents édifices de l'état se trouve dans ce quartier: la résidence du Premier ministre, le Palais des Congrès ou encore le Palais du Président. La Galerie Nationale d'Art est le musée à ne pas manquer dans la capitale car il recouvre des œuvres du style "réalisme socialiste" mais également une collection d’œuvres de facture nationale. D'autres bâtiments existants méritent le détour tels que le Musée National d'Archéologie, les ruines de la Forteresse ou encore les maisons ottomanes de la famille Toptani.
Le Block est le quartier branché de la capitale, là où il faut sortir le soir. Ce quartier est très particulier car il fut longtemps fermé à la circulation étant l'ex quartier général des membres du Parti Communiste albanais. L'on y trouve de magnifiques et grandes villas qui bordent les rues entrecroisées avec de nombreux bars. Il constitue aussi le quartier des affaires et de nombreuses organisations internationales.
Dans les environs de Tirana vous trouverez le Parc National de Dajti situé à 25 kilomètres de la capitale. Les albanais aiment y passer leur weekend pour s'aérer un peu de la ville. Cet immense parc de 3000 hectares permet aux habitants de se balader au milieu d'une forêt dense pour grimper le Mont Dajti. La Forteresse de Petrela est également un lieu à visiter à cause de la vue imprenable qu'elle offre sur la plaine et Tirana. Et enfin Kruja et sa citadelle juchée à plus de 600 mètres d'altitude, est un lieu de villégiature où l'on trouve encore le vieux bazar où vous trouverez sans encombre des souvenirs de vacance à rapporter. La ville compte également le musée Skanderbeg, le musée ethnographique, les Tekkes ou encore les Fours à chaux qui utilisent encore de nos jours les techniques ancestrales pour repeindre les bâtiments. Tirana et ses environs ont donc de multiples richesses à vous faire découvrir, sautez le pas !
Comment y aller ?
Pour se rendre à Tirana, vous pouvez évidemment prendre l'avion, le bateau mais également la voiture. L'aéroport international est situé à 25 km du centre de Tirana, il existe donc des vols mais ils ne sont pas directs. Il existe différentes compagnies qui desservent le pays, le prix des billets varient entre 300€ et 800€ selon la saison et les compagnies. Le deuxième moyen le plus utilisé est la voiture, il vous suffit de passer par l'Italie afin d'embarquer avec votre véhicule sur un ferry à destination de Durres ou Vlora et en partance de Trieste, Ancona, Bari et Brindisi. Vous pouvez également passer par les terres, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie, le Monténégro.
A l'intérieur de la ville, il est très commun d'utiliser les bus pour se déplacer. Le réseau est très développé et fonctionne de 6h00 à 23h00, le ticket est très abordable à 20 Lek et s'achète directement à bord. Différentes lignes vous permettent de vous déplacer vers les lieux phares de la ville telles que la ligne Unaza qui longe une partie de la rivière Lana ou encore la ligne Tirana e Re qui se déplace de la gare ferroviaire à la Place Mère-Teresa. Vous pouvez également prendre le taxi qui est un moyen de transport peu coûteux, mais attention, les taxis ne sont pas dotés de compteurs, négociez donc le prix avant d'accepter la course !